Didier Lockwood nous a quittés RIP

Didier Lockwood

 

 

 

 

 

 

Mon Ami tu es parti paix à ton âme tu vas me manquer

petit souvenir de notre amitiés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

votre serviteur

 

,

Didier Lockwood, né à Calais le  et mort le  à Paris, est un violoniste de jazz français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Didier Lockwood est né dans une famille musicienne, son père instituteur est aussi professeur de violon, sa mère est peintre amateur, tandis que son frère aîné Francis deviendra pianiste de jazz1. Sa famille paternelle, originaire de Birmingham au Royaume-Uni a immigrée à Calais à la fin du XIXe siècle2.

Le cousin de son père est le contrebassiste Willy Lockwood.

À 13 ans, il intègre l’orchestre lyrique du théâtre municipal de Calais1.

En 1972, il obtient les premiers prix du conservatoire de Calais et de musique contemporaine de la Sacem pour sa composition pour violon préparé1.

Il admire la musique classique mais, initié par son grand-frère pianiste Francis, il s’oriente vers le jazz. Il découvre le violon amplifié et préfère intégrer à la fin de l’année 1974 le groupe de jazz-rock Magma plutôt que de tenter l’entrée au conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

Didier Lockwood meurt brutalement le  d’une crise cardiaque3,4 à Paris5.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Didier Lockwood a été marié à la chanteuse lyrique Caroline Casadesus, petite-fille de Gisèle Casadesus, avec laquelle il a eu une fille. A partir de 2015, il fut l’époux de Patricia Petibon.

Mandat politique[modifier | modifier le code]

En 2014, il est maire adjoint à la culture6 à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), fonction dont il démissionne en mars 20167.

Carrière[modifier | modifier le code]

Engagé dans le big band de Michel Colombier, il se fait remarquer par Stéphane Grappelli qui lui propose de l’accompagner dans ses tournées. Il est ensuite invité par le pianisteDave Brubeck et commence une carrière solo.

Il enchaîne ensuite les albums avec différentes formations, notamment son fameux DLG (Didier Lockwood Group). Il joue en compagnie de Martial SolalGordon BeckNHOPMichel PetruccianiAldo RomanoAndré CeccarelliJean-Paul CéléaMiles DavisLenny WhiteMarcus MillerHerbie HancockElvin Jones, les frères Marsalis ou encore Magma ( qui l’a vraiment révélé ), BarbaraRichard GallianoClaude NougaroIvan PaduartRichard BohringerJacques HigelinMama Béa, Jean-Marie Ecay, etc. Il séjourne à plusieurs reprises aux États-Unis où il enregistre quelques albums.

Didier Lockwood en concert, 2006.

Il explore en permanence de nouveaux horizons, comme en témoigne son spectacle Omkara réalisé avec le chorégraphe indienRaghunath Manet, danseur de Bharata Natyam, compositeur et joueur de vinâ. Il est également célèbre pour ses solos des « mouettes », démonstrations d’effets électroniques pour violon solo.

Didier Lockwood s’est aussi distingué par son implication pédagogique, puisqu’il publie une méthode d’improvisation intitulée Cordes et âmes (prix Sacem 2002), et crée en 2001 à Dammarie-les-Lys le Centre des Musiques Didier Lockwood, son école d’improvisation. Il orchestre également le festival Violons croisés qui se tient chaque année à Dammarie.

Il est chargé de la vice-présidence du Haut conseil de l’éducation artistique et culturelle qui lui a été confiée conjointement, le , par les deux ministres français de la Culture et de la Communication, et de l’Éducation nationale8.

Avec Caroline Casadesus, il a partagé l’affiche pendant quatre années dans le spectacle musical Le Jazz et la Diva, qui s’est terminé par un triomphe à Cannes, au palais des festivals et des congrès, le 20 juillet 20089 (nommé aux Victoires de la musique 2006). Lors de cette dernière représentation, il a annoncé10 la création d’un opus 211, au théâtre de la Gaîté-Montparnasse à Paris12.

Depuis 2011, Didier Lockwood anime un festival Violons croisés à Dammarie-les-Lys13,14,15Il est aussi, depuis la même année, le parrain du festival Violons et chants du monde à Calais. Initié par son ami d’enfance, Jean-Robert Lay, directeur du conservatoire à rayonnement départemental du Calaisis, ce festival qui a lieu tous les deux ans, permet aux spectateurs de voyager au travers des différents univers musicaux, avec comme fil rouge principal, le violon. Grâce à ce festival, ce sont des artistes comme le SyrienFawaz Baker, la Française Natacha Atlas, le Malien N’Dialé, l’Américain Casey Driesen, ou encore le Colombien Yuri Buenaventura, qui se sont produits à Calais.[réf. nécessaire]

Le 16 janvier 2012, il remet au ministre de la Culture Frédéric Mitterrand un rapport16 relatif à une mission de réflexion dont la conduite lui a été confiée. Les conservatoires de France et l’Union nationale des directeurs de conservatoire (UNDC) se positionnent fermement contre ce rapport en en pointant ce qu’ils appellent « les contradictions et les erreurs », de même que des « vœux pieux »17,18.

En 2013, il participe à la semaine du jazz français au Jazzhus Montmartre à Copenhague au Danemark19,20.

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Hommage[modifier | modifier le code]

Le 23 octobre 2011, la grande salle de spectacle du Pôle Ev@sion (principalement dédiée à la création numérique) d’Ambarès-et-Lagrave est inaugurée et baptisée « Salle Didier Lockwood » en sa présence.

Discographie[modifier | modifier le code]

  • 1978 : Surya, premier album leader de Didier Lockwood (Didier Lockwood – violon électrique et acoustique, violon « basse », Francis Lockwood – claviers, Jean Claude Agostini – guitare, Jean-My Truong – percussions, Luc Plouton – claviers, Sylvain Marc – basse)
  • 1979 : New World (D. Lockwood, G. Beck, N-H Orstred Pedersen, T. Williams), coréalisé par Jean-Michel Kajdan
  • 1979 : You Better Fly Away, Clarinet Summit (John Carter, Perry Robinson, Theo Jörgensmann, Gianluigi Trovesi, J.F. Jenny-Clarke, Eje Thelin, Aldo Romano)
  • 1980 : Live in Montreux, premier disque « Live » (D. Lockwood, B. Malach, J. Hammer, B. Stief, G. Brown, M. Perru).
  • 1981 : Fusion, retrouvailles avec Christian Vander sur fond d’improvisation (D. Lockwood, J. Top, C. Vander, B. Widemann)
  • 1982 : Fasten Seat Belts, premier Didier Lockwood Group « Jazz Rock » (D. Lockwood, Jean-Michel Kajdan, F. Lockwood, K. Rust, B. Malach), coréalisé par Jean-Michel Kajdan
  • 1983 : The Kid, de retour du Brésil (D. Lockwood, B. Finnerty, D. Sancious, A. Johnson, R. Morales, S. Thiam), coréalisé par Jean-Michel Kajdan
  • 1983 : Trio (P. CatherineC. Escoudé, D. Lockwood), JMS, réalisé par Jean-Michel Kajdan
  • 1984 : Didier Lockwood Group, album anniversaire du groupe (D. Lockwood, Jean-Michel Kajdan, F. Lockwood, S. Marc, K. Rust), réalisé par Jean-Michel Kajdan
  • 1985 : Out Of The Blues, retour au jazz, premier album en numérique (D. Lockwood, G. Beck, C. Mc Bee, B. Hart)
  • 1985 : Rythm’n Blue (D. Lockwood, M. Miller, L. White, M. Urbaniak, R. Blake)
  • 1986 : Uzeb-Lockwood Absolutely Live + Quartet, deux disques enregistrés à l’Olympia (D. Lockwood et UZEB : A. Caron, M. Cussion, J. St Jacques, P. Brochu)
  • 1987 : 1.2.3.4, double album (D. lockwood, T. Eliez, T. Kennedy, A. Ceccarelli)
  • 1990 : Phoenix 90, le nouveau DLG, Jazz Fusion (D. Lockwood, J-M. Ecay, L. Vernerey, L. Pontieux)
  • 1991 : BO du film Lune froide, blues (D. Lockwood, JM. Ecay, H. Ripoll).
  • 1992 : Caron – Écay – Lockwood, musique de chambre improvisée Tome 2 (D. Lockwood, A. Caron, JM. Ecay)
  • 1993 : Didier Lockwood Group (D. Lockwood, J-M. Ecay, L. Verneray, L. Pontieux)
  • 1994 : Solal – Lockwood (D. Lockwood, M. Solal)
  • 1994 : Le onztet de violon jazz
  • 1995 : New York Rendez-Vous (D. Lockwood, D. Holland, P. Erskine, D. Liebman, M. Stern)
  • 1995 : Chansons pour les enfants. Réédition du disque sorti chez Adès en 1985
  • 1996 : Storyboard (D. Lockwood, J. DeFrancesco, J. Genius, S. Gadd)
  • 1998 : Round About Silence (D. Lockwood, A. Charlier, B. Sourisse, Marc-Michel Le Bevillon).
  • 1999 : Best of Didier Lockwood, une rétrospective des meilleurs titres (D. Lockwood, D. Holland, J-M. Ecay, A. Ceccarelli, C. Mc Bee, T. Kenedy, M. Stern, P. Erskine, D. Liebman, Uzeb)
  • 1999 : Excalibur, la légende des Celtes (Alan Simon, Jeuc Dietrich)
  • 2000 : Tribute to Stéphane Grappelli, son album le plus vendu[réf. nécessaire] (D. Lockwood, B. Lagrene, O. Pedersen)
  • 2001 : Omkara, Didier Lockwood croise son violon à la musique indienne avec Ragunath Manet.
  • 2003 : BO du film Les Enfants de la pluie, première musique symphonique enregistrée (D. Lockwood, C. Casadesus, orchestre symphonique Bulgare)
  • 2003 : Globe-Trotter (double-album), les trente ans de carrière. Comprend le fameux solo Les Mouettes (D. Lockwood, B. Sourisse, A. Charlier, S. Guillaume)
  • 2004 : Hypnoses, Didier Lockwood écrit pour sa femme, Caroline Casadesus, 13 compositions et mélodies symphoniques (enregistré avec l’orchestre symphonique d’Omsk)
  • 2005 : Concerti pour violon et piano
  • 2005 : Concerto pour violon, Les Mouettes
  • 2005 : Concerto pour piano, interprété par Daniel Kramer (enregistré avec l’orchestre symphonique d’Omsk), Universal Classique
  • 2008 : For Stéphane, avec Dee Dee Bridgewater, Toots Thielemans, Martial Solal, Marcel Azzola, Daniel Humair, René Urtreger, Biréli Lagrène, André Ceccarelli, Martin Taylor, Marc Fosset, Patrice Caratini, Jean-Philippe Viret, Sylvain Luc, Romane, Pierre Blanchard…
  • 2009 : À la récré, Didier Lockwood apparaît sur un titre de ce livre-disque de chansons pour enfants du groupe strasbourgeois Weepers Circus
  • 2009 : Lockwood Brothers, duo entre les deux frères Didier et Francis Lockwood
  • 2012 : Et me voici, avec Nougarologie (Laure Moinet, Mathieu Debordes, Patrice Joubert, Hervé Joubert), Médéric CollignonMaurice VanderAndré Minvielle), Koxinel Prod.
  • 2015 : L’Orchestre des aveugles

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ ab et c Biographie de Didier Lockwood [archive], sur son site officiel.
  2.  Didier Lockwood, Profession Jazzman, Hachette Littérature, p. 13
  3.  « Région – Le musicien Didier Lockwood est décédé – Delta FM », Delta FM,‎ (lire en ligne [archive])
  4.  France Musique, Laurent Valero, 18 février 2018 (écouter en ligne à 58 mn) [archive]
  5.  « Le violoniste de jazz Didier Lockwood est mort », Le Monde,‎  (lire en ligne [archive])
  6.  « Le conseil municipal de Dammarie-lès-Lys » [archive], sur mairie-dammarie-les-lys.fr, page 1
  7.  Julien Van Caeyseele, « Didier Lockwood quitte la scène politique », La République,‎  (lire en ligne [archive])
  8.  [PDF] Didier Lockwood, vice-président du Haut Conseil de l’éducation artistique et culturelle : « Artistes et enseignants doivent apprendre à travailler ensemble » [archive]Question d’éducation, décembre 2006.
  9.  Antoine Mairé, « Lockwood et Casadesus : un couple en fusion », Nice-Matin, 21 juillet 2008.
  10.  Ludovic Laurenti, « Caroline Casadesus et Didier Lockwood : le duo musical en couple sur la Croisette », Nice-Matin, 22 juillet 2008.
  11.  Devant se tenir du 8 octobre 2008 au 21 janvier 2009.
  12.  Gert-Peter Bruch, Marion Buaitti, « x7, La semaine de… Le Jazz et la Diva, Opus 2 », interview vidéo sur Culturclub.com [archive], 20 octobre 2008.
  13.  « Archives : Violons croisés 2011 » [archive], sur mairie-dammarie-les-lys.fr
  14.  « Archives : Violons croisés 2012 » [archive], sur mairie-dammarie-les-lys.fr
  15.  (en+fr) « Archives photos : Violons croisés 2013 » [archive], sur mairie-dammarie-les-lys.fr (consulté en en 2014)
  16.  [PDF] Rapport Lockwood [archive], Médiathèque de la Cité de la musique.
  17.  Rapport Lockwood : ce qu’en pense l’UNDC [archive].
  18.  Conservatoires de France Communiqué [archive].
  19.  France-Musique à la French Jazz Week au Jazzhus Montmartre. [archive]
  20.  Jazz francophone au Jazzhus Montmartre de Copenhague. [archive]
  21.  Décret du 13 mai 2016 portant promotion et nomination (lire en ligne [archive])

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *