Jean Jacques Sempé nous a quittés RIP

Jean Jacques Sempé

 

Jean-Jacques Sempé, dit Sempé, né le  à Pessac (France), près de Bordeaux1 et mort le 2, est un dessinateur humoriste français. Ses dessins humoristiques ont été publiés entre autres dans Sud OuestL’ExpressLe FigaroLe Nouvel ObservateurTéléramaThe New YorkerLe MoustiqueLe RireNoir et BlancIci ParisParis Match et bien d’autres.

« Il m’est arrivé de devenir, par moments, raisonnable mais jamais adulte. » C’est avec cette idée qu’il deviendra l’illustrateur des aventures du Petit Nicolas dont l’auteur est René Goscinny.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance[modifier | modifier le code]

« Mon enfance n’a pas été follement gaie. Elle était même lugubre et un peu tragique », confie Sempé dans un entretien avec Marc Lecarpentier3Enfant naturel, son « père adoptif », « Monsieur Sempé », est représentant de commerce. Quand celui-ci, à bicyclette, réussit à vendre dans les épiceries de sa ville natale ses boîtes de pâté, thon, sardines, anchois ou bocaux de cornichons, il va « fêter ça au bistrot du coin »4. Lorsqu’il rentre, de terribles scènes s’enclenchent entre son père et sa mère, « ils cassent tout, encore une fois, les assiettes, les verres… » et sa demi-sœur et son demi-frère ont des « crises de nerfs »5.

« Toute ma vie – d’enfant – j’ai entendu ma mère faire des reproches à mon père sur le fait qu’il ne trouvait pas de travail autre que le misérable boulot qu’il avait. […] C’était toujours des bagarres, toujours des disputes, toujours des dettes, toujours des déménagements en vitesse6. »

L’enfant solitaire présente un relatif bégaiement qui l’empêche de prononcer certains mots, et des tics. L’école, où il se montre chahuteur mais bon en français, est un « refuge »7. Ses parents n’ayant pas d’argent pour acheter les livres, il n’en a pas8, fréquente les colonies de vacances mais n’a pas d’argent non plus pour les sorties organisées. La radio lui assure également une « survie ». Il y apprend que l’on peut s’exprimer d’une autre façon que dans son milieu. Il y écoute, vers six ans, l’orchestre de Ray Ventura qui l’enchante, est fasciné plus tard par Aimé Barelli ou Fred Adison9. Vers onze ans il lit des romans policiers, Maurice Leblanc, une collection de L’Illustration, des journaux féminins tels que Confidences auxquels les voisines de sa mère sont abonnées, tout ce qu’il trouve – ce qui lui permet de ne plus faire de fautes d’orthographe, parce qu’il veut s’en sortir, gagner sa vie, donner de l’argent à ses parents10. C’est vers douze ans qu’il commence à réaliser des dessins sans légende, d’emblée humoristiques11.

Face à son enfance Jean-Jacques Sempé garde ainsi une attitude ambiguë, des souvenirs de la dureté de sa mère et de ses « torgnoles », de la honte qu’il éprouvait quand elle « se mettait à hurler », jusqu’à ceux de certains « fous rires », quand il se disait : « Je suis chez les fous ! Ils sont complètement fous12. » Des décennies plus tard il résume :

« Mes parents ont fait ce qu’ils ont pu les pauvres, vraiment. Je ne leur en veux pas une seconde, ils se sont débrouillés comme ils ont pu13. »

Débuts de carrière[modifier | modifier le code]

Jean-Jacques Sempé quitte l’école à un peu plus de quatorze ans, étant resté deux ans sans y aller, pendant la Seconde Guerre mondiale, alors qu’il était dans les Pyrénées. Il trouve un emploi de livreur à bicyclette pendant un an et demi14, et est en 1950 représentant en dentifrice en poudre puis courtier en vin15. Il commence à cette époque sa carrière de dessinateur humoristique dans la presse en plaçant quelques dessins en 1950 dans Sud Ouest qu’il signe d’abord « DRO », de l’anglais « to draw » (dessiner)16. Dans le numéro du , il publie son premier dessin sous son nom15. Peu après, il s’engage dans l’armée en falsifiant ses papiers pour masquer son jeune âge15. Affecté dans la région parisienne en , il se retrouve souvent en prison militaire, plus par distraction, dit-il, que par indiscipline.

« Quand je suis arrivé à Paris, j’ai trouvé les Parisiens très gais. Je venais de Bordeaux où les gens n’étaient pas naturellement souriants. J’ai été tout de suite enchanté par le métro, les autobus, la fièvre de la ville. Et surtout j’ai fait beaucoup de vélo. Pendant trente ans, je suis allé partout à bicyclette17. »

En 1954, Sempé fait une rencontre décisive, René Goscinny. Dans les bureaux d’une agence de presse belge, la World Press, située sur les Champs-Élysées les deux jeunes auteurs font connaissance et se lient d’amitié. Auréolé par ses années new-yorkaises, bilingue et toujours élégant, René Goscinny impressionne le jeune Bordelais.

« C’était mon premier ami parisien, autant dire mon premier ami18 », racontera Sempé

Tous deux travaillent entre autres pour l’hebdomadaire belge Le Moustique, qui publie leurs dessins en couverture et sous forme de feuilletons. Sempé esquisse un petit personnage sous la forme d’un éphémère dessin en une case, qu’il intitule Nicolas, et dont le nom est inspiré par une publicité du célèbre caviste. Sollicité par le rédacteur en chef pour en faire une bande dessinée, Sempé, peu inspiré par cet exercice, propose naturellement à son ami René Goscinny (déjà scénariste de Lucky Luke) d’en écrire le scénario. Mais l’aventure ne durera pas et s’arrête à la vingt-huitième planche. Goscinny est licencié par l’éditeur du journal pour avoir réclamé une meilleure reconnaissance des auteurs, et Sempé, solidaire, s’en va lui aussi. Trois ans plus tard, Sud Ouest Dimanche passe une commande aux deux auteurs qui, reprenant leur Petit Nicolas, lui donnent cette fois-ci la forme d’un conte illustré.

« Il (Goscinny) arriva avec un texte dans lequel un enfant, Nicolas, racontait sa vie, avec ses copains qui avaient tous des noms bizarres : Rufus, Alceste, Maixent, Agnan, Clotaire… Le surveillant général était surnommé Le Bouillon. C’était parti : René avait trouvé la formule 19 » expliquera Sempé.

Le duo met ses souvenirs d’enfance en partage. Les textes de Goscinny sont illustrés de trois ou quatre dessins de Sempé. Le  paraît la première histoire du Petit Nicolas tel qu’il deviendra célèbre. C’est l’acte de naissance du célèbre écolier. La femme d’un éditeur parisien (Denoël) ayant vu plusieurs de ces épisodes dans le journal pendant ses vacances, conseille à son mari de prendre contact avec Sempé et Goscinny. Cinq albums sont publiés. A quelques mois d’intervalle, la même année, René Goscinny crée Astérix avec le dessinateur Albert Uderzo. Dès le premier numéro de Pilote en , Goscinny publie Le Petit Nicolas qui paraît aux côtés d’Astérix. En presque dix années de collaboration, Goscinny écrit 222 histoires illustrées par environ mille dessins de Sempé. À partir de 2004, les Histoires inédites du Petit Nicolas, publiées chez IMAV éditions par Anne Goscinny, fille du scénariste, remportent un succès jamais atteint par cette série, ce qui fera dire à Sempé : « Le Petit Nicolas est indémodable car lorsque nous l’avons créé il était déjà démodé. »

« Le Petit Nicolas, c’est d’abord une histoire d’amitié. Il ne l’aurait jamais fait sans moi, mais le plus important, c’est que moi je ne l’aurais jamais fait sans lui. Nous étions de vrais complices20. »

Premiers succès[modifier | modifier le code]

En 1953, Sempé publie des dessins dans Le RireNoir et BlancIci Paris, en 1954 pour Samedi soir mais aussi France Dimanche. Dans les années suivantes vient le succès avec des collaborations régulières à Paris Match, sur la proposition de Roger Thérond, avec ses amis Chaval et Bosc (1956). Il collabore également à Pilote (1960) et, à l’étranger, à Punch et Esquire (1957).

De 1965 à 1975, Françoise Giroud l’invite à L’Express, auquel il donne chaque semaine ses dessins et dont il est durant une quinzaine de jours l’« envoyé spécial » aux États-Unis en 196921. Il collaborera également au Figaro, au Nouvel observateur et, plus régulièrement dans les années 1980, à Télérama qui chaque été publie en avant-première l’un de ses albums22.

Durant cette période il fréquente le « Tout-Paris » à la brasserie Lipp, au Café de Flore, à La Closerie des Lilas, chez Castel, dans les clubs de jazz et au jardin du Luxembourg, se lie d’amitié avec Françoise SaganJacques TatiJacques Prévert et Savignac23, mais aussi Simone SignoretBrigitte BardotBrigitte Fontaine ou Anémone.

Consécration[modifier | modifier le code]

Jean-Jacques Sempé en 2016 par Olivier Meyer.

En 1978, Sempé réalise sa première couverture pour le New Yorker, célèbre magazine culturel américain. Il en créera plus d’une centaine par la suite24. Le , sous la plume de Mina Kaneko et Françoise Mouly, le même magazine lui rend hommage en publiant en ligne une sélection de ses couvertures sous le titre Cover Story: Jean-Jacques Sempé’s Dancers25.

Dans les années 1980, il s’installe successivement place Saint-Sulpice puis à Montparnasse.

Après le succès du Petit Nicolas, à partir de 1962 (avec Rien n’est simple), Sempé publie presque chaque année un album de dessins chez Denoël, quarante jusqu’en 2010. Le Petit Nicolas est présent dans plus d’une quarantaine de pays, et ses albums de dessins d’humour dans une vingtaine, parmi lesquels l’Allemagne, le Brésil, la Chine, la Corée, les États-Unis, la Grèce, l’Italie, le Japon, la Lettonie et la Russie.

Il soutient François Hollande, le candidat PS, à l’élection présidentielle de 201226.

En , la Monnaie de Paris lance une nouvelle émission d’euros en argent et en or pour la série les Valeurs de la République : dessinée par Sempé, elle évoque les valeurs républicaines que sont la liberté, l’égalité et la fraternité, complétées par la valeur universelle qu’est la paix27. Le dessinateur a choisi de placer cette série sous le signe de la balade à vélo, qui symbolise pour lui la liberté :

« Le vélo, c’est un moyen simple d’être libre. Vous lâchez les mains du guidon, et vous voilà libre d’aller où bon vous semble28. »

Affaires[modifier | modifier le code]

En , le journal Le Monde révèle que l’enquête liée aux Panama Papers a permis d’identifier Jean-Jacques Sempé comme détenteur d’une société offshore.

« Son nom n’avait pas été publié lors des « Panama Papers » en . Pour une raison simple : Jean-Jacques Sempé […] s’était caché derrière une cascade de sociétés prête-nom pour ne pas apparaître au grand jour, y compris dans la base de données de Mossack Fonseca (MF) »29.

Famille[modifier | modifier le code]

De son premier mariage avec la peintre Christine Courtois, Jean-Jacques Sempé a eu un fils, Jean-Nicolas Joël (1956-202030) ; et de Mette Ivers, sa seconde épouse, une fille, la designer Inga Sempé née en 196831,32. Il épouse en 2017 Martine Gossieaux, sa galeriste et agent.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Le Petit Nicolas[modifier | modifier le code]

Scénario : René Goscinny

Grands albums Denoël[modifier | modifier le code]

  • Rien n’est simple (1962)
  • Tout se complique (1963)
  • Sauve qui peut (1964)
  • Monsieur Lambert (1965)
  • La Grande Panique (1966)
  • Saint Tropez (1968) et (1975) pour une édition enrichie de quelques nouveaux dessins.
  • L’Information consommation (1969)
  • Marcellin Caillou (1969)
  • Des hauts et des bas (1970)
  • Face à face (1972)
  • Bonjour bonsoir (1974)
  • L’Ascension sociale de Monsieur Lambert (1975)
  • Simple question d’équilibre (1977)
  • Un léger décalage (1977)
  • Les Musiciens (1979)
  • Comme par hasard (1981)
  • De bon matin (1983)
  • Vaguement compétitif (1985)
  • Luxe, calme et volupté (1987)
  • Par avion (1989)
  • Vacances (1990) , édité en commun avec Galerie Bartsch & Chariau, préfacé par Jacques Réda.
  • Âmes sœurs (1991)
  • Insondables mystères (1993)
  • Raoul Taburin (une bicyclette à propos de son père) (1995)
  • Grands rêves (1997)
  • Beau temps (1999)
  • Multiples intentions (2003)
  • Sentiments distingués (2007)

La plupart de ces albums ont été réédités en format poche dans la collection Folio.

Hors-série – compilations[modifier | modifier le code]

  • Volltreffer, ein Bilderbuch, Diogenes Verlag, 1958
  • Alice au pays des merveilles suivi de De l’autre côté du miroir, textes de Lewis Carroll, traduits de l’anglais par André Bay, éditions Club du Libraire, 1961
  • Women & Children First1962, Perpetua Books, Londres
  • Quelques manifestants1983 (ISBN 978-2-207-22943-9)
  • Quelques enfants1983 (ISBN 978-2-207-22942-2)
  • Quelques jours de congé1984 (ISBN 978-2-207-23010-7)
  • Quelques artistes et gens de lettres1984 (ISBN 2-207-23083-X)
  • Sempé, livre de l’exposition rétrospective à Caen comprenant un récit autobiographique de l’auteur, tiré à 8 000 exempaires, 160 pages, Diffusion Denoël, juin 1984
  • Quelques vices impunis1986 (ISBN 978-2-207-23798-4)
  • Quelques romantiques1986 (ISBN 978-2-207-23288-0)
  • Quelques représentations1987 (ISBN 978-2-207-23420-4)
  • Quelques concerts1987 (ISBN 978-2-207-23421-1)
  • Catherine Certitude (avec Patrick Modiano), éditions Gallimard, 1988 (ISBN 978-2-07-056423-1)
  • Quelques citadins1989 (ISBN 978-2-207-23579-9)
  • Quelques campagnards1989 (ISBN 978-2-207-23580-5)
  • Quelques sentiments de culpabilité1991 (ISBN 978-2-207-23860-8)
  • Quelques meneurs d’hommes1991 (ISBN 978-2-207-23087-9)
  • L’Histoire de Monsieur Sommer, avec Patrick Süskind, éditions Gallimard, 1991 (ISBN 978-2-07-056615-0)
  • Quelques forces obscures, éditions Denoël, 1994 (ISBN 978-2-207-24283-4)
  • Quelques mystiques, éditions Denoël, 1998
  • Sempé, tirage limité à 500 exemplaires reproduisant 51 dessins inédits ou couvertures du New Yorker, Paris, édition galerie Martine Gossieaux, 1998
  • Sempé, tirage limité à 500 exemplaires reproduisant 61 dessins inédits, Paris, édition galerie Martine Gossieaux, 2000
  • Le Monde de Sempé, volume 1 et volume 2, 2001 et 2004, éditions Denoël (ISBN 978-2-207-25399-1)
  • Un peu de Paris, éditions Gallimard, 2001
  • Quelques philosophes2002 (ISBN 978-2-207-25373-1)
  • Sempé : Enfances, sans texte, édité en tirage limité à 900 exemplaires reproduisant 40 dessins en partie inédits, Paris, édition galerie Martine Gossieaux, 2004
  • Un peu de la France, aquarelles sans texte, éditions Gallimard, 2005
  • Portrait de mes amis, avec Philippe Caubet, Editions Martine Gossieaux, 2006
  • Sempé à New York, éditions Denoël et Martine Gossieaux, 2009
  • Saint-Tropez forever, éditions Martine Gossieaux, 2010
  • Enfances, entretien avec Marc Lecarpentier, éditions Denoël et Martine Gossieaux, 2011 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Sempé, un peu de Paris et d’ailleurs15, éditions Martine Gossieaux, 2011 (ISBN 978-2-9527191-1-7) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Bourrasques et accalmies, Editions Denoël et Martine Gossieaux, 2013
  • C’est la vie ! The wonderful world of Sempé, Phaidon Press, traduction Anthea Bell 2014
  • La Maladie du papier, nouvelle de Eero Tolvanen extraite de 54 petits chefs-d’œuvre (éditions Gallimard, 1955, 1962). Une première édition a été réalisée en 1964 pour le compte des Papeteries De Ruysscher avec les illustrations de Sempé. Une réédition de ce livre à partir de nouvelles numérisations des dessins originaux a eu lieu en 2014 aux Éditions Martine Gossieaux, 2014
  • Sincères Amitiés, Éditions Denoël et Martine Gossieaux, 2015
  • Musiques, Editions Denoël et Martine Gossieaux, 2017
  • Sempé : Itinéraire d’un dessinateur d’humour, Éditions Martine Gossieaux, 2019
  • Sempé 100 dessins pour la liberté de la presseReporters sans frontièresno 61, 2019 (ISBN 978-2-36220-058-8)
  • Garder le cap (2020), Éditions Denoël et Martine Gossieaux.

Expositions[modifier | modifier le code]

  • 1968, première exposition de dessins et planches originales de Sempé organisée en France (album Saint-Tropez).
  • Juin à , première rétrospective de l’œuvre de Sempé, organisée par Philippe Briet et la Ville de Caen, avec le concours de l’association Couleurs nouvelles. Plus de six cents dessins originaux sont présentés dans les galeries du théâtre municipal de la ville. Le , à l’occasion de l’inauguration de l’exposition, un concert de Michel Legrand et ses musiciens est donné au théâtre, dans des décors conçus par Sempé.
  •  à , nouvelle rétrospective Sempé, présentée à l’Hôtel de ville de Paris33.
  •  au Sempé. Itinéraire d’un dessinateur d’humour, rétrospective à l’Atelier Grognard, à Rueil-Malmaison34.
  • Du  au Sempé en liberté, itinéraire d’un dessinateur d’humour, présentant près de trois cents dessins originaux de Jean-Jacques Sempé au musée Mer marine à Bordeaux.
  • Du  au , du crépuscule à 23 heures, à l’initiative de la Société de lecture de GenèveUn printemps avec Sempé présente une cinquantaine de dessins de Jean-Jacques Sempé, projetés sur les façades de plusieurs monuments genevois. Cinq lieux emblématiques sont investis : le Grand Théâtre de Genève, le palais Eynard (côté parc), Uni-Bastions, le Mur des réformateurs et la Société de lecture.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  Nathalie Crom, « Dossier » [archive], sur La Croix (consulté le ).
  2.  « Le dessinateur Jean-Jacques Sempé est mort à 89 ans » [archive]
  3.  Sempé, Enfances, entretien avec Marc Lecarpentier, Éditions Denoël et éditions Martine Gossieaux, Paris, 2011, p. 25.
  4.  Ibid.p. 26.
  5.  Ibid.p. 28 et 29.
  6.  Ibid.p. 35.
  7.  Ibid.p. 47.
  8.  Ibid.p. 49 et 50.
  9.  Ibid.p. 53.
  10.  Ibid.p. 66-67.
  11.  Ibid.p. 80-81.
  12.  Ibid.p. 36.
  13.  Ibid.p. 25.
  14.  Ibid.p. 80.
  15. ↑ Revenir plus haut en :a b c et d Sempé, un peu de Paris et d’ailleurs, catalogue de l’exposition à la Mairie de Paris, Éditions Martine Gossieaux, Paris, 2011.
  16.  Enfancesp. 83.
  17.  Sempé, un peu de Paris et d’ailleursop. cit.p. 46.
  18.  Dossier de presse des Histoires inédites du Petit Nicolas – IMAV éditions. 2004.
  19.  « Sempé ». Le livre de l’exposition. Ville de Caen. Juin 1984
  20.  Le Petit Nicolas – La bande dessinée originale. IMAV éditions. 2017
  21.  Sempé, un peu de Paris et d’ailleursop. cit.p. 22, 34 et 36.
  22.  Sempé, un peu de Paris et d’ailleursop. cit.p. 43.
  23.  Sempé, un peu de Paris et d’ailleursop. cit.p. 44.
  24.  Sempé, un peu de Paris et d’ailleursop. cit.p. 254).
  25.  (en) « Cover Story: Jean-Jacques Sempé’s Dancers » [archive]
  26.  « Les « hollandais » de la culture. Ces artistes qui le soutiennent », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », jeudi 10 mai 2012, page 32.
  27.  Sempé : « Par ici la monnaie… de Paris » [archive], Paris.fr, 5 juin 2014
  28.  La Monnaie de Paris sort des pièces dessinées par Sempé [archive]Le Figaro, 2 juin 2014
  29.  « Après les « Panama Papers », la grande quête des véritables propriétaires des sociétés offshore », Le Monde.fr,‎  (lire en ligne [archive], consulté le )
  30.  Jean-Nicolas Joël Sempé sur MatchDI [archive]
  31.  « Foredrag – INGA SEMPÉ » [archive], sur StudArk (consulté le ).
  32.  « Inga Sempé : « En design, la France est un peu frileuse » » sur Rue89 [archive].
  33.  Benoist Pasteau, « Expo inédite de Sempé à Paris » [archive], sur europe1.fr (consulté le )
  34.  https://www.rueil-tourisme.com/fr/exposition-semp%C3%A9-itin%C3%A9raire-dun-dessinateur-dhumour [archive]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie critique[modifier | modifier le code]

Films consacrés à Sempé et à son œuvre[modifier | modifier le code]

  • Le Crayon entre les dents : Jean-Jacques Sempé, 52 min, co-réalisé par Patrick Roegiers et Jean-Pierre Berckmans, RTBF, 1977.
  • Sempé, rêver pour dessiner, 52 min, écrit et réalisé par Françoise Gallo, France 5, TV5 Monde, 2002. Sélection FIPA et FIFA Montréal (2003). Prix FIFAP UNESCO, Meilleure Démarche d’Artiste, 2003.
  • Sempé-Paris, un trait d’humour, 26 min, écrit et réalisé par Françoise Gallo, France 3, 2002.
  • Sempé, documentaire de Patrick Volson (2011), collection Empreintes, France 5, Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Sempé, dessinateur d’humour, film écrit par Marc Lecarpentier, réalisé par Patrick Volson, Kuiv Productions, 2011. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Raoul Taburin a un secret, scénario de Jean-Jacques Sempé et Jacques Laurent, réalisé et co-produit par Pierre Godeau, 2019, avec Benoît Poelvoorde dans le rôle de Raoul Taburin, adulte.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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