Leonardo DiCaprio critiqué après des révélations de Chimp Crazy : son partenaire à l’affiche du Loup de Wall Street est mort à 15 ans

Leonardo DiCaprio critiqué après des révélations de Chimp Crazy

Los Angeles – Suite au dernier épisode de Chimp Crazy (qui suit la vie de Chance, un chimpanzé apparu dans Le Loup de Wall Street sur suggestion de Leonardo DiCaprio), le titulaire d’un Oscar est pris à partie pour avoir ignoré PETA, qui lui avait demandé de les aider à sauver le primate, après que la série documentaire a révélé qu’il était récemment mort dans un complexe privé miteux. PETA appelle désormais DiCaprio, qui a découvert le passé tragique de Chance il y a plus d’une décennie, avant la sortie du film, à s’engager à ne plus jamais utiliser aucun primate dans ses productions en signant le Primate Protection Pledge (son engagement à protéger les primates).

 

Chance était tout petit lorsqu’il a été arraché à sa mère et vendu à Pam Rosaire, qui l’a contraint à se produire lors de spectacles de cirque dans de petits zoos privés au bord de la route pendant lesquels il était tiré par une corde attachée autour de son cou, comme le montrent les images obtenues par PETA. L’association avait imploré Leonardo DiCaprio d’intervenir et de l’aider à permettre à Chance de prendre sa retraite dans un sanctuaire accrédité, mais cette demande était restée sans réponse et le chimpanzé est mort à seulement 15 ans. La cause de la mort reste inconnue.

« Qu’il soit contraint de porter des patins à roulette pour faire rire dans un film ou tiré par une corde attachée autour de son cou lors d’un spectacle de cirque dans un misérable zoo privé, Chance n’a jamais connu un seul moment de liberté et est mort jeune, » a déclaré Brittany Peet, directrice de l’application des lois portant sur les animaux en captivité pour PETA États-Unis, qui a fait une apparition dans Chimp Crazy. « Il est trop tard pour sauver Chance, mais Leonardo DiCaprio pourrait au moins honorer sa mémoire en prenant enfin position contre l’exploitation des autres primates par l’industrie du divertissement et en cessant de les utiliser dans ses productions en signant le Primate Protection Pledge de PETA. »

 

Les primates exploités par l’industrie du divertissement sont généralement enlevés à leur mère lorsqu’ils sont bébés et sont souvent privés de stimulation psychologique et sociale adéquate, de l’exercice physique adapté et de la possibilité d’adopter un comportement naturel. Beaucoup souffrent de dépression ou d’une solitude débilitantes. Depuis la sortie du Loup de Wall Street, le travail de PETA a mis fin à l’utilisation de chimpanzés dans les films, et le groupe œuvre à assurer que plus aucun primate ou autre animal ne soit exploité par les industries du cinéma et de la télévision ou détenu dans des zoos privés.

 

Chimp Crazy a déclenché une vague de soutien à la loi bipartisane sur la sécurité des primates en captivité (le Captive Primate Safety Act), qui interdirait la propriété privée, l’élevage privé et les activités commerciales impliquant des primates utilisés dans le commerce des animaux de compagnie aux États-Unis.

 

La devise de PETA dit notamment que « les animaux ne nous appartiennent pas et [que] nous n’avons pas à les utiliser pour nos divertissements, ni à leur faire subir la moindre autre forme de maltraitance ». Pour plus d’informations, rendez-vous sur PETAFrance.com ou suivez les dernières actualités de l’association sur FacebookX ou Instagram.

 

 

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