Aurélie Filippetti l’acceptation par la Commission européenne des deux réformes de crédits d’impôts Cinéma et Audiovisuel

Acceptation par la Commission européenne de l’inscription des deux réformes de crédits d’impôts Cinéma et Audiovisuel dans le Pacte de compétitivité du Gouvernement

 

La ministre de la Culture et de la Communication , Aurélie Filippetti se félicite de l’acceptation par la Commission européenne des deux réformes de crédits d’impôts Cinéma et Audiovisuel qu’elle avait proposé d’inscrire en 2012 dans le Pacte de compétitivité du Gouvernement, au bénéfice de la création, des emplois et de l’attractivité de nos territoires.

 

Ces réformes, soutenues par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg et par les députés Patrick Bloche, Pierre-Alain Muet et Guillaume Bachelay, permettront la relocalisation des tournages et la venue de productions étrangères en France.

 

C’est avec cette même détermination que la France a exprimé le 28 juin dernier à la Commission européenne la nécessité de préserver un juste équilibre entre les principes du marché intérieur et les spécificités du secteur culturel dans le projet que nourrit la Commission en matière de modification de la « Communication sur les aides d’Etat en faveur des œuvres cinématographiques et autres œuvres audiovisuelles ».

 

C’est dans la suite logique du combat gagné pour préserver l’exception culturelle au service de la diversité de la création et de la créativité de nos territoires.

 

 

 

 

La ministre de la Culture et de la Communication , Aurélie Filippetti, réagit aux conclusions de la délégation aux droits des femmes du Sénat, dénonçant l’ampleur des inégalités hommes / femmes dans le secteur de la culture

 

Partageant le constat sévère porté par la délégation aux droits des femmes du Sénat sur les inégalités hommes / femmes dans le secteur de la culture et de la communication, la ministre de la Culture et de la Communication , Aurélie Filippetti , a, dès la première année de sa prise de fonctions, élaboré une feuille de route très précise afin de faire évoluer la situation, qui s’organise autour de quatre axes principaux.

 

Le premier est celui de l’identification précise et objective des situations, grâce à la mise en place d’un « observatoire de l’égalité » rassemblant des informations et proposant des indicateurs sur les nominations, les rémunérations, les programmations et l’accès aux moyens de production dans tous les champs concernés. Publié en mars 2013, il sera actualisé et complété au début de l’année 2014.  

 

Le deuxième axe vise à développer une politique incitative, utilisant différents leviers, comme les contrats liant le Ministère aux différentes institutions – y compris aux médias publics -, avec la définition de clauses de promotion de l’égalité en termes de nominations, rémunérations, place des femmes dans les programmations…

Un autre levier est celui d’une meilleure mise en valeur des créatrices, dans le cadre d’une « saison égalité » : la Ministre a adressé le 15 février dernier un courrier en ce sens à 270 dirigeants d’institutions culturelles.

 

Le troisième axe est celui des nominations. Le volontarisme, sans aucune procédure mécanique, a d’ores et déjà changé le paysage : les femmes sont, à chaque appel à candidatures dans les établissements labellisés, plus nombreuses à se présenter ; les dix nominations que la Ministre a agréées dans des centres dramatiques nationaux et scènes nationales ont pu se faire à totale parité. Une attention particulière a été portée à la composition des jurys de sélection : une circulaire du 22 février 2013 adressée aux préfets et aux Drac fixe l’objectif de tendre vers la parité dans la composition des jurys de sélection aux postes de dirigeants des institutions du spectacle vivant et des arts plastiques, ainsi que dans la constitution des « listes restreintes ».

Par ailleurs, la Ministre a souhaité nommer davantage de femmes aux postes de responsabilité au sein du Ministère, en allant au-delà des objectifs de la loi Sauvadet (quatre femmes ont ainsi été nommées directrices régionales des affaires culturelles depuis le début de l’année). Enfin, des réflexions sont largement engagées pour constituer un vivier en repérant les talents dans tous les domaines.

 

La lutte contre les stéréotypes, notamment dans les médias, est enfin un axe fondamental : des améliorations au dispositif de veille du CSA sur l’égalité et la place des femmes dans les médias ont été proposées dans le projet de loi relatif aux droits des femmes qui devrait être prochainement discuté au Parlement. Et d’ores et déjà, le président du CSA a créé un groupe de travail sur les droits des femmes, présidé par Sylvie Pierre-Brossolette.

 

Cette feuille de route a été présentée lors du comité ministériel pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans la culture et la communication, réuni le 1er mars dernier dans la lignée d’engagements pris lors du Comité interministériel des droits des femmes et de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes du 30 novembre 2012, présidé par le Premier ministre.

 

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