Ryuichi Sakamoto, compositeur pionnier des musiques électroniques, est mort RIP

Ryuichi Sakamoto

Ryūichi Sakamoto (坂本 龍一Sakamoto Ryūichi?), né le  à Tokyo et mort le  dans la même ville, est un musiciencompositeurproducteur de musique et acteur japonais.

Connu initialement pour avoir fait partie du groupe d’électro Yellow Magic Orchestra (YMO), il devient célèbre internationalement pour la composition de ses musiques de films, notamment celles de Furyo et du Dernier Empereur, qui lui valent respectivement un BAFTA en 1984 et un Oscar en 1988.

Carrière[modifier | modifier le code]

Enfance et jeunesse[modifier | modifier le code]

Fils d’un célèbre éditeur (Kazuki Sakamoto), Sakamoto a commencé très tôt le piano et la composition. Il est inspiré à la fois par la musique impressionniste, notamment celle de Claude Debussy, et par le pop rock des Beatles et des Rolling Stones en vogue à l’époque. Il suit des cours à l’Université des beaux-arts et de musique de Tokyo où il étudie la composition ainsi que la musique électronique et ethnique. Il se spécialise dans l’ethnomusicologie marquant son intérêt pour les musiques du monde et tout particulièrement la musique d’Okinawa, la musique indienne et africaine.

Il s’intéresse aussi à l’essor de la musique électronique via les synthétiseurs BuchlaMoog, et ARP disponibles à l’université1.

Il publie en 1975 un premier album en collaboration avec le percussionniste Tsuchitori Toshiyuki Disappointment-Hateruma. À la fin des années 1970, il travaille comme claviériste pour plusieurs autres musiciens, s’occupe de l’arrangement des premiers albums de Taeko Ōnuki avant de collaborer avec Haruomi Hosono, proposant des compositions pour les albums Paraiso et Pacific.

Le premier album solo de Sakamoto, co-réalisé avec Hideki Matsutake et Hosono, Thousand Knives est enregistré entre avril et juillet 1978. L’album expérimente plusieurs style de musiques comme la musique électronique sur les morceaux Thousand Knives et The End of Asia où celle-ci est fusionnée avec de la musique japonaise traditionnelle ou la musique minimaliste sur le morceau Grasshoppers. Une nouvelle version de Thousand Knives sortira sur l’album de 1981 de Yellow Magic Orchestra, BGM2.

Yellow Magic Orchestra (YMO)[modifier | modifier le code]

À la même époque, Sakamoto co-fonde le trio japonais Yellow Magic Orchestra (YMO, synth-rock/synth, J-Pop), avec Haruomi Hosono et Yukihiro Takahashi. Leur musique, beaucoup influencée par Kraftwerk, aura un rôle pionnier dans l’essor de l’electropop3,4 de la synthpop, de la musique dite cyberpunk5 de l’ambient house3, de l’electronica4, et influencera d’autres genres comme la musique hip hop4 la techno6 ou l’acid house7. Le groupe connaîtra un immense succès au Japon et fera parler de lui à l’international, notamment pour le single Computer Game/Firecracker qui finira dans le Top 20 britannique au début des années 1980.

Au sein du groupe, Sakamoto compose un certain nombre de hits comme Tong Poo (1978), Technopolis (1979), Nice Age (1980), Ongaku (1983) et You’ve Got to Help Yourself (1983) tout en jouant du clavier sur la plupart des autres morceaux. On peut l’entendre chanter sur certaines chansons comme Kimi ni Mune Kyun. Officiellement mis en pause en 1983, le groupe ressortira un nouvel album dix ans plus tard nommé Technodron.

Carrière solo[modifier | modifier le code]

En 1980, pendant sa carrière au sein de YMO, Sakamoto sort l’album B-2 Unit. L’album, parmi les plus nerveux de la carrière du musicien, contient le morceau Riot in Lagos qui sera une influence significative dans le développement de la musique electro et du hip hop, notamment par Afrika Bambaataa8,9,10. La sortie de ce morceau sera citée en 2011 par le journal The Guardian comme l’un des cinquante événements clés de l’histoire de la dance music11. Pour certaines pistes de l’album, Sakamoto travaille avec le producteur anglais de reggae Dennis Bovell et incorpore des éléments issus de l’afrobeat et du dub12.

La même année, tout en participant à YMO, Sakamoto sort War Head/Lexington Queen, un disque expérimental de synthpop13 et collabore avec Kiyoshiro Imawano sur le titre Ikenai Rouge Magic, qui se placera en numéro un dans le top Oricon des singles14. Il entama aussi une collaboration avec le musicien britannique David Sylvian en co-écrivant et en jouant sur le morceau Taking Islands In Africa de son groupe Japan. L’année suivante, Sakamoto collabore avec les guitaristes Adrian Belew et Robin Scott pour un album nommé Left-Handed Dream. Après la séparation du groupe Japan, Sakamoto continuera à collaborer aux productions de Sylvian, notamment sur le titre Bamboo House en 1982.

Après la mise en pause de Yellow Magic Orchestra, Sakamoto continue de collaborer avec David Sylvian sur plusieurs de ses albums.

En 1983, Sakamoto joue un rôle majeur dans le film Furyo, dont il compose la bande originale. Il demande à Sylvian de chanter dans le thème du film, le morceau Forbidden Colours, qui remportera un grand succès à l’international15. Dans une interview, Sakamoto raconte son expérience de cinéma, expliquant qu’il a passé beaucoup de temps avec David Bowie, alors acteur principal du film, sans jamais avoir osé lui demander de l’aider pour la bande sonore du film, considérant que cela risquerait de déconcentrer Bowie de son jeu d’acteur16.

Durant le reste des années 1980, Sakamoto sort de nombreuses bande originales de films, mais aussi des albums solos. Si ses premiers albums restent dans le style de YMO, avec une utilisation importante de synthétiseurs et de sampleurs (Illustrated musical encyclopedia ou Futurista), sa musique évolue avec un recours de plus en plus fréquent à des instruments acoustiques comme des sons de violons, de Sanshin, de guitare acoustique, de erhu. Celui-ci fait aussi appel à des chanteuses de musique traditionnelle d’Okinawa. Il publie aussi deux albums de musique médiévale avec le groupe Danceries.

En 1988, Sakamoto se lance dans une série de concerts où sont jouées en live les musiques de ses films, notamment Furyo et Le Dernier Empereur. Avec l’album Beauty, de 1989, Sakamoto propose de nombreux morceaux mélangeant la musique traditionnelle japonaise et la pop moderne, avec des collaborations de Jill JonesRobert WyattBrian WilsonYoussou N’Dour et Robbie Robertson. Sakamoto alterne entre l’exploration de style musicaux différents et la création d’albums à thèmes.

Durant cette période, Sakamoto travaille également avec David Sylvian, David ByrneThomas DolbyNam June Paik ou Iggy Pop.

Années 1990[modifier | modifier le code]

Au début des années 1990, Sakamoto se tourne vers de nouveaux genres de musique comme le rap et la house music. Sur les albums Heartbeat (1991) et Sweet Revenge (1994), celui-ci collabore avec des artistes comme Roddy Frame, Dee Dee Brave, Marco PrinceArto LindsayYoussou N’DourDavid Sylvian et Ingrid Chavez.17 Celui-ci continue aussi de composer de la musique classique, notamment pour la bande originale du film Un thé au Sahara.

En 1995, sur l’album Smoochy, celui-ci s’aventure sur le terrain de la bossa nova et des rythmes latins. En 1996, dans l’album 1996, il reprend des morceaux de son répertoire pour ne garder que trois instruments : piano, violon, violoncelle.18 Un travail qu’il prolongera avec l’album BTTB (acronyme de Back to the Basic), où il reprend d’autres morceaux et les arrange pour le piano et la guimbarde. Le single qui en découle, Energy Flow, atteint alors le sommet de classement des singles japonais (Oricon chart) en mai et .

En décembre 1996, Sakamoto compose une pièce orchestrale nommée « Untitled 01 » qu’il sort en 1998 sur l’album Discord et qu’il divise en quatre parties  : « Grief », « Anger », « Prayer » et « Salvation ».18Dans le prolongement de cette sortie, le label Ninja Tune sort l’album Prayer/Salvation Remixes dans laquelle des artistes d’electronica comme Ashley Beedle et Andrea Parker remixent les parties « Prayer » et « Salvation » de l’album Discord.19 L’album Discord sera joué en live lors de neuf performances avec le guitariste David Torn et l’artiste DJ Spooky.

La même année, l’ethnomusicologue italien Massimo Milano publie Ryuichi Sakamoto. Conversazioni, un livre d’entretien avec Sakamoto. L’année suivante, Sakamoto sort son opéra intitulé LIFE en collaboration avec Shiro Takatani (direction visuelle). Pour ce projet ambitieux qui traite de la symbiose, il fait participer plus de 100 artistes dont Pina BauschBernardo BertolucciJosé Carreras, le dalaï-lama et Salman Rushdie.

Années 2000[modifier | modifier le code]

En 2001, il compose un nouveau trio, M²S, avec Jaques Morelenbaum (violoncelle) et sa femme Paula Morelenbaum (chant) pour produire deux albums, Casa et A Day in New York dédiés aux chefs-d’œuvre du compositeur de la bossa nova Antônio Carlos Jobim.

En 2005, il a composé les musiques pour les sonneries du téléphone Nokia 8800.

Il collabore avec Alva Noto avec lequel plusieurs productions voient le jour : Vrioon (2002), Insen (2005), Insen Live (2007) UTP avec le Modern Ensemble (2008) et Revep Ep (2006). Elles sont éditées par Raster-Noton. Elles résultent d’expériences sonores entre le piano et la machine et ont donné lieu à un concert au Sonar 2006 de Barcelone, dont le DVD Insen Live en a été tiré. Leur discographie commune constitue une nouvelle forme d’expérimentation entre le piano et les traitements sonores.

Il a aussi collaboré avec Christian Fennesz sur l’espace de trois albums : Sala Santa Cecilia (2005), Cendre (2007) et Flumina (2012).

En 2007, il a reformé Yellow Magic Orchestra, sortant des singles et donnant des concerts à intervalles irréguliers.

En 2008, une autre collaboration s’est faite avec Christopher Willits sur l’album Ocean Fire en 2008.

Il a également participé à un projet intitulé « Chainmusic ».

En 2023, il sort l’album 12, dans lequel chaque titre correspond au jour lors duquel il a été enregistré. Le magazine The Quietus y voit « un portrait sonore franc et diaristique »20.

Compositeur de musiques de films et acteur[modifier | modifier le code]

Ryūichi Sakamoto est surtout connu en Occident pour ses musiques de films tels Furyo, pour lequel il reçoit le BAFTA de la meilleure musique de film en 1984, et Le Dernier Empereur, pour lequel il obtient l’Oscar de la meilleure musique de film en 1988. Dans Furyo, il tient par ailleurs l’un des rôles principaux, celui d’un capitaine japonais qui, durant la Seconde Guerre mondiale, entretient une relation ambiguë avec l’un de ses prisonniers, un major britannique joué par David Bowie. Il est également acteur dans Le Dernier Empereur, interprétant cette fois un rôle secondaire. Ne se jugeant « pas très bon » comédien, Sakamoto préfère cependant ne pas poursuivre dans cette voie21 et se contente de quelques apparitions occasionnelles, dans le film New Rose Hotel et dans des séries télévisées japonaises.

Furyo lui ayant apporté une notoriété internationale dans les milieux du cinéma, il compose à plusieurs reprises pour des films occidentaux et japonais, dont Un thé au Sahara (The Sheltering Sky) de Bernardo Bertolucci, Talons aiguilles de Pedro AlmodóvarSnake Eyes et Femme Fatale de Brian De PalmaTabou de Nagisa Oshima et Soie de François Girard. Il reçut la commande de composer et de diriger le thème de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’été de 1992 de Barcelone Mar Mediterraneo.

Positions[modifier | modifier le code]

Sakamoto est aussi connu pour ses positions critiques envers les lois du copyright, qu’il estime désuètes à l’ère de l’information.

Il est un fervent défenseur de l’environnement et l’une des figures de la lutte contre le nucléaire au Japon, après la catastrophe de Fukushima en 2011, organisant notamment un concert géant près de Tokyo en 2012, avec le groupe allemand Kraftwerk, en déclarant « Je veux être un citoyen du monde, cela peut sonner très hippie mais j’aime ça »22.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Sakamoto a été marié à Akiko Yano, pianiste et chanteuse japonaise. Il a travaillé sur certains de ses enregistrements et elle participait aux tournées du groupe Yellow Magic Orchestra. Ils ont finalement divorcé en , après 14 ans de vie séparée. Il est père de quatre enfants, dont la chanteuse j-pop Miu Sakamoto.

Mort[modifier | modifier le code]

En 2014, il lui est diagnostiqué un cancer de la gorge qui l’oblige à arrêter temporairement sa carrière musicale. Le cancer soigné, Sakamoto entre en rémission et revient, en 2015, pour signer la musique du film The Revenant du réalisateur Alejandro González Iñárritu, avec Leonardo DiCaprio dans le rôle principal. En , il annonce sur son site Internet être atteint d’un cancer colorectal.

Ryūichi Sakamoto meurt le  dans un hôpital de Tokyo. Sa mort n’est annoncée que le 23,24,25.

Discographie[modifier | modifier le code]

Yellow Magic Orchestra[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

Albums Live[modifier | modifier le code]

  • 1979 : Faker Holic YMO World Tour Live
  • 1980 : Public Pressure
  • 1984 : After Service
  • 2001 : One More YMO : The Best of YMO Live
  • 2008 : Gijon YMO – Live in Gijon 19.6.08
  • 2008 : London YMO – Live in London

Compilations[modifier | modifier le code]

  • 2000 : YMO Go Home! : The Best of Yellow Magic Orchestra
  • 2003 : UC YMO : Ultimate Collection of Yellow Magic Orchestra
  • 2005 : L-R TRAX Live & Rare Tracks
  • 2011 : YMO

Albums collectifs[modifier | modifier le code]

Collaborations[modifier | modifier le code]

Solo[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

Singles et EP[modifier | modifier le code]

Année Nom du morceau Album
1980 « Riot in Lagos » B-2 Unit
1980 « War Head »
1981 « Computer Obaachan » (avec Syuko Sakai)
1981 « Front Line »
1982 « Ike Nai Rouge Magic » (avec Kiyoshiro Imawano)
1982 « Bamboo Houses » (avec David Sylvian)
1982 « The Arrangement » (avec Robin Scott)
1983 « Life in Japan »
1983 « Forbidden Colours » (avec David Sylvian) Furyo
1983 « Merry Christmas Mr. Lawrence«  Furyo
1985 « Field Work » (avec Thomas Dolby)
1985 « Steppin’ into Asia » (avec Akiko Yano)
1986 « G.T. » Futurista
1986 « Neo-Plant » (avec Koharu Kisaragi)
1987 « Risky » (avec Iggy Pop) Neo Geo
1987 « The Dernier Empereur » (avec David Byrne) Le Dernier Empereur
1987 « Behind the Mask« 
1989 « Undo #1 »
1990 « We Love You » Beauty
1990 « You Do Me » (avec Jill Jones) Beauty ( version internationale)
1992 « Heartbeat (Tainai Kaiki II) » (avec David Sylvian) Heartbeat
1994 « Moving On » Sweet Revenge
1994 « Love & Hate » (avec Holly Johnson) Sweet Revenge
1997 « The Other Side of Love » (featuring Sister M)
1998 « Prayer / Salvation » remix
1998 « Anger / Grief » remix
1999 « – ウラBTTB » BTTB
2000 « Lost Child »
2003 « World Citizen » (avec David Sylvian) Chasm
2004 « Undercooled » Chasm
2005 « Sala Santa Cecilia » (avec Fennesz)
2006 « Revep » (avec Alva Noto)
2008 « Koko » UTAI
2018 « Ff2 »
2019 « エナジー風呂 / Energy Flow » (avec U-zhann)
2021 « Tong Poo for JUNYA WATANABE »
2022 « Ieta »
2022 « After Yang »
2022 « Thousand Knives Thundercat Remodel) » To the Moon and Back

Albums Live[modifier | modifier le code]

Année Album
1986 Media Bahn Live

  • Sortie: 21 Septembre 1986
  • Label: Midi
  • Formats: LP
1988 Playing the Orchestra

1997 Discord

  • Sortie: 2 Juillet 1997
  • Label: Güt
  • Formats: CD
1999 Cinemage

2000 Audio Life

2001 In The Lobby: At G.E.H. in London

  • Sortie: 22 mars 2001
  • Label: Warner Music Japan
  • Formats: LP
2009 Playing the Piano

  • Sortie: 23 septembre 2009
  • Label: Commmons
  • Formats: LP
2011 playing the piano usa 2010 / Korea 2011 – ustream viewers selection

  • Sortie: 14 décembre 2011
  • Label: Commmons
  • Formats: CD
2013 Playing the Orchestra 2013

  • Sortie: 11 décembre 2013
  • Label: Commmons
  • Formats: CD
2020 Playing the Piano 12122020

  • Sortie: 12 décembre 2020
  • Label: KAB America Inc.
  • Formats: LP
2021 Garden Of Shadows And Light (with David Toop)

  • Sortie: 9 juillet 2021
  • Label: ThirtyThree Records
  • Formats: LP

Bandes Originales[modifier | modifier le code]

Année Titre Type Notes
1983 Daijōbu, My Friend Film de Ryū Murakami
1983 Furyo Film de Nagisa Ōshima
1984 Propaganda: A Y.M.O. Film Film de Makoto Satō Participation
1986 Les Aventures de Chatran (Koneko monogatari) Film de Masanori Hata
1987 Les Ailes d’Honnéamise Film de Hiroyuki Yamaga
1987 Le Dernier Empereur Film de Bernardo Bertolucci
1989 Tengai Makyou: Ziria Jeu vidéo PC-Engine26
1989 Black Rain Film de Ridley Scott Morceau Laser Man
1989 New 23 Télévision
1990 Un thé au Sahara Film de Bernardo Bertolucci
1990 La Servante écarlate Film de Volker Schlöndorff
1992 Talons aiguilles (Tacones lejanos) Film de Pedro Almodóvar
1992 Les Hauts de Hurlevent Film de Peter Kosminsky
1992 Tokyo Decadence (Topâzu) Film de Ryū Murakami
1992 El Mar Mediterrani Composition pour la cérémonie des jeux olympiques d’été de 1992
1993 Peachboy Téléfilm
1993 Wild Palms Série télé d’Oliver Stone et Bruce Wagner
1994 Little Buddha Film de Bernardo Bertolucci
1995 Wild Side Film de Donald Cammell
1997 The Other Side Of Love Épisode de Stalker: Nigekirenu Ai
1998 Dreamcast Musique de démarrage de la console
1998 Snake Eyes Film de Brian De Palma
1998 Love Is the Devil Film de John Maybury
1999 Tabou (Gohatto) Film de Nagisa Ōshima
1999 Poppoya Film de Yasuo Furuhata Thème principal uniquement
1999 LIFE Opera de Ryuichi sakamoto lui-même Disponible en DVD uniquement
2000 L.O.L.: Lack of Love Jeu vidéo Dreamcast Compositeur et scénariste
2000 Eien no ko Télévision
2002 Femme fatale Film de Brian De Palma
2002 Century of Reform
2002 Derrida Film documentaire de Kirby Dick et Amy Ziering Kofman Certains morceaux sont sortis sur la compilation Minha Vida Como Un Filme (2002)
2002 Alexei and the Spring Certains morceaux sont sortis sur la compilation Minha Vida Como Un Filme (2002)
2004 Seven Samurai 20XX Jeu vidéo PlayStation 2
2004 Appleseed Film de Shinji Aramaki Co-composé avec Paul Oakenfold et T.Raumschmiere
2004 Tony Takitani Film de Jun Ichikawa Co-composé avec Paul Oakenfold et T.Raumschmiere
2005 Shining Boy & Little Randy Film de Shunsaku Kawake
2006 Dawn of Mana Jeu vidéo PlayStation 2
2007 Soie (Silk) Film de François Girard
2008 Indigo Cours-métrage
2009 Women without men (Zanan-e bedun-e mardan) Film de Shirin Neshat et Shoja Azari
2011 Dhobi Ghat Film de Kiran Rao
2011 Hara-Kiri : Mort d’un samouraï Film de Takashi Miike
2011 Uchû News Télévision
2012 Atarashii kutsu wo kawanakucha I Have to Buy New Shoes Film de Erika Kitagawa Avec Kotringo27
2015 Haha to kuraseba Film de Yōji Yamada Album sorti en 2016 sous le titre alternatif Nagasaki: Mémoires de mon fils28.
2015 The Revenant Film de Alejandro González Iñárritu With Alva Noto and additional music by Bryce Dessner29
2016 Any Other Normal Film de Brock Labrenz
2016 Rage (怒りIkari?) Film de Lee Sang-il
2017 Star Sand Film de Roger Pulvers
2017 The Fortress Film de Hwang Dong-hyeok
2018 Your Face Documentaire tawaïnais30
2018 My Tyrano: Together, Forever Film de Kōbun Shizuno
2019 Smithereens Épisode de la série Black Mirror
2019 Paradise Next Film de Yoshihiro Hanno
2019 Proxima Film d’Alice Winocour
2020 The Staggering Girl Cours métrage de Luca Guadagnino31
2020 Minamata Film d’Andrew Levitas32
2020 Love After Love Film de Ann Hui
2021 Beckett Film de Ferdinando Cito Filomarino
2022 Exception (Netflix Anime Series) Série télé
2022 After Yang Film de Kogonada Thème principal uniquement

Vidéos[modifier | modifier le code]

Albums Vidéos[modifier | modifier le code]

  • 1985 : TV War
  • 1986 : Adelic Penguins
  • 2004 : Ryuichi Sakamoto Visual Works in the Mid-Late 80’s
  • 2008 : LIFE-fluide.invisible.inaudible avec Shiro Takatani
  • 2015 : Playing the Orchestra 2014

Concert filmés[modifier | modifier le code]

  • 1994 : Sweet Revenge Tour
  • 1995 : D&L Live at Budokan
  • 1996 : Trio World Tour
  • 1997 : Playing the Orchestra Live
  • 2001 : Morelenbaum²/Sakamoto : Live in Tokyo 2001
  • 2004 : Morelenbaum²/Sakamoto : Three Years
  • 2006 : Insen Live (avec Alva Noto)
  • 2008 : Playing the Piano /05
  • 2015 : Trio Tour 2012 Japan

Filmographie[modifier | modifier le code]

Comme compositeur[modifier | modifier le code]

Voir à bandes originales

Comme acteur[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Sélections[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1.  Gheeta Dayal« Yellow Magic Orchestra » [archive du ], sur Groove, The Original Soundtrack,  (consulté le ).
  2.  « Yellow Magic Orchestra – BGM » [archive], sur Yellow Magic Orchestra on Discogs, Discogs,  (consulté le ).
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  4. ↑ Revenir plus haut en :a b et c John Lewis« Back to the future: Yellow Magic Orchestra helped usher in electronica – and they may just have invented hip-hop, too » [archive], sur The Guardian, UK,  (consulté le ).
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  9.  Kurtis Mantronik Interview (lire en ligne [archive du ]).
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  12.  The Essential… Yellow Magic Orchestra [archive]Fact
  13.  (en) Riuichi Sakamoto – Warhead / Lexington Queen [archive] sur Discogs (liste des versions d’une même œuvre).
  14.  (ja) « Biography » [archive], Kiyoshiro Imawano official site (consulté le ).
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  17.  « Ryuichi Sakamoto – Sweet Revenge » [archive], sur Ryuchi Sakamoto on Discogs, Discogs,  (consulté le )
  18. ↑ Revenir plus haut en :a et b « RYUICHI SAKAMOTO: Classical & Pop Fusion » [archive], sur Sound On Sound, SOS Publications Group,  (consulté le )
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  20.  (en-US) Jeremy Allen, « Ryuichi Sakamoto 12 » [archive] Accès libre, sur The Quietus (consulté le ).
  21.  Knowing when to keep quiet: Ryuichi Sakamoto, writer, pop star, ‘not very good’ actor and composer of film scores – including the Oscar-winning The Last Emperor – talks to Sheila Johnston about music and the movies [archive]The Independent, 9 octobre 1992
  22.  Olivier Bénis« Mort de Ryūichi Sakamoto, une vie au service de la musique de films, de séries et de jeux vidéo » [archive], sur France Inter (consulté le )
  23.  (ja) « 坂本龍一さん死去、71歳 「YMO」「世界のサカモト」がん闘病力尽く ラストエンペラーで日本人初快挙 – スポニチ Sponichi Annex 芸能 » [archive] Accès libre, sur Sponichi,‎  (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it) Massimo Milano, Ryuichi Sakamoto : Conversazioni, Arcana, , 144 p. (ISBN 978-88-7966-137-9)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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