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MINISTERE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION
Paris, le 28 juin 2019
« Patrimoines africains : réussir ensemble notre nouvelle coopération culturelle »
Jeudi 4 juillet 2019, à l’invitation de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères et Franck Riester, ministre de la Culture
Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères et Franck Riester, ministre de la Culture, invitent spécialistes des patrimoines africains, professionnels du monde muséal, scientifiques et acteurs du monde économique pour le forum « Patrimoines africains : réussir ensemble notre nouvelle coopération culturelle »
Placé sous le haut-patronage du Président de la République, ce forum vise à partager les bonnes pratiques et poser ensemble les jalons d’une nouvelle coopération patrimoniale avec le continent africain.
Programme prévisionnel
9h30 Ouverture du forum
– Discours de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères
– Discours de Franck Riester, ministre de la Culture
Matinée dédiée aux coopérations patrimoniales
- Présentation de projets de coopération patrimoniale achevés et en cours
- Table ronde : Politiques de coopération patrimoniale avec l’Afrique
La table ronde abordera, en complément des projets concrets présentés précédemment, les grands principes qui guident les coopérations patrimoniales entre la France et les différents pays africains en en présentant les multiples facettes : vision des opérateurs de terrain, attente des partenaires locaux, intervention des facilitateurs du réseau diplomatique et approche conceptuelle.
Après-midi dédiée aux questions des collections
- Table ronde : Comment mieux documenter l’histoire et la provenance des collections ?
La table ronde traitera notamment des enjeux de la recherche de l’histoire et de la provenance des œuvres conservées dans les musées. À travers cette question scientifique fondamentale et étroitement liée aux restitutions d’œuvres, les enjeux des restitutions seront abordés par les approches croisées de professionnels des musées européens, d’historiens et d’historiens de l’art.
Nomination de Marc Lainé à la direction de la Comédie de Valence, centre dramatique national Drôme-Ardèche
Franck Riester, ministre de la culture, en plein accord avec Nicolas Daragon, maire de Valence, président de la communauté d’agglomération Valence-Romans, Laurent Wauquiez, président du conseil régional Auvergne‑Rhône-Alpes, Marie-Pierre Mouton, présidente du conseil départemental de la Drôme, et Laurent Ughetto, président du conseil départemental de l’Ardèche, a donné son agrément à la proposition de nommer Marc Lainé à la direction de la Comédie de Valence, centre dramatique national Drôme‑Ardèche.
Né en 1976, diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, Marc Lainé est scénographe, auteur d’une cinquantaine d’œuvres pour le théâtre et l’opéra, auteur et metteur en scène, directeur de la compagnie La Boutique Obscure, implantée en Normandie. Ses spectacles – Spleenorama, Vanishing Point, Hunter ou Construire un feu, adaptation du roman de Jack London, ont été présentés sur les plus grandes scènes françaises – au TNS, au Théâtre national de Chaillot ou à la Comédie française. Ils croisent intimement le théâtre, la musique et le cinéma, dans une démarche artistique résolument transdisciplinaire.
Cet artiste complet propose de faire de la Comédie de Valence un lieu majeur pour la création artistique transdisciplinaire, au croisement du théâtre et des autres disciplines. Pour cela, il s’appuiera sur un collectif d’artistes d’horizons et d’esthétiques complémentaires, de metteurs en scène (Cyril Teste, Silvia Costa, Lorraine de Sagazan, Tünde Deak), d’auteurs (Alice Zeniter, Penda Diouf), mais aussi de musiciens, danseurs ou cinéastes (Bertrand Belin, Stephan Zimmerli, Eric Minh Cuong Castaing, Alice Diop), étroitement associés à la vie du théâtre. Un incubateur artistique, espace de recherche dédié à la transdisciplinarité (animé par Cyril Teste) et des résidences d’écriture sont parmi les idées enthousiasmantes de ce projet, qui mêle intimement exigence artistique et attention sincère à tous les publics du territoire.
Cette attention forte passe ainsi par le renouvellement du dispositif, central pour la Comédie de Valence, de la Comédie itinérante, qui s’appuiera sur des partenariats originaux avec les acteurs culturels des départements de la Drôme et d’Ardèche, et par des projets de création participatifs, in situ, avec les habitants du territoire. Pour le public curieux et averti de la Comédie de Valence, la programmation sera riche et diversifiée, ouverte aux arts du mouvement avec des « focus » sur un chorégraphe majeur de la danse contemporaine. Les saisons seront ainsi marquées par la nouvelle vocation transdisciplinaire du CDN, sans pour autant négliger le répertoire.
Marc Lainé prendra ses fonctions le 1er janvier 2020, succédant à Richard Brunel.
Franck Riester salue « l’excellence du travail de Richard Brunel réalisé à la tête du CDN de Valence dans un projet ambitieux de partage, de découverte avec toutes et tous. Son engagement et celui de son équipe ont permis le rayonnement de l’art dramatique au plus près de nos concitoyens ».
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Nomination d’Alexandra Tobelaim à la direction du NEST, centre dramatique national de Thionville
Franck Riester, ministre de la culture a donné son agrément à la proposition de nommer Alexandra Tobelaim à la direction du NEST, centre dramatique national de Thionville.
Diplômée de l’École Régionale d’Acteurs de Cannes, formée à la mise en scène auprès de Jean‑Pierre Vincent et Hubert Colas, Alexandra Tobelaim dirige depuis 1998 la compagnie Tandaim. Qu’il s’attache au répertoire ou mette en écoute des textes contemporains, qu’il se donne en salle ou dans l’espace public, son travail poursuit un seul but : la création d’un théâtre contemporain exigeant, proposant des formes artistiques accessibles à tous et créant les conditions de la rencontre entre une œuvre, un territoire et ses habitants.
Avec pour horizon la construction d’un nouvel équipement pour le NEST, Alexandra Tobelaim a imaginé un projet artistique sensible et poétique, un théâtre de demain, celui d’un écosystème vivant en lien avec les habitants et la cité et proposant de découvrir la richesse et l’inventivité de la création contemporaine, en particulier les auteurs contemporains.
Aller au-devant des publics avec des spectacles créés spécifiquement pour le « hors les murs » afin de susciter l’envie de théâtre est une idée forte de son projet : c’est ainsi qu’elle confiera à Jeanne Candel et à Opéra Pagaï le soin de créer des spectacles dans des lieux inattendus autour de Thionville et qu’elle sera accompagnée d’artistes dont la démarche artistique cultive un lien privilégié avec les publics (Arnaud Anckaert, Julia Vidit). La présence permanente au NEST de comédiens permettra de construire une relation forte et durable entre des artistes et le territoire. Les artistes et les publics sont au centre de la dimension transfrontalière de son projet pour le NEST : ainsi, un laboratoire de création composé d’artistes des différents pays et des créations in situ construites avec les pays voisins et leurs habitants verront le jour, pour construire des passerelles entre la France, la Belgique, le Luxembourg et l’Allemagne.
Alexandra Tobelaim prendra ses fonctions le 1er janvier 2020, succédant à Jean Boillot.
Au terme de dix années à la direction du NEST, pour lequel il aura conduit, avec sensibilité et détermination, un projet de théâtre joyeux et fédérateur, Jean Boillot poursuivra son parcours artistique riche et singulier. Franck Riester salue « son implication totale sur son territoire, au service du plus grand nombre, et notamment des adolescents ».
Promotion 2019-2020 des pensionnaires de l’Académie de France à Rome – Villa Médicis
Le jeudi 27 juin 2019, Franck Riester, ministre de la Culture, a accueilli les nouveaux pensionnaires de l’Académie de France à Rome bénéficiaires d’une résidence de création, de recherche ou d’expérimentation d’une durée d’un an à la Villa Médicis.
Le ministère de la Culture a arrêté, le 3 juin 2019, la liste de la promotion 2019-2020 des pensionnaires admis à l’Académie de France à Rome pour une résidence d’un an à partir du 1er septembre 2019.
Dans le cadre du concours organisé par l’Académie de France à Rome, les candidats peuvent présenter leur candidature au titre de l’ensemble des disciplines de la création littéraire et artistique, ainsi qu’au titre de l’histoire de l’art ou de la restauration des œuvres d’art ou des monuments. L’Académie de France à Rome a reçu cette année et déclaré recevables 455 candidatures.
Les dossiers ont été soumis à un jury de sélection composé de Stéphane Gaillard, directeur par intérim de l’Académie de France à Rome et président du jury, Noëlle Tissier, membre du conseil d’administration de l’Académie de France à Rome, Béatrice Salmon, directrice adjointe chargée des arts plastiques à la directrice générale de la création artistique du ministère de la Culture, Claire Barbillon, historienne de l’art et directrice de l’Ecole du Louvre, Clément Cogitore, artiste et réalisateur, Hélène Delprat, artiste, Francesco Filidei, compositeur, Camille de Toledo, écrivain, Éric Troncy, co-directeur du centre d’art contemporain Le Consortium.
Le jury du concours a sélectionné 15 dossiers dont 1 porté par un binôme, soit 16 pensionnaires qui bénéficieront, durant leur séjour à la Villa Médicis, d’une bourse de résidence, de logements individuels et d’ateliers ou d’espaces de travail.
Franck Riester, ministre de la Culture a déclaré : « Comme l’illustre la liste prestigieuse de ses pensionnaires, l’Académie de France à Rome-Villa Médicis est une formidable opportunité pour les artistes et chercheurs sélectionnés qui bénéficient de conditions exceptionnelles pour développer leurs projets. »
Liste des pensionnaires :
- Mme Frédérique Barchelard et M. Flavien Menu
- M. Benjamin Crotty
- Mme Pauline Curnier Jardin
- M. Bastien David
- Mme Louise Sartor
- M. Samuel Gratacap
- Mme Valentina Hristova
- M. Sammy Baloji
- M. Mathieu Larnaudie
- M. François Olislaeger
- Mme Fanny Taillandier
- M. Sébastien Thiery
- M. Mikel Urquiza
- Mme Jeanne Vicerial
- Mme Sara Vitacca
Pour de plus amples renseignements sur la Villa Médicis : http://www.villamedici.it/fr/
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Vous est transmis, en pièce attachée, le communiqué de presse.
Vous en souhaitant bonne réception,
Franck Riester, ministre de la Culture, se rendra à Lyon, Bordeaux, Montpellier, Sète, Marseille et Arles du 27 juin au 1er juillet
Programme prévisionnel
27 juin – Lyon
15h00 Présentation de la restauration de la Porte des Enfants du Rhône
Parc de la Tête d’or, Rue de Créqui, 69006 Lyon
15h30 Visite du musée des Beaux-Arts et du musée d’Art contemporain
20 places des Terreaux, 69001, Lyon
17h00 Inauguration de la médiathèque départementale de Chaponost
2 Les Troques, 69630 Chaponost
18h30 Prise de parole à l’occasion des Journées de la création de la SACEM
Théâtre Gallo-Romain de Fourvière
21h30 Concert de « M » aux Nuits de Fourvière
Grand Théâtre, 6 rue de l’Antiquaille, 69005 Lyon
28 juin – Bordeaux
10h00 Annonce de la labellisation du Carré-Colonnes en scène nationale
Place de la république, 33160 Saint Médard en Jalles
15h15 Visite du Centre de développement chorégraphique national La manufacture
226 Boulevard Albert 1er, 33800 Bordeaux
17h00 Inauguration de la MECA
54 Quai de Paludate, 33800 Bordeaux
29 juin – Montpellier et Sète
11h00 Inauguration du MoCo – Montpellier Contemporain
14 rue de l’Ecole de Pharmacie, 34000 Montpellier
15h15 Séquence pass Culture au Musée Paul Valéry
148 rue François Desnoyer, 34200 Sète
16h45 Rencontre avec Pierre et Colette Soulages
Séquence fermée à la presse
19h00 Représentation de La Cerisaie, dans le cadre du festival Printemps des Comédiens
178 rue de la Carriérasse, 34900 Montpellier
30 juin – Marseille
17h00 Rencontre avec des acteurs associatifs du champ culturel à l’occasion du festival de danse contemporaine de Marseille
FRAC Provence Alpes-Côte d’Azur 20, bd de Dunkerque 13002 Marseille
1er juillet – Marseille et Arles
9h00 Rencontres nationales de la Librairie
Palais du Pharo, 50 boulevard Charles Livron, 13007 Marseille
12h00 Inauguration officielle du 50e festival des Rencontres de la Photographie d’Arles
Cour du bureau des Rencontres – rue Docteur Fanton, 13200 Arles
13h00 Dévoilement de la plaque commémorative en hommage à Lucien Clergue, photographe, co-fondateur des Rencontres Internationales de la Photographie et initiateur de la création de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie
Rue Lucien Clergue – ancienne rue Aristide Briand, 13200 Arles
14h30 Visite de l’exposition en plein-air de Humanité végétale, le jardin déployé de Mario del Curto,
14h45 Visite de l’exposition Libre-échange de Mohamed Bourouissa
Place Lamartine, 13200 Arles
16h30 Inauguration de la nouvelle Ecole Nationale Supérieure de la Photographie
Avenue Victor Hugo, 13200 Arles
Franck Riester, ministre de la Culture, se rendra dans 6 villes de France du 27 juin au 1er juillet, à la rencontre des artistes et des acteurs culturels.
· 27 juin : Lyon
· 28 juin : Bordeaux
· 29 juin : Montpellier et Sète
· 30 juin : Marseille
· 1er juillet : Marseille et Arles
Félicitations de Franck Riester à Ariane Mnouchkine, lauréate 2019 du Kyoto Prize
Le 14 juin 2019, la fondation Inamori a annoncé les trois lauréats 2019 du prestigieux Kyoto Prize. Créée en 1985 sur un modèle proche du prix Nobel, cette distinction internationale vient reconnaître la contribution significative de personnalités pour « l’amélioration de l’humanité » dans les domaines de la science, de la culture et de la technologie.
« C’est avec une immense fierté que j’ai appris l’attribution de ce prix en 2019 à Ariane Mnouchkine dans la catégorie Arts et philosophie ».
Figure emblématique du théâtre français depuis plus de cinquante ans, Ariane Mnouchkine poursuit avec sa troupe du Théâtre du Soleil une vision humaniste de l’art, un engagement sans fard au service des artistes et une attention constante aux publics.
Ce prix vient récompenser l’ensemble de son œuvre et l’apport considérable que sa troupe aura apporté à l’histoire du théâtre, en France mais aussi dans le monde à travers les grandes tournées à l’international qui auront fait rayonner le Soleil et une partie de la culture française.
Depuis sa création, le Kyoto Prize a récompensé bon nombre de personnalités françaises : les compositeurs Olivier Messiaen (1985) et Pierre Boulez (2009), le mathématicien André Weil (1994) le chorégraphe Maurice Béjart (1999), le philosophe Paul Ricœur (2000).
« Je me félicite qu’en cette année, une femme française soit enfin récompensée par ce prix. J’adresse mes plus chaleureuses félicitations à Ariane Mnouchkine et, à travers elle, à toute l’équipe du Théâtre du Soleil. Qu’ils continuent à éclairer de leurs rayons les spectateurs réjouis que nous sommes. »
Franck Riester, ministre de la Culture, annonce le déploiement de 1 000 Micro-Folies d’ici 2022
A l’occasion de l’installation du Conseil national des Tiers-Lieux et de sa première réunion de travail aujourd’hui à la Cité fertile de Pantin, Franck Riester, ministre de la Culture, a annoncé le projet d’accélération du déploiement des Micro-Folies pour atteindre d’ici trois ans 1 000 Micro-Folies sur le territoire hexagonal et ultramarin.
Franck Riester, ministre de la Culture, a déclaré lors de cette journée : « Les Micro-Folies sont de véritables musées numériques, des espaces de création et de diffusion, d’échanges et de rencontres, une forme de Tiers-Lieu indispensable pour nos territoires, où la culture doit aller à la rencontre de tous les Français. »
Le programme des Micro-Folies est un dispositif de politique culturelle « Hors les murs » imaginé par Didier Fusillier, Président de l’établissement public du Parc et de la Grande Halle de La Villette (EPPGHV), pour le compte du ministère de la Culture. Ces espaces modulables de démocratie culturelle et d’accès ludique aux œuvres des plus grands musées nationaux intègrent un musée numérique, un Fab-Lab, un espace de rencontre et permettent à ses visiteurs de se situer des deux côtés de la création en étant spectateur mais également créateur.
En 2018, le ministère de la Culture a souhaité le déploiement sur le territoire hexagonal et ultramarin de 200 Micro-Folies, en ciblant tout particulièrement les territoires culturels prioritaires, les bassins de vie les moins bien dotés en équipements culturels. Aujourd’hui, ces 200 Micro-Folies sont ouvertes ou en cours d’ouverture. Le succès des premières Micro-Folies invite aujourd’hui à passer à une vitesse supérieure pour atteindre 1 000 Micro-Folies d’ici 2022. Ce nouvel objectif va se traduire par l’ouverture de 200 à 300 nouvelles Micro-Folies par an.
Un co-financement de l’Etat entre le ministère de la Culture et le ministère de la Cohésion des Territoires sera mis en place afin de déployer les 800 nouvelles Micro-Folies. Ces nouvelles Micro-Folies permettront aux territoires les moins équipés (zones rurales prioritaires, quartiers politiques de la ville, villes des plans du CGET) de bénéficier d’équipements culturels co-construits avec elles.
L’initiative des Micro-Folies fédère et mobilise entre autres 12 des grands opérateurs du ministère de la Culture, partenaires initiaux du projet (le musée du Louvre, le CNAC Georges-Pompidou, le Musée du Quai Branly-Jacques Chirac, la RMN-Grand Palais, le Château de Versailles, le Musée Picasso, Universcience, la Cité de la musique-Philharmonie de Paris, le Musée d’Orsay, l’Opéra national de Paris, l’Institut du Monde Arabe et le Festival d’Avignon).
Il conviendra pour cette nouvelle phase d’associer finement les Directions Régionales des Affaires Culturelles (DRAC) et les équipements régionaux afin de permettre notamment l’itinérance de collections ou l’installation de résidences d’artistes.
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Quatrième édition de la Nuit de la lecture, samedi 18 janvier 2020
Au cours de ses trois premières années, la Nuit de la lecture n’a cessé de se développer, jusqu’à réunir pour sa troisième édition le 19 janvier 2019, 450 000 participants dans près de 2 500 lieux.
La quatrième édition se déroulera le samedi 18 janvier 2020.
Ouverte à tous les publics, plébiscitée par les professionnels, cette manifestation nationale entend fêter la lecture et conforter les liens entre tous les acteurs du livre, en premier lieu bibliothécaires et libraires, mais aussi auteurs, éditeurs, enseignants, chercheurs, acteurs associatifs, médiateurs de la lecture, etc.
Tous se mobilisent pour offrir l’espace d’une soirée, mais aussi parfois tout au long du week-end, des animations sur tout le territoire, pour tous les publics, de tous les âges : des marathons de lecture, des concours et des dictées, des contes chuchotés à l’oreille des tout-petits, des invitations d’auteurs prestigieux, des jeux d’évasion ou encore des lectures gastronomiques.
Cette nouvelle édition sera placée sous le signe des partages. Tout d’abord, le partage par les professionnels, bibliothécaires, libraires ou médiateurs du livre, de leurs connaissances, de leur passion et de leur expertise, mais aussi de leur goût du livre, de leurs coups de cœurs, de leurs conseils de lecture.
Le partage entre lecteurs, car recommander un livre, un auteur, une saga, c’est prolonger le plaisir de lire.
Le partage car la lecture n’est pas seulement une activité solitaire et silencieuse. Très tôt les parents lisent des histoires aux plus petits et forgent ainsi les premiers souvenirs marquants de l’enfance. Puis on lit à voix haute en classe, sur scène, dans les bibliothèques à l’heure du conte, dans les librairies à l’occasion de rencontres avec des auteurs, dans les médias, sur les réseaux sociaux ou dans les innombrables clubs de lecture présents sur le territoire.
Le partage des cultures car la lecture est une fenêtre ouverte sur le monde et même sur d’autres mondes, une ouverture sur l’autre et donc un facteur d’intégration dans la société.
Pour consulter le programme : https://nuitdelalecture.culture.gouv.fr/
Communiqué de presse
Paris, le 14 juin 2019
Fête de la Musique 2019 : programmation du ministère de la Culture au Palais-Royal
Le ministère de la Culture propose, dans les Jardins du Palais-Royal, pour la 38e édition de la Fête de la Musique, une programmation artistique qui réunira le 21 juin prochain, de 16h à 23h, les pratiques amateurs et professionnelles avec des artistes et formations musicales majeurs de la scène française et internationale. Franck Riester, ministre de la Culture, a également proposé à ses homologues européens que l’Ode à la joie soit interprétée à 20h dans toute l’Europe.
Ainsi, la fanfare de l’ENS Ulm – Ecole normale supérieure, la chorale Envie de Chanter et une Harmonie de la Confédération Musicale de France investiront les allées du jardin. Dans les salons du ministère, le Hall de la Chanson fera chanter le public. En soirée, la Maîtrise populaire de l’Opéra-Comique, l’Orchestre National de Jazz et Keren Ann se succèderont sur la scène du Palais-Royal.
A 20h précises (UTC+2), toutes les Européennes et tous les Européens sont invités à interpréter l’hymne européen l’Ode à la joie de la Neuvième symphonie de Beethoven avec les vers du poème de Schiller afin de créer un instant de partage et d’allégresse qui permettra d’illustrer en musique la devise de l’Europe : « Unie dans la diversité ».
La Fête de la Musique réaffirme chaque année que la musique est par excellence, le domaine artistique où la différence rassemble. Elle mobilise l’ensemble des acteurs, publics et privés, du secteur musical et démontre la force de la pratique musicale amateur, de la volonté de partage sur tous les territoires.
Depuis sa création en 1982, la Fête de la Musique, manifestation largement spontanée et gratuite, s’affirme aussi comme un événement international incontournable, organisé dans plus de 120 pays à travers le monde. Emblème d’une volonté de partage et d’écoute, ses principes fondateurs l’inscrivent tout naturellement dans les enjeux d’une politique culturelle qui vise à s’adresser à toutes et à tous.
Pour Franck Riester, ministre de la Culture, « La Fête de la Musique est une grande fête populaire, un moment unique de rassemblement et de partage pour le public et pour toutes les musiciennes et tous les musiciens, autant amateurs que professionnels. »
Toute la programmation, partout en France et dans le monde est disponible sur le site officiel de la Fête de la Musique :https://fetedelamusique.culture.gouv.fr/
Programmation artistique :
16h-18h / Le Hall de la Chanson investit les salons du ministère de la Culture
– Bœuf improvisé sous forme de quizz musical avec un trio d’improvisateurs qui joue des titres célèbres en version purement instrumentale et dans des arrangements inattendus : Claude Barthélémy (guitare et oud), Mathias Levy (violon), Georges Sayah (percussions, didjeridoo, batterie) ;
– Tours de chant des élèves du TEC (Théâtre-école du Hall de la chanson) et du Conservatoire national supérieur d’art dramatique avec Axel Nouveau au piano (et arrangements) ;
– Olivier Hussenet, artiste du Hall de la chanson, fait chanter le public sur Padam Padam, (Edith Piaf), La chanson de Prévert, (Serge Gainsbourg) et Emmenez-moi (Charles Aznavour) et l’Ode à la joie.
16h30-19h20 / Pratique amateur autour du bassin du Jardin du Palais-Royal
– Fanfare de l’Ecole nationale supérieure – ENS Ulm pour découvrir le brassband ;
– Chorale « Envie de chanter », dirigée par Marco Avallone sur un répertoire pop-rock ;
– Harmonie de la Confédération Musicale de France pour un concert festif.
19h20 / Maîtrise populaire de l’Opéra-Comique sur la grande scène du Palais-Royal
Aventure humaine et artistique créée en septembre 2016, la Maîtrise Populaire de l’Opéra-Comique est une école pour tous ceux que la musique attire sans en connaître la grammaire. Une école dont on franchit les portes par la motivation et le talent et où s’apprend le fondement de ce qu’est la musique, capable de rassembler dans un langage commun. Une harmonie créée à partir de toutes les origines ethniques, sociales et culturelles.
20h / L’Ode à la joie place la Fête de la Musique sous le signe de l’Europe
La Maîtrise populaire de l’Opéra-Comique et les musiciens de l’ONJ interprètent L’Ode à la joie, hymne européen, avec le public.
20h10 / L’Orchestre national de Jazz rend hommage à Ornette Coleman
L’Orchestre national de Jazz, dirigé par Frédéric Maurin, rend hommage à Ornette Coleman. Dancing in your head(s), avec des arrangements de Fred Pallem, revisite les différentes périodes créatrices du compositeur, mais aussi d’autres artistes de la galaxie qu’il a engendrée — Julius Hemphill, Eric Dolphy et Tim Berne.
21h50 / Concert de Keren Ann sur la grande scène du Palais-Royal
Keren Ann jouera son huitième et dernier album Bleue, sorti en mars 2019 et entièrement chanté en français.
Laurent Le Bon reconduit dans ses fonctions de président du Musée national Picasso-Paris
Sur proposition de Franck Riester, ministre de la Culture, le Président de la République a reconduit, pour un deuxième mandat, Laurent Le Bon dans ses fonctions de président du Musée national Picasso-Paris.
Franck Riester tient à saluer le bilan de Laurent Le Bon à la tête du musée Picasso et se réjouit de sa reconduction.
Sous sa conduite, les équipes du musée ont accueilli plus de 3 millions de visiteurs depuis la réouverture de l’établissement fin 2014. La programmation riche et variée présentée au musée Picasso, à travers ses deux grandes expositions à l’automne et au printemps, a largement contribué à ce succès. L’action remarquable engagée par Laurent Le Bon en faveur de la démocratisation culturelle est également à souligner.
Laurent Le Bon a également fait du musée Picasso un acteur reconnu en France et dans le monde grâce à une politique de prêts ambitieuse, à de nombreux partenariats et coopérations conclus avec les grands acteurs de la scène muséale au niveau régional, national ou international (MoMA, Tate…). Il a également initié le projet « Picasso Méditerranée » qui a fédéré de 2017 à 2019 une soixantaine d’institutions autour de 40 expositions consacrées à l’œuvre de Picasso et à ses résonnances méditerranéennes.
Ce deuxième mandat, d’une durée de trois ans, permettra à Laurent Le Bon de poursuivre et amplifier cette dynamique en direction de tous les publics au sein du musée, dans les territoires et à l’international.
Par une programmation toujours ambitieuse et ouverte à tous et la mise en œuvre d’une politique d’éducation artistique et culturelle volontariste, Laurent Le Bon continuera avec les équipes de l’établissement à faire rayonner un musée devenu incontournable sous son impulsion.
Âgé de 50 ans, Laurent Le Bon est conservateur général du patrimoine. Il a été inspecteur de la création artistique à la délégation aux arts plastiques du ministère de la Culture puis conservateur au Centre Pompidou – Musée national d’art moderne (MNAM) en 2000. Il devient, en 2008, le directeur de l’Association de préfiguration du Centre Pompidou – Metz puis, en 2010, le directeur du Centre Pompidou – Metz. Il préside le Musée national Picasso-Paris depuis sa réouverture fin 2014.
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Mission Patrimoine en péril : annonce de la sélection 2019
Franck Riester, ministre de la Culture, présente, ce mardi 11 juin, la liste des 103 projets 2019 de la Mission Patrimoine en périlconfiée à Stéphane Bern par le Président de la République.
Cette présentation se déroule en présence de Stéphane Bern, de Guillaume Poitrinal, président de la Fondation du patrimoine, de Stéphane Pallez, présidente-directrice générale de la Française des jeux, et de Jacques de Peretti, président-directeur général d’Axa France.
La sélection, parmi les 3 500 projets signalés par le grand public depuis 2018, se caractérise par sa très grande diversité – tous les types de patrimoine y sont représentés : édifices religieux, industriels et techniques, habitations, châteaux, maisons d’artistes, bibliothèques, moulins, jardins, etc. – et sa répartition harmonieuse sur l’ensemble du territoire de la France métropolitaine (un édifice par département) et des collectivités d’outre-mer, dans les espaces urbains comme dans les zones rurales.
Elle présente également, par rapport à celle de l’an dernier, un plus grand équilibre entre édifices protégés et non protégés au titre des monuments historiques.
Avec les 18 sites emblématiques annoncés en mars dernier, ces 103 nouveaux sites constituent la deuxième édition de la Mission Patrimoine en péril qui pourra bénéficier de la part revenant à l’État des fonds issus du Loto du Patrimoine.
Dès le 15 juin la grille du super Loto du Patrimoine sera mise en vente au prix de 3 € avec un tirage exceptionnel le 14 juillet, et à partir du 2 septembre deux offres de tickets de grattage à 3 € et 15 € seront proposées.
Le ministre de la Culture souligne tout l’intérêt de ce dispositif participatif et incitatif qui permet à chacun de contribuer à la sauvegarde du patrimoine national. C’est une occasion unique de manifester son intérêt pour l’histoire nationale et, celle, plus singulière, de nos régions. C’est aussi l’opportunité de considérer le patrimoine comme une richesse économique majeure, un moteur d’attractivité touristique et un enjeu de croissance et d’emploi déterminant.
Pour accompagner cet élan populaire, le ministère de la Culture a déployé cette année des moyens supplémentaires. Il a notamment augmenté les plafonds des taux de subvention des monuments soutenus dans le cadre de la Mission Patrimoine en péril : jusqu’à 40% pour les édifices inscrits au titre des monuments historiques (20% habituellement) et jusqu’à 60% pour les édifices classés au titre des monuments historiques (40% habituellement).
Franck Riester salue celles et ceux qui contribuent au succès de cette initiative au premier rang desquels Stéphane Bern dont l’investissement constant et l’enthousiasme sans faille l’ont rendue possible.
Il remercie chaleureusement l’implication remarquable de la Française des jeux, de la Fondation du patrimoine et de ses délégations régionales ainsi que des services centraux et déconcentrés du ministère de la Culture.
Enfin, le ministre remercie également les partenaires qui accompagnent ce dispositif et tout particulièrement AXA France, membre fondateur de la Fondation du patrimoine, qui a rejoint la Mission Patrimoine en péril et devient grand mécène pendant 3 ans en apportant 500 000€ par an. Cinq des 103 sites sélectionnés seront choisis par les collaborateurs et les agents généraux d’AXA France.
Lancement des Rendez-vous aux jardins sous le signe de l’Europe, les 7, 8 et 9 juin 2019
Franck Riester, ministre de la Culture, et Monika Grütters, ministre adjointe auprès de la Chancelière fédérale, déléguée auprès du Gouvernement fédéral, en charge de la culture et des médias, ont inauguré la 17e édition des Rendez-vous aux jardins dans le parc de la Fondation Genshagen à l’occasion du 25e anniversaire de cette fondation dans le Land de Brandebourg, en Allemagne, ce vendredi 7 juin 2019.
Initiés en 2018 au niveau européen dans le cadre de l’Année européenne du patrimoine culturel, les Rendez-vous aux jardins prennent cette année un nouvel essor avec vingt pays participants en Europe (seize pays en 2018).
Durant tout le week-end, plus de 3 000 jardins ouvriront leurs portes, parfois à titre exceptionnel, et près de 6 000 animations seront proposées à tous les publics, néophytes ou initiés.
L’Allemagne ouvrira plus de 150 parcs et jardins, privés et publics, réputés ou jusqu’ici encore inconnus à des horaires exceptionnellement étendus pour offrir au public une programmation riche en lectures, concerts, conférences, etc.
En France, 2 400 jardins ouvriront leurs portes, et 4 000 animations, ludiques et pédagogiques, seront proposées à tous les publics et dès le vendredi, en avant-première, au public scolaire.
Dans les autres pays européens : Andorre, Belgique, Croatie, Espagne, Estonie, Hongrie, Irlande, Italie, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Monaco et la Suisse, ce sont ainsi plus de 500 parcs et jardins qui rejoignent cette grande fête européenne des jardins sur un thème commun.
Le thème de cette année, « Les animaux au jardin », est l’occasion de souligner l’utilité des animaux pour le jardin et l’équilibre essentiel entre la biodiversité et les écosystèmes.
« Cette année, vingt pays en Europe s’associent aux Rendez-vous aux jardins, grand rendez-vous culturel du printemps. La visite de jardins est une pratique culturelle à l’égal d’un monument ou d’un musée. Le ministère de la Culture est mobilisé pour rendre le patrimoine vert accessible et compréhensible par tous et notamment par les plus jeunes, en France et en Europe. Dans un contexte mondialisé où l’écologie s’impose comme un enjeu de société majeur, Rendez-vous aux jardins nous rappelle la nécessité impérieuse de sensibiliser les plus jeunes et de préserver la biodiversité de nos jardins » Franck Riester, ministre de la Culture.
Les Rendez-vous aux Jardins
Rendez-vous aux Jardins est une manifestation qui a pour objectif de valoriser la richesse et la variété des jardins : jardin classique, jardin paysager, jardin vivrier, jardin contemporain, etc ; de sensibiliser les visiteurs aux nombreuses actions mises en œuvre pour favoriser la connaissance, la conservation, la restauration et la création de jardins ainsi que la transmission des savoir-faire ; de créer des rencontres et des échanges entre le public et les acteurs du jardin : jardiniers, paysagistes, propriétaires, etc.
Toutes les informations sur le site officiel des Rendez-vous aux jardins : https://rendezvousauxjardins.
Communiqué de presse
Paris, le 7 juin 2019
Nomination de Jean Bellorini à la direction du Théâtre national populaire, centre dramatique national de Villeurbanne
Franck Riester, ministre de la Culture, en accord avec Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne, Laurent Wauquiez, président du conseil régional d’Auvergne Rhône-Alpes, et David Kimelfeld, président de la métropole du Grand Lyon, a nommé Jean Bellorini à la direction du Théâtre national populaire, centre dramatique national de Villeurbanne.
Né en 1981, Jean Bellorini a été formé à l’école Claude Mathieu. Avec sa compagnie Air de Lune, il a été accueilli par Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil puis associé au Centre dramatique national de Toulouse et au Centre dramatique national de Saint-Denis, avant d’en prendre la direction. Son travail au plateau se distingue notamment par ses brillantes adaptations de textes littéraires majeurs ou d’œuvres du théâtre contemporain dans lesquels il instille une grande vitalité issue du travail collectif de la troupe.
Fort de son expérience réussie au Théâtre Gérard Philipe, à Saint-Denis, Jean Bellorini a proposé pour le TNP un projet artistique exigeant et généreux :
– celui d’un théâtre de création placé sous le signe de la transmission et de l’éducation, un théâtre poétique, faisant la part belle à la langue, en associant à son mandat des auteurs, metteurs en scène et leurs équipes, tels que Joël Pommerat, Tiphaine Raffier, André Markowicz, Thierry Thieû Niang ou Lilo Baur ;
– celui d’un théâtre de création d’envergure, privilégiant les grandes formes, les grands plateaux, montrant une ambition internationale, tout en cultivant un ancrage territorial fort, grâce aux artistes qui l’habiteront et qui travailleront au plus près de tous les publics.
Son adresse au jeune public et au public adolescent, ses propositions d’actions dans la Cité, son souci éthique de créer un lien intime entre le théâtre et toutes les classes de la société, dans sa diversité, avec une attention vigilante au respect de la parité, font de son projet celui d’un théâtre de service public, exigeant et populaire, miroir poétique du monde. Celui-ci s’inscrit dans l’héritage des artistes majeurs qui l’ont précédé au TNP : Jean Vilar, Georges Wilson, Roger Planchon et, depuis 2002, Christian Schiaretti. Jean Bellorini lui succèdera à partir du 1er janvier 2020.
Au travers de son action, Christian Schiaretti et son équipe auront incarné l’esprit même du TNP, en privilégiant la découverte des grands textes classiques, l’ouverture au répertoire contemporain, le travail de troupe, le travail sur la langue et le rapport au public. Il est l’un de ces artistes qui auront marqué de leur empreinte l’art du théâtre pendant ces trente dernières années.
Ensemble, ils seront les maîtres d’œuvre des célébrations du centenaire de cette institution majeure du paysage théâtral européen, symbole éminent de la décentralisation dramatique fondé en 1920 par Firmin Gémier.
Franck Riester salue « l’engagement absolu de Christian Schiaretti au service du rayonnement de l’art dramatique et de la langue française dans un projet ambitieux de partage avec toutes et tous ».
Lancement des Rendez-vous aux jardins sous le signe de l’Europe, les 7, 8 et 9 juin 2019
Franck Riester, ministre de la Culture, et Monika Grütters, ministre adjointe auprès de la Chancelière fédérale, déléguée auprès du Gouvernement fédéral, en charge de la culture et des médias, ont inauguré la 17e édition des Rendez-vous aux jardins dans le parc de la Fondation Genshagen à l’occasion du 25e anniversaire de cette fondation dans le Land de Brandebourg, en Allemagne, ce vendredi 7 juin 2019.
Initiés en 2018 au niveau européen dans le cadre de l’Année européenne du patrimoine culturel, les Rendez-vous aux jardins prennent cette année un nouvel essor avec vingt pays participants en Europe (seize pays en 2018).
Durant tout le week-end, plus de 3 000 jardins ouvriront leurs portes, parfois à titre exceptionnel, et près de 6 000 animations seront proposées à tous les publics, néophytes ou initiés.
L’Allemagne ouvrira plus de 150 parcs et jardins, privés et publics, réputés ou jusqu’ici encore inconnus à des horaires exceptionnellement étendus pour offrir au public une programmation riche en lectures, concerts, conférences, etc.
En France, 2 400 jardins ouvriront leurs portes, et 4 000 animations, ludiques et pédagogiques, seront proposées à tous les publics et dès le vendredi, en avant-première, au public scolaire.
Dans les autres pays européens : Andorre, Belgique, Croatie, Espagne, Estonie, Hongrie, Irlande, Italie, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Monaco et la Suisse, ce sont ainsi plus de 500 parcs et jardins qui rejoignent cette grande fête européenne des jardins sur un thème commun.
Le thème de cette année, « Les animaux au jardin », est l’occasion de souligner l’utilité des animaux pour le jardin et l’équilibre essentiel entre la biodiversité et les écosystèmes.
« Cette année, vingt pays en Europe s’associent aux Rendez-vous aux jardins, grand rendez-vous culturel du printemps. La visite de jardins est une pratique culturelle à l’égal d’un monument ou d’un musée. Le ministère de la Culture est mobilisé pour rendre le patrimoine vert accessible et compréhensible par tous et notamment par les plus jeunes, en France et en Europe. Dans un contexte mondialisé où l’écologie s’impose comme un enjeu de société majeur, Rendez-vous aux jardins nous rappelle la nécessité impérieuse de sensibiliser les plus jeunes et de préserver la biodiversité de nos jardins » Franck Riester, ministre de la Culture.
Les Rendez-vous aux Jardins
Rendez-vous aux Jardins est une manifestation qui a pour objectif de valoriser la richesse et la variété des jardins : jardin classique, jardin paysager, jardin vivrier, jardin contemporain, etc ; de sensibiliser les visiteurs aux nombreuses actions mises en œuvre pour favoriser la connaissance, la conservation, la restauration et la création de jardins ainsi que la transmission des savoir-faire ; de créer des rencontres et des échanges entre le public et les acteurs du jardin : jardiniers, paysagistes, propriétaires, etc.
Toutes les informations sur le site officiel des Rendez-vous aux jardins : https://rendezvousauxjardins.
Éducation artistique et culturelle : signature d’une convention tripartite État-Rmn – Grand Palais
A l’occasion de la remise de leur livre pour les vacances, Les Fables de La Fontaine, illustré par Olivier Voutch, à 550 élèves au Grand Palais, le mercredi 5 juin 2019, une convention tripartite a été signée par le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer, le ministre de la Culture, Franck Riester et le président de la Réunion des musées nationaux – Grand Palais, Chris Dercon.
Cette convention renforce le partenariat entre l’État et la Réunion des musées nationaux – Grand Palais en faveur de l’éducation artistique et culturelle sur tous les territoires, conformément au plan « A l’école des arts et de la culture » présenté le 17 septembre 2018 par les deux ministères pour que 100% des jeunes sur le territoire ait accès aux arts et à la culture.
La convention vise à :
– contribuer au parcours d’éducation artistique, culturelle et sensorielle de chaque élève, en développant leur culture artistique, en éveillant durablement leur curiosité à l’art et en les familiarisant avec le monde des musées ;
– mobiliser et participer à la formation des acteurs concernés par les enjeux d’éducation et de transmission ;
– élaborer et mettre à disposition des ressources sélectionnées pour leur intérêt pédagogique et leurs liens avec les programmes scolaires
La Réunion des musées nationaux – Grand Palais est l’interlocuteur privilégié du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse pour le développement de ses actions d’éducation artistique et culturelle dans le secteur muséal. Elle accompagne les enseignants et leurs classes dans leur découverte de l’art et des œuvres, dans leurs manifestations patrimoniales et contemporaines, populaires et savantes, nationales et internationales.
Elle organise des activités pédagogiques destinées au public le plus large et innove à travers de nouveaux produits (mallettes pédagogiques, livres, jeux, MOOC…) pour rendre l’art accessible au plus grand nombre. Pour contribuer aÌ l’eìducation artistique et culturelle, la Rmn – Grand Palais propose depuis 2017 un outil peìdagogique innovant destiné aussi bien aux collectivités territoriales qu’aux établissements scolaires : Histoires d’Art aÌ l’eìcole. Articuleìes autour de multiples activiteìs, quatre mallettes pédagogiques deìveloppent des formes d’apprentissage innovantes pour sensibiliser les enfants aÌ l’art. Sont déjà disponibles les mallettes Le portrait dans l’art destinée aux enfants à partir de 7 ans et L’objet dans l’art pour les enfants à partir de 3 ans. Deux autres mallettes sont en préparation sur Le paysage dans l’art et L’animal dans l’art.
La Rmn – Grand Palais est le premier opérateur culturel européen. L’établissement détient un ensemble de savoir-faire unique dans le domaine artistique et culturel : organisation d’expositions, accueil des publics, médiation, édition, gestion de boutiques de musées, ateliers d’art, agence photographique, acquisitions… Elle les met au service des musées nationaux, des musées de France et à l’international. Le Grand Palais, monument historique parisien situé sur l’avenue des Champs-Élysées et lieu d’une vie culturelle intense et protéiforme, est l’emblème de l’institution.
Franck Riester, ministre de la Culture, a reçu le 4 juin le rapport de Sophie Marinopoulos sur l’Eveil culturel et artistique de l’enfant, de la naissance à 3 ans
Le rapport de la psychanalyste Sophie Marinopoulos Une stratégie nationale pour la Santé Culturelle – promouvoir et pérenniser l’éveil culturel et artistique de l’enfant de la naissance à 3 ans dans le lien a son parent, a été remis à Franck Riester, ministre de la Culture ce mardi 4 juin 2019. Commandé en août 2018, il s’inscrit dans la politique interministérielle en faveur de l’éveil artistique et culturel des jeunes enfants.
Sophie Marinopoulos formule, après l’analyse d’initiatives inspirantes, plus de 66 propositions en faveur d’une politique culturelle à dimension sociale, dans un esprit de démocratisation de la culture, d’accessibilité pour tous et de reconnaissance des besoins des très jeunes enfants et de leurs parents. Ces préconisations s’inscrivent dans un contexte de mutation de la famille et de la parentalité.
L’approche du rapport de Sophie Marinopoulos repose sur l’alliance de la culture et santé. Elle conceptualise la « Santé Culturelle » qui réhabilite une culture universelle, porteuse de l’éveil humanisant des tout‐petits.
Éveil culturel, lecture, chant, arts plastiques, danse, théâtre, marionnettes, jeux, musées, cirque sont autant de disciplines permettant aux enfants de grandir dans une culture du sensible, de l’esthétique et des mots. Ainsi, vivre une expérience sensorielle ou esthétique commune favorise les mouvements d’identification qui bonifient les liens parents enfant. Partager des émois, vivre ensemble un spectacle permet une communion sensorielle source d’équilibre et d’apaisement, qui nourrit les capacités identificatoires et construit un environnement favorable aux besoins premiers de l’enfant.
« Parce que les parents sont les premiers passeurs de culture, et que les artistes, par leurs créations et leurs interventions, proposent aux tout petits de s’approprier le monde, le ministère de la Culture s’engage à ce que l’accès à l’art et à la culture soit une réalité pour tous et cela dès la toute petite enfance. » a déclaré Franck Riester.
Sophie Marinopoulos est psychologue, psychanalyste, spécialisée dans les questions de l’enfance et de la famille. Depuis 1980, elle se consacre à écouter les parents. En 1999, elle crée « Les Pâtes au Beurre », lieu de prévention original gratuit anonyme où elle accueille les parents et les enfants dans une cuisine. Sophie Marinopoulos préside la Fédération Nationale pour la Prévention et Promotion de la Santé Psychique.
pass Culture : Elargissement à de nouveaux territoires
Promesse de campagne du Président de la République, le pass Culture est un projet porté par le ministère de la Culture qui a pour vocation de rapprocher la culture de tous les citoyens. Pensé pour tous les publics, et surtout ceux qui sont ou se sentent exclus de la culture, il a pour objectif de susciter l’envie des jeunes générations d’y participer et de leur donner accès à des propositions artistiques et culturelles sur tout le territoire.
Ouverte et partagée, l’application pass Culture, qui géolocalise les offres culturelles, résulte d’un processus de co-construction mené en continu avec des jeunes participant à l’expérimentation et les acteurs culturels.
Depuis le 1er février 2019, plus de 16 000 réservations d’offres culturelles ont été réalisées grâce au pass Culture dans les 5 départements d’expérimentation (Bas-Rhin, Finistère, Guyane, Hérault, Seine-Saint-Denis). Parmi les biens et activités plébiscités par les jeunes utilisateurs :
– les livres (près de 6000 commandes),
– les concerts et festivals de musique (plus de 2600 réservations)
– la musique en ligne (plus de 1700 réservations),
– les vidéos en ligne (plus de 1500 réservations).
Fort des enseignements de la première vague d’expérimentation, le déploiement du pass Culture se poursuit et s’étend désormais à 150 000 jeunes :
– Il sera accessible à la totalité des jeunes de 18 ans, résidant dans les 5 premiers départements d’expérimentation (Bas-Rhin, Finistère, Guyane, Hérault, Seine-Saint-Denis).
– 7 nouveaux territoires, à la demande d’élus de différentes collectivités, intègreront l’expérimentation : l’ensemble de la région Bretagne (les Côtes-d’Armor, l’Ille-et-Vilaine et le Morbihan), les Ardennes, le Doubs, la Nièvre, la Saône-et-Loire, le Val-de-Marne et le Vaucluse.
Le processus sera le même que celui mis en place pour la première phase d’expérimentation : après inscription sur le site https://pass.culture.fr/, vérification de leur éligibilité et activation des 500 euros dans leur pass Culture, les bénéficiaires pourront réserver toutes les activités et biens culturels référencés.
Cette nouvelle étape d’expérimentation permettra de poursuivre et d’enrichir sur une plus grande échelle l’analyse des usages des jeunes utilisateurs notamment à un niveau plus qualitatif.
« J’invite tous les acteurs culturels, dans les territoires d’expérimentation, mais aussi tous ceux qui le souhaitent ailleurs en France, à proposer à notre jeunesse, à la veille de l’été -saison par excellence des festivals et des envies de sorties culturelles- des options de sorties riches et variées, pour leur montrer, s’il était encore besoin de le prouver, votre dynamisme et la diversité de l’offre culturelle en France. Soyez tous au rendez-vous pour les dizaines de milliers de jeunes qui vont prochainement bénéficier du pass Culture ! »
Franck Riester, ministre de la Culture
10e Journées nationales de l’archéologie :
14, 15 et 16 juin 2019 partout en France et pour la première fois en Europe
Située à la croisée de plusieurs domaines scientifiques, l’archéologie étudie les traces matérielles des civilisations, de la Préhistoire à l’Époque contemporaine. En enrichissant nos connaissances sur les sociétés qui nous ont précédés, elle contribue à une meilleure compréhension de notre monde actuel.
Les Journées nationales de l’archéologie invitent depuis 10 ans un large public, partout en France, à découvrir les coulisses de cette discipline à travers activités pédagogiques et ludiques (simulateurs de fouilles, ateliers de céramologie, mosaïques, taille de silex, monnaie…), rencontres et visites avec les chercheurs mais aussi expositions, reconstitutions, projections, manipulations en laboratoire…
Pendant trois jours, plus d’un millier de manifestations accessibles à tous se déploient sur tout le territoire, dont l’ouverture exceptionnelle de chantiers de fouilles.
Temps forts en 2019, une dizaine de villages de l’archéologie accueillent les visiteurs curieux de découvrir cette discipline et les dernières avancées de la recherche : à Aléria, mais aussi à Lyon, Mandeure, Marseille, Nice, Orléans, Rennes, Saint-Germain-en-Laye, Toulouse et Troyes.
Pour cette nouvelle édition, les Journées nationales de l’archéologie (JNA) s’ouvrent à l’Europe avec des rendez-vous en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, en Écosse, en Espagne, en Italie, au Portugal et en Suisse.
Toujours passionnés par leur patrimoine, les visiteurs sont chaque année plus nombreux à profiter en famille ou entre amis du riche programme d’activités proposées. Les JNA 2018 ont rassemblé plus de 200 000 visiteurs à l’occasion de 1 600 manifestations organisées dans près de 650 lieux.
Les JNA offrent une occasion unique de plonger dans l’archéologie du XXIe siècle. Opérateurs de fouilles, musées, sites archéologiques, laboratoires, organismes de recherche, universités, tous les acteurs de l’archéologie et de nombreux lieux culturels (médiathèques, associations…) ouvrent leurs portes et proposent au public des activités originales et interactives.
« Les Journées nationales de l’archéologie sont devenues, en l’espace de 10 ans, un temps fort de l’agenda culturel, fréquentées chaque année par un public toujours plus nombreux, désireux de trouver dans le patrimoine archéologique les trésors qui constitueront son « musée imaginaire », selon les termes chers à André Malraux. Je ne peux que me réjouir de cet engouement du public français, et désormais, européen. Je souhaite un avenir prospère, en France et partout en Europe, à cette belle manifestation qui, en mettant en lumière le passé, nous aide à comprendre le présent et à bâtir l’avenir », Franck Riester, ministre de la Culture.
Les JNA sont organisées par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) sous l’égide du ministère de la Culture, et bénéficient du mécénat de Bouygues Travaux Publics et des groupes Promogim, Capelli et Demathieu Bard. Elles sont également placées sous le parrainage du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
L’Inrap
L’Institut national de recherches archéologiques préventives est un établissement public placé sous la double tutelle du ministère de la Culture et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Il assure la détection et l’étude du patrimoine archéologique en amont des travaux d’aménagement du territoire et réalise chaque année quelque 1800 diagnostics archéologiques et plus de 200 fouilles pour le compte des aménageurs privés et publics, en France métropolitaine et Outre-mer.
Ses missions s’étendent à l’analyse et à l’interprétation scientifique des données de fouille ainsi qu’à la diffusion de la connaissance archéologique. Ses 2 200 agents, répartis dans 8 directions régionales et interrégionales, 42 centres de recherche et un siège à Paris, en font le plus grand opérateur de recherche archéologique européen.
Tout le programme : http://journees-archeologie.fr
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Twitter : @jna_officiel
Instagram : @journees_archeologie
Anne Colin du Terrail lauréate du Grand Prix de Traduction SGDL-Ministère de la Culture 2019, ce mercredi 29 mai
Franck Riester, ministre de la Culture, et Marie Sellier, Présidente de la Société des Gens de Lettres (SGDL) ont remis au ministère de la Culture, le Grand Prix de Traduction SGDL-Ministère de la Culture 2019 à Anne Colin du Terrail.
Née en Laponie finlandaise, Anne Colin du Terrail est traductrice de finnois et d’anglais et a notamment fait connaître en France des auteurs tels qu’Arto Paasilinna, Leena Lander ou Johanna Sinisalo. Lauréate en 2003 du Prix d’État finlandais du traducteur étranger pour l’ensemble de son œuvre, elle est aujourd’hui chargée de cours à l’INALCO à Paris.
Après des études d’architecture à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, Anne Colin du Terrail s’oriente vers la traduction technique et littéraire. Traductrice-expert auprès de la Cour d’appel de Paris de 1992 à 2008, membre de la commission « Littératures étrangères » du Centre national du livre de 2002 à 2005, elle est membre correspondant de la Société de littérature finlandaise (SKS) et membre du comité nordique de la Maison Antoine Vitez.
Lors de la foire du Livre de Francfort en 2017, le Président de la République s’est engagé à approfondir la dimension culturelle de la construction européenne en favorisant la circulation des œuvres de l’esprit et de leurs auteurs. A cette fin, Franck Riester, ministre de la Culture a annoncé, lors du salon du Livre 2018, et en partenariat avec la Société des gens de lettres, la création d’un prix national de traduction destiné à récompenser chaque année une traductrice ou un traducteur émérite pour l’ensemble de son œuvre.
Le Grand prix SGDL-Ministère de la Culture pour l’œuvre de traduction récompense chaque année l’œuvre d’une traductrice ou d’un traducteur émérite, toutes langues confondues. Il est décerné par un jury présidé par Evelyne Châtelain et composé d’auteurs et de traducteurs membres de la SGDL : Jacqueline Carnaud, Joëlle Dufeuilly, Barbara Fontaine, André Gabastou, Dominique Le Brun, Christophe Mileschi et Carole Zalberg. Depuis 2019, ce prix est co-doté par la SGDL et le ministère de la Culture à hauteur de 15.000€.
Franck Riester a déclaré à l’issue de la remise du Grand Prix de Traduction « Je félicite chaleureusement Anne Colin du Terrail qui a montré à travers son parcours, son talent et son travail exceptionnels que la langue de l’Europe est bien celle de la traduction comme le disait si bien Umberto Eco. Sans les traducteurs, nous ne pourrions connaitre les œuvres majeures de la littérature étrangère, qui montrent à chacun d’entre nous, l’universalité de la littérature grâce à la traduction. Je salue également la SGDL, avec qui nous travaillons main dans la main, pour mettre en avant le talent et la créativité d’un traducteur à travers ce prix, qui deviendra, un temps fort de nos saisons littéraires. »
La Fête de la musique 2019 placée sous le signe de l’Europe
Pour la 38e édition de la Fête de la musique, le ministère de la Culture propose à tous les Européens de participer à une grande opération autour de l’Hymne européen à 20h le 21 juin 2019.
Depuis 1982, la Fête de la musique, moment phare proposé par le ministère de la Culture, est devenu un évènement fédérateur en Europe et dans le monde avec plus de 120 pays participants. Cette année, alors que les électeurs européens sont appelés aux urnes pour élire leurs représentants, le ministère de la Culture a la volonté d’une Europe musicale sans frontière, et propose à toutes et tous, de réinterpréter l’hymne européen, L’Ode à la Joie, composée par Ludwig van Beethoven en 1823.
Ce moment permettra de fédérer tous les musiciens, amateurs ou professionnels, seuls ou accompagnés, et tous les styles, de la musique baroque au rap, du métal à la chanson, du beatbox au rock and roll dans un moment de musique unique qui rappellera que la fête de la musique doit aussi s’entendre comme le mot d’ordre « faites de la musique ».
Franck Riester, ministre de la Culture, a proposé à ses homologues européens une initiative commune : à 20h précises (UTC+2), dans tous les pays européens et sur tous les canaux numériques, de multiples versions et réinterprétations de L’Ode à la joie de la Neuvième symphonie de Beethoven et des vers du poème de Schiller retentiront ainsi dans un instant de partage et d’allégresse qui permettra d’illustrer en musique la devise de l’Europe : « Unie dans la diversité ».
Le site de la manifestation permet de retrouver dès à présent de nombreuses informations pour participer à la fête de la musique : guide pratique pour organiser un concert, inscrire les concerts ou événements au programme officiel. Par ailleurs, il est désormais possible en quelques clics, d’encapsuler toute la carte du programme de la Fête de la Musique ou une vue sélectionnée sur le site internet des médias, collectivités ou organisateurs d ‘événements.
https://fetedelamusique.culture.gouv.fr
Franck Riester, ministre de la Culture, se félicite de l’adoption hier en première lecture au Sénat du projet de loi relatif à la modernisation de la distribution de la presse. Ce projet de loi vise à adapter la loi du 2 avril 1947 relative au statut des entreprises de groupage et de distribution des journaux et publications périodiques, dite loi « Bichet », aux nouveaux enjeux du secteur.
La révision de la loi « Bichet » est conçue pour accompagner les acteurs vers un nouveau modèle plus efficient et garantir le pluralisme de la presse en France. Elle vise à mettre en place un cadre de régulation indépendant et cohérent, permettant de limiter les dysfonctionnements observés et d’accompagner la transformation des messageries actuelles.
Le projet de loi réaffirme les principes démocratiques de la loi Bichet, unifie et renforce la régulation du secteur, donne aux marchands de journaux un plus grand contrôle sur les types de publications qu’ils reçoivent afin de limiter les invendus et étend les principes fondamentaux de la loi à la diffusion numérique.
Enfin, en organisant une période transitoire, le projet de loi garantit la continuité de la distribution de la presse, en laissant aux deux principales messageries un temps d’adaptation suffisant avant d’autoriser de nouvelles sociétés à intégrer le système.
« Je salue les améliorations apportées au texte par le rapporteur Laugier et par les sénateurs de tous les groupes. Preuve qu’il est des causes transpartisanes qui peuvent nous rassembler. La défense du pluralisme en fait partie » a souligné Franck Riester.
5e édition du Forum « Entreprendre dans la Culture » du 22 au 24 mai 2019
Pour la 5e année consécutive, le ministère de la Culture organise le forum « Entreprendre dans la Culture » qui se déroule du 22 au 24 mai à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et à l’École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais, puis tout au long de l’année dans plusieurs régions. Son ambition est claire : soutenir et accompagner les entrepreneurs culturels, professionnels de la culture et étudiants dans leurs projets de développement ou de création d’entreprise dans le secteur de la culture.
Pendant 3 jours, ce sont 250 intervenants, tous experts dans leur domaine, qui animeront 80 tables rondes et ateliers ouverts pour plus de 2 500 participants (professionnels, étudiants, porteurs de projets, créateurs d’entreprises). Ce forum est l’occasion de leur apporter des informations concrètes et pratiques notamment sur le financement, le développement à l’international, et les différents modèles entrepreneuriaux.
Cette nouvelle édition traitera :
– le 22 mai, des fondamentaux de la création d’entreprise (les statuts, la protection sociale et des œuvres, le financement) ainsi que de deux thématiques sectorielles : la musique et les arts plastiques ;
– le 23 mai, de l’innovation, de la transition numérique et des startup ainsi que de deux thématiques sectorielles : l’audiovisuel / cinéma et l’édition. Une séquence de 5 tables rondes sera également consacrée à l’Afrique, dans la perspective de la Saison culturelle Afrique 2020;
– le 24 mai, de l’économie sociale et solidaire en lien avec la culture ainsi que de deux thématiques sectorielles : le spectacle vivant et la presse.
Pour la première fois, le Forum est doté d’une marraine (Agnès b.) et d’un parrain (Franck Annese) incarnant la figure de l’entrepreneur culturel.
L’édition 2018 avait réuni près de 2 500 participants et 280 intervenants.
Le quatrième prix « IFCIC – Entreprendre dans la Culture », cofinancé par l’Institut pour le Financement du Cinéma et des Industries Culturelles (IFCIC) et le ministère de la Culture, a été remis le 22 mai, à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, pour récompenser 5 entreprises ou associations culturelles ayant développé un modèle économique ou une forme d’organisation innovante, originale, responsable et durable.
Pour ancrer le dynamisme du Forum Entreprendre dans la Culture dans la durée et dans les territoires, des événements seront organisés toute l’année 2019 par les Directions régionales des Affaires Culturelles et la direction générale des médias et industries culturelles, en partenariat avec les acteurs locaux et les collectivités territoriales dans 8 régions françaises : Hauts-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Occitanie, Guyane, Nouvelle-Aquitaine, et en région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Accompagner les entrepreneurs de la culture est un enjeu fort pour le ministère de la Culture. En 2015, le poids économique direct de la culture était de 43 milliards d’euros (en valeur ajoutée) soit une part, dans l’ensemble de l’économie, de 2,2 %. Les branches culturelles représentaient 2,3% de la population active en emploi. La France a en outre la chance de pouvoir compter sur un vivier unique de plus de 265 000 associations et 160 000 entreprises culturelles sur son territoire. Leur vitalité et leur dynamisme sont essentiels pour préserver, défendre et incarner la diversité culturelle.
Informations pratiques :
Du 22 au 24 mai 2019, à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (6ème)
Toutes les informations sur : www.forumentreprendreculture.fr
Le Forum est ouvert à tous, gratuit et sur inscription. Accédez ici à la plateforme d’inscription
Hommage de Franck Riester, ministre de la Culture, à Ieoh Ming Pei
Comment imaginer Paris sans la Pyramide du Louvre ? Objet de polémiques à son inauguration en 1989, elle est aujourd’hui une évidence.
Le nom de Ieoh Ming Pei est indissociable de ce monument qu’il a conçu, l’un des plus emblématiques de notre capitale, et dont nous venions de fêter le 30e anniversaire le 29 mars dernier en présence de son fils, Chien Chung Pei.
Chaque jour, des visiteurs du monde entier viennent se faire photographier devant elle, admirer son audacieuse simplicité et sa transparence élégante qui dialoguent si parfaitement avec le palais auquel elle donne accès.
Avec ses formes géométriques radicales, la griffe Pei, se caractérisait par un double souci de pureté formelle, et d’efficacité fonctionnelle au service des publics, hérité de sa collaboration avec les architectes visionnaires du Bauhaus, Walter Gropius et Marcel Breuer et inspiré par l’œuvre de Frank Lloyd Wright et de Le Corbusier.
En quelque soixante ans, il l’aura posée sur 8 musées, 40 gratte-ciels et nombre de complexes architecturaux de premier plan : l’hôtel de ville de Dallas, la bibliothèque et le musée John F. Kennedy à Boston, la Bank of America Tower de Miami, la tour de la Bank of China de Hong Kong, ou encore le musée de Suzhou en Chine dans sa ville natale. Autant de chefs-d’œuvre de premier plan de l’architecture internationale.
Qu’il s’agisse de la Pyramide du Louvre, de l’extension du musée historique allemand de Berlin ou du musée d’art moderne Grand-Duc Jean de Luxembourg ou encore du bâtiment Est de la National Gallery of Art de Washington, il aura notamment avec beaucoup de justesse su faire dialoguer ses conceptions modernistes avec des structures classiques préexistantes.
Nous lui devons également plusieurs équipements parisiens majeurs, tels que la Tour EDF de la Défense, mais aussi les espaces intérieurs du musée Guimet.
En 2008, à 91 ans passés, il nous offrait encore un ultime chef-d’œuvre avec le spectaculaire musée d’Art islamique de Doha au Qatar, puis l’année suivante, le Macao Science Center.
Il appartenait déjà de son vivant à la grande histoire mondiale de l’architecture. Il en restera une figure essentielle.
J’adresse à sa famille et à ses proches mes plus sincères condoléances.
Publication du rapport Boutonnat : des mesures exceptionnelles pour attirer de nouveaux investissements dans la création cinématographique et audiovisuelle et mieux structurer la filière des industries créatives et culturelles
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances et Franck Riester, ministre de la Culture, saluent la publication du rapport deDominique Boutonnat sur le financement privé de la production et de la distribution cinématographiques et audiovisuelles.
Fruit de nombreux échanges de la mission avec le secteur, ce rapport propose des mesures innovantes pour attirer de nouveaux investisseurs, favoriser le développement de nos entreprises et soutenir la création. L’ambition est à la hauteur des enjeux : répondre à l’accroissement considérable de la demande de contenus résultant de la multiplication des canaux de diffusion, et trouver des relais de financements privés pour le cinéma et l’audiovisuel.
Ces propositions audacieuses, présentées à travers un plan d’action sur cinq ans, permettront de renforcer la transparence des entreprises de la filière et la lisibilité de leur modèle économique pour les investisseurs, d’encourager la mobilisation de l’épargne privée au service du secteur, et de mieux structurer les entreprises de la filière de la production audiovisuelle et cinématographique. Le rapport propose aussi de mobiliser les nouveaux outils du numérique comme la Blockchain. Le rapport réaffirme aussi le rôle essentiel du CNC en tant que régulateur et tiers de confiance pour accompagner la transition progressive de la filière.
Pour relever l’enjeu du financement et amorcer cet enjeu de structuration, le président de la République a annoncé ce jour la mise en place d’un fonds public d’investissement en capital, doté de 225 millions d’euros, en faveur des industries culturelles et créatives. Les ministres porteront une attention particulière au cinéma et à l’audiovisuel dans l’engagement des fonds.
Cette annonce complète les mesures transversales au service du financement des entreprises permises par la loi PACTE.
Le président de la République a également annoncé un renforcement de la capacité de l’Ifcic en prêts participatifs, avec la création d’un outil complémentaire, qui faciliterait la maturation et la structuration du secteur.
Les ministres de l’Economie et des Finances et de la Culture, avec le CNC, l’Ifcic et la Bpifrance, feront en sorte que ces dispositifs soient opérationnels d’ici à la fin de l’année.
Enfin, dans un environnement dominé par des opérateurs géants, souvent très intégrés, il est indispensable de se rassembler et d’agir ensemble. Dans cette perspective, le président de la République a annoncé la réunion prochaine d’« Etats généraux des industries culturelles et créatives », en vue de mettre en place un Comité stratégique de filière (CSF) de cette nouvelle ambition fédératrice en faveur des ICC.
Bruno Le Maire et Franck Riester se félicitent de l’ensemble de ces mesures exceptionnelles. Elles témoignent de l’ambition de l’Etat pour soutenir la création française, et consacrent les industries culturelles et créatives comme l’un des grands secteurs clés d’avenir pour la croissance de notre pays, pour son rayonnement international et pour l’emploi.
Le rapport est disponible ici
Le ministre de la Culture,
Discours de Franck Riester, ministre de la
Culture, prononcé à l’occasion de la discussion
autour du projet de loi pour la conservation et la
restauration de Notre-Dame de Paris, le
vendredi 10 mai 2019 à l’Assemblée nationale
Merci Monsieur le Président.
Monsieur le Président de la commission des Affaires culturelles et de l’Education, cher
Bruno Studer,
Madame la Rapporteure de la commission des Affaires culturelles et de l’Education,
chère Anne Brugnera,
Madame la Rapporteure de la commission des Finances, chère Marie-Ange Magne,
Mesdames et messieurs les Députés,
Le 15 avril au soir, le pays retenait son souffle, et avec lui, le monde tout entier.
En voyant la flèche s’effondrer, une pensée nous a tous traversés : l’éventualité que
nous étions en train d’assister à la destruction totale de Notre-Dame de Paris.
Nous nous étions persuadés que, parce que cette cathédrale était là avant nous, elle
serait nécessairement là après nous.
Si elle avait traversé huit siècles jusqu’à nous, elle saurait encore traverser les prochains.
DECLARATION ADOPTEE LORS DE LA REUNION INFORMELLE DES MINISTRES DES ETATS MEMBRES DE L’UNION EUROPÉENNE EN CHARGE DE LA CULTURE ET DES AFFAIRES EUROPENNES
PARIS, 3 MAI 2019
Les Participants,
réunis à la réunion informelle des ministres des Etats membres de l’Union européenne en charge de la Culture et des Affaires européennes, organisée par le Ministère français de la Culture et le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, en coordination avec la Présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne et en présence de la Commission européenne,
- Exprimant leur solidarité avec la France touchée par l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019 et affirmant que cette épreuve est partagée par tous les Européens ;
- Soulignant leur profond attachement au patrimoine historique et culturel exceptionnel de l’Europe, fruit de notre histoire partagée et symbole visible des liens et échanges permanents entre nos peuples, nos artistes et nos artisans ;
- Rappelant l’importance de protéger et de transmettre ce patrimoine qui, en occupant une place fondatrice dans la constitution d’un esprit européen et le sentiment d’appartenance à une culture commune, constitue une part de notre identité européenne ;
- Réaffirmant la volonté de défendre une Union qui préserve notre patrimoine culturel, exprimée par les dirigeants des États membres et le Conseil européen, le Parlement européen et la Commission européenne à l’occasion du soixantième anniversaire des traités de Rome le 25 mars 2017 ;
- Réaffirmant l’objectif d’encourager la préservation et la promotion du patrimoine, en encourageant une approche holistique de la sauvegarde du patrimoine européen et en soutenant l’utilisation des technologies modernes et l’échange des bonnes pratiques entre les États membres, comme indiqué dans le cadre européen en faveur du patrimoine culturel présenté par la Commission le 5 décembre 2018 et adopté dans la déclaration de Bucarest des ministres de la culture des États membres de l’UE le 16 avril 2019 ;
- Reconnaissant la dynamique créée par l’Année européenne du patrimoine culturel en 2018, grâce à la participation et à la coopération d’un grand nombre d’acteurs du patrimoine, y compris des organisations de la société civile, et rappelant que l’un des objectifs stratégiques du nouvel Agenda européen pour la culture, adopté par la Commission le 22 mai 2018, est la protection du patrimoine culturel ;
- Rappelant que, le 27 novembre 2018, le Conseil a adopté le plan de travail pour la culture 2019-2022, qui fait de la durabilité dans le domaine du patrimoine culturel l’une de ses principales priorités ; reconnaissant l’existence de réseaux professionnels et scientifiques au niveau européen, tels que l’infrastructure européenne de recherche pour la science du patrimoine E-RIHS ;
- Tenant compte du fait que l’une des grandes priorités de la Présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne est de s’appuyer sur l’héritage et la dynamique suscités par l’Année européenne du patrimoine culturel 2018 afin de s’assurer de son impact à long terme pour nos sociétés et les générations futures ; prenant également en compte l’ensemble des actions, programmes et documents adoptés par l’Union européenne en matière de protection du patrimoine culturel ;
- Reconnaissant l’importance et le rôle croissant des technologies numériques, comme le souligne la déclaration de coopération relative à la promotion de la numérisation du patrimoine culturel adoptée par les États membres de l’UE le 9 avril 2019 à l’occasion de la Journée numérique 2019 ;
- Soulignant l’intérêt d’une réponse européenne adaptée aux menaces et aux défis auxquels est exposé notre patrimoine culturel ;
- Réaffirmant les règles et principes internationalement reconnus en matière de conservation et de restauration, ainsi que les contributions apportées par les organisations internationales, gouvernementales, non gouvernementales et professionnelles, en particulier l’UNESCO et le Conseil de l’Europe, pour préserver le patrimoine culturel par des interventions de qualité ;
Dans le but de préserver notre patrimoine européen commun et de mieux sauvegarder le patrimoine en péril, sont déterminés à :
- Progresser rapidement vers la création d’un réseau européen sur les compétences en matière de patrimoine disponibles dans l’UE, qui fournira conseils et soutien, à la demande de l’État membre concerné, en ce qui concerne l’identification, la protection et/ou la restauration du patrimoine européen en danger
- Les participants se félicitent de la richesse et de l’étendue des compétences et des connaissances en matière de préservation du patrimoine au sein de l’UE, ainsi que de leur complémentarité ; ils expriment la nécessité de mieux organiser cette expertise pour que l’Europe soit en mesure de relever les défis auxquels elle est confrontée pour protéger son patrimoine ;
- Ils reconnaissent la nécessité d’un vivier européen de connaissances qui permettra aux États membres de se fournir mutuellement une assistance sur demande afin de soutenir la sauvegarde du patrimoine en péril en Europe et de faciliter la documentation scientifique, la conservation et la protection du patrimoine ainsi que les éventuelles interventions en situation de crise ;
- Dans ce cadre, ils s’engagent à créer un réseau européen pour la sauvegarde du patrimoine en vue de faciliter le partage de bonnes pratiques et faciliter l’accès aux compétences, afin de permettre à un État membre exprimant une telle demande de mieux faire face à des situations de péril particulier. Ce réseau devrait s’appuyer sur les structures et les compétences existantes et travailler en lien étroit avec les partenaires internationaux de référence comme l’UNESCO ou le Conseil de l’Europe, ainsi que des fédérations professionnelles et des organisations de la société civile dans le domaine susmentionné ;
- Donner à la jeunesse européenne l’opportunité de s’impliquer dans les efforts de conservation et de restauration
- Les participants rappellent l’importance de la dimension culturelle de l’Union européenne et la nécessité d’associer étroitement la jeunesse à la sauvegarde et à la transmission du patrimoine culturel européen d’une génération à l’autre afin de contribuer à la prise de conscience d’une identité européenne ancrée dans ce patrimoine partagé et éviter ainsi le risque que des compétences et des connaissances spécifiques soient oubliées ;
- Ils invitent également à faciliter l’engagement de la jeunesse européenne sur des projets de documentation, de conservation et de restauration du patrimoine et, à promouvoir ainsi la mobilité des jeunes au sein de l’Union européenne par la pleine utilisation des instruments européens existants, en particulier le Corps européen de solidarité, le programme Erasmus+, et leurs successeurs. Le Corps européen de solidarité permettrait d’organiser des missions de solidarité ciblées (par exemple, du bénévolat individuel ou en équipe, des stages ou des emplois). Le programme Erasmus+ favoriserait l’acquisition d’un large éventail de compétences professionnelles, de savoir-faire artisanaux et techniques dans le domaine du patrimoine par le biais de projets de mobilité et de partenariats transfrontaliers entre établissements de formation et d’enseignement professionnel, ainsi qu’entre établissements d’enseignement supérieur.
- Mobiliser les ressources financières existantes pour les questions liées à la sauvegarde du patrimoine en péril
- Les participants notent la grande diversité des ressources existantes pour le financement de la sauvegarde du patrimoine, qu’elles soient issues de financements publics nationaux, régionaux et locaux, de la générosité privée, d’un travail en commun avec des institutions de référence en matière de financement de projets de restauration du patrimoine, ou de la mobilisation de programmes et financements européens pertinents tels que le FEDER, le programme Europe créative, le programme Horizon 2020, l’Agenda urbain pour l’UE ainsi que le financement et l’expertise de la Banque européenne d’investissement.
- Les participants sont convenus, sans préjudice des procédures budgétaires nationales et européennes, d’approfondir leurs réflexions sur les moyens de faciliter la mobilisation des programmes et des financements de l’UE et de s’assurer qu’ils puissent jouer pleinement leur rôle dans la sauvegarde du patrimoine en péril.
- Ils appellent à la prise en compte des enjeux de conservation du patrimoine dans les politiques communautaires pertinentes et invitent les parties prenantes à intensifier le dialogue, y compris aux niveaux régional et national, afin de favoriser une plus grande collaboration.
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Vous est transmis, en pièce attachée, la déclaration adoptée à l’unanimité lors de la réunion informelle des ministres des Etats membres de l’Union européenne en charge de la Culture et des Affaires européennes, organisée par Franck Riester et Amélie de Montchalin, le 3 mai 2019 à Paris.
Franck RIESTER, ministre de la Culture, a conclu la conférence en s’adressant à ses homologues en ces termes :
« Je souhaite renouveler auprès de chacun de vous les remerciements sincères et chaleureux des Français et du Gouvernement pour le formidable élan de solidarité qui s’est exprimé dans chacun des Etats européens à la suite du terrible incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris le 15 avril dernier.
Votre émotion face à cet événement dramatique, votre présence à Paris cet après-midi et l’adoption à l’unanimité de cette déclaration confirment combien, par-delà la diversité des histoires nationales, un même attachement au patrimoine européen – à l’histoire européenne – nous unit et nous réconforte.
C’est aussi cela l’esprit européen. C’est aussi cela l’identité européenne
Le Guide des chaînes 2019 est disponible
Le ministère de la Culture, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), l’Association des Chaînes Conventionnées éditrices de Services (ACCeS.) et le Syndicat National de la Publicité TéléVisée (SNPTV) vous annoncent la publication de l’édition 2019 du Guide des chaînes (anciennement Guide des chaînes numériques) qui a été réalisé sous la coordination de l’agence Clair de Lune.
Outil de travail des professionnels des médias, le guide présente l’univers des chaînes françaises autorisées pour une diffusion hertzienne gratuite ou payante sur la TNT ou conventionnées par le CSA. Il permet de mesurer la richesse de l’offre des chaînes numériques française et la diversité des réseaux de distribution et de comprendre les évolutions récentes qui touchent un secteur en profonde mutation.
Un outil de référence
La première partie du guide présente l’offre de chaînes, leurs modes de réception et de distribution, leurs audiences, leurs performances économiques, leurs investissements dans la production ainsi que l’actualité juridique de l’année 2018.
La deuxième partie présente, sous forme de fiches, les 127 chaînes autorisées, conventionnées ou mesurées par Médiamétrie. Ces fiches rappellent leur positionnement, les réseaux sur lesquels les chaînes sont diffusées, la part des différents types d’émissions qu’elles programment et leur régie publicitaire.
Cette 17e édition du guide s’appuie sur les statistiques, rapports et études réalisés par le ministère de la Culture, le CSA, et le CNC.
Le Guide des chaînes 2019 est disponible sur le site internet du ministère de la Culture :
http://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Audiovisuel/Actualites/Le-Guide-des-chaines-2019
Communiqué de presse
Paris, le 26 avril 2019
Consultation publique sur l’assouplissement des règles de diffusion des œuvres cinématographiques sur les services de télévision
Le ministère de la culture travaille à un projet de réforme de la réglementation du secteur audiovisuel reposant sur trois axes : la transformation de l’audiovisuel public, la modernisation de la régulation audiovisuelle à l’ère du numérique et l’adaptation de la réglementation afin de lutter contre les asymétries entre acteurs nationaux et groupes extra-européens.
Dans ce cadre, et plus particulièrement s’agissant de ce troisième axe, la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) ouvre une consultation publique visant à recueillir les observations des acteurs concernés sur d’éventuels assouplissements des règles de diffusion des œuvres cinématographiques sur les services de télévision, telles qu’elles résultent du décret n° 90-66 du 17 janvier 1990 dit « décret diffusion ».
Un assouplissement de ce régime permettrait d’abord de tenir compte de l’intérêt du public en améliorant l’accès à des œuvres cinématographiques gratuites lorsqu’elles sont diffusées sur des chaînes en clair et, plus généralement, en lui offrant un choix plus large alors qu’il n’a pas nécessairement accès aux salles de cinéma et aux offres payantes de télévision ou de vidéos à la demande.
Il permettrait ensuite de répondre aux critiques fondées sur un constat d’obsolescence de ces dispositions alors que la consultation délinéarisée des œuvres s’affranchit de toute contrainte horaire, et de rééquilibrage des conditions réglementaires entre acteurs traditionnels et nouveaux des médias.
Si ces assouplissements devaient conduire à une suppression complète de la grille cinéma et des plafonds de diffusion prévus dans le « décret diffusion », une modification de la loi du 30 septembre 1986, qui commande l’édiction réglementaire de telles règles, pourrait alors être entreprise dans le cadre du projet de loi audiovisuel.
Les réponses à la consultation devront être transmises au plus tard le 31 mai 2019, par voie postale ou par voie électronique à :
Monsieur le Directeur général des médias et des industries culturelles
Ministère de la culture
Consultation publique sur l’assouplissement des règles de diffusion des œuvres cinématographiques sur les services de télévision
182, rue Saint-Honoré
75033 Paris Cedex 01
Courriel : consultation-cinema.dgmic@culture.gouv.fr
Franck Riester, ministre de la Culture, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, lancent la souscription nationale et internationale pour rebâtir Notre-Dame de Paris
Le Président de la République a annoncé le lancement d’une souscription nationale et internationale afin de rebâtir la cathédrale Notre-Dame de Paris, à la suite du terrible incendie qui a ravagé le monument lundi 15 avril 2019.
Afin de faciliter la levée de fonds en faveur de la reconstruction de Notre-Dame de Paris, le Gouvernement a mis en place un portail commun www.rebatirnotredame.gouv.fr qui fédère quatre établissements et fondations d’utilité publique habilités à collecter des dons :
- Le Centre des monuments nationaux : www.rebatirnotredamedeparis.fr
- La Fondation Notre Dame / Avenir du Patrimoine à Paris : https://don.fondationnotredame.fr/fapp-notre-dame
- La Fondation du patrimoine : https://don.fondation-patrimoine.org/SauvonsNotreDame/~mon-don
- La Fondation de France : https://dons.fondationdefrance.org/reconstruisons-notre-dame/
Ces plateformes respectent plusieurs engagements :
- Le reversement intégral des sommes collectées ;
- La sécurisation des paiements ;
- La garantie de transparence des modalités de collecte des fonds.
Elles ont vocation à recueillir le plus largement possible les dons français et internationaux en cours de mobilisation.
En outre, une cellule dédiée est mise en place au ministère de la Culture pour faciliter la collecte et le traitement des dons les plus élevés.
Le Conseil des Ministres du 17 avril sera entièrement consacré au plan de reconstruction de Notre Dame de Paris.
« Nous sommes ce peuple de bâtisseurs. Nous avons tant à reconstruire. Alors oui, nous rebâtirons la cathédrale Notre-Dame, plus belle encore, et je souhaite que cela soit achevé d’ici 5 années, nous le pouvons. Et là aussi nous mobiliserons. » a déclaré le Président de la République.
Communiqué de presse
Paris, le 11 avril 2019
Réception du rapport sur la visibilité des Outre-mer dans l’audiovisuel public par Annick Girardin, ministre des Outre-mer et Franck Riester, ministre de la Culture
La ministre des Outre-mer Annick Girardin et le ministre de la Culture, Franck Riester, ont reçu le rapport rédigé par le groupe de travail interparlementaire sur les indicateurs de visibilité des Outre-mer dans l’audiovisuel public, conjointement animé par la sénatrice Catherine Conconne et le député Raphaël Gérard.
Ce groupe de travail a été installé le 14 novembre 2018, à la suite du souhait exprimé en juillet 2018 par le Premier ministre, dans le cadre de la transformation de l’audiovisuel public, de mettre les Outre-mer au cœur des antennes du service public audiovisuel et non plus en périphérie.
A cette occasion, le Gouvernement a posé à l’égard du groupe France Télévisions les conditions d’une plus juste représentation des Outre-mer dans les offres de l’audiovisuel public, dans la perspective d’une extinction de la diffusion hertzienne de France Ô à horizon 2020 :
– engagements de programmation chiffrés, mesurables et publics de présence des Outre-mer sur les antennes de France Télévisions ;
– développement d’un portail numérique enrichi sur les Outre-mer, permettant de valoriser les programmes des Outre-mer La 1re ;
– maintien d’une enveloppe de 10 M€ allouée aux coproductions ultramarines ;
– création à partir des équipes de France Ô d’une entité éditoriale qui a vocation à jouer le rôle de tête de réseau des Outre-mer La 1re ;
– passage à une définition HD des Outre-mer La 1re en TNT ;
– renforcement de la couverture par les équipes des Outre-mer La 1re de l’actualité des pays de leur bassin régional.
Les ministres remercient le groupe de travail des parlementaires co-animé par Raphaël Gérard et Catherine Conconne qui ont conduit cette réflexion, et ont confirmé aux deux rapporteurs qu’une attention appuyée sera portée à leurs préconisations. Ils ont demandé à leurs services d’examiner conjointement ces préconisations, ainsi que les conditions de mise en œuvre des engagements pris par France Télévisions, afin de s’assurer de leur pleine concrétisation à la date d’arrêt de la diffusion hertzienne de France Ô. Certains de ces engagements sont déjà mis en œuvre par la société : désignation d’un coordonnateur pour les Outre-mer au sein de la rédaction nationale, diffusion de la chaîne franceinfo: depuis le 8 avril 2018 sur la TNT en Outre-mer de la même manière que dans l’hexagone, augmentation du nombre de sujets et de programmes ultramarins diffusés. Les modalités de suivi de ces engagements seront formalisées, pour être traduites dans le cahier des charges de France Télévisions qui continue à élaborer de nouvelles propositions afin d’atteindre cet objectif.
Le Gouvernement demeure pleinement déterminé pour que l’objectif de présence des Outre-mer au cœur de l’audiovisuel public soit effectif et mesurable.
Communiqué de presse
Paris, le 10 avril 2019
Présentation en conseil des ministres du projet de loi sur la modernisation de la distribution de la presse écrite, par Franck Riester, ministre de la Culture
Franck Riester, ministre de la Culture, a présenté en conseil des ministres ce mercredi 10 avril 2019 le projet de loi sur la modernisation de la distribution de la presse.
Deux objectifs principaux le sous-tendent : la préservation d’une diffusion libre et impartiale de la presse écrite sur l’ensemble du territoire national, et la modernisation des règles applicables à la distribution de la presse au numéro.
La révision de la loi Bichet du 2 avril 1947, destinée à assurer la présence dans l’ensemble du pays d’une presse pluraliste et à diffuser largement une grande diversité de magazines spécialisés, est conçue pour accompagner les acteurs vers un nouveau modèle plus efficient au bénéfice des acteurs de la filière, en conservant la garantie du pluralisme de la presse en France.
Elle vise à mettre en place un cadre de régulation indépendant et cohérent, permettant de limiter les dysfonctionnements observés et d’accompagner la transformation des messageries actuelles.
Le projet de loi réaffirme tout d’abord les principes démocratiques de la loi Bichet : la liberté de diffusion et la neutralité de la distribution. Si l’obligation coopérative est maintenue, les sociétés qui assurent la distribution de la presse ne seront en revanche plus tenues d’avoir leur capital majoritairement détenu par les coopératives d’éditeurs, mais devront obtenir un agrément délivré par le régulateur (ARCEP). Les titres qui assurent eux-mêmes leur distribution, comme le fait aujourd’hui majoritairement la presse quotidienne régionale, pourront toujours le faire.
Ensuite, il unifie et renforce la régulation du secteur, confiée à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), autorité indépendante dont les missions seront élargies et qui sera dotée de pouvoirs renforcés, en lieu et place des deux organes de régulation existants. Elle agréera les sociétés de distribution et disposera d’un pouvoir de sanction à l’encontre des acteurs qui ne respecteraient pas les règles.
Il donne aux marchands de journaux un plus grand contrôle sur les types de publications qu’ils reçoivent afin de limiter les invendus, excepté pour la presse d’information générale. Pour les autres catégories de presse, les marchands de journaux disposeront d’une plus grande liberté de choix des titres mis en vente, pour mieux s’adapter à leur clientèle locale.
Par ses mesures transitoires, il garantit la continuité de la distribution de la presse papier en laissant aux deux principales messageries de presse – Presstalis et les Messageries lyonnaises de Presse – un temps d’adaptation avant de permettre aux nouveaux acteurs d’intégrer le système. La décision d’ouvrir le marché devra intervenir au plus tard le 1er janvier 2023, cette échéance correspondant à la fin du plan de redressement de Presstalis. Cette transition progressive permettra d’accompagner Presstalis dans un plan de transformation industrielle visant à assurer la pérennité du système.
Enfin, il garantit le pluralisme sur l’ensemble des supports, dont les kiosques numériques, en donnant aux éditeurs de titres d’information générale un droit d’accès à ces kiosques et en posant des obligations de transparence sur les choix de « mise en avant » des contenus d’information.
« Le projet de loi vise à accompagner la mutation du secteur pour faire face à la révolution numérique, en s’appuyant sur les principes fondateurs de la loi Bichet : l’accès pour tous à l’information, garant d’une bonne santé démocratique. Notre ambition est de moderniser l’environnement sans casser les fondamentaux. » Franck Riester, ministre de la Culture
« Le tourisme, c’est culturel » : le ministère de la Culture lance un cours en ligne gratuit et ouvert à tous, en partenariat avec le Conservatoire national des arts et métiers
Réalisé en partenariat avec le Conservatoire national des arts et métiers, le MOOC « Le tourisme, c’est culturel » a pour objectif de permettre une meilleure appréhension des multiples enjeux des relations entre culture et tourisme.
Le cours met en lumière les meilleures pratiques ainsi que les tendances actuelles, en France et à l’international, dans un contexte en très forte évolution. Du développement des territoires à l’accès à la culture, en passant par l’accueil et l’accompagnement des visiteurs, il se concentre également sur le management et la coopération des acteurs d’une destination touristique culturelle et analyse les stratégies d’attractivité des territoires.
Le MOOC se déroule sur six semaines, comprenant chacune six séquences. Chaque séquence est composée d’une vidéo de cours exposant une thématique suivie d’un entretien avec un expert, puis d’un court questionnaire permettant aux apprenants de faire le point sur leurs acquis. Six tests hebdomadaires et un test final permettent l’obtention de l’attestation de suivi.
Le cours est disponible, gratuitement et sur inscription, via la plateforme FUN (France université numérique). Les inscrits auront accès à tous les contenus (vidéos, documents et questionnaires) dès l’ouverture du MOOC, le 20 mai 2019, et conserveront l’accès même après sa fermeture.
Ce MOOC est destiné à l’ensemble des acteurs publics et privés qui, en France et dans les pays francophones, vivent au quotidien le rapprochement entre culture et tourisme, exigeant d’élargir ses compétences : professionnels des services et des établissements culturels, des services du tourisme, des entreprises des deux secteurs (agences de voyages, réceptifs, tour-opérateurs, bureaux d’études, etc.), des collectivités. Il s’adresse également aux étudiants ainsi qu’au grand public passionné par le tourisme culturel.
Le succès des Rencontres du tourisme culturel organisées par le ministère de la Culture (en décembre 2016 à Paris, puis en novembre 2018 au Louvre-Lens) témoigne d’une forte attente d’échange, de partage d’expérience et de coopérations durables entre les acteurs de la culture et ceux du tourisme. Afin d’encourager et d’accroître ces synergies, le ministère de la Culture et les ministères chargés du Tourisme se sont notamment engagés à développer des offres de formation conjointes en direction des professionnels des deux secteurs. Ce MOOC s’inscrit pleinement dans cette démarche.
« Le tourisme culturel est un secteur en pleine expansion. Il représente une opportunité et une force pour notre pays et nos territoires. Il importe que les professionnels des deux secteurs se parlent, échangent, continuent à partager leurs bonnes pratiques. C’est précisément ce que permet ce cours en ligne. Je remercie tous les acteurs qui ont contribué à la réalisation de ce MOOC et incite le plus grand nombre à le suivre. »
Franck Riester, ministre de la Culture
Paris, le 4 avril 2019
Communiqué de presse du ministre de l’Intérieur, du ministre de la Culture
et du secrétaire d’Etat chargé du numérique
Alors que les élections européennes approchent et constituent un enjeu démocratique majeur, la société Twitter a annoncé son refus de diffuser la campagne « #OuiJeVote », qui vise à inciter les électeurs à s’inscrire sur les listes électorales en vue du scrutin du 26 mai prochain. Cette décision résulte d’une modification des conditions générales d’utilisation de Twitter. Cette modification, intervenue au 1er février dernier, visait à bannir de Twitter la communication de nature politique en France, au motif que Twitter ne serait pas en mesure de satisfaire les obligations de transparence posées par le législateur français dans le cadre de la loi du 22 décembre 2018 sur la manipulation de l’information.
Conviés ce jour à Paris par Christophe Castaner dans le cadre de la réunion des ministres de l’Intérieur du G7, dont l’ordre du jour portera notamment sur le retrait des contenus terroristes en ligne, les représentants de Twitter ont été reçus ce matin par Cédric O, Secrétaire d’État au Numérique. A l’issue de cet entretien, Twitter a annoncé une modification de ses conditions générales d’utilisation, afin d’autoriser les publicités encourageant la participation électorale.
Le Gouvernement salue ce premier pas de Twitter, qui témoigne de la volonté d’amorcer une démarche constructive sur ce sujet. Néanmoins, la priorité du Gouvernement demeure la mise en œuvre par Twitter et par l’ensemble des plateformes concernées des obligations de transparence prévues par la loi sur la manipulation de l’information. Plusieurs autres plateformes ont d’ores et déjà mis en application ces simples obligations de transparence, démontrant ainsi leur faisabilité technique. Certains ont même fait le choix d’appliquer cette règle de transparence à d’autres Etats.
Franck Riester, ministre de la Culture, rappelle que la loi relative à la manipulation de l’information du 22 décembre 2018 prévoit, pour les plus grandes plateformes, une obligation de transparence pour les contenus « sponsorisés » en période électorale : dans les trois mois précédant un scrutin, lorsqu’une information est diffusée contre rémunération, la plateforme est tenue d’indiquer l’identité de celui qui a payé pour la promotion de ce contenu et le montant versé.
L’objet de la loi n’est en aucun cas d’empêcher les plateformes de diffuser certains contenus mais simplement de permettre aux internautes d’être informés sur le fait que ces contenus font l’objet d’une mise en avant contre rémunération. En période électorale, il en va de la capacité des électeurs à se prononcer de manière éclairée.
Les derniers scrutins électoraux ont montré que la lutte contre les « infox » s’imposait à toutes les démocraties. La France a fait le choix de légiférer dans ce domaine et de ne pas s’en remettre à la simple bonne volonté des plateformes.
Le Gouvernement français est déterminé à poursuivre son action pour une plus grande responsabilisation des plateformes dans la lutte contre les contenus illicites. C’est ce que la France fait en appuyant l’adoption d’une législation européenne pour le retrait rapide de contenus terroristes en ligne, dont on mesure l’importance après l’attentat de Christchurch dont les images ont été diffusées des millions de fois avant d’être retirées par les plateformes. La proposition de loi de Laetitia Avia, visant à lutter contre les discours de haine, et la transposition de la directive SMA, permettant de mieux réguler les plateformes de partage de vidéo, en seront l’occasion.
Communiqué de presse
Paris, Québec, le 3 avril 2019
Lancement de la mission franco-québécoise sur la découvrabilité* des contenus culturels francophones en ligne
Franck Riester, ministre de la Culture de France et Nathalie Roy, ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Langue française du Québec, annoncent le lancement officiel de la mission franco-québécoise sur la visibilité des contenus culturels francophones en ligne.
Dans le contexte actuel où les pratiques culturelles sont largement influencées par l’évolution de l’environnement numérique, la mise en avant des contenus francophones se pose comme un enjeu majeur de promotion de la diversité des expressions culturelles. Dès lors, la visibilité des contenus francophones en ligne est une priorité affirmée tant par la France que par le Québec.
Une part importante de l’accès aux œuvres sur Internet, et notamment sur les grandes plateformes numériques, provient aujourd’hui de suggestions proposées par des algorithmes de recherche ou de recommandation personnalisée. Un des défis consiste alors à permettre aux contenus francophones d’être référencés et suggérés aux internautes.
La mission aura pour objectif d’établir un premier diagnostic des différents enjeux liés à la découvrabilité, puis de proposer et de mettre en œuvre des solutions qui permettront d’assurer une meilleure visibilité des artistes et des œuvres francophones sur Internet.
Lors de leur rencontre à Paris, en janvier dernier, le président de la République française, M. Emmanuel Macron, et le premier ministre du Québec, M. François Legault, avaient confirmé la mise en place d’une mission d’expertise conjointe consacrée dont l’objectif est de favoriser cette découvrabilité des œuvres et des créations francophones sur les plateformes numériques. Par ailleurs, la problématique des ressources scientifiques francophones fera l’objet de travaux complémentaires.
« Pour notre gouvernement, il est important d’assurer que tous puissent avoir accès à des contenus culturels francophones de qualité sur le Web. Le rayonnement des œuvres culturelles et médiatiques produites fièrement en français au Québec permettra également de faire découvrir à l’ensemble de la Francophonie l’incroyable talent des artistes, artisans et artisanes de chez nous. Je remercie nos partenaires français pour leur collaboration et j’espère que cette initiative trouvera écho auprès d’autres partenaires francophones à l’avant-garde sur la question de la découvrabilité des contenus culturels en ligne! »
Nathalie Roy, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Langue française, Québec
« Les grandes plateformes de l’Internet sont devenues incontournables dans la diffusion des contenus culturels, ce qui leur confère une grande responsabilité dans l’accès aux œuvres produites en France ou dans l’ensemble des pays francophones. Cette collaboration étroite engagée avec nos partenaires québécois nous donnera, j’en suis convaincu, de nouveaux moyens de promouvoir activement notre culture dans l’environnement numérique ».
Franck Riester, ministre de la Culture, France
*découvrabilité : terme québécois. Potentiel pour un contenu, un produit ou un service de capter l’attention d’un internaute de manière à lui faire découvrir des contenus autres.
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Vous est transmis, en pièce attachée, le communiqué de presse.
Vous en souhaitant bonne réception,
Candidature nationale soumise pour le cycle 2020 de la Convention UNESCO sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel
Dans le cadre de la Convention UNESCO de 2003 sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, Franck Riester, ministre de la Culture, en accord avec le Président de la République française, a retenu comme dossier national en cette année 2019 :
« La yole ronde de Martinique, de la construction aux pratiques de navigation : un modèle de sauvegarde du patrimoine ». Le ministre de la Culture se rendra en Martinique jeudi 4 avril. Il rencontrera, en présence d’Annick Girardin, ministre des Outre-mer, le comité de soutien de la Yole ronde et l’ensemble des acteurs locaux.
Crédits Patrick Joseph-Auguste, 2017.
Ce choix reconnaît les efforts menés depuis plusieurs décennies pour sauvegarder non seulement les savoir-faire de charpente, spécifiquement liés à la construction de ces embarcations traditionnelles, et des techniques particulières de navigation, fondées sur un esprit associatif et collaboratif, mais aussi des pratiques physiques et festives, marquées par des courses dans les différents ports de l’île et par le Tour des Yoles, moment intense qui mobilise aujourd’hui des dizaines de milliers d’habitants.
Les toutes premières démarches des porteurs de projet pour faire reconnaître la yole ronde de la Martinique comme Patrimoine culturel immatériel ont été lancées en 2010 auprès du ministère de la Culture. Cette première étape, nécessaire pour candidater à l’UNESCO, a abouti en janvier 2017 à l’inscription à l’Inventaire national du patrimoine culturel immatériel en France.
En Martinique, les régates de yole dépassent la seule dimension événementielle : « C’est une affaire de tout un peuple », estimait Aimé Césaire. Cette candidature préparée de longue date implique en effet une large communauté, variée dans ses composantes : marins-pêcheurs, premiers utilisateurs de la yole ; charpentiers-marins, détenteurs des savoir-faire de la construction ; initiateurs d’une pratique de loisir de la yole ; maîtres yoleurs et équipages, garants de la sauvegarde de la pratique ; associations de yoles et bébés yoles, regroupées au sein de la Fédération des yoles rondes de la Martinique ; entreprises locales, attachées aux valeurs de solidarité des équipages des yoles ; élus et institutions territoriales, qui assurent la sécurité et la pérennité des activités liées à la yole ; artistes et enseignants, qui transmettent connaissances, pratiques et valeurs ; étudiants et universitaires, qui étudient la yole ; toute la population de l’île, enfin, pour laquelle la pratique de la yole représente une identité, un rendez-vous familial, festif et communautaire.
Remise le 25 mars 2019 par le ministre de la Culture à l’ambassadeur de France, délégué permanent auprès de l’UNESCO, cette candidature nationale au Registre des bonnes pratiques de sauvegarde, transmise au Secrétariat de la Convention, sera instruite durant plusieurs mois par l’Organe international d’évaluation attaché à la Convention, en vue d’une éventuelle reconnaissance de cette pratique culturelle immatérielle à la fin de l’année 2020.
En vue de ce même cycle, le ministère de la Culture a par ailleurs coordonné deux candidatures multinationales : « Les techniques artisanales et pratiques coutumières des ateliers de cathédrales, ou Bauhütten, en Europe » (candidature commune de la France avec l’Allemagne, l’Autriche, la Norvège et la Suisse) et « L’art musical des sonneurs de trompe » (candidature commune de la France avec la Belgique, l’Italie et le Luxembourg).
La France a été invitée, enfin, à contribuer à deux dossiers binationaux : « Les savoir-faire de la mécanique horlogère », candidature coordonnée par la Suisse, et « L’art de la perle de verre », candidature coordonnée par l’Italie.
Communiqué de presse
Paris, le 2 avril 2019
Lancement d’une consultation citoyenne sur la retransmission télévisée des événements d’importance majeure
Franck Riester, ministre de la Culture et Roxana Maracineanu, ministre des Sports ouvrent une consultation publique afin de recueillir les observations des citoyens et acteurs concernés par la retransmission télévisée des événements d’importance majeure.
En mai 2016, une mission temporaire a été confiée par le précédent Gouvernement à M. David Assouline, sénateur de Paris, sur les moyens d’améliorer à la fois l’accès du plus large public à la diffusion de ces événements à la télévision et l’exposition de la diversité des disciplines sportives et des pratiques émergentes.
Son rapport remis le 18 novembre 2016 analyse finement les évolutions à l’œuvre dans la diffusion télévisuelle de ces événements : en particulier, la captation de plus en plus importante par des chaînes payantes des images sportives les plus attractives, l’insuffisante ouverture à la diversité des disciplines et pratiques sportives, au sport féminin et au handisport de la part des chaînes généralistes en clair et le risque que fait peser la forte croissance des droits de diffusion télévisuels sur l’accès aux programmes en clair.
Une des principales recommandations de ce rapport est de moderniser le décret n°2004-1392 du 22 décembre 2004 relatif à la diffusion par les chaînes en clair des événements d’importance majeure.
Une précédente consultation, organisée entre le 10 mars et le 21 avril 2017, a porté sur la mise en œuvre de cette recommandation.
À la lumière des contributions reçues lors de cette précédente consultation, la présente consultation citoyenne vise à recueillir les observations des citoyens et acteurs concernés sur une modernisation de la liste des événements protégés, afin notamment d’améliorer la visibilité du sport féminin et du handisport.
La présente consultation porte également sur une éventuelle évolution de l’encadrement de l’attribution initiale des droits de tout ou partie de ces événements.
Les réponses à la consultation devront être transmises au plus tard le 27 mai 2019, par voie postale ou par voie électronique à :
Monsieur le Directeur général des médias et des industries culturelles
Ministère de la Culture
Consultation publique sur la retransmission télévisée des événements d’importance majeure dans l’Hexagone.
182, rue Saint-Honoré
75033 Paris Cedex 01
consultation.eim@culture.gouv.fr
Monsieur le Directeur des sports
Ministère des Sports
Consultation publique sur la retransmission télévisée des événements d’importance majeure dans l’Hexagone.
95, avenue de France
75650 Paris Cedex 13
consultation.eim@sports.gouv.fr
2019
Communiqué de presse
Paris, le 26 mars 2019
Franck Riester, ministre de la Culture, se réjouit de l’adoption définitive de la directive « droit d’auteur » à la suite du vote du Parlement européen aujourd’hui
Le ministre remercie les députés européens qui ont su saisir l’opportunité historique d’adapter le droit d’auteur au nouvel environnement numérique. Cette directive comporte des avancées décisives et marque un premier pas vers une plus grande responsabilisation des plateformes. Le message porté par l’Union européenne est clair : tous les acteurs qui interviennent sur le marché européen doivent respecter nos préférences collectives, qu’il s’agisse du respect du droit d’auteur ou des règles fiscales.
L’adoption de la directive est une importante victoire pour les artistes, les journalistes, les entreprises européennes et les citoyens européens. C’est aussi une victoire pour l’Union européenne, car elle symbolise notre capacité à défendre nos intérêts et nos valeurs de manière collective.
En se dotant d’un cadre juridique fort, l’Europe s’inscrit pleinement et résolument dans la révolution numérique tout en préservant sa souveraineté culturelle.
A travers ce vote, la France et ses partenaires européens ont affirmé avec force leur ambition et leur projet pour l’Europe.
A la veille d’une échéance cruciale pour notre continent, l’adoption de ce texte est le signe d’une Europe unie, d’une Europe qui protège, d’une Europe qui défend son identité et sa diversité culturelle.
2016
Paris, le 15 juin 2016
Remise du rapport de la MNACEP
Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication, a réuni hier la Mission Nationale pour l’Art et la Culture dans l’Espace Public (MNACEP), présidée par Jean Blaise. Les participants ont remis un rapport à la ministre, permettant de dresser un état des lieux et un ensemble de préconisations pour mieux inscrire l’art dans l’espace public. La ministre a salué l’important travail accompli par la mission qui a su s’affranchir des frontières disciplinaires pour proposer une approche globale. Elle a annoncé un certain nombre de mesures visant à renforcer les interventions pour l’art et la culture dans l’espace public.
1/ Mieux soutenir la présence de l’art dans l’espace public
- Grâce à de nouveaux modes de financement, en annonçant une étude telle qu’envisagée par la loi LCAP, relative à un fond d’intervention ;
- En incitant les structures labellisées à programmer davantage hors les murs et dans l’espace public, en lien avec les collectivités territoriales ;
- Grâce au renforcement du 1% artistique, qui permet de consacrer 1% du montant des travaux des constructions publiques, notamment dans les établissements scolaires, à la commande d’une œuvre d’artiste. La ministre demandera aux préfets en lien avec les DRAC, à ce qu’ils veillent à la mise en œuvre systématique de ce dispositif dans les maîtrises d’ouvrage publique ;
Par ailleurs, les artistes seront impliqués plus en amont dans les projets de construction ;
- En renforçant la présence de la jeune création urbaine grâce à un plan pour le « street art ». 39 projets ont été lancés en 2016. Un colloque international sur le « street art » se tiendra les 13 et 14 octobre prochains à La Villette (Paris).
2/ Mieux accompagner les arts de la rue :
- A travers une aide à 10 compagnies, dont 3 soutenues au titre de leur rayonnement national et international (KomplexKapharnaum, Opéra Pagaï et Les Souffleurs Commando Poétique), 7 projets de résidence et 2 ateliers de fabrique artistique ;
- A travers une revalorisation cette année du soutien minimum de l’Etat à 200 000 € aux 6 Centres Nationaux des Arts de la Rue, qui n’en bénéficient pas à ce jour.
Soit, en tout, 800 000 euros de mesures nouvelles en 2016
3/ Mieux inscrire l’art au cœur des mutations urbaines
- A travers un dialogue soutenu avec les collectivités territoriales, qui font le choix de soutenir cette démarche ;
- En poursuivant les schémas de développement territoriaux avec les acteurs des arts visuels comme pour les arts de la rue ;
- A travers une réflexion sur l’accueil des manifestations, notamment dans les centres villes, et dans les espaces publics pour les enrichir de toutes les formes d’art.
4/ Poursuivre les actions engagées par la MNACEP
- Grâce à la création d’ArtCena, née du rapprochement des centres de ressources HorsLesMurs (cirque et arts de la rue) et du Centre national du théâtre ;
- En valorisant les outils, nés des travaux de cette mission : cartographies d’HorsLesMurs, plafeforme numérique Atlasmuseum, plan guide du pOlau – Pôle des arts urbains à Tours, ou le site internet du Centre National des Arts Plastiques pour les commandes publiques.
Cette réunion a été l’occasion pour la ministre de rappeler qu’ « au moment où la loi Liberté de création, architecture et patrimoine, est examinée au Parlement, l’espace public est au cœur de la réflexion sur la liberté de création et de diffusion. Espace partagé et espace contraint, l’espace public suscite la négociation et le dialogue et est en cela un espace politique. C’est un espace d’apprentissage de la citoyenneté. La rencontre avec l’art a toute sa place dans ce lieu de la rencontre et de la mixité sociale. C’est en cela que le rôle que nous souhaitons accorder à l’art et à la culture dans l’espace public est un enjeu démocratique essentiel. »
A propos de la MNACEP
Installée en avril 2014 par la ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti, la Mission Nationale pour l’art et la culture dans l’espace public (MNACEP) réunit une soixantaine de professionnels de la culture, artistes des arts de la rue et des arts plastiques, pouvoirs publics, urbanistes, etc., qui interviennent dans l’espace public. Depuis deux ans, ils ont sillonné la France afin d’aller à la rencontre des acteurs impliqués sur ces question, et d’échanger lors d’ateliers, de réunions publiques et d’entretiens.Le rapport, remis ce jour à la ministre, fera l’objet d’une restitution au sein du prochain CCTDC (Conseil des Collectivités Territoriales pour le Développement Culturel) prévu à l’automne prochain.
Acteurs du secteur chorégraphique et des Arts du Cirque
le 6 Juin 2016
Photos et Vidéos de Jean Paul » Guerrier » Bellanger
votre serviteur avec Rahma Sophia Rachdi
Paris, le 6 juin 2016
Audrey Azoulay annonce un renforcement du soutien à la danse et aux arts du cirque
Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication, a annoncé lundi 6 juin, un renforcement des dispositifs de soutien aux secteurs de la danse et des arts du cirque en France.
Depuis près de trente ans, l’Etat accompagne ces deux secteurs et favorise leur développement en concertation avec les collectivités territoriales. Partout en France, des outils de production et de diffusion propres à chacun de ces arts ont été créés. Cette effervescence a été nourrie par une structuration des cursus d’enseignement supérieur qui a fait éclore de nouvelles générations.
La ministre souhaite renforcer la place des artistes de la danse et du cirque en France, notamment des plus jeunes, en favorisant la rencontre entre leurs projets et les publics les plus larges et en soutenant leur rayonnement à l’international.
Les annonces faites par la ministre de la Culture et de la Communication, en faveur de la danse et du cirque visent à :
– renforcer la création en soutenant l’indépendance artistique
Des mesures nouvelles permettent en 2016 de mieux accompagner la création et l’indépendance artistiques au travers d’un soutien aux compagnies, aux résidences d’artistes et aux ateliers de fabriques artistiques.
Pour la danse, le dispositif d’aide aux compagnies conventionnées est revalorisé en 2016, en mobilisant plus de 600 000 € de crédits. Par ailleurs, une nouvelle aide aux « compagnies à rayonnement national et international » permet dès 2016, de soutenir de façon significative 12 équipes artistiques : Maguy Marin, Carolyn Carlson, Jean-Claude Gallotta, François Chaignaud/Cécilia Bengolea, Gisèle Vienne, Anne NGuyen Jérôme Bel, Philippe Decouflé, François Verret, Emmanuelle Huynh, Maud Le Pladec et enfin Arcosm, codirigée par Thomas Guerry et Camille Rocailleux qui créent pour le jeune public.
Concernant le cirque, le nouveau dispositif d’accompagnement des compagnies à rayonnement national ou international permet dès 2016 à cinq compagnies d’être soutenues fortement : Le cirque Plume, le collectif XY, Phia Ménard, Mathurin Bolze, Les Colporteurs. Plusieurs autres compagnies verront également leurs subventions réévaluées.
– mieux ancrer la présence des artistes dans tous les territoires
En 2016 pour la danse, 8 Centres Chorégraphiques Nationaux (CCN) et 11 Centres de Développement Chorégraphique (CDC) disposeront de moyens nouveaux pour accueillir un artiste associé, qui trouvera ainsi des partenaires pour coproduire, diffuser son répertoire et accompagner sa rencontre avec les publics.
En outre, l’accueil studio, dispositif qui permet un partage des espaces de travail dont disposent CCN et CDC, est revalorisé, afin d’élargir les possibilités d’accueil de compagnies indépendantes.
Pour multiplier les espaces de travail, en particulier en milieu rural, 8 ateliers de fabrique artistique pour la danse et 3 pour le cirque ont été repérés et seront soutenus. Ces lieux mutualisés sont des points d’appui pour la recherche et le travail au quotidien, souvent des lieux de rencontres et de transmission, essentiels pour la jeune génération d’artistes.
– conforter la diffusion du cirque et de la danse
Les pôles nationaux des arts du cirque (PNAC), qui participent activement à la production et à la diffusion dans le secteur, font l’objet de mesures de consolidation dès 2016 et élargies si possible en 2017.
Le cirque est nomade par essence, aussi, pour mieux soutenir sa diffusion, les aides à l’itinérance du cirque contemporain sont renforcées en 2016.
Mais l’itinérance est parfois freinée, faute d’emplacements car il est parfois difficile d’implanter un chapiteau au cœur des villes, cette difficulté est actuellement cruciale pour les cirques de famille. La charte pour l’accueil des chapiteaux qui fait l’objet d’une concertation avec les collectivités territoriales est un outil essentiel à cet égard. S’agissant des cirques de famille, une réflexion est par ailleurs en cours pour envisager une mission interministérielle chargée de traiter ces questions, mais aussi d’autres sujets qui dépassent le champ des compétences du seul ministère de la Culture.
En 2017, pour la danse, les efforts porteront sur les scènes conventionnées et les festivals dédiés qui apportent des soutiens importants à la création, à la diffusion internationale, à l’élargissement des publics.
– donner leur place aux jeunes artistes et conforter nos filières de formation
Les écoles d’enseignement supérieur font de la France un lieu partout envié pour la formation et notamment pour les artistes du cirque à l’échelle mondiale. Le CNAC, Centre National des arts du cirque de Châlons-en-Champagne, en est le fleuron, en lien avec l’école nationale des arts du cirque de Rosny-Sous-Bois, ainsi que l’Académie Fratellini. L’étude de l’habilitation du Lido à Toulouse fait partie de cette démarche.
De même les questions d’insertion professionnelle doivent être pensées à l’échelle européenne. Jeunes talents Cirque Europe, devenu « Circus Next », bénéficie d’un fond européen pour faire émerger une politique européenne du cirque. Par ailleurs, le regroupement envisagé du centre de ressources Hors-Les-Murs avec le Centre National du Théâtre dans ArtCena va permettre de renforcer les capacités d’intervention pour le secteur, la mutualisation des ressources et les coopérations internationales.
Ce sont en tout 2,64 millions d’euros de mesures nouvelles pour le secteur chorégraphique qui ont été annoncées. Le cirque bénéficiera quant à lui de 665 000 € de crédits nouveaux en 2016 pour les compagnies et il est envisagé en 2017 de mieux soutenir les pôles nationaux des arts du cirque.
La liberté de création et de diffusion affirmée par la loi relative à la liberté de Création, à l’architecture et au patrimoine qui sera adoptée cette année, est ainsi confortée par des moyens nouveaux pour ces deux champs artistiques qui « invitent » volontiers les autres arts. Certains artistes franchissent d’ailleurs le pas, du cirque à la danse et de la danse au cirque.