la judokate Sandrine Martinet-Aurières décroche la médaille d’argent

Sandrine Martinet

 

Sandrine Martinet-Aurières (ou simplement Sandrine Martinet) est une judokate handisport française, née à Montreuil (Seine-Saint-Denis) le . Elle est championne de judo handisport dans la catégorie des malvoyants B21,2.

Biographie[modifier | modifier le code]

Une enfance baignée dans le judo[modifier | modifier le code]

Dès son plus jeune âge, Sandrine Martinet pratique le judo. Elle commence à l’âge de 9 ans afin de canaliser son énergie et sa colère. En raison de son handicap visuel, elle était rejetée à l’école, elle devait se mettre devant, se lever pour voir le tableau3… Cette mise à l’écart l’a alors poussé à s’inscrire dans le judo en version paralympique en espérant recevoir moins de moqueries. Elle s’inscrit donc dans son premier club : le SVLJ à Vincennes. Elle n’est pas jugée pour son handicap et s’intègre facilement. A l’âge de 16 ans, elle participe à sa première compétition de juniors en Allemagne dans laquelle elle est finaliste3.

En attendant d’être sélectionnée en équipe de France, elle passe son bac S et rentre en faculté de biologie.

Malgré un handicap pénalisant pour les études, elle continue le judo et participe à ses premiers championnats de France. Elle rencontre Olivier Cugnon de Sévricourt, judoka et kinésithérapeute qui suscite sa vocation pour la kinésithérapie, dont elle intègre la formation et en fait son métier en 2002.

Accident[modifier | modifier le code]

En 2012, lors des Jeux paralympiques de Londres, Sandrine Martinet se fracture la malléole en plein combat, qu’elle n’abandonnera pas malgré la souffrance. Son adversaire prendra le dessus et la mettra à terre. Sa détermination à la suite de sa blessure la mènera encore plus loin en 2016, lors de sa revanche à Rio.

Vie de famille[modifier | modifier le code]

Elle est maman de deux enfants avec son mari, Nicolas, militaire. Elle exerce également un métier stable : kinésithérapeute, pour lequel elle se déciderait à prendre sa retraite en tant que judoka de haut niveau.

Carrière sportive[modifier | modifier le code]

Comme en 2004 à Athènes, Sandrine Martinet-Aurières remporte la médaille d’argent aux Jeux paralympiques d’été de 2008 à Pékin dans la catégorie des moins de 52 kg, défaite en finale par la Chinoise Cui Na4,1,2.

Aux Jeux paralympiques d’été de 2012 à Londres, où elle est favorite, elle se brise la malléole en demi-finale alors qu’elle mène son combat. Elle termine 5e du tournoi5.

En 2015, elle est médaillée de bronze aux Jeux mondiaux ISBA à Séoul6. Elle remporte la médaille d’or aux Jeux paralympiques d’été de 2016, dans la catégorie des moins de 52 kg, face à l’Allemande Ramona Brussig7.

Le , elle est nommée porte-drapeau de la délégation française aux Jeux paralympiques d’été de 2020, conjointement avec le joueur de tennis Stéphane Houdet8.

Palmarès[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Documentaire[modifier | modifier le code]

Un documentaire intitulé Super Héros diffusé sur France 4 le  lui est en partie consacré, ainsi qu’à Michaël JeremiaszMarie-Amélie Le Fur, Théo Curin et Mathieu Bosredon.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Revenir plus haut en :a et b AURIERES-MARTINET Sandrine [archive], beijing2008.cn
  2. ↑ Revenir plus haut en :a et b Sandrine Aurières-Martinet, une maman qui rêve d’or [archive], Le Parisien
  3. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Sandrine Martinet : la tête haute » [archive], sur www.paris2024.org
  4.  « Jeux Paralympiques: deux médailles françaises lors de la première journée » [archive] « Copie archivée » (version du 9 septembre 2008 sur l’Internet Archive), AFP, 7 septembre 2008
  5.  Mélanie Challe, « Handicap. Sandrine Aurières-Martinet au-delà des limites » [archive], sur parismatch.com.
  6.  « JUDO – Le Bronze pour Sandrine Aurières-Martinet ! », Comité paralympique et sportif français,‎  (lire en ligne [archive])
  7.  « Sandrine Martinet en or, première médaille française des Jeux Paralympiques » [archive], sur lequipe.fr (consulté le 9 septembre 2016)
  8.  « Clarisse Agbegnenou et Samir Ait-Saïd porte-drapeaux de la délégation française aux Jeux Olympiques de Tokyo » [archive], sur www.lequipe.fr (consulté le 5 juillet 2021)
  9.  Décret du 30 novembre 2016 portant promotion et nomination [archive]

Liens externes[modifier | modifier le code]

 

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