Un MIRAGE V Biplace, M5 BD Sur RETROMOBILE 2013 mis en enchères le Vendredi 8 Février
|
Un Mirage V biplace, M5BD, sera exposé à l’entrée du Salon en extérieur au Parc des Expositions de la Porte de Versailles avant d’être mis aux enchères le vendredi 8 février 2013.
Caractéristiques Techniques :
Mise en service le 20 janvier 1971
Immatriculation BD 09 N/S 209
Envergure : 8,22 m
Longueur : 15,56 m
Hauteur : 4,50 m
Moteur : 1 SNECMA ATAR avec postcombustion.
Poussée : 6 144 Kg
Plafond : 18 000 m
Vitesse : Mach 2.3
Vitesse ascensionnelle 5000 m/mn
Constructeur: Dassault Aviation.
Production : 16 exemplaires
Vendu désarmé, en position statique
L’appareil de combat français le plus couronné de succès
A |
pparu en 1967 en tant que dérivé du Mirage III destiné à l’attaque au sol par temps clair, le Mirage V a rapidement évolué en avion multi rôle capable également de missions de reconnaissance ou de chasse/interception, suivant les versions. Les avions de la famille du Mirage V ont été construits à 530 exemplaires mis en service par 11 pays différents.
Pour répondre à ce besoin, les ingénieurs de Dassault partent du Mirage IIIC dont ils suppriment le radar de poursuite Cyrano, et le remplacent par un simple radar télémétrique Aïda nettement plus petit. Le nez est redessiné (plus fin) et reçoit d’autres équipements électroniques, ce qui libère de la place dans le fuselage, derrière le poste de pilotage, permettant de placer un nouveau réservoir : le Mirage V emporte ainsi 32 % de carburant de plus que le Mirage III. Enfin, le réacteur Atar 9C du Mirage IIIE est installé et des points d’emport de charge sont ajoutés, la capacité en armement externe restant de 4 000 kg. Les Mirage V sont donc déclinés en version biplace pour l’entraînement, en version de reconnaissance (recevant alors le nez du Mirage III R), voire en version de chasse/interception. Certaines versions se retrouvent ainsi équipées du radar de poursuite Cyrano et du radar de navigation, ce qui les rend équivalentes à un Mirage III E.
En février 1968, la Belgique choisit le Mirage V pour remplacer les F-84F Thundestreak et RF-84F Thunderflash. L’accord officiel est signé en 1969 pour 106 avions dont 27 de reconnaissance (code BR) et 16 biplaces pour l’entraînement (code BD). Quatre escadrilles sont ainsi progressivement équipées à partir de 1970. Les Mirage 5 belges ont la particularité d’être équipés d’une crosse d’arrêt.
Le Mirage V exposé
Cet appareil, utilisé pour la reconnaissance basse altitude en majorité et mis en service le 20 janvier 1971, eut son premier vol opérationnel le 11 mars 1971. Il totalise à ce jour 3 846 heures de vol pour 3 930 atterrissages. Passé en Révision Générale en 1985, il lui reste 1 154 heures de potentiel. Il a volé au sein de la Force Aérienne Belge de Florennes et porte sur la pointe l’inscription S/N 209.
Sa suprématie en vol fut confirmée lors de la Guerre des 6 jours en 1967, puis lors de la Guerre de Kippour en 1973 et lors d’autres engagements militaires. C’est l’appareil de combat français le plus couronné de succès.
Ses capacités techniques qui lui permirent de battre des avions russes ou américains de sa génération, fascinèrent enfants et adolescents des années 60. Dès 1959, le journal Pilote fut le premier à publier les aventures de Tanguy & Laverdure, puis des Chevaliers du Ciel. La fidélité des dessins d’avion par rapport au modèle original, l’originalité des scenarii qui reflétaient cependant les tensions militaires de l’époque, contribuèrent à la notoriété du Mirage auprès du grand public.