Festival Louis Lumière Hommage à BERTRAND TAVERNIER ce Week end
Festival Louis Lumière Hommage à BERTRAND TAVERNIER
Mon Hommage à ce grand Réalisateur que j’avais rencontré 2 fois
Bertrand Tavernier
Pour les articles homonymes, voir Tavernier.
Nom de naissance | Bertrand René Maurice Tavernier |
---|---|
Naissance | Lyon 6e (France) |
Nationalité | Français |
Décès | (à 79 ans) Sainte-Maxime (France) |
Profession | réalisateur, scénariste, producteur écrivain |
Films notables | voir filmographie. |
Bertrand Tavernier, né le à Lyon et mort le à Sainte-Maxime, est un réalisateur, scénariste, producteur et écrivain français, également président de l’Institut Lumière.
Fils de l’écrivain et résistant lyonnais René Tavernier, il fut d’abord assistant-réalisateur, attaché de presse (notamment pour Stanley Kubrick) et critique avant de passer à la mise en scène avec L’Horloger de Saint-Paul, son premier succès critique, à la base d’une longue collaboration avec l’acteur Philippe Noiret (Que la fête commence, Le Juge et l’Assassin, Coup de torchon, La Vie et rien d’autre, La Fille de d’Artagnan).
Éclectique, il a abordé plusieurs genres cinématographiques, de la comédie dramatique (Un dimanche à la campagne, Daddy Nostalgie) au film de guerre (Capitaine Conan) en passant par le film historique (Laissez-passer, La Princesse de Montpensier) ou le polar (L.627, L’Appât). Plusieurs de ses films ont été récompensés, en France et à l’étranger (dont Autour de minuit qui remporta un Oscar et fut nommé aux Golden Globes).
Il est le père du réalisateur et comédien Nils Tavernier et de la romancière Tiffany Tavernier.
Biographie[modifier | modifier le code]
Enfance et débuts[modifier | modifier le code]
Le père de Bertrand Tavernier, René Tavernier, écrivain et fondateur de la revue Confluences, publia sous l’Occupation de grandes plumes comme Paul Éluard et Louis Aragon1 ; ce dernier vécut pendant la Seconde Guerre mondiale avec son épouse Elsa Triolet au premier étage du domicile des Tavernier. Selon Bertrand Tavernier, c’est pour sa mère, Geneviève Dumond (1918-2002), que fut écrit l’un des plus beaux poèmes d’Aragon, Il n’y a pas d’amour heureux2. Plus tard, en 1965, en tant qu’attaché de presse pour Jean-Luc Godard, il invita Aragon à voir Pierrot le fou dont le poète fit l’éloge à travers un article devenu fameux, « Qu’est ce que l’art, Jean-Luc Godard » dans les Lettres françaises3.
Ses parents quittent Lyon pour Paris en 1950 car René Tavernier est un mauvais gestionnaire et sa revue Confluences ne marche plus. Ils envoient leur jeune fils trois ans en pension à l’école Saint-Martin-de-France dirigée par la congrégation des Oratoriens où il fait l’expérience du sadisme et de l’humiliation4. Il découvre le cinéma dans un séjour au sanatorium pour soigner sa tuberculose, le premier film qui le marque est Dernier Atout5. Après avoir réussi son baccalauréat à la seconde tentative, il entame des études de droit à la Sorbonne où il fonde avec des amis l’Étrave, revue d’étudiants sur le cinéma. Passionné de cinéma depuis l’âge de douze ans, il a notamment fréquenté la cinémathèque, fondé avec Yves Martin et Bernard Martinand en 1961 un ciné-club, le Nickel Odéon, pour promouvoir le cinéma de genre hollywoodien (westerns, films noirs, comédies musicales)6. Il commence à gagner sa vie en faisant des piges pour Télérama puis devient critique à Cinéma7,8.
Il fait ses débuts dans le cinéma comme assistant de Jean-Pierre Melville (Léon Morin, prêtre), expérience qu’il évoque dans le documentaire Sous le nom de Melville réalisé par Olivier Bohler.
Il est également attaché de presse à plein temps entre 1964 et 19749, notamment pour Stanley Kubrick sur 2001 : l’Odyssée de l’espace (1968), Orange mécanique (1971) et Barry Lyndon (1975). Il a raconté lui avoir envoyé ce télégramme de démission10,11 : « En tant que cinéaste vous êtes un génie, mais dans le travail, vous êtes un crétin » (As a director, a creator, you are a genius, but in the work, you are an imbecile)12.
Critique de cinéma, chroniqueur et cinéphile[modifier | modifier le code]
Comme critique cinématographique, Bertrand Tavernier collabore dans les années 1960 à plusieurs revues : Les Cahiers du cinéma, Cinéma, Positif, Présence du cinéma, etc. Pendant ces années-là, il est l’un des premiers à interviewer des réalisateurs étrangers et analyser thématiquement leurs filmographies13. Outre les metteurs en scène connus, tels John Ford, Raoul Walsh ou John Huston, il a contribué à faire connaître en France Delmer Daves, André de Toth ou Budd Boetticher (dont il programmait les films avec son ciné-club, le « Nickel Odéon ») et participa, entre autres avec Martin Scorsese, à la redécouverte de l’œuvre de Michael Powell.
Cinéphile passionné, il écrit plusieurs ouvrages importants sur le cinéma américain notamment, 30 ans de cinéma américain et 50 ans de cinéma américain14, écrits en collaboration avec Jean-Pierre Coursodon, deux ouvrages considérés comme des références. Il donne également de nombreuses conférences et participe régulièrement à des bonus DVD.
Le , il publie grâce à la SACD (société des auteurs et compositeurs dramatiques) et son directeur général Pascal Rogard, sa première chronique sur son blog appelé « dvdblog »15. Ces chroniques lui permettent de mettre en avant les films de patrimoine qu’il aime, sortis en DVD ou Blu-ray, ainsi qu’à l’occasion ses coups de cœurs littéraires et musicaux. Il répond et échange par ailleurs dans les commentaires avec de multiples cinéphiles passionnés comme lui constituant ainsi une source unique de discussions et débats sur le cinéma et la cinéphilie. Il tiendra ces chroniques jusqu’à son décès : une dernière chronique posthume qu’il avait lui-même préparée sera d’ailleurs publiée et introduite d’un hommage de la SACD le .
En tant que chroniqueur, il participe, en 2006, à la dernière saison de l’émission de radio hebdomadaire Cinéfilms sur France Inter16,17.
En , il accepte d’être parrain de l’émission Printemps du polar diffusée sur Arte18. Il s’agit d’un cycle de 12 célèbres polars dont il fait la présentation de six d’entre eux : Serpico, Chinatown, Quai des Orfèvres, Classe tous risques, Pour toi j’ai tué et son propre film L.627.
En hommage au cinéma français, plus particulièrement celui d’avant-guerre, il réalise en 2016 un documentaire, Voyage à travers le cinéma français, qui donnera lieu à une série d’une durée totale de plus de 12 heures en 2017. Ce documentaire lui permet de faire redécouvrir des œuvres, des réalisateurs ainsi que des acteurs quelque peu tombés dans l’oubli. À titre d’exemple, on peut citer le film Mollenard de Robert Siodmak avec comme acteur principal Harry Baur.
Réalisateur et producteur[modifier | modifier le code]
Il se démarque des réalisateurs de sa génération par la volonté de redonner une place primordiale à une narration passée à la trappe à la fin des années 1950. Il redonne ainsi leur chance à de grands scénaristes et dialoguistes restés sur le bord du chemin, principalement à Jean Aurenche et Pierre Bost (les « bêtes noires », avec le réalisateur Claude Autant-Lara, de François Truffaut dans son fameux article « Une certaine tendance du cinéma français »).
Grand cinéphile, il fait redécouvrir des auteurs comme Jean Devaivre dont il adapte l’autobiographie dans son film Laissez-passer. Si son goût le porte parfois vers les films à costumes, il ne s’éloigne jamais des préoccupations contemporaines et son art reste profondément enraciné dans notre époque.
Tavernier exprime, au gré de ses films, son aversion contre les injustices, son engagement contre la guerre, le racisme, les côtés sombres du colonialisme, la peine de mort et son combat contre les travers de nos sociétés contemporaines : délinquance, violence, chômage, misères physique et affective, drogue, sida, etc.
Certains longs métrages plus apaisés ou nostalgiques sont, à plusieurs reprises, imprégnés de la figure du père ou du temps qui passe et que l’on ne peut retenir (Un dimanche à la campagne, Daddy nostalgie).
Pour le réalisateur, la musique n’est jamais comme plaquée et fait toujours corps avec l’image. Dans ses premiers films tout particulièrement, une importante scène musicale ponctue le film et annonce un drame imminent : un chanteur des rues (Le Juge et l’Assassin), la scène de la guinguette (Un dimanche à la campagne), etc.
Ses amitiés et fidélités professionnelles donnent aussi un certain ton à son cinéma : Aurenche et Bost mais aussi Alain et Philippe Sarde, Marc Perrone, Philippe Noiret, Philippe Torreton et, plus tard, Jacques Gamblin. De manière paradoxale, sa filmographie, aux sujets et aux traitements très divers, reste tiraillée entre sa défense pour un cinéma français fort et indépendant et sa fascination pour une certaine culture nord-américaine[réf. nécessaire].
Producteur (sa société se nomme Little Bear production), il exerce aussi des activités associatives (président de l’Institut Lumière19, à Lyon).
Procès de Jean-Claude Brisseau[modifier | modifier le code]
Auditionné lors du procès de Jean-Claude Brisseau pour harcèlement sexuel, Bertrand Tavernier met en cause les essais organisés par ce dernier avec des comédiennes pour préparer son film Choses secrètes20. L’actrice Noémie Kocher, plaignante, se confie auprès de lui et indique avoir « trouvé une épaule très réconfortante »21,22.
Vie personnelle[modifier | modifier le code]
Bertrand Tavernier est le père de Nils Tavernier, également réalisateur, mais aussi comédien, et de la romancière Tiffany Tavernier, tous deux issus de son union avec Colo Tavernier. Il a connu au lycée Henri-IV à Paris Volker Schlöndorff23, devenu depuis parrain de son fils.
Mort[modifier | modifier le code]
Depuis son enfance, Bertrand Tavernier est un hôte assidu de Sainte-Maxime (Var), résidant dans la villa familiale24, où il meurt le à l’âge de 79 ans25 d’une pancréatite dont il est atteint depuis quelques années26. Ses obsèques ont lieu le dans l’intimité familiale, suivies de la crémation puis de l’inhumation dans la même ville27.
Hommages[modifier | modifier le code]
- En 1998, la toute nouvelle salle du cinéma municipal du Buisson-de-Cadouin Louis Delluc (né à Cadouin) est baptisée en son nom et en sa présence.
- En , il est choisi pour présider la deuxième cérémonie des Magritte du cinéma, qui récompense le cinéma belge.
- Le , il est invité pour une journée spéciale sur France Musique.
- En , il est le parrain des 50 ans des cinémas Studio à Tours, le plus grand complexe de cinémas indépendants « art et essai » de France.
- Il est représenté sur la Fresque des Lyonnais située à Lyon.
Filmographie[modifier | modifier le code]
Réalisateur[modifier | modifier le code]
Cinéma[modifier | modifier le code]
- 1964 : Les Baisers, segment Baiser de Judas
- 1964 : La Chance et l’Amour, segment Une chance explosive
- 1974 : L’Horloger de Saint-Paul
- 1975 : Que la fête commence…
- 1976 : Le Juge et l’Assassin
- 1977 : Des enfants gâtés
- 1980 : La Mort en direct
- 1980 : Une semaine de vacances
- 1981 : Coup de torchon
- 1983 : Ciné Citron (court métrage)
- 1983 : La 800e Génération (court métrage)
- 1983 : Pays d’octobre (Mississippi Blues) (documentaire)
- 1984 : Un dimanche à la campagne
- 1986 : Autour de minuit (Round Midnight)
- 1987 : La Passion Béatrice
- 1989 : La Vie et rien d’autre
- 1990 : Daddy nostalgie
- 1991 : Contre l’oubli, segment Pour Aung San Suu Kyi, Myanmar(documentaire)
- 1992 : La Guerre sans nom (documentaire)
- 1992 : L.627
- 1994 : La Fille de d’Artagnan
- 1995 : L’Appât
- 1996 : Capitaine Conan
- 1999 : Ça commence aujourd’hui
- 2001 : Histoires de vies brisées : Les « double peine » de Lyon(documentaire)
- 2002 : Laissez-passer
- 2004 : Holy Lola
- 2009 : Dans la brume électrique (In the Electric Mist)
- 2010 : La Princesse de Montpensier
- 2013 : Quai d’Orsay
- 2016 : Voyage à travers le cinéma français (documentaire)
Télévision[modifier | modifier le code]
- 1982 : Philippe Soupault
- 1988 : Lyon, le regard intérieur
- 1996 : La Lettre
- 1997 : De l’autre côté du périph (documentaire co-réalisé avec Nils Tavernier)
- 2001 : Les Enfants de Thiès
- 2017 : Voyage à travers le cinéma français (série documentaire pour France 5).
Scénariste[modifier | modifier le code]
- 1967 : Coplan ouvre le feu à Mexico de Riccardo Freda
- 1968 : Capitaine Singrid de Jean Leduc
- 1974 : L’Horloger de Saint-Paul
- 1975 : Que la fête commence…
- 1976 : Le Juge et l’Assassin
- 1977 : Des enfants gâtés
- 1980 : La Mort en direct
- 1980 : Une semaine de vacances
- 1981 : Coup de torchon
- 1983 : La 800e Génération (court métrage)
- 1983 : Pays d’octobre
- 1983 : La Trace de Bernard Favre
- 1984 : Un dimanche à la campagne
- 1986 : Autour de minuit
- 1987 : Les mois d’avril sont meurtriers de Laurent Heynemann
- 1989 : La Vie et rien d’autre
- 1991 : Der grüne Berg de Fredi M. Murer
- 1992 : La Guerre sans nom
- 1992 : L.627
- 1994 : La Fille de d’Artagnan
- 1995 : L’Appât
- 1996 : Capitaine Conan
- 1999 : Ça commence aujourd’hui
- 2001 : Mon père, il m’a sauvé la vie de José Giovanni
- 2004 : Holy Lola
- 2008 : Lucifer et moi de Jean-Jacques Grand-Jouan
- 2010 : La Princesse de Montpensier
- 2013 : Quai d’Orsay
Dialoguiste[modifier | modifier le code]
Production[modifier | modifier le code]
- 1977 : La Question de Laurent Heynemann (coproducteur)
- 1980 : La Mort en direct (coproducteur)
- 1983 : Pays d’octobre (Mississippi Blues) (producteur)
- 1983 : La Trace de Bernard Favre (producteur associé)
- 1984 : Un dimanche à la campagne (producteur)
- 1994 : Veillées d’armes de Marcel Ophüls (producteur)
- 1997 : Fred de Pierre Jolivet (producteur exécutif)
- 2001 : Pas d’histoires (recueil de court métrages) (producteur)
Acteur ou intervenant[modifier | modifier le code]
- 1963 : La Boulangère de Monceau d’Éric Rohmer : le narrateur
- 1969 : Tout peut arriver de Philippe Labro : un spectateur dans le public à la cinémathèque
- 1992 : Gershwin d’Alain Resnais
- 1992 : François Truffaut : portraits volés de Michel Pascal et Serge Toubiana
- 1992 : Les Demoiselles ont eu 25 ans d’Agnès Varda
- 1995 : L’Univers de Jacques Demy d’Agnès Varda
- 1995 : The Making of an Englishman de Kevin Macdonald(télévision)
- 1997 : Quand le chat sourit de Sabine Azéma (télévision)
- 2002 : Claude Sautet ou la magie invisible de N. T. Binh
- 2008 : Sous le nom de Melville d’Olivier Bohler
- 2010 : Jean Aurenche, écrivain de cinéma d’Alexandre Hilaire et Yacine Badday
- 2013 : Quai d’Orsay de lui-même
- 2017 : La Continental : le mystère Greven de Claudia Collao, sur Alfred Greven, que Tavernier évoque dans Laissez-passer(documentaire télévision)
Publications[modifier | modifier le code]
En 1970, Bertrand Tavernier publie avec Jean-Pierre Coursodon 30 ans de cinéma américain (éd. C.I.B.), qui est considéré par beaucoup de cinéphiles comme la bible française sur ce sujet. L’ouvrage connaît une nouvelle édition en 1991 sous le titre 50 ans de cinéma américain (éd. Nathan), puis est révisé et mis à jour en 1995 (éd. Nathan, coll. « Omnibus ») sous le même titre. Lors des rééditions, les notules de la précédente édition sont conservées, avec des évolutions en fonction de l’évolution de la filmographie, de la disponibilité en vidéo ainsi que de nombreuses réévaluations critiques, surtout sur le trio très éreinté George Stevens–William Wyler–Fred Zinnemann.
En , il annonce dans les commentaires de son blog préparer une troisième édition sous le titre de 70 ans de cinéma américain. Le projet change et devient 100 ans de cinéma américain qui est annoncé après son décès comme devant être publié début 2022 par Thierry Frémaux aux éditions Actes Sud.
En 2013, il crée et dirige par ailleurs chez Actes Sud une nouvelle collection appelée L’Ouest, le vrai. Il s’agit d’une collection de romans permettant de faire découvrir au grand public les véritables origines des westerns les plus connus comme La Captive aux yeux clairs et L’Aventurier du Rio Grande à travers des auteurs qu’il remet en avant… Il la présente ainsi : « La série L’Ouest, le vrai veut faire redécouvrir ces auteurs aujourd’hui oubliés ou méconnus (du moins en France), dans des traductions inédites. Tout à la fois films et livres, j’ai choisi ces romans pour l’originalité avec laquelle ils racontent cette époque, pour leur fidélité aux événements historiques, pour leurs personnages attachants, le suspense qu’ils créent… mais aussi pour leur art d’évoquer des paysages si divers dont leurs auteurs sont amoureux : Dakota, Oregon, Texas, Arizona, Utah, Montana… l’Ouest, le vrai, quel irrésistible dépaysement !… »28. Il en assure pour chacun des romans la préface ou la postface. La collection atteint une vingtaine de titres dont le dernier de son vivant est publié en début d’année 2021 : Les Pionniers d’Ernest Haycox. Cette parution sera l’occasion de sa dernière apparition médiatique dans un petit documentaire réalisé par Arte en 29.
Ouvrages[modifier | modifier le code]
- Coursodon et Tavernier, 30 ans de cinéma américain, Paris, éditions C.I.B., 1970, 675 p.
- Coursodon et Tavernier, 50 ans de cinéma américain, Paris, éditions Nathan, 1991, 1246 p. (ISBN 2-09-241002-4)
- Qu’est-ce qu’on attend ?, Paris, Éditions du Seuil, , 259 p. (ISBN 978-2-02-020301-2)
- Amis américains : entretiens avec les grands auteurs d’Hollywood, coédition Institut Lumière/Actes Sud, 1993, 828 p. (ISBN 2-7427-0056-0) ; nouvelle éd. revue et enrichie, établie par Thierry Frémaux, 2019 (ISBN 978-2-7427-6394-8)
- Avec Dominique Sampiero et Tiffany Tavernier, Ça commence aujourd’hui, Paris, Éditions Mango, , 97 p. (ISBN 978-2-84270-135-2)
- Avec Patrick Rotman, La Guerre sans nom : Les appelés d’Algérie 54-62, Paris, Éditions du Seuil, , 305 p. (ISBN 978-2-02-014620-3)
- Avec Michel Mercier, La Vie en couleur ! : centenaire de l’Autochrome Lumière, plaques autochromes Lumière 1904-1935, Lyon, France, Institut Lumière, , 56 p. (ISBN 978-2-909870-02-1)
- Pas à pas dans la brume électrique, Paris, Éditions Flammarion, , 267 p. (ISBN 978-2-08-123311-9)
- La Princesse de Montpensier, Paris, Éditions Flammarion, (ISBN 978-2-08-124588-4)
- Avec Noël Simsolo, Le Cinéma dans le sang, Paris : Écriture, coll. « Essais et entretiens », 2011
- L’amour du cinéma m’a permis de trouver une place dans l’existence : post-scriptum à « Amis américains », conversation avec Thierry Frémaux, Arles, Actes Sud / Lyon, Institut Lumière, 2019 (ISBN 978-2-330-13145-6)Entretien réalisé à Paris à l’occasion de la réédition d’Amis américains en octobre 2019.
Articles[modifier | modifier le code]
Bertrand Tavernier a publié de nombreux articles et entretiens tout au long de sa carrière, dans des revues telles que Présence du cinéma, Cinéma, les Cahiers du cinéma et Positif. Il confie à cette dernière un ultime texte en hommage à son ami et comédien Didier Bezace au printemps 20206,8.
- « Au-delà du périph’ »30, Sociétés & Représentations, 1/2004, no 17, p. 335-342
Distinctions[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Voir la page du Ciné-club de Caen [archive].
- Interview de B. Tavernier par Laurent Ruquier dans l’émission On va s’gêner du 31 janvier 2013 à Angoulême.
- Norbert Czarny, Voyage à travers le cinéma français de Bertrand Tavernier : Les Fiches Cinéma …, Encyclopaedia Universalis, « Voyage à travers le cinéma français (2016) ».
- (en) Stephen Hay, Bertrand Tavernier. The Film-maker of Lyon, I.B.Tauris, , p. 7.
- Voyage à travers le cinéma français.
- Philippe Rouyer, « Bertrand Tavernier (1941-2021) L’art d’admirer » [archive], sur www.syndicatdelacritique.com (consulté le).
- Jean-Claude Raspiengeas, Bertrand Tavernier, Flammarion, , p. 76.
- Voir liste d’articles écrits par Bertrand Tavernier [archive] sur Calindex.eu.
- « Bertrand Tavernier est mort : l’aventure d’un cinéphile devenu réalisateur majeur » [archive], sur Franceinfo, (consulté le ).
- Stanley Kubrick – L’homme invisible [archive], Les Inrocks, par Olivier Père, 24 mars 1999.
- Stanley Kubrick : perfection et obsession [archive], 6 octobre 2018, See mag.
- (en) [vidéo] Bertrand Tavernier ‘Kubrick Was Driving Me Crazy’- Derek Malcolm talks to Bertrand Tavernier about working with Stanley Kubrick [archive] sur YouTube, (consulté le ).
- Tavernier B., Amis américains, entretiens avec les grands auteurs d’Hollywood, Arles, Institut Lumière/Actes Sud, 2008, p. 25.
- « 50 ans de cinéma américain » [archive] (consulté le ).
- Niums, « DVDBlog, par Bertrand Tavernier » [archive] (consulté le)
- Voir sur franceinter.fr. [archive]
- « La der de “Cinéfilms” » [archive] sur leparisien.fr.
- « Bertrand Tavernier parrain du « Printemps du polar » sur ARTE à partir du 9 mars 2015 » [archive], sur pro.arte.tv
- Bertrand Tavernier sur Lumiere.org [archive].
- « Jean-Claude Brisseau, réalisateur des “Anges exterminateurs” Hors champ » [archive], sur Télérama.fr (consulté le ).
- Lénaïg Bredoux, « Noémie Kocher, victime de Brisseau : « On a tellement été niées » » [archive], sur Mediapart, (consulté le).
- « Affaire Brisseau : le jour où l’actrice Noémie Kocher a brisé l’omerta sur le harcèlement » [archive], sur L’Obs (consulté le ).
- « Volker Schlöndorff, conteur d’Allemagne », Le Monde.fr, (lire en ligne [archive], consulté le ).
- « Bertrand Tavernier généreux cinéphile » [archive], sur varmatin.com, consulté le 25 mars 2021.
- Véronique Cauhapé, « Mort de Bertrand Tavernier, inlassable cinéaste et amoureux vorace du septième art », Le Monde, (lire en ligne [archive]).
- « Mort de Bertrand Tavernier : le cinéaste français était-il malade ? », Linternaute.com, (lire en ligne [archive]).
- L.A., « Les obsèques du réalisateur Bertrand Tavernier auront finalement lieu dans le Var », Varmatin.com, (lire en ligne [archive]).
- Etonnants Voyageurs, « Collection de westerns “L’Ouest, le vrai” » [archive], sur Etonnants Voyageurs, (consulté le )
- « En selle, direction « L’Ouest, le vrai », avec Bertrand Tavernier – Regarder le documentaire complet » [archive], sur ARTE (consulté le )
- Voir sur cairn.info. [archive].
- « César du cinéma : Bertrand Tavernier » [archive], sur academie-cinema.org(consulté le ).
- (en) « 55e cérémonie des Oscars – 1983 » [archive], sur oscars.org(consulté le ).
- (en) « BAFTA : Film in 1985 » [archive], sur awards.bafta.org (consulté le).
- (en) « BAFTA : Film in 1990 » [archive], sur awards.bafta.org (consulté le).
- « Une semaine de vacances » [archive], sur festival-cannes.com (consulté le).
- « Un dimanche à la campagne » [archive], sur festival-cannes.com (consulté le ).
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- « La Princesse de Montpensier » [archive], sur festival-cannes.com (consulté le ).
- (en) « Berlinale : Programme 1974 » [archive], sur berlinale.de (consulté le).
- (en) « Berlinale : Prizes & Honours 1974 » [archive], sur berlinale.de(consulté le ).
- (en) « Berlinale : Prizes & Honours 1995 » [archive], sur berlinale.de(consulté le ).
- (en) « Berlinale : Programme 1999 » [archive], sur berlinale.de (consulté le).
- (en) « Berlinale : Prizes & Honours 1999 » [archive], sur berlinale.de(consulté le ).
- (en) « Berlinale : Programme 2002 » [archive], sur berlinale.de (consulté le).
- (en) « Berlinale : Programme 2009 » [archive], sur berlinale.de (consulté le).
- (it) « Autour de minuit » [archive], sur asac.labiennale.org (consulté le).
- (it) « L.627 » [archive], sur asac.labiennale.org (consulté le ).
- (it) « 72. Mostra Internazionale d’Arte Cinematografica : Premi » [archive], sur asac.labiennale.org (consulté le ).
- Jean De Baroncelli, « L’Horloger de Saint-Paul », Le Monde, (lire en ligne [archive]).
- « Lumières de la presse internationale, palmarès 2017 » [archive], sur academiedeslumieres.com (consulté le ).
- « Bertrand Tavernier » [archive], sur academie-francaise.fr (consulté le).
- « Festival de San Sebastian – Période 1990/1999 » [archive], sur cinemaetcie.fr (consulté le )
- (en) « SSIFF – 47 edition, 1999 Awards » [archive], sur sansebastianfestival.com (consulté le )
- « Festival de San Sebastian – Période 2000/2009 » [archive], sur cinemaetcie.fr (consulté le )
- (en) « SSIFF – 55 edition, 2005 Awards » [archive], sur sansebastianfestival.com (consulté le )
- (en) « Quai d’Orsay – Official Selection » [archive], sur sansebastianfestival.com (consulté le )
- « Festival de San Sebastian – Période 2010/2019 » [archive], sur cinemaetcie.fr (consulté le )
- (en) « SSIFF – 61 edition, 2013 Awards » [archive], sur sansebastianfestival.com (consulté le )
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Danièle Bion, Bertrand Tavernier : cinéaste de l’émotion. Paris : Bibliothèque du cinéma, coll. « 5 continents », 1984
- Jean-Luc Douin, Tavernier. Paris : Mensuel cinéma, coll. « Cinégraphique », 1988
- Jean-Luc Douin Bertrand Tavernier. Paris : Ramsay, coll. « Ramsay Biograph », 1999
- Jean-Claude Raspiengeas, Bertrand Tavernier, Paris : Flammarion, 2001
- Jean-Luc Douin, Bertrand Tavernier, cinéaste insurgé. Paris : Ramsay, coll. « Poche cinéma », 2006
- Jean-Dominique Nuttens, Bertrand Tavernier, Rome : Gremese, coll. « Les grands cinéastes », 2009
- Lynn Anthony Higgins, Bertrand Tavernier, Manchester University Press, coll. « French Film Directors », 2011
- Michel Mourlet, « Tavernier, le regard droit », chapitre de L’Écran éblouissant, Presses universitaires de France, 2011
- Thomas Pillard, Bertrand Tavernier – Un dimanche à la campagne, Neuilly : Atlande, coll. « Clefs concours cinéma », 2015
- Positif, no 725-726 spécial Bertrand Tavernier, juillet-août 2021, p. 6-88
Liens externes[modifier | modifier le code]
-
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- Ressources relatives à l’audiovisuel :
- Allociné [archive]
- Ciné-Ressources [archive]
- Unifrance [archive]
- (en) AllMovie [archive]
- (en) Internet Movie Database [archive]
- (en) Metacritic [archive]
- (en) Rotten Tomatoes [archive]
- Ressource relative aux beaux-arts :
- (en) Museum of Modern Art [archive]
-
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Brockhaus Enzyklopädie [archive]
- Deutsche Biographie [archive]
- Encyclopædia Universalis [archive]
- Gran Enciclopèdia Catalana [archive]
- Swedish Nationalencyklopedin [archive]
- Munzinger Archiv [archive]
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