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SYLVAIN SYLVAIN
The New York Dolls
Pays d’origine | États-Unis |
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Genre musical | Glam rock, protopunk |
Années actives | 1971–1977, 2004–20111 |
Labels | Mercury, Roadrunner Records, Atco, 429 Records |
Site officiel | www.nydolls.org |
Membres | David Johansen Sylvain Sylvain Earl Slick Brian Delaney Kenny Aaronson |
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Anciens membres | Johnny Thunders Jerry Nolan Arthur Kane Billy Murcia Gary Powell Rick Rivets Blackie Lawless |
New York Dolls est un groupe de rock américain, originaire de New York. Avec the Stooges, ils sont l’un des premiers groupes de punk rock2. Il est d’abord formé en 1971 et dissout en 1977. En 1975, Thunders et Nolan quittent le groupe pour former The Heartbreakers. Le groupe se réunit de nouveau en 2004 et se sépare encore en 2011.
Le style musical et les attitudes sont un condensé de glam rock. Le look, aussi important que la musique, est dans cette même lignée : perruques, travestissement et maquillage outrancier. Exemple typique de musiciens rock flirtant avec l’imagerie dérangée et réinventant les « Années folles », il est considéré comme un des groupes précurseurs du punk rock.
Biographie[modifier | modifier le code]
Première phase (1971–1977)[modifier | modifier le code]
À l’origine, le groupe était composé du chanteur David Johansen, des guitaristes Johnny Thunders (John Genzale de son vrai nom) et Rick Rivets, lequel ayant été remplacé quelques mois plus tard par Sylvain Mizrahi (connu sous l’identité de Syl Sylvain), du bassiste Arthur « Killer » Kane et du batteur Billy Murcia. Ils choisissent le nom du groupe d’après le New York Doll Hospital (en français : l’hôpital de poupées de New York), un lieu où l’on répare les poupées, à côté du magasin tenu par l’oncle de Sylvain.
Leurs premières répétitions sont des reprises de grands artistes du rythm’n’blues : Otis Redding, Sonny Boy Williamson… Mais leur style propre (maquillage et tenues outrancières) est inspiré de l’avant-garde artistique du New York de l’époque, dont le plus fameux représentant est Andy Warhol et sa Factory. Leur première apparition sur scène remonte au réveillon de Noël 1971 et eut lieu dans un refuge de sans-abris : l’Endicott Hotel, puis ils se produisent au Mercer Arts Center devant un public encore assez restreint. C’est après une de leurs prestations que Marty Thau décide de devenir leur manager et leur organise une tournée en Angleterre où le groupe fait sensation en jouant en première partie des Faces. Mais la tournée est malheureusement écourtée du fait de la mort par overdose aux amphétamines du batteur Billy Murcia.
De retour à New York, le groupe engage Jerry Nolan. C’est à partir de cette époque que les concerts des New York Dolls deviennent des démonstrations frénétiques mêlant les musiciens aux spectateurs. Les New York Dolls enregistrent leur premier album éponyme (produit par Todd Rundgren) avec Mercury Records et livrent un disque aux nombreuses influences qui annonce la révolution punk rock (à cette période en 1973, en plein dans l’ère de la musique progressive). Mais leur premier album est un échec commercial, l’album n’atteint que la 116e place des charts américain et n’entre même pas dans les classements britanniques.
Le deuxième album, Too Much, Too Soon, est enregistré en 1974 avec Shadow Morton aux manettes. Il comporte son lot de grands titres (des compositions mémorables ainsi que des reprises) et affiche clairement la maîtrise du jeu de guitare de Thunders. Pourtant, devant le faible succès du disque (167e place dans les charts US), Mercury abandonne le groupe. Alors qu’ils sont en plein désarroi, les New York Dolls sont approchés par Malcolm McLaren (futur manager des Sex Pistols). Celui-ci se met en tête de relancer leur carrière (il les fait jouer devant un drapeau rouge et porter des tenues en cuir rouge de la tête aux pieds ), mais lors d’une tournée en Floride en mars 1975 Thunders et Nolan quittent le groupe et rentrent chez eux3. Seuls David Johansen et Syl Sylvain continuent avec d’autres musiciens en jouant au Japon en première partie de Jeff Beck.
Après la séparation du groupe, les musiciens poursuivirent une carrière en solo : Johnny Thunders fondera The Heartbreakers, David Johansen prendra plus tard le pseudonyme de Buster Poindexter, chanteur de cabaret, Arthur Kane participera aux Corpse Grinders, et enfin Syl Sylvain publiera deux albums.
Retour (2004–2011)[modifier | modifier le code]
En 2004, les New York Dolls se reforment à la demande de Morrissey qui s’occupe cette année-là de la programmation du Meltdown Festival. Ne restent que trois des anciens membres de la formation initiale : le chanteur David Johansen, le guitariste Sylvain Sylvain et le bassiste Arthur « Killer » Kane. Ils décident de continuer les concerts et projettent même un nouvel album afin que de nouvelles chansons alimentent ceux-ci. Mais la mort d’Arthur Kane, le , d’une leucémie, met un frein à leurs projets. Après quelques mois de deuil, les deux derniers survivants de la formation originale décident de reprendre les concerts.
Ils annoncent en juillet 2005 un nouvel album, One Day It Will Please Us to Remember Even This qui sort le , en France, sous le label Roadrunner Records, suivi d’une tournée mondiale avec la nouvelle formation (principalement la même depuis la réunion de 2004).
Le , les New York Dolls sont retirés de la liste de liens de Roadrunner Records, après leur séparation avec le label. Ils jouent à l’O2 Wireless Festival de Hyde Park, à Londres, le . Le , le producteur historique de leur premier album Todd Rundgren est annoncé pour leur prochain album. Lequel album, Cause I Sez So, après les dernières touches apportées au studio Rundgren4, est publié le chez Atco Records5.
Le , les New York Dolls sont annoncés en concert avec Mötley Crüe et Poison. Ils affichent une nouvelle formation pour leur tournée, incluant le guitariste Earl Slick et le bassiste Kenny Aaronson. En 2016, Earl Slick confirme la séparation du groupe : « Oh ouais, ça fait longtemps que c’est fini. Ca ne servait plus à rien de continuer. Vous savez, David préfère le Buster. Il est bon1. »
Discographie[modifier | modifier le code]
Albums studio[modifier | modifier le code]
- 1973 : New York Dolls
- 1974 : Too Much Too Soon
- 2006 : One Day It Will Please Us to Remember Even This
- 2009 : Cause I Sez So
- 2011 : Dancing Backward in High Heels
Albums live[modifier | modifier le code]
- 1984 : Red Patent Leather
- 1993 : Paris Le Trash
- 1998 : Live In Concert, Paris 1974
- 1999 : The Glamorous Life Live
- 2002 : From Paris With Love (L.U.V.)
- 2004 : Morrissey Presents: The Return Of New York Dolls Live From Royal Festival Hall
Compilations[modifier | modifier le code]
- 1977 : New York Dolls / Too Much Too Soon
- 1977 : Very Best of New York Dolls
- 1981 : Lipstick Killers – The Mercer Street Sessions 1972
- 1985 : Night of the Living Dolls
- 1985 : The Best of the New York Dolls
- 1990 : Super Best Collection
- 1992 : Seven Day Weekend
- 1994 : Rock’n Roll
- 1998 : Hootchie Kootchie Dolls
- 1999 : The Glam Rock Hits
- 2000 : Actress: Birth of The New York Dolls
- 2000 : Endless Party
- 2000 : New York Tapes 72/73
- 2003 : Looking for a Kiss
- 2003 : Manhattan Mayhem
- 2003 : 20th Century Masters – The Millennium Collection: The Best of New York Dolls
- 2006 : Private World – The Complete Early Studio Demos 1972-1973
Vidéographie[modifier | modifier le code]
- 2004 : Live from the Royal Festival Hall 2004|Pre-crash condition – Morrissey presents the return of the New York Dolls – Live from the Royal Festival Hall 2004
- 2005 : All Dolled Up
- 2005 : Thunders, Nolan and Kane – You can’t put your arms around a memory
- 2006 : New York Doll – The Movie6
- 2011 : Lookin’ Fine on Television
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) « Bowie guitarist Earl Slick on his years with The Thin White Duke, working with Lennon and the making of Station To Station – Getintothis » [archive],
- William R. Ferris, The Greenwood Encyclopedia of American Regional Cultures: The Mid-Atlantic Region, Greenwood Publishing Group, (ISBN 0-313-32954-0, lire en ligne [archive]), p. 349
- (en) New York Dolls’ Sylvain Sylvain Remembers Malcolm McLaren [archive] – David Browne, Rolling Stone, 12 avril 2010
- « Roadrunnerrecords.com » (version du 24 février 2009 sur l’Internet Archive), Roadrunnerrecords.com.
- (en) Nydolls.org [archive]
- (en) New York Doll – The Movie [archive] sur l’Internet Movie Database
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) Site officiel [archive]
- Ressources relatives à la musique :
- (en) AllMusic
- (en) Billboard
- (en) MusicBrainz
- (en) Rolling Stone
- (en) Songkick
- Ressource relative à l’audiovisuel :
- (en) Internet Movie Database [archive]
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Encyclopædia Britannica [archive] • Encyclopédie Larousse [archive]