STEWART COPELAND HAPPY BIRTHDAY

STEWART COPELAND

 

 

 

 

 

 

 

 

Stewart Copeland, né le  à Alexandria (Virginie), est un musicien et compositeur américain. Il est surtout connu pour avoir été le batteur et fondateur du groupe The Police. Après leur séparation, il a joué dans d’autres groupes et composé des musiques de films (entre autres celles de Rusty JamesWall Street et Highlander, le retour).

Biographie[modifier | modifier le code]

Son enfance[modifier | modifier le code]

Stewart Copeland naît aux États-Unis dans la ville d’Alexandria, en Virginie. Il est le plus jeune d’une famille de 4 enfants. Très tôt dans sa vie, sa famille part vivre en Égypte, à Alexandrie. Sa mère, Lorraine Adie, est une archéologue spécialiste du paléolithique au Proche-Orient. Son père, Miles Axe Copeland Junior, agent de la CIA, est responsable du bureau de Beyrouth, au Liban. Stewart étudie donc au lycée américain de Beyrouth, commence l’étude de la batterie à douze ans, et à treize ans joue de la batterie pour des écoles de danse. Après un passage en Angleterre, où il étudie à Millfield (Somerset) de 1967 à 1969, il part en Californie, où il suit notamment les cours de l’université de Californie à Berkeley. Il retourne en Angleterre, travaillant en 1974 comme directeur de tournée du groupe de rock progressif Curved Air, dont il deviendra le batteur de 1975 à 1976.

Ses débuts[modifier | modifier le code]

The Police[modifier | modifier le code]

En 1977, Stewart Copeland avec le chanteur et bassiste Sting et le guitariste Henry Padovani (rapidement remplacé par Andy Summers), fondent le groupe The Police, qui deviendra un des groupes les plus connus des années 1980. Le groupe se sépara en 1986, à la suite de tensions entre les membres, principalement entre Sting et Stewart.

Une nouvelle tournée a eu lieu en 2007-2008.

Il enregistre en 1983 pour la bande originale de Rusty James (Rumble Fish) de Francis Ford Coppola le simple Don’t Box Me In avec Stan Ridgway, qui connaitra un certain succès.

Klark Kent[modifier | modifier le code]

En parallèle de sa carrière avec The Police, Copeland a aussi enregistré sous le pseudonyme de Klark Kent plusieurs singles distribués en Grande-Bretagne en 1978, dont le premier Don’t Care est entré dans les charts britanniques. En 1980 sort un 25 cm enregistré au studio Surrey Sound Studio de Nigel Gray réunissant 8 singles, Copeland jouant tous les instruments en re-recording.

Gizmodrome[modifier | modifier le code]

Gizmodrome est le « supergroupe », nouveau projet de Stewart Copeland, formé en Italie en 2017. Il se constitue de 4 membres : Stewart Copeland, Mark King (l’ancien bassiste de Level 42), Vittorio Cosma (joueur de clavier italien) et enfin Adrian Belew (ancien guitariste de King Crimson, the Talking Heads et tant d’autres). Le premier album du groupe, « gizmodrome » est sorti le , et a été enregistré à Milan entre le printemps 2016 et l’été 2017.

Style[modifier | modifier le code]

Son style est facilement reconnaissable : une frappe puissante, rapide, nerveuse et le plus souvent en avant du temps (il précise dans une vidéo que son professeur de batterie en Égypte lui avait appris une technique de percussion orientale consistant à toujours jouer « décalé juste avant le temps », à la double croche avant la pulsation1) pour donner du groove aux autres instruments. Le son de caisse claire est très tendu et mat. Stewart Copeland s’est largement inspiré des batteurs et des rythmes reggae qu’il a accélérés tout en déplaçant quelques accents. Copeland a véritablement marqué toute une génération de batteurs2.

Stewart Copeland prend en fait le contre-pied de la génération précédente qui se satisfaisait d’un « soft beat » très sourd et répétitif à la manière des Eagles. Très vite, un ingénieur du son va l’aider à sortir la sonorité caractéristique du groupe The Police, pierre angulaire du trio, en réglant très haut le rendu de sa grosse caisse. Stewart Copeland n’hésite pas ainsi à faire le « beat » avec son pied droit, libérant du coup sa main gauche en délaissant la caisse claire (sauf pour les refrains) et en utilisant du matériel de percussion (octobans) et des effets spéciaux (echo, delay…). Illustration de cette technique très élaborée, le morceau Walking on the Moon (album Reggatta de Blanc) est un modèle du genre qui a fait date dans l’histoire du « reggae blanc » de Police.

Stewart Copeland est un des rares batteurs de rock à utiliser la prise tambour plus volontiers que la prise timbale.

Il produit encore dans les années 2000 dans le cadre de différents projets musicaux, mélangeant volontiers les influences.

Équipement[modifier | modifier le code]

Batterie : TAMA

  • 10×8″ Tom
  • 12×8″ Tom
  • 13×9″ Tom
  • 16×16″ Tom
  • 18×16″ Tom
  • 20×14″ Tama Gong
  • 22×18″ Grosse caisse
  • 14×5″ Caisse claire signature Stewart Copeland (Durant les années 1970/80 avec Police, et aujourd’hui pour unique usage personnel, Stewart utilise une Pearl jupiter de 1970, présente sur tous les albums studio du groupe)
  • 4 Tama Custom Police Blue Sparkle Octobans
  • 4×8″ Tymp-Tom
  • 4.5×10″ Tymp-Tom

Cymbales : PAISTE

  • 12″ Signature Combo Crisp Hi-Hat
  • 16″ Signature Full Crash
  • 17″ Signature Fast Crash
  • 18″ Signature Fast Crash
  • 18″ Signature Full Crash
  • 18″ Signature Traditionals Light Flat Ride
  • 22″ Signature Blue Bell Ride
  • 10″ Signature Splash
  • 8″ Signature Splash
  • 6″ 2002 Cup Chime
  • Cowbell
  • Wood Blocks

Sur la tournée 2008 : set complet de percussion avec notamment :

  • Gong
  • cymbales à effets
  • Crotales
  • Shaker suspendu

Peaux : REMO

Coated Ambassador, Clear Pinstripe, Clear Ambassador

Baguettes : VATER

Signature Stewart Copeland « Stewart Copeland Standard »

Everyone Stares: The Police Inside Out[modifier | modifier le code]

En 2006, Stewart Copeland sort le film Everyone Stares: The Police Inside Out. Ce documentaire contient des archives personnelles prises par Copeland à l’aide de sa caméra Super 8, avec laquelle il filmait le groupe de ses débuts, à l’immense succès de l’album Synchronicity.

Filmographie comme compositeur de musique de films[modifier | modifier le code]

Compositeur de BO de séries TV[modifier | modifier le code]

Compositeur de BO de jeux vidéo[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  [1] [archive]
  2.  (en) Robyn Flans, « Stewart Copeland » [archive], sur Modern Drummer (consulté le 23 août 2018)

Liens externes[modifier | modifier le code]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *