Laurent Blanc prolonge son contrat au PSG jusqu’en juin 2016

Laurent Blanc

Laurent Blanc est un footballeur puis entraîneur français, né le 19 novembre 1965 à Alès (Gard). Il évolue majoritairement au poste de défenseur du début des années 1980 au tout début des années 2000, avant d’exercer comme entraîneur à partir de2007.

Ce défenseur, au profil très offensif, formé à l’origine comme milieu de terrain, est l’un des cadres majeurs de l’équipe de Francequi a remporté le Mondial 98 et l’Euro 2000.

Après sa carrière de joueur, il poursuit une carrière d’entraîneur aux Girondins de Bordeaux, à partir de 2007. En mai 2010, après la Coupe du monde en Afrique du Sud, il est désigné par la Fédération française de football pour succéder à Raymond Domenech en tant que sélectionneur de l’équipe de France de football. Il quitte ses fonctions après l’Euro 2012. Il est, depuis le 25 juin 2013, l’entraîneur du Paris Saint-Germain.

 

 

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière de joueur[modifier | modifier le code]

Les débuts au Montpellier HSC[modifier | modifier le code]

Issu du centre de formation du Montpellier HSC, où il arrive en 1980 après avoir évolué dans les équipes jeunes de l’Olympique d’Alès en Cévennes, Laurent Blanc débute en équipe première en 1983. Doté d’une excellente technique individuelle et d’une remarquable vision du jeu, il occupe un poste de milieu de terrain offensif. Il est de l’aventure montpelliéraine qui aboutit à la montée en première division en 1987. C’est à ce poste qu’il remporte le Championnat d’Europe de football Espoirs 1988.

Lors de la saison 19891990, devant les difficultés du club en championnat (19e à la 25e journée) et à la demande de Michel Mézy qui vient de remplacer Aimé Jacquet à la tête de l’équipe, il descend en défense centrale au poste de libéro. Laurent Blanc se trouve trop jeune pour ce poste, il s’y plie à contre-cœur, de peur de perdre sa place en équipe de France.

Son entente avec Julio Cesar fonctionne parfaitement et le club finit 13e du championnat. En fin de saison, il remporte avec son équipe la coupe de France face au RC Paris 2 à 1, il ouvre le score sur coup-franc à la 103e minute de la prolongation.

Il se fixe définitivement au poste de libéro dès la saison suivante, ce qui ne l’empêche pas de finir meilleur buteur du club en championnat avec 14 buts inscrits (sur penalty ou de la tête principalement) lors du championnat.

En Coupe des Vainqueurs de Coupes, Laurent Blanc réalise avec Montpellier un très beau parcours en sortant successivement le PSV Eindhoven puis le Steaua Bucarest avant de s’incliner en quart de finale face à Manchester United, malgré un 1 à 1 prometteur au match aller à Old Trafford.

L’exil en Italie, puis le retour en France[modifier | modifier le code]

En 1991, Laurent Blanc tente une première expérience en Italie, à Naples. Défenseur très porté vers le but adverse, il peine à se faire aux exigences tactiques de son équipe. À l’issue d’une saison honorable (31 matchs et 6 buts inscrits) mais peu concluante, il cherche à quitter le club. En septembre 1992, il revient en France, au Nîmes Olympique, alors en difficulté en championnat et qui cherche à renforcer sa défense. Malheureusement, le club sera relégué en division 2 en fin de saison. Laurent Blanc signe alors à l’AS Saint-Étienne, de 1993 à 1995 où il retrouve toute son efficacité défensive et offensive (13 buts la dernière année). Malheureusement en pure perte, car la seconde saison les Verts sombrent dans le classement, ne devant leur maintien qu’à la décision de la Ligue de ne pas faire remonter l’OM, à cause de finances trop précaires.

L’AJ Auxerre le recrute en 1995. Guy Roux souhaitait trouver un successeur à l’international néerlandais Frank Verlaat, mais aussi relancer le joueur, comme auparavant l’international belgeEnzo Scifo (de 1989 à 1991) et l’international français Alain Roche (de 1990 à 1992). Mission accomplie : certes, il se blesse rapidement mais revient après la trêve hivernale fin 1995 et réalise la saison parfaite en remportant un doublé coupe/championnat.

L’épisode FC Barcelone[modifier | modifier le code]

En cette fin de saison 1996, Laurent Blanc est convoité par de nombreux clubs européens, et c’est finalement le FC Barcelone qui emporte la signature du libéro de l’Équipe de France. Sa deuxième tentative étrangère ne s’avère pas aussi concluante que prévue. Il est recruté par l’entraîneur néerlandais Johan Cruyff, qui est remercié le jour même de la signature du contrat. Il remporte fin août la Supercoupe d’Espagne face à l’Atletico Madrid, mais une blessure perturbe ses débuts en Liga. Il parvient tout de même rapidement à décrocher une place de titulaire au sein de la défense catalane. La seconde partie de saison est plus délicate avec un carton rouge en 1/4 de finales de Coupe des Coupes, puis une blessure contre Extremadure qui le prive du Clásico contre le Real Madrid et de la finale de la Coupe des Coupes qui oppose le Barça au PSG. Il ne dispute pas non plus la finale de la Coupe d’Espagne, remportée 3-2 contre leBetis Séville. Malgré 28 matchs de championnat, 5 matchs européens et 4 matchs de coupe, Laurent Blanc n’est pas le titulaire indiscutable qu’il se doit d’être à un an de la Coupe du Monde et décide de quitter le club.

La naissance du « Président »[modifier | modifier le code]

Il revient une fois de plus en France en 1997, à l’OM, convaincu par Rolland Courbis. À l’OM il apporte beaucoup à une équipe en perte de confiance et lui permet dès sa première année de se classer en 4e position du championnat. La même saison, il marque 11 buts (coups francs, penalties, têtes…). C’est à cette époque qu’il gagne le surnom de « Président ». Il marque seulement 2 buts en 19981999 mais reste solide en défense, d’ailleurs à chacune de ses deux saisons phocéennes, l’OM aura eu la meilleure défense du championnat (27 en 1998 et 28 en1999). En 1999, après la conquête de la Coupe du monde 1998 et la finale perdue avec l’OM en Coupe UEFA, il repart une nouvelle fois à l’étranger. Certaines mauvaises langues diront que son erreur en finale de Coupe UEFA ayant entraîné le premier but parmesan l’ont poussé vers la sortie. Quoiqu’il arrive, son départ laissera un vide dans la défense marseillaise, puisque le club jouera le maintien les deux saisons suivantes et ce qui n’empêchera pas l’Inter Milan de le recruter pour renforcer sa défense centrale contre 20 millions de francs (environ 3 millions €). Avec le club milanais, il dispute la finale de la Coupe d’Italie en 2000 perdue contre la Lazio de Rome (2-1 et 0-0), mais ne connaît pas la chance de découvrir enfin la Ligue des Champions, puisque l’Inter se fait éliminer lors du 3etour préliminaire contre Helsingborgs IF (0-1 et 0-0) en 2001.

En 2001, c’est Manchester United qui le recrute pour construire une des meilleures équipes d’Europe, avec notamment Fabien Barthez dans les buts. Il prend sa retraite en 2003, achevant sa carrière sur un titre de champion d’Angleterre et en ayant pu découvrir les joies de la Ligue des Champions, puisqu’avec le club anglais, il atteint les demies en 2002 et les quarts en 2003.

L’équipe de France[modifier | modifier le code]

Avec les Espoirs, Laurent Blanc est champion d’Europe 1988. L’année suivante, dès le second match à la tête de la sélection de Michel Platini, il est appelé à disputer son premier match en équipe de France A, le , contre la sélection République Irlandaise (0-0).

Cette sélection française en reconstruction ne peut se qualifier pour le Mondial 1990. Elle aligne néanmoins une impressionnante série de 19 matchs sans défaite dont 8 victoires en 8 rencontres pendant la phase de qualification pour l’Euro 92, ce qui en fait un des favoris pour la phase finale, mais durant laquelle Laurent Blanc et les siens se font sortir au Premier Tour, après deux nuls contre la Suède (1-1) et l’Angleterre (0-0) et une défaite (2-1) contre les futurs vainqueurs de l’épreuve : le Danemark. Laurent Blanc fait partie de l’équipe type de l’UEFA pour cette compétition.

À l’issue du fiasco des éliminatoires pour la Coupe du Monde 1994 et de la défaite contre la Bulgarie (2-1), Laurent Blanc, peu épargné par les critiques, annonce qu’il renonce désormais à l’équipe de France. L’une des priorités d’Aimé Jacquet, le nouveau sélectionneur national, est de faire revenir Blanc sur cette décision, ce qui est fait au printemps.

Blanc devient l’un des joueurs les plus importants des Bleus de Jacquet, que ce soit sur et en dehors du terrain. Il participe ainsi à l’Euro 1996 en Angleterre où la France échoue en demi-finale contre la République tchèque (0-0) a.p. (5-6) t.a.b., n’encaissant que deux buts en cinq rencontres. Il s’agit de la naissance de la grande équipe qui devient championne du monde deux ans plus tard.

Exemplaire durant la Coupe du monde 1998, décisif en huitièmes de finale face au Paraguay (1-0), où il inscrit le but de la qualification en prolongation à la suite d’une passe de la tête deDavid Trezeguet sur un centre de Pirès, il est pourtant absent de la finale en raison d’un carton rouge reçu en demi-finale pour avoir giflé le joueur croate Slaven Bilic à la suite d’un accrochage entre les deux joueurs. Cette sanction est une des grandes déceptions de sa carrière et est vécue par les supporters et ses équipiers comme une injustice, Laurent Blanc ayant une réputation de joueur fair-play.

Parmi les images fortes de la Coupe du monde 1998, en France, il en est une qui reste gravée dans les esprits des supporters français : lorsque Laurent Blanc, avant chaque match, embrasse la tête rasée de Fabien Barthez. Ce geste rituel est attendu par tous au fur et à mesure de l’avancée de la compétition.

Après la victoire de 1998, il participe également à la victoire à l’Euro 2000. Parfois critiqué lors des matchs de qualifications où l’on stigmatise son âge et son manque de vitesse, il reste solide et fiable en défense centrale lors de la phase finale en Belgique et aux Pays-Bas et ne laisse pas échapper le titre. Il est même sélectionné dans l’équipe type du tournoi. À l’issue du tournoi, il annonce sa retraite internationale, comme son capitaine Didier Deschamps.

Carrière d’entraîneur[modifier | modifier le code]

Girondins de Bordeaux (2007-2010)[modifier | modifier le code]

Laurent Blanc, en tant qu’entraîneur des Girondins de Bordeaux en 2009.

Ayant passé ses diplômes, Blanc souhaite entraîner au plus vite un grand club en sautant l’étape d’entraîner des clubs de plus faible envergure. Ceux-ci hésitent à faire confiance à un homme leader certes, mais inexpérimenté. Après des approches infructueuses de l’OM, ce sont les Girondins de Bordeauxqui lui offrent finalement son premier poste en 2007, en remplacement du Brésilien Ricardo.

Pour sa première saison sur un banc de Ligue 1, Laurent Blanc est distingué. Il remporte le trophée UNFP du football de « meilleur entraîneur de Ligue 1 »1. Avec lui, les Girondins terminent le championnat 2007-2008 à la seconde place.

Après cette première saison réussie, il parvient à faire mieux l’année suivante. Le 31 mai 2009, grâce à la victoire contre Caen, Bordeaux et Laurent Blanc deviennent Champion de France, dix ans après leur dernier sacre, mettant ainsi fin au règne de l’Olympique lyonnais qui perdurait depuis 2002.

Sa troisième année débute sur d’excellents résultats. En championnat, le club s’empare rapidement de la première place, et compte neuf points d’avance sur le deuxième quand arrive la trêve hivernale. En Ligue des champions, le club se qualifie brillamment pour les huitièmes de finale, en marquant 16 points sur 18 possibles lors des matchs de poules, avec notamment deux victoires contre le Bayern Munich et une victoire et un match nul contre laJuventus de Turin.

La seconde partie de la saison est beaucoup plus difficile. Les Bordelais perdent la finale de la coupe de la Ligue contre l’Olympique de Marseille (3-1). En Ligue des champions, ils remportent laborieusement leur huitième de finale contre l’Olympiakos le Pirée, avant de céder en quarts de finale contre l’Olympique lyonnais. En championnat, ils enchaînent les mauvais résultats, et ne terminent finalement que sixièmes.

Sélectionneur de l’équipe de France (2010-2012)[modifier | modifier le code]

Laurent Blanc lors de l’Euro 2012 contre la Suède.

Après l’échec sportif et moral de l’équipe de France lors de la coupe du monde 2010 sous l’ère Raymond Domenech, il succède à celui-ci en prenant ses fonctions de sélectionneur le 2 juillet 20102,3.

Le 11 août 2010, Laurent Blanc effectue son premier match sur le banc des Bleus face à la Norvège. Pour cette rencontre, il décide – avec le soutien de la FFF – d’écarter de la sélection les 23 mondialistes4. L’équipe de France est défaite 2 buts à 1. Dans le cadre des éliminatoires de l’Euro 2012, le 3 septembre, face à la Biélorussie, la France s’incline un but à zéro. Cette deuxième défaite en 2 matchs constitue le plus mauvais début d’un sélectionneur depuis Gérard Houllier en 1992. Après cette mauvaise entame, les Bleus réagissent avec une victoire 2 à 0 en Bosnie-Herzégovine, qui est considéré comme le match référence de l’ère Laurent Blanc. Les Bleus signent deux nouvelles victoires contre la Roumanie (2-0) puis face au Luxembourg avec 2-0 également. Enfin, l’année 2010 s’achève, sur une victoire de prestige contre l’Angleterre (2-1) en match amical à Wembley. L’année 2011 commence bien pour les Bleus de Laurent Blanc puisqu’ils gagnent 1-0 contre le Brésil. Après s’être imposé au Luxembourg (2-0) pour les éliminatoires de l’Euro 2012les Bleus font match nul 0-0 en amical face à la Croatie. Cette rencontre marque les retrouvailles entre Laurent Blanc et le sélectionneur croateSlaven Bilić, qui avait provoqué l’expulsion du « Président » lors de la demi-finale France-Croatie 1998.

En avril 2011, le site Mediapart diffuse, le verbatim complet d’une réunion de travail de la DTN avec notamment Erick MombaertsFrançois Blaquart et de nombreux membres de la DTN et accuse Laurent Blanc, sur la base de l’écoute du verbatim complet, de s’être déclaré favorable à l’instauration de quotas sur des critères raciaux lors de cette réunion tenue au sein de la FFF en novembre 20105. Dans un communiqué, il s’excuse s’il a pu heurter la sensibilité de certaines personnes avec l’emploi de termes, sortis de leur contexte, potentiellement équivoques, mais dit ne rien retirer. Il rejette toute accusation de racisme et affirme que la discussion portait sur le problème des joueurs à double nationalité ainsi que sur les modalités de détection et de sélection6.

En juin 2011, l’équipe de France effectue une tournée dans l’Est de l’Europe. Après un nul contre la Biélorussie (1-1), les français s’imposent largement en Ukraine (4-1) puis en Pologne (1-0). Par la suite, la France poursuit les qualifications pour l’Euro avec une victoire en Albanie (2-1) puis un match nul en Roumanie (0-0). Une nouvelle victoire 3-0 face à l’Albanie, le dernier match face à la Bosnie-Herzégovine s’avère décisif pur la première place au classement. Dans un match palpitant, la France égalise sur pénalty après avoir été longtemps menée. En réalisant un match nul, la France valide son ticket pour l’Euro 2012 le 11 octobre 2011. Les deux derniers matchs de l’année sont peu probants avec une courte victoire 1-0 contre les États-Unis et un nul face à la Belgique (0-0). La France finit tout de même l’année 2011 invaincue. Début 2012, une belle victoire en Allemagne (2-1) aspire de grands espoirs pour l’Euro. Après une préparation réussie, 3 matchs pour 3 victoires, Laurent Blanc débute l’Euro en confiance.

Lors de l’Euro 2012l’équipe de France commencent par un nul prometteur face l’Angleterre (1-1) mais une première polémique voit le jour avec une insulte de Samir Nasri envers un journaliste de L’Équipe7 après son but égalisateur. L’équipe de France semble monter en régime contre l’Ukraine, et l’emporte 0-2 portant la série de matchs sans défaite sous l’ère Laurent Blanc à 23. Cette série s’achève face à la Suède où les protégés du sélectionneur se montrent suffisants, n’indiquant aucune volonté d’inverser la tendance face aux coéquipiers de Zlatan Ibrahimović (2-0). Malgré cette performance en dents de scie, Laurent Blanc emmène ses joueurs jusqu’en quart de finale, stade fixé par Noël Le Graët. Mais face au Champion du Monde et d’Europe en titre, l’équipe d’Espagne, les français sont battus 2-0 et éliminés du tournoi.

À la suite de la compétition, Laurent Blanc annonce le 30 juin 2012 qu’il quitte son poste de sélectionneur de l’équipe de France8. Il reste alors une saison sans entraîner.

Paris Saint-Germain (depuis 2013)[modifier | modifier le code]

Le , le Paris Saint-Germain annonce officiellement l’arrivée de Laurent Blanc au poste d’entraîneur pour une durée de 2 ans avec prise de fonction le 9.

Profil de joueur[modifier | modifier le code]

Formé à l’origine comme milieu de terrain offensif, il était réputé pour ses qualités techniques, sa vision du jeu et son sens du but. Ces qualités lui permirent de se convertir en un défenseur très adroit dans les relances et n’hésitant pas à monter sur les actions offensives. Son placement et sa lecture du jeu compensaient amplement une certaine lenteur et lui évitait de se lancer dans des tacles hasardeux. Durant sa carrière, Blanc avait la réputation d’un joueur défendant toujours « debout » et de manière propre. Sa technique lui permettait aussi de garder son sang-froid dans les situations délicates, lui donnant l’impression de toujours maîtriser son calme et de rassurer ses coéquipiers.

Joueur élégant, au port altier, il fut aussi un très grand buteur en dépit de sa position reculée sur le terrain. Si son jeu de tête fut à l’origine de certains de ses buts sur corners, d’autres furent inscrits dans le cours du jeu, soit sur ses montées, soit sur des coups de pieds arrêtés (penalty ou coup franc).

Très régulier, il n’a connu que très peu de passages à vide en équipe de France, devenant à la fin des années 1990 l’un des cadres les plus sûrs de l’équipe. Son rayonnement sur le terrain, sa maîtrise technique, son sang-froid ainsi que son influence sur ses coéquipiers lui ont valu le surnom de « Président ».

En équipe de France, Laurent Blanc était positionné demi relayeur sous l’ère Platini, avant de se confirmer sous l’ère Houllier défenseur axial de la sélection. Dès lors, lorsque ces 5 joueurs étaient alignés ensemble sur le terrain : Fabien BarthezLilian Thuram, Laurent Blanc, Marcel Desailly et Bixente Lizarazu l’équipe de France n’a jamais perdu. Entre la prise en main de l’équipe de France par Aimé Jacquet en 1994 et la fin de sa carrière internationale en 2000, Laurent Blanc n’a connu qu’une seule fois la défaite (France-Angleterre 0-1 le 7 juin 1997).

Palmarès[modifier | modifier le code]

En tant que joueur[modifier | modifier le code]

En sélection[modifier | modifier le code]

Divers saisonnier :

En club[modifier | modifier le code]

  • Divers saisonnier : Vainqueur du Tournoi de Paris en 1988 avec Montpellier
  • Divers : sous les couleurs montpelliéraines, il se classe 4e meilleur buteur du championnat en 1989 avec 15 buts et 3e en 1991 avec 14 buts. Lors de ses deux saisons marseillaises, de 1997 à 1999, son équipe termine à chaque fois meilleure défense du championnat.

Distinctions personnelles[modifier | modifier le code]

En tant qu’entraîneur[modifier | modifier le code]

En club[modifier | modifier le code]

Distinctions personnelles[modifier | modifier le code]

Statistiques[modifier | modifier le code]

Statistiques de joueur[modifier | modifier le code]

Statistiques de Laurent Blanc 11
Saison Club Championnat Coupe nationale Coupe de la Ligue Supercoupe Compétition(s)
continentale(s)
Drapeau : France France Total
Division M B M B M B M B C M B M B M B
1983-1984 Drapeau de la France Montpellier PSC Division 2 20 0 20 0
1984-1985 Drapeau de la France Montpellier PSC Division 2 32 5 1 0 33 5
1985-1986 Drapeau de la France Montpellier PSC Division 2 30 6 2 0 32 6
1986-1987 Drapeau de la France Montpellier PSC Division 2 34 18 1 0 35 18
1987-1988 Drapeau de la France Montpellier PSC Division 1 24 6 1 0 25 6
1988-1989 Drapeau de la France Montpellier PSC Division 1 35 15 3 1 C3 2 0 3 0 43 16
1989-1990 Drapeau de la France Montpellier HSC Division 1 36 12 6 2 7 2 49 16
1990-1991 Drapeau de la France Montpellier HSC Division 1 38 14 2 0 C2 6 1 5 1 51 16
Sous-total 249 76 16 3 8 1 15 3 288 83
1991-1992 Drapeau de l'Italie SSC Naples Serie A 31 6 3 0 10 1 44 7
Sous-total 31 6 3 0 10 1 44 7
1992-1993 Drapeau de la France Nîmes Olympique Division 1 29 1 1 0 5 2 35 3
Sous-total 29 1 1 0 5 2 35 3
1993-1994 Drapeau de la France AS Saint-Étienne Division 1 33 5 1 0 7 1 41 6
1994-1995 Drapeau de la France AS Saint-Étienne Division 1 37 13 1 0 1 0 8 1 47 14
Sous-total 70 18 2 0 1 0 15 2 88 20
1995-1996 Drapeau de la France AJ Auxerre Division 1 23 2 6 2 2 0 C3 1 0 9 2 41 6
Sous-total 23 2 6 2 2 0 1 0 9 2 41 6
1996-1997 Drapeau de l'Espagne FC Barcelone Primera División 28 1 4 0 1 0 C2 5 0 7 1 45 2
Sous-total 28 1 4 0 1 0 5 0 7 1 45 2
1997-1998 Drapeau de la France Olympique de Marseille Division 1 31 11 1 0 3 2 13 3 48 16
1998-1999 Drapeau de la France Olympique de Marseille Division 1 32 2 1 0 1 0 C3 10 1 7 0 51 3
Sous-total 63 13 2 0 4 2 10 1 20 3 99 19
1999-2000 Drapeau de l'Italie Inter Milan Serie A 34 3 8 0 14 2 56 5
2000-2001 Drapeau de l'Italie Inter Milan Serie A 33 3 2 0 C1+C3 9 0 2 0 46 3
Sous-total 67 6 10 0 9 0 2 0 88 6
2001-2002 Drapeau de l'Angleterre Manchester United Premier League 29 1 2 0 C1 15 2 46 3
2002-2003 Drapeau de l'Angleterre Manchester United Premier League 19 0 1 0 C1 9 1 29 1
Sous-total 48 1 3 0 24 3 75 4
Total sur la carrière 608 124 47 5 7 2 1 0 57 5 97 16 817 152

Buts en sélections[modifier | modifier le code]

 [afficher]Buts en sélection de Laurent Blanc Drapeau : France

Statistiques d’entraîneur[modifier | modifier le code]

Le tableau suivant récapitule les statistiques de Laurent Blanc durant sa carrière d’entraîneur en club, au 27 avril 201412.

Saison Club Championnat Coupes nationales Coupes continentales Supercoupe Total
Division Matchs V N D Matchs V N D Type Matchs V N D Matchs V N D Matchs V N D
2007 – 2008 Girondins de Bordeaux Drapeau : France Ligue 1 38 22 9 7 5 3 1 1 C3 8 5 2 1 51 30 12 9
2008 – 2009 Girondins de Bordeaux Drapeau : France Ligue 1 38 24 8 6 5 4 0 1 C1+C3 8 2 2 4 1 0 1 0 52 30 11 11
2009 – 2010 Girondins de Bordeaux Drapeau : France Ligue 1 38 19 7 12 7 5 0 2 C1 10 8 1 1 1 1 0 0 56 33 8 15
2013 – 2014 Paris Saint-Germain Drapeau : France Ligue 1 36 25 8 3 6 5 0 1 C1 10 7 1 2 1 1 0 0 53 38 9 6
Total sur la carrière 150 90 32 28 23 17 1 5 36 22 6 8 3 2 1 0 212 131 40 41

Le tableau suivant récapitule les statistiques de Laurent Blanc durant son mandat de sélectionneur de l’équipe de France.

Saison Équipe Matchs Victoires Nuls Défaites Buts pour Buts contre Vic.% Nul.% Déf.%
2010 – 2011 Drapeau de la France Équipe de France 12 8 2 2 18 6 66,7 % 16,6 % 16,6 %
2011 – 2012 Drapeau de la France Équipe de France 15 8 5 2 22 11 53,3 % 33,3 % 13,3 %

Divers[modifier | modifier le code]

En 2011, il participe au spectacle des Enfoirés Dans l’œil des Enfoirés. Il joue alors le chef d’orchestre dans le tableau de l’Assasymphonie (Mozart l’Opéra Rock)13.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  « UNFP – Actualités de l’Union Nationale des footballeurs professionnels »  [archive ], sur le site de l’UNFP, consulté le 12 mai 2008.
  2.  « Blanc intronisé sélectionneur des Bleus »  [archive ], surlefigaro.frLe Figaro,‎ 2 juillet 2010 (consulté le 22 juin 2013)
  3.  « Football: Laurent Blanc nommé sélectionneur de l’équipe de France »  [archive ], sur ledepeche.frLa Dépêche du Midi,‎2 juillet 2010 (consulté le 22 juin 2013)
  4.  « Aucun des 23 Mondialistes en Norvège »  [archive ], surlequipe.frl’Équipe,‎ 23 juillet 2010 (consulté le 22 juin 2013)
  5.  Quotas discriminatoires : Le verbatim  [archive ]
  6.  Le Figaro – Sport 24 : Quotas dans le foot : Laurent Blanc présente ses excuses  [archive ]
  7.  Nasri à « L’Équipe » : « ferme ta gueule ! »  [archive ]
  8.  Laurent Blanc quitte les bleus  [archive ]
  9.  « Le Paris Saint-Germain choisit Laurent Blanc »  [archive ], sur psg.fr,‎ 25 juin 2013 (consulté le 25 juin 2013)
  10.  (en) Karel Stokkermans, « ESM XI »  [archive ], surrsssf.com,‎ 14 mars 2007 (consulté le 20 août 2009)
  11.  Statistiques de Laurent Blanc  [archive ] surfootballdatabase.eu
  12.  « Statistiques de Laurent Blanc »  [archive ], surfootballdatabase.eu (consulté le 22 juin 2013)
  13.  « Bleus : Blanc dans le clip des Enfoirés »  [archive ], surfootball3650fr,‎ 19 février 2011 (consulté le 22 juin 2013)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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