La compagnie Nicolas Briançon présente « MARQUIS DE SADE  » au CINE13 THEATRE

LA COMPAGNIE NICOLAS BRIANçON

Présente

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D.A.F.

Marquis de Sade

De Pierre-Alain LELEU

Mise en scène : Nicolas Briançon

Avec

Sade : Pierre-Alain LELEU

La Femme : Dany VERISSIMO

Le Prêtre : Michel DUSSARAT

Lossinote : JACQUES BRUNET

Après le succès de Volpone au Théâtre de la Madeleine, Pierre-Alain Leleu et Nicolas Briançon vous proposent de découvrir l’étonnante modernité de Sade au Ciné 13 Théâtre à partir du 9 janvier 2013. Nicolas Briançon a mis en scène la pièce D.A.F Marquis de Sade, écrite et interprétée par Pierre-Alain Leleu, qui nous replace en 1784. Après six ans de prison à Vincennes, le marquis de Sade est transféré à la Bastille. Il se retrouve confronté à un coquin de geôlier, Lossinote, dont la vue seule lui rappelle le royaume de Lilliput dans lequel il est contraint d’évoluer. Notre prisonnier, toujours très fier de sa caste, ne peut du reste pas supporter d’être régenté par un homme sans nom, sans éducation, et provoque, avec toute la mauvaise foi qui le caractérise, des accrochages à répétition. La première des liberté étant la liberté de tout dire, de tout imaginer, Sade s’invente une présence féminine, mélange contradictoire de fantasmes, de vertus, de perversions, de réalités historiques et de fictions romanesques, image du bouillonnement intérieur de notre homme. Provocation ? Sincérité ? Les contradictions et le génie du Marquis de Sade nous tiennent en haleine. A ne pas rater au Ciné 13 dès le 9 janvier 2013.

 

Pour venir voir la pièce, merci de choisir votre jour, week-end compris, et de me prévenir par mail

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Provocation ? Sincérité ? Réelle perversion ou volonté de choquer le bourgeois ? D’où vient cette impression constante que Sade lui-même ne se prend pas tout à fait au sérieux ? Comme si sa folie, son délire érotique, (comme l’antisémitisme de Céline, comme la misanthropie de Léautaud, comme les fureurs d’Antonin Artaud) était un exutoire à ses angoisses, à sa solitude, à sa lucidité. J’entends en permanence, mais peut-être est-ce parce je ne suis pas un « Sadien » convaincu, un recul, un humour, une distance entre l’homme Sade et ses écrits. Et j’aime cette distance, j’aime ce recul et cet humour. Ce qui reste, ce qui frappe, c’est la solitude de cet homme. Ses angoisses et ses peurs. Son désespoir et son incroyable intelligence. C’est tout cela que j’ai retrouvé dans l’adaptation de Pierre-Alain Leleu.  Et c’est cela que je voudrais montrer : Non pas une glorification du sadisme, mais la solitude d’un être. Son anarchisme désenchanté, sa liberté et son intelligence. Ses angoisses, et ses peurs. Au risque de provoquer un peu, je dirai que c’est le petit garçon Sade, qui passe son temps à casser ses propres jouets, qui m’intéresse. C’est lui qui m’apparaît au travers de ses délires. Le choc d’un homme qui ne comprend pas le monde, avec un monde qui le rejette et le juge.

Nicolas Briançon

 

Au Ciné 13 Théâtre, à partir du 9 janvier 21 h 30

Le Dimanche à 17 h 30, Relâche : lundi-mardi

CINE 13 THEATRE, 1 avenue Junot 75018 Paris

Réservations :  http://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Theatre-contemporain-D-A-F–MARQUIS-DE-SADE-C13MS.htm

www.dafmarquisdesade.fr

 

1784. Après six ans de prison à Vincennes, le marquis de SADE est transféré à la Bastille. Il se retrouve confronté à un coquin de geôlier, Lossinote, dont la vue seule lui rappelle le royaume de Lilliput dans lequel il est contraint d’évoluer. Notre prisonnier, toujours très fier de sa caste, ne peut du reste pas supporter d’être régenté par un homme sans nom, sans éducation, et provoque, avec toute la mauvaise foi qui le caractérise, des accrochages à répétition.

La première des liberté étant la liberté de tout dire, de tout imaginer, SADE s’invente une présence féminine, mélange contradictoire de fantasmes, de vertus, de perversions, de réalités historiques et de fictions romanesques, image du bouillonnement intérieur de notre homme. Moitié Justine, moitié Juliette, cette apparition lui permettra d’alléger ses peines en prison et d’exprimer ses idées. Car des idées, il en a… Et sur tout… Sur la religion, sur les lois, sur la peine de mort, sur la souffrance, sur la famille, sur la prison, etc…

 

Laissons lui la parole, car il ne peut y avoir meilleur introduction à « D.A.F. marquis de SADE » que l’introduction aux « 120 journées de Sodome »:

 

« Sans doute, beaucoup de tous les écarts que tu vas voir peints te déplairont, on le sait, mais il s’en trouvera quelques-uns qui t’échaufferont au point de te coûter du foutre, et voilà tout ce qu’il nous faut. Si nous n’avions pas tout dit, tout analysé, comment voudrais-tu que nous eussions pu deviner ce qui te convient? C’est à toi à le prendre et à laisser le reste, sans déclamer contre ce reste, uniquement parce qu’il n’a pas le talent de te plaire. Songe qu’il plaira à d’autres, et sois philosophe. Un autre en fera autant, et petit à petit tout aura trouvé sa place. » D.A.F. de SADE

 

 

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D.A.F. de SADE

 

 

 

 

Donatien Alphonse François marquis de SADE (1740-1814)

 

Rejeté à son époque, inconnu ou méconnu au siècle suivant, le marquis de SADE suscite de nos jours un regain d’intérêt. SADE est à la fois la pointe extrême et le couronnement des penseurs des lumières. Né en 1740, mort en 1814, mais éloigné du monde par trente ans d’emprisonnement, le divin marquis appartient entièrement par sa vie, son esprit et son oeuvre au XVIIIème siècle.

 

Après avoir fait quelques courts séjours en prison pour fustigation de filles publiques, SADE est enfermé à cause d’une lettre de cachet réclamée par sa belle-mère, la présidente de Montreur, qui craignait le scandale. En 1778 commence pour lui une réclusion de onze ans, à Vincennes, puis à la Bastille, qui fera de lui un écrivain et un autre homme. En prison sa première liberté sera de tout dire, de tout écrire.

 

Libéré en 1789 lors de l’abolition des lettres de cachet, il participe activement à la révolution dans la section des piques (section de Robespierre). Accusé à tort d’avoir émigré, il échappe de justesse à la guillotine.

 

Jusqu’en 1801, il mène une vie précaire et sans histoire. La fin de la république marque la fin de sa liberté. Arrêté pour avoir éditer « Juliette », il est incarcéré sans jugement et finira les treizes dernières années de sa vie à l’asile de Charenton.

Disant de lui-même avec humour: « les entractes de ma vie ont été trop longs » (il passa un tiers de sa vie en prison), le marquis de SADE laisse une oeuvre importante, insolite et terrifiante, dont il n’existe d’équivalent dans aucune littérature.

 

 

Aujourd’hui, SADE, c’est :

 

– Plusieurs films sur le sujet (« Salo ou les 120 journées de Sodome »,      « SADE » de Benoit Jacquot, « Quills », …)

 

– Des centaines de sites Internet Français

 

– Des cercles littéraires d’initiés

 

– Un auteur au programme scolaire

 

– Le mot « sadisme »

 

– Une œuvre complète en 15 volumes comprenant :

-16 romans tels que :

-Les 120 journées de Sodome

-Les infortunes de la vertu

-Dialogue entre un prêtre et un moribond

                                                           -Justine ou les malheurs de la vertu

                                                           -La philosophie dans le boudoir

-Histoire de Juliette

-23 pièces de théâtre

-Des lettres

 

– Une maison d’édition créée pour publier ses œuvres (Editions Pauvert)

 

– Des auteurs qui se sont penchés sur son œuvre : André Breton, Gilbert Lely, Maurice Heine, Jean-Jacques Pauvert, Annie Le Brun, Maurice Lever, Enzo Cormann, Yukio Mishima…

 

– Des peintres et dessinateurs qui s’en sont inspirés : Man Ray, Roland Topor, Griffo/ Dufaux, Jindrich Heisler

 

– Une marque de champagne

 

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NicolasBriançon

 

 

 

 

 

Au Théâtre, on a pu voir Nicolas Briançon, en tant que comédien et metteur en scène dans “Le Songe d’une nuit d’été” de William Shakespeare, “Jacques et son maître” de Milan Kundera, “Le manège” de Florian Zeller, “Futur conditionnel” de Xavier Daugreilh, “Le plaisir de rompre” et “Le pain de ménage” de Jules Renard, “La Guerre de Troie n’aura pas lieu” de Jean Giraudoux.

 

Il a mis en scène de nombreuses pièces : “La nuit des rois” de William Shakespeare (Théâtre Comédia), “Pygmalion” de Bernard Shaw (Cado d’Orléans/Théâtre Comédia), “Le malade imaginaire” de Molière (Théâtre 14/ Festivalsd’Anjou, Sarlat, Ramatuelle…), “Le prince travesti” de Marivaux (Festivals d’Anjou, de Sarlat, de Ramatuelle, de Pau…), “Antigone” d’Anouilh (Théâtre Marigny), “Clérambard” de Marcel Aymé (théâtre Hébertot)…

 

Au cinéma, il a joué dans “La disparue de Deauville” de Sophie Marceau, “L’avion” de C.Kahn, “Gentille” de S.Fillière, “Les poupées russes” de C.Klapish, “Embrassez qui vous voudrez” de M.Blanc.

A la télévision, il a joué dans plusieurs téléfilms dont : “Dianne femme flic”, “Le grand Charles”, “La crim”, “Avocats et associès”, “L’insoumise”, “Carlos” et dernièrement dans “ Maison close” et dans ”Engrenages”…

 

Il est aussi Directeur du Festival d’Anjou depuis 2004.

 

Actuellement à l’affiche dans « Volpone », qu’il a mis en scène au théâtre de la Madeleine…

 

 

L’AUTEUR

 

Pierre-Alain LELEU

 

Après des études d’ingénieur, Pierre-Alain Leleu enseigne les mathématiques jusqu’à 25 ans, puis il finit par céder à sa passion pour le théâtre.

 

Il suit des cours d’art dramatique avec Niels Arestrup, et arrive chez les Baladins en Agenais (Compagnie Roger Louret) en 1995. Il y joue « La Veuve Futée », « Andromaque », « La fleur à la bouche », « Il court il… Courteline », « Les Caprices de Marianne », « Embrassons-nous Folleville », mis en scène par Roger Louret, ainsi que de nombreux spectacles musicaux : « Les Cancans de la Butte », « Les Années Deauville »…

Il participe également aux « Années Tubes », émission musicale sur TF1, présentée par Jean-Pierre Foucault, et assiste Roger Louret à de nombreuses reprises.

On le voit régulièrement dans les cabarets au théâtre de Poche à Monclar, interpréter des textes, des sketches, des chansons, ce qui le conduira à organiser divers stages, où il enseignera l’interprétation théâtrale dans la comédie musicale.

 

Il travaille également sous la direction de Nicolas Briançon dans « Faisons un rêve » de Sacha Guitry, dans « Jacques et son Maître » de Milan Kundera (3 nominations aux Molières 99), « Pygmalion » de George Bernard Shaw (7 nominations aux Molières 2006), « La Guerre de Troie n’aura pas lieu » de Jena Giraudoux, “La nuit des rois” de William Shakespeare (7 nominations aux Molières 2010).

 

Touche à tout, il écrit, met en scène et interprète « D.A.F. marquis de SADE », puis « Le Conte des Contes », Il écrit des sketches pour Michel Muller dans « Fallait pas l’inviter » sur Canal +, puis pour “Un gars une fille” sur France 2. Il co-adapte avec Nicolas Briançon « Le songe d’une nuit d’été  » de William Shakespeare, et « Volpone  » de Ben Jonson.

 

Sa collaboration avec Nicolas Briançon l’amène régulièrement à être son assistant, et à devenir directeur de production du Festival de Bonaguil (durant 7 ans) et administrateur de la création du Festival d’Anjou. Ensemble, ils créent la Compagnie Nicolas Briançon, qu’il dirige depuis…

 

A l’affiche cette fin d’année 2012 au théâtre de la Pépinière, dans « Cabaret Canaille », mis en scène par Nicolas Briançon, avec Clara Morgane et Michel Dussarat…


 

 

LE FEMME

 

 

Dany VERISSIMO-PETIT

 

 

 

Dany Verissimo est née le 27 juin 1982

A 18 ans, cette jeune femme décide de tout faire pour vivre ses rêves: « jouer à tout prix ».

 

Une proposition de modèle pour photos de charme lui fera rencontrer John B.Root, pornographe et cinéphile, avec qui elle créera son premier rôle, Ally, qu’elle jouera pendant 14 mois. Et le personnage d’Ally aura vécu. R.I.P.

 

Repérée par AB production, elle animera une série d’émission de plateau sur la chaine XXL.

La notoriété acquise par Dany Verissimo lui ouvre quelques portes et M6 lui offre son premier rôle dans un téléfilm ‘brigades des mineurs’ ainsi que dans trois téléfilms érotiques.

 

  Puis le destin : le film Banlieue 13 pour lequel Dany avait été contacté alors qu’elle était enceinte sera suffisamment repoussé pour qu’elle puisse passer les auditions et être finalement choisie pour jouer le rôle de Lola en 2004.

Elle travaillera comme modèle photo pour Bettina RHEIMS (héroïnes) et sera considéré en Mai 2005 par le magazine ELLE (numéro Spécial Cannes) comme l’une des nouvelles actrices montantes.

 

Lors des auditions pour le film Gradiva d’alain Robbe-Grillet, elle obtient le rôle de Belkis (qui n’était pas le rôle pour lequel elle était auditionnée). Elle gravira le tapis rouge lors de la 63e Mostra de Venise, ou le film sera présenté en Septembre 2006.

 

Elle a depuis tourné dans Finding, un court-métrage de 20 minutes sélectionné dans plusieurs Festivals internationaux et endossé le rôle de Camélia dans la nouvelle série évènement de Canal Plus « Maison Close ».

 

 


LE CURE

 

 

Michel DUSSARAT

 

 

 

Tout petit, il commence par incarner l’âne de Mathurin à l’école Louis Loucheur à Bordeaux « Hi han hi han, mais c’est l’âne de Mathurin ! », suivi d’un rôle de danseuse au bonnet blanc dans un tutu de papier crépon bleu clair.

  Après ce début aussi radical que varié, sans oublier un passage à la chorale des gais pinsons, il suivra Jérome Savary et son grand Magic Circus, Alian Marcel et ses pédalos (encore un tutu), s’essaiera dans le rôle du MC de « cabaret », passera ses pointes chez Maurice Béjart, portera le boa de Régine, jusqu’à New-York duand même, ira « Shakespearer » avec Katharina Thalbach, et le voici avec Nicolas Briançon (à qui il doit tout  !?!) dans un cabaret plutôt Canaille…

Sade on t’attend.

 

LOSSINOTE

 

 

Jacques BRUNET

 

 

Des hauts… Des bas… Toujours là ! Grace à Claude Chabrol, Yves Boisset, Caroline Huppert, Lucas Belvaux, Serge Moatti, Nadine Trintignant, Paul Planchon, Laurent Carcélès, Gérard Blain, Joël Séria, Joël le Moign, Jacques Fansten, Jean-Daniel Verhaeghe, Christian Bonnet, Gérome Foulon… Et aussi Xavier Lemaire, Niels Arestrup, Bernard Murat, Gérard Maro, Régis Santon, Jean-Loup Horwitz…

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