EMILIE DEQUENNE Félicitation et promotion de son César 2021

EMILIE DEQUENNE

 

Émilie Dequenne est une actrice belge née le  à Belœil (province de Hainaut).

Elle est révélée en 1999 par le drame Rosetta, réalisé par les frères Dardenne, qui lui vaut le prix d’interprétation féminine, tandis que le long-métrage reçoit la Palme d’or.

Elle ne colle pas à cette image et joue dans la grosse production Le Pacte des loups (2001), puis partage l’affiche de la comédie Une femme de ménage (2002) avec Jean-Pierre Bacri.

Les années suivantes, elle revient sur les thèmes de société comme tête d’affiche des drames sociaux La Fille du RER (2009), À perdre la raison (2012), Pas son genre (2014), Chez nous et Les Hommes du feu (2017).

Elle reçoit le César de la Meilleure actrice dans un second rôle en 2021 pour son rôle dans le film Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait, après quatre nominations dans les catégories meilleur espoir féminin, meilleure actrice dans un second rôle et meilleure actrice.

Biographie[modifier | modifier le code]

Révélation précoce et diversification (années 2000)[modifier | modifier le code]

En 1989, elle intègre l’académie de Musique de Baudour et suit des cours de diction et de déclamation. En 1993, à l’âge de douze ans, elle étudie à l’atelier théâtral de l’académie, et rejoint aussi la troupe de théâtre amateur « La relève » de Ladeuze.

Elle termine ses humanités en 1998. Elle décroche son tout premier rôle à 17 ans dans Rosetta des frères Dardenne qui lui vaut le Prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes 19991.

En 2001, elle confirme en participant à la grosse production Le Pacte des loups, réalisée par Christophe Gans, aux côtés de Vincent CasselSamuel Le Bihan ou encore Jean Yanne. Elle remporte le Prix de l’espoir féminin au Festival du film de Cabourg la même année. Elle s’essaie à l’humour en secondant Yves Lavandier pour la comédie Oui, mais…, qui passe inaperçue.

L’actrice au Festival de Cannes 2007 pour la présentation de Écoute le temps.

En 2002, elle inspire une chanson au groupe belge Sttellla : En week-end avec Émilie Dequenne2. Mais la même année, elle revient au drame social en partageant l’affiche de la comédie Une femme de ménage, de Claude Berri, avec Jean-Pierre Bacri. Puis en 2003, elle joue aux côtés de Jane Birkin dans la comédie dramatique Mariées mais pas trop, de Catherine Corsini.

L’année 2004 est marquée par la sortie de trois projets : un second rôle dans la comédie L’Américain, de Patrick Timsit, puis elle seconde Grégori DerangèrePhilippe Torreton et Sandrine Bonnaire dans le drame L’Équipier, de Philippe Lioret. Elle fait partie de la distribution de la co-production internationale Le Pont du roi Saint-Louis, portée par Robert De Niro. Enfin, elle fait un caméo dans la série à succès Kaamelott.

Trois nouveaux films sortent en 2005 : elle fait partie du casting choral de la comédie dramatique Avant qu’il ne soit trop tard, de Laurent Dussaux. Elle partage ensuite l’affiche du drame historique La Ravisseuse avec Isild Le Besco. Enfin, elle participe à un film québécois, Les États-Unis d’Albert, de André Forcier , où elle incarne une féministe mormone.

En 2006, elle tient un second rôle dans l’adaptation Le Grand Meaulnes, portée par Nicolas Duvauchelle et Jean-Baptiste Maunier. Elle porte également avec Sandrine Kiberlain et Denis Podalydès la comédie dramatique La Vie d’artiste, de Marc FitoussiL’année suivante, elle est la tête d’affiche du thriller fantastique Écoute le temps, d’Alanté Kavaïté.

En 2008, elle fait partie du jury du 49e Festival international du film de Thessalonique, avec notamment Diablo Cody, sous la présidence de Michael Ondaatje.

L’année 2009 la voit partager l’affiche de la co-production internationale J’ai oublié de te dire…, avec Omar Sharif ; mais surtout, elle impressionne dans le rôle-titre du drame La Fille du RER, d’André Téchiné, face à Catherine Deneuve.

Confirmation (années 2010)[modifier | modifier le code]

L’actrice au Festival du film de Cabourg 2014, pour la présentation du multi-récompensé Pas son genre.

En 2010, elle joue dans le film d’horreur franco-belge La Meute, porté par Yolande Moreau. Elle tient ensuite les premiers rôles de deux téléfilms : Obsession(s), qui marque ses retrouvailles avec Samuel Le Bihan (2010),Mystère au Moulin-Rouge, où elle s’essaie à la romance et donne la réplique à Grégory Fitoussi (2011).

Lors du Festival de Cannes 2012, elle remporte le prix d’interprétation féminine dans la catégorie Un certain regard pour son rôle dans À perdre la raison, film de Joachim Lafosse relatant le drame d’une femme qui tue ses quatre enfants3. Elle seconde ensuite Michaël Youn dans le thriller La Traversée, de Jérôme Cornuau.

En 2013, elle apparait dans le thriller Möbius, d’Éric Rochant avec Jean Dujardin et Cécile de France, et en 2014, elle fait partie du casting choral de la comédie dramatique Divin Enfant, d’Olivier Doran. Enfin, elle tient le premier rôle féminin de la comédie dramatique Pas son genre, de Lucas Belvaux, face à Loïc Corbery.

En 2015, elle partage l’affiche du drame Par accident de Camille Fontaine avec Hafsia Herzi. À la télévision, elle porte le téléfilm policier Souviens-toi, mis en scène par Philippe Venault. L’année suivante, elle joue le rôle-titre de la comédie dramatique Maman a tort, pour lequel elle retrouve Marc Fitoussi.

L’année 2017 la voit retrouver également Lucas Belvaux, pour le premier rôle du drame politique Chez nous. Elle est aussi dirigée par Pierre Jolivet pour le drame Les Hommes du feu, où elle incarne une pompière, auprès de Roschdy Zem. Et elle fait partie du casting réuni par Albert Dupontel pour sa comédie noire acclamée Au revoir là-haut. Enfin, elle joue le drame La Consolation, téléfilm réalisé par Magaly Richard-Serrano.

Vie privée[modifier | modifier le code]

En juillet 2002, elle donne naissance en Belgique à son premier enfant, Milla, dont le père est son compagnon de 1999 à 2005Alexandre Savarese4.

À partir de 2008, elle vit en couple avec l’acteur français Michel Ferracci, qu’elle épouse5 le  à la mairie de Paris 10e.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

Téléfilms[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Émilie Dequenne en 2007 pour la pièce de théâtre Mademoiselle Julie.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Émilie, photographiée en 2009 par le studio Harcourt.

Nominations[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1.  « Palmarès du Festival de Cannes 1999 » [archive], sur le site officiel du Festival.
  2.  « Avec Armelle et Emilie Dequenne » [archive], La Dernière Heure,  (consulté le 22 mars 2015).
  3.  « Émilie Dequenne récompensée à Cannes pour son rôle dans À perdre la raison » [archive], RTBF,  (consulté le 27 mai 2012).
  4.  Perrine Sabbat, « Emilie Dequenne: un style simple – Gala » [archive], sur Gala.fr (consulté le 23 novembre 2016).
  5.  Coralie Vincent, « Emilie Dequenne s’est mariée ! » [archive], sur closermag.fr (consulté le 28 octobre 2014).

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