Melvin Van Peebles nous a quittés RIP

Melvin Van Peebles

Melvin Van Peebles (né le  à Chicago (Illinois) et mort le  à New York (État de New York)1) est un acteur, scénariste, réalisateur, compositeur, producteur et monteur américain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Melvin Van Peebles est né Melvin Peebles2 à Chicago dans l’Illinois (États-Unis).

Il rejoint l’Air Force treize jours après avoir terminé l’école secondaire, et y reste trois ans et demi.

Il vit à Mexico peu de temps, gagnant sa vie en peignant des portraits, avant de revenir aux États-Unis, où il commence à conduire des tramways à San Francisco. Ses premiers écrits parlent de cette expérience de conducteur de tramway. Ce qui au départ est un petit article et quelques photographies devient le premier livre de Van Peebles, The Big Heart.

Un jour, un passant suggère à Melvin Van Peebles de devenir réalisateur. Il tourne son premier court métrage, Pickup Men for Herrick en 1957. Il réalise deux autres films dans la même période.

Après avoir terminé ses premiers courts, il part à Hollywood pour chercher du travail, mais ne parvient pas à trouver quelqu’un désireux de l’engager comme réalisateur. À New York, Melvin Van Peebles rencontre un homme[Qui ?] qui a vu ses films, qui les a adorés et veut les projeter en France. Il s’expatrie donc outre-atlantique. En France, Melvin Van Peebles apprend la langue et est embauché pour traduire le magazine Mad en français. Il collabore également au magazine Hara-Kiri. Il commence à écrire des pièces de théâtre en français, utilisant le sprechgesang (parlé chanté) venant de l’écriture musicale, quand les mots sont parlés sur la musique. Cela l’amène à réaliser son premier disque, Brer Soul.

Avant d’entrer à Hollywood, Melvin Van Peebles réalise un film en FranceLa Permission, dont le synopsis est le suivant : la rencontre à Paris entre un Noir, militaire, et une jeune française (jouée par l’actrice française Nicole Berger, par ailleurs décédée accidentellement peu après le tournage), puis à son retour de permission, le GI est consigné, et sa promotion suspendue. Le film est primé à San Francisco en 1968.

Son premier film à Hollywood est Watermelon Man, une comédie écrite par Herman Raucher. Le film raconte l’histoire d’un raciste ordinaire, blanc, qui se réveille dans la peau d’un noir et se trouve rejeté par ses amis, ses collègues et sa famille. En 1970, Van Peebles tourne un documentaire sur le Festival de Powder Ridge, interdit par la justice.

Melvin Van Peebles écrit et dirige ensuite son film le plus connu, Sweet Sweetback’s Baadasssss Song. En 2004, son fils Mario réalise un documentaire pour expliquer la genèse de ce film. Sweet Sweetback rencontre un succès énorme et marque le début de la Blaxploitation, l’émergence d’un mouvement cinématographique fait par et pour les Noirs.

Famille[modifier | modifier le code]

Melvin Van Peebles est le père de Mario Van Peebles, acteur-réalisateur de séries télévisées.

Filmographie[modifier | modifier le code]

comme acteur[modifier | modifier le code]

Melvin Van Peebles au festival du cinéma américain de Deauville en 2012.

comme scénariste[modifier | modifier le code]

comme réalisateur[modifier | modifier le code]

comme compositeur[modifier | modifier le code]

comme producteur[modifier | modifier le code]

comme monteur[modifier | modifier le code]

Récompenses et nominations[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • 2004 : Festival panafricain du film de Los Angeles, Lifetime Achievement Award
  • 2000 : Acapulco Black Film Festival, Best International Film, Le Conte du ventre plein
  • 1999 : Chicago Underground Film Festival, Jack Smith Lifetime Achievement Award
  • 1998 : Urbanworld Film Festival, Best Documentary Mark Daniels Classified X
  • 1987 : Humanitas Prize, (CBS Schoolbreak : The Day They Came to Arrest the Books)
  • 1987 : Daytime Emmy, (CBS Schoolbreak : The Day They Came to Arrest the Books)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  (en) « Melvin Van Peebles Dies: Iconic Filmmaker, Actor, and Novelist Was 89 » [archive], sur IndieWire (consulté le )
  2.  (en-US), Philip A. Greasley (ed.) Dictionary of Midwestern Literature. Volume 1: The Authors. « Melvin Van Peebles » [archive], p. 505. Bloomington, Indiana: Indiana University Press, 2001.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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