JANE BIRKIN nous a quittés RIP
JANE BIRKIN
Jane Birkin /dʒeɪn ˈbɜːkɪn/, née le dans le quartier londonien de Marylebone et morte le à Paris2, est une actrice et chanteuse britannique, francophone, installée en France depuis la fin des années 1960, puis naturalisée française3. Elle est également scénariste et réalisatrice.
Après des débuts cinématographiques en Angleterre notamment dans le film Blow-Up, elle entame une carrière en France où elle rencontre son futur mentor, compositeur de chansons et partenaire, Serge Gainsbourg. L’une de ses premières collaborations avec Gainsbourg, le 45 tours Je t’aime… moi non plus, devient un succès international et atteint la première place au Royaume-Uni.
Dans les années 1970, elle devient une actrice reconnue par le grand public en jouant dans des comédies de Claude Zidi puis de Michel Audiard. Elle apparaît alors dans plusieurs publicités.
À la fin des années 1980, elle donne une série de concerts pour la première fois à Paris, en interprétant le répertoire que Gainsbourg a écrit pour elle. Elle a ensuite continué à se produire régulièrement sur scène.
Biographie
Jane Birkin est la fille de David Birkin (1914–1991), commandant dans la Royal Navy, et de l’actrice Judy Campbell (1916–2004), muse de Noël Coward, célèbre dramaturge anglais. Elle est née à Marylebone, un quartier du centre de Londres, situé dans la Cité de Westminster.
Elle a une sœur cadette, Linda, et un frère aîné, Andrew Birkin, acteur et réalisateur, qui a joué avec Jane dans le film La Pirate et a dirigé Charlotte Gainsbourg (la fille qu’elle a eue avec Serge Gainsbourg) dans le film The Cement Garden. Le poète et musicien Anno Birkin (en) (mort en 2001) et l’acteur David Tristan Birkin (en) sont ses neveux[réf. nécessaire].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père a aidé la Résistance française en convoyant de nuit, entre la Grande-Bretagne et la Bretagne4,5, des combattants de la France libre. Il aurait, entre autres, sauvé François Mitterrand, d’après un ouvrage de Gabrielle Crawford publié en 2004.
Toujours selon Gabrielle Crawford[source insuffisante], Jane Birkin est une descendante de Charles II, roi d’Angleterre, d’Irlande et d’Écosse[Comment ?], la petite-nièce de Freda Dudley Ward, maîtresse d’Édouard VIII, roi de Grande-Bretagne et Irlande du Nord, alors prince de Galles, dont la fille épousera le réalisateur Carol Reed, et elle est la cousine du mathématicien et philosophe Bertrand Russell par sa grand-mère paternelle.
Dans le film d’Agnès Varda Jane B. par Agnès V., Jane Birkin raconte que, quand elle était enfant à l’internat, sur l’île de Wight, elle était appelée par son numéro de chambre : « Ninety-Nine » (soit 99). L’actrice préférée de Jane Birkin est probablement Marilyn Monroe (à qui Gainsbourg a consacré la chanson Norma Jean Baker sur l’album Baby Alone in Babylone), comme elle l’explique dans le film.
En 1964, elle débute au cinéma en Angleterre dans le film de Richard Lester, Le Knack… et comment l’avoir, film emblématique du Swinging London, avec d’autres débutantes, futures actrices de premier plan, Jacqueline Bisset et Charlotte Rampling. Le film est un succès et Jane Birkin enchaîne, sous la direction de Michelangelo Antonioni, avec le film Blow-Up, lequel, présenté en 1967 au Festival du film de Cannes, remporte la Palme d’or. Son petit rôle, dans une scène centrale, de mannequin déshabillée de force, entièrement, ce qui est une première pour le cinéma anglais non pornographique, l’associe d’emblée à un scandale qui perdure6. Alors âgée de dix-neuf ans, elle pose pour l’objectif de Jeanloup Sieff pour Harper’s Bazaar7.
Elle épouse le compositeur anglais John Barry8, auteur de la musique de plusieurs films de la série James Bond, du thème de The Knack ou de la série télévisée Amicalement vôtre, dont elle a une fille, Kate Barry9, en 1967, et dont elle divorce peu après.
Elle décide alors d’aller en France pour tenter sa chance comme actrice. Engagée après des essais désastreux (elle aurait fini en pleurs) pour le film Slogan de Pierre Grimblat, elle rencontre sur le tournage Serge Gainsbourg, auteur-compositeur-interprète renommé, qui y participe occasionnellement en tant qu’acteur (c’est un de ses premiers rôles importants), en plus d’être l’auteur de la bande originale10. Elle devient alors la compagne de Serge Gainsbourg11 ; ils forment pendant dix ans un couple très médiatisé, dont naît une fille, Charlotte Gainsbourg, en 1971.
Elle s’accorde une pause dans sa carrière de 1971 à 1972, à la suite de la naissance de Charlotte. Elle joue un rôle d’amante de Brigitte Bardot dans Don Juan ou si Don Juan était une femme de Roger Vadim, en 1973. En 1975, elle tient un des rôles principaux du premier film que Serge réalise, Je t’aime moi non plus, dont le scénario, évoquant l’ambiguïté sexuelle et la sodomie, attire l’attention et suscite le scandale.
Menant en parallèle, entre 1975 et 1985, plusieurs incursions dans la comédie populaire, comme dans La moutarde me monte au nez, aux côtés de Pierre Richard, ou encore dans Catherine et compagnie, avec Patrick Dewaere, Birkin parvient à convaincre à la fois la critique et le grand public.
En , elle quitte Serge Gainsbourg. Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer cette décision : l’alcool, le mode de vie et, même, des coups qu’elle a reçus – reconnus par Serge Gainsbourg lui-même (aveu qu’il fait à sa première femme)12. Après cette rupture, elle est, de 1980 à 1992, la compagne du réalisateur Jacques Doillon, avec lequel elle a une fille, Lou Doillon. Sa dernière relation publique connue est avec l’auteur Olivier Rolin13.
En , Jane Birkin perd, à quelques jours d’intervalle, Serge Gainsbourg (mort le )14 et son père David Birkin15 (mort le à 77 ans, le jour des obsèques de Serge Gainsbourg).
Jane Birkin s’investit par la suite dans des actions humanitaires, devenant porte-parole pour Amnesty International ; la marraine du Téléthon français en 2001 ; et participant quatre fois au Concert des Enfoirés (Les Enfoirés au Grand Rex en 1994, La Soirée des Enfoirés en 1996, Le Zénith des Enfoirés en 1997, Enfoirés un jour, toujours en 2023) ; elle est également présente dans un enregistrement vidéo pour Un air d’Enfoirés en 2022.
Carrière
Musique
Serge Gainsbourg a été son pygmalion dans le domaine musical, la propulsant au sommet des hit-parades internationaux en 1969 avec le sulfureux duo Je t’aime… moi non plus, initialement écrit pour et enregistré avec Brigitte Bardot. La chanson est jugée obscène par le journal du Vatican, l’Osservatore Romano. Ce succès de scandale marque les esprits (voir la reprise par Bourvil et Jacqueline Maillan) et connait un retentissement durable. En 2000 une édition collector vinyle du titre Je t’aime… moi non plus remixé par Eiffel 65 voit le jour. Un album intitulé Serge Gainsbourg – Jane Birkin suit en 1969. La voix enfantine et frêle de la chanteuse, parfois proche d’un simple souffle, son accent anglais prononcé, la rendent immédiatement reconnaissable. C’est le départ d’une longue collaboration qui aboutira à une œuvre à peu près unique dans la chanson française.[En quoi ?] Plusieurs albums de Jane Birkin, composés par Serge Gainsbourg ou constitués de reprises de ses chansons, ont été certifiés Disque d’or, dont Baby Alone in Babylone (1983) et Arabesque (2002). Durant les années 1970 et 1980, Jane Birkin enchaîne les albums studio (sept de 1969 à 1990) et les prestations télévisées, notamment dans les shows de Maritie et Gilbert Carpentier. Ce n’est qu’en , à quarante ans, qu’elle fait ses débuts sur scène au Bataclan.
À la mort de Serge Gainsbourg, après une nouvelle série de concerts au Casino de Paris, Jane Birkin enregistre deux albums où elle reprend ses chansons (celles qu’il lui a écrites pour elle, ou pour d’autres : Versions Jane (1996, album studio) et Arabesque (2002, album live) ; sur le premier interviennent des pointures comme Jean-Claude Vannier (qui a déjà collaboré avec Serge Gainsbourg, notamment sur Histoire de Melody Nelson) et Goran Bregović. Elle devient ainsi l’ambassadrice de l’œuvre de Gainsbourg et donne des concerts à travers le monde, de Tokyo à New York en passant par Israël. La série de concerts d’Arabesque rencontre un succès certain et propose une version orientalisée de sa musique.
Birkin tente aussi l’aventure hors de l’univers de Gainsbourg, convoquant de nombreux compositeurs pour trois albums à succès : À la légère (1999), auquel collaborent Miossec, Gérard Manset et MC Solaar ; l’album de duos Rendez-vous (2004) avec des reprises de Brigitte Fontaine, Michel Delpech, Paolo Conte (en duo avec ce dernier) ; puis Fictions (2006), où se côtoient les univers de The Divine Comedy, Neil Young, Kate Bush ou encore Hervé Guibert sur une musique de Maurice Ravel. Son statut d’icône internationale lui permet de collaborer avec des musiciens étrangers talentueux et variés tels que Brian Molko du groupe britannique Placebo, Rufus Wainwright, Beth Gibbons de Portishead, ou encore Caetano Veloso. Elle est également servie par des textes de musiciens français tels que Dominique A, Étienne Daho, Cali, Arthur H, Zazie, ou Alain Souchon, avec qui elle avait fait un duo pour le film Comédie de Jacques Doillon.
En , Birkin publie le premier album dont elle a écrit tous les textes, Enfants d’hiver. Certains textes ont été écrits sept ans auparavant, avant la tournée Arabesque ; D’autres ont été écrits pendant le tournage de son film Boxes ; et d’autres encore deux mois plus tôt. Le disque a une tonalité autobiographique. Jane a commencé à écrire à l’âge de douze ans, en rédigeant son carnet intime à l’internat. Elle aura ainsi mis 40 ans à sortir tout un album constitué de ses propres textes16,17.
En 2009, elle enregistre une relecture des Dessous chics en duo avec Étienne Daho, extraite de l’album Daho Pleyel Paris. En 2010, elle interprète Roissy en duo avec Florent Marchet sur le dernier album de celui-ci Courchevel. En 2011, elle participe au sein du Collectif Paris Africa à la chanson Des ricochets.
En , Jane Birkin, qui devait donner onze concerts au mois de juillet en France, Belgique, Allemagne, Italie, Espagne et Suisse — où elle devait participer au festival de Montreux —, annule sa tournée en raison d’une péricardite aiguë suivie de récidives multiples18. Le , son manager, Olivier Gluzman, annonce que la tournée nationale et internationale, passant par Bruxelles, Londres mais aussi Toulouse, Bordeaux, Monaco, Lille ou Strasbourg, avec pas moins de vingt-trois dates, est reportée à 2013 : « L’artiste n’a pas retrouvé l’énergie nécessaire à une série importante de spectacles. […] Elle doit continuer à se reposer, à reprendre des forces jusqu’à la fin de l’année19. »
En 2016, elle entreprend une tournée mondiale intitulée Gainsbourg symphonique ; une captation enregistrée avec l’orchestre de Varsovie paraît début 201720.
Le , sort l’album Oh ! Pardon tu dormais, nouvelle collaboration avec Étienne Daho.
Les 18, 19 et , elle programme une série de concerts à la Philharmonie de Paris : une prestation de Birkin / Gainsbourg Le Symphonique, et deux d’un nouveau spectacle où elle sera accompagnée sur scène par Étienne Daho21. En raison de l’accident vasculaire cérébral dont elle est victime quelques jours avant les représentations, elle reporte celles-ci d’un an22.
Cinéma
Après ses débuts en Grande-Bretagne avec Richard Lester et Michelangelo Antonioni, Jane Birkin tourne en France en 1967 dans Slogan, qui marque sa rencontre avec Serge Gainsbourg, et on la remarque dès l’année suivante dans La Piscine de Jacques Deray, huis clos avec Romy Schneider, Alain Delon et Maurice Ronet. Elle devient une vedette populaire en France, souvent employée pour des comédies où elle joue des rôles de « ravissante idiote » : le duo qu’elle forme avec Pierre Richard dans La moutarde me monte au nez (1974) se conclut par un succès au box-office). Dans Don Juan 73 de Roger Vadim, elle joue avec Brigitte Bardot une scène lesbienne, chose rare pour l’époque. Elle tourne plusieurs films avec Serge Gainsbourg dont Sérieux comme le plaisir de Robert Benayoun, sorti en 1975.
Dans les années 1980, sa carrière prend un tournant vers le cinéma d’auteur, naguère amorcé par Le Mouton enragé (1974) de Michel Deville, à partir de sa rencontre avec Jacques Doillon et du film La Fille prodigue. En dépit de son échec commercial, le film permettra à l’artiste de faire ses preuves dans des rôles plus sombres. Elle commente cette évolution un quart de siècle plus tard () : « C’était la première fois qu’une personne tournant des films dits intellectuels pensait à moi. Jacques Doillon était un réalisateur de films qui n’était pas intéressé à me voir sans mes vêtements. Il m’a dit : « Je vous veux boutonnée jusqu’au cou, je veux savoir ce qui se passe dans votre tête et je veux que vous fassiez une crise de nerfs ». J’ai donc fait La fille prodigue et dès lors j’ai été considérée comme une actrice sérieuse en France, et des réalisateurs comme Jacques Rivette, Agnès Varda ou Jean-Luc Godard m’ont sollicitée, alors qu’avant j’étais une vedette populaire, mais avec rien dans la tête »23. Devenue francophone, elle intervient elle-même pour le doublage en français de plusieurs de ses films internationaux parmi lesquels Mort sur le Nil et Meurtre au soleil, deux aventures d’Hercule Poirot24.
Lors du tournage du documentaire Jane B. par Agnès V. d’Agnès Varda en 1988, cette dernière encourage Jane Birkin à concrétiser ses projets d’auteur en tant que scénariste–réalisatrice. C’est ainsi que la même année, elle écrira le scénario de Kung-Fu Master, également réalisé par Varda. Elle tourne par la suite avec certains des plus grands cinéastes contemporains, dont James Ivory, Alain Resnais, ou encore Bertrand Tavernier pour Daddy nostalgie où elle interprète la fille de Dirk Bogarde. Régis Wargnier et Marion Hänsel lui offrent également des rôles marquants dans La Femme de ma vie et Dust, ce dernier étant un psychodrame à huis clos avec Trevor Howard dans le rôle de son père.
Rare au cinéma dans les années 1990 qu’elle consacre principalement à la chanson, elle réalise, pour la télévision, la pièce Oh ! pardon tu dormais en 1999, avec Christine Boisson et Pierre Arditi.
Le début des années 2000 marque son retour au cinéma ; auréolée d’un statut d’icône, elle joue dans des films tels que Merci Docteur Rey d’Andrew Litvack ou encore Mariées mais pas trop de Catherine Corsini, ainsi que des téléfilms comme Hiver rouge de Xavier Durringer (2012).
En 2006, Birkin a tourné son premier long métrage de cinéma en tant que réalisatrice, Boxes (qui réunit Geraldine Chaplin, Natacha Régnier, et sa fille Lou Doillon). Le film est sorti en salles en .
Dans Gainsbourg, vie héroïque (2010) de Joann Sfar, son rôle est interprété par Lucy Gordon.
Le , son agent annonce qu’elle a été victime d’un léger accident vasculaire cérébral et qu’elle ne pourrait se déplacer comme prévu au festival de Deauville25.
Un an plus tard, le , dans une interview au Parisien elle évoque la disparition de la reine d’Angleterre et pour elle-même déclare : « Je suis sur pied et je vais bien » et « Je ne suis pourtant pas morte », s’étonnant avec humour qu’on la célèbre toujours26.
Théâtre
En 1985, Jane Birkin débute sur scène dans une pièce de Marivaux, dirigée par Patrice Chéreau, face à Michel Piccoli et Didier Sandre. Elle crée trois ans plus tard au Théâtre du Splendid Saint-Martin L’ex femme de ma vie de Josiane Balasko face à Thierry Lhermitte. Elle interprète ensuite Quelque part dans cette vie de l’Américain Israël Horovitz, huis clos psychanalytique avec Pierre Dux, et la comédie L’Aide-mémoire de Jean-Claude Carrière aux côtés de Pierre Arditi, succédant à Delphine Seyrig et Fanny Ardant. Au début de l’année 1995, en forme de consécration, Birkin joue quelques semaines Les Troyennes d’Euripide au National Theatre de Londres.
En 1999 c’est son propre texte, Oh ! pardon tu dormais, qui est mis en scène par Xavier Durringer. Suit une éclipse jusqu’en 2005 et 2006 où elle joue Sophocle et Shakespeare en France et en Grande-Bretagne.
Publicité
Comme de nombreux artistes, Jane Birkin a été approchée par des marques afin de vendre son image pour des publicités. Des marques variées27, tout autant que les supports de diffusion : télévision, radio, presse, affichage, etc.
L’une de ses premières prestations dans ce registre, aurait été une réclame sonore pour la boisson Martini, vraisemblablement à destination de la radio, mais la source en est incertaine. Bien que disponible sur Internet28, il n’en est fait mention dans aucune biographie. Rien ne permet donc de l’identifier avec certitude. On pourrait supposer que Serge Gainsbourg, qui a composé une dizaine de textes et de mélodies pour cette marque, en soit l’auteur. Parmi les publicités de Jane Birkin dûment identifiées, en 1970, sort Black… White29, un disque 45 tours promotionnel réalisé pour le whisky Black & White, signé Pierre Bachelet (direction musicale : Hervé Roy). En face A, la version française, en face B une version anglaise. Ce disque existe en version vinyle « classique » et souple, avec la même pochette. Toujours dans l’univers musical, en sort un disque 45 tours promotionnel pour le parfum de la maison Caron, écrit par Serge Gainsbourg et interprété en duo avec Jane Birkin : Pour un homme. Ce disque, en hommage au parfum préféré de Serge Gainsbourg, peut-on lire, sera réédité en édition limitée par Caron en 30. Pour l’achat de ce parfum, cette réédition en vinyle 45 tours, également un temps téléchargeable sur le site du parfumeur, était offerte. Un sticker annonçant cette promotion a été apposée sur les flacons de 125 ml mis en vente pour l’occasion.
Dans un numéro de Playboy de 1974, sur une double page, une publicité pour les ceintures Léo Isba. Très sobre, avec deux manuscrits. Le premier signé Serge Gainsbourg : « Les ceintures sont comme les femmes : des accessoires essentiels » ; le second, sur la page d’en face, de Jane Birkin : « Salaud ! ». Une photo recadrée ne laissant apparaître aucun visage accompagne cette publicité. Le , une édition du single Di doo dah avec en face A la chanson Help camionneur est éditée (Fontana) avec le logo de la marque Calberson. La mention « hors-commerce, vente interdite » figure au dos de la pochette. À l’intérieur de la pochette, une mention signale que « Madame Jane Birkin dédicacera, si vous le souhaitez, ce disque que nous avons plaisir de vous offrir ». Il a été pressé pour les employés par le transporteur routier auquel il est fait référence.
Serge Gainsbourg a réalisé trois publicités destinées à la télévision pour la marque Woolite. Celle de 1976 met en scène Jane Birkin (sur des paroles et une mélodie signées également Serge Gainsbourg). Le spot se conclut par : « Faites comme moi, utilisez Woolite », sans rien dévoiler toutefois du corps de l’actrice, enveloppé dans une vaste écharpe de laine qu’elle déroule en se tournant sur elle-même tout au long de la séquence. Le spot aura un fort impact, atteignant 85 % d’indice d’attention d’après les sondages. Toutefois, les chiffres des ventes ne suivront pas la même courbe. « Jane a littéralement vampirisé le produit », explique Serge Gainsbourg dans un article31. « Ce film, je l’ai tourné sciemment pour sa plus grande gloire », poursuit-il. « On ne voyait qu’elle, enveloppé dans une très longue écharpe de laine. Du coup, le public a oublié le côté pub de la chose », conclut Serge Gainsbourg.
Elle apparaît en 1977 (seule ou bien accompagnée d’un mannequin masculin) dans toute une série de publicités pour les jeans Lee Cooper, diffusées dans la presse. Dans une interview à L’Express, Jane Birkin déclarera32 : « J’aime piocher dans les jeans, les pantalons, les chemises d’homme, j’ai l’impression d’être plus jolie que déguisée en fille. […] Quelqu’un a fabriqué dans les années 1970 des « Jeans Birkin », je n’étais même pas au courant. À l’époque, Serge et moi faisions une pub pour Lee Cooper. À Tokyo, je suis tombée des nues devant une boutique qui portait mon nom !… Aujourd’hui, j’aime toujours autant les vêtements usés jusqu’à la corde ». Le jeans — et plus particulièrement la marque Lee Cooper —, c’est une histoire de famille. Quelque trente à quarante années plus tard, Lou Doillon, fille de Jane Birkin et de Jacques Doillon, dessinera une ligne de prêt-à-porter pour la marque, baptisée : Lou Doillon by Lee Cooper.
En 1979, Jane Birkin accompagne de nouveau Serge Gainsbourg en duo, dans une publicité composée par ce dernier et diffusée à la radio à partir du pour Men de Mennen (Cool Men)33. Ce dernier avait posé pour la marque Bayard, fabricant notamment de costumes pour hommes. Clin d’œil donc certainement en 1981, avec une publicité où c’est au tour de Jane Birkin d’assurer que « C’est vrai la Woolmark et Bayard ça vous change un homme ». Une publicité qui sera déclinée dans la presse et en affichage public. À compter de 1985 et sur trois ans environ, Jane Birkin passe au tricot pour la laine Bouton d’Or. Elle fera la couverture de quelques-uns des ouvrages pratiques de la marque et apparaîtra aussi dans des publicités diffusées dans la presse grand public avec toujours le même slogan (manuscrit) : « Tricoter Bouton d’Or, j’adore », suivi de sa signature. En 1986, Jane Birkin vante les mérites de la crème anglaise Alsa dans un spot télévisé34. L’originalité de celui-ci est d’être tourné dans sa cuisine, rue de la Tour, dans le 16e arrondissement de Paris. Également en 1986, Jane Birkin fait une apparition dans le spot « Les voitures à vivre »35 de la marque Renault. Pas de texte, juste quelques prises de vue au volant d’un véhicule et un pied de nez final. En 1989, elle loue son image à une autre marque d’automobile, apparaissant dans une réclame télévisée pour l’Opel Corsa Kadett Calypso.
Après une longue pause, c’est en 2008 que Jane Birkin réapparaît une publicité, pour les chaussures de la marque Converse. Pour ses 100 ans, celle-ci a lancé une campagne intitulée Connectivity mettant en scène diverses personnalités à travers le monde. De James Dean à Sid Vicious, en passant par Nina Hagen, Asia Argento, et donc Jane Birkin, qui symbolisera la marque pour la France. « Audacieuse et emblématique, cette campagne rend hommage aux personnages – du passé et du présent – qui repoussent les limites de la créativité, qui inspirent l’originalité et qui incarnent les valeurs de la marque », explique sur le site de la marque Geoff Cottrill, responsable marketing36. Deux ans plus tard, Jane Birkin prête sa voix pour une pub sur les bateaux Ferry reliant la France à l’Angleterre, diffusée quelque temps sur France Inter.
En 2006, sort le parfum L’Air de rien de Miller Harris, créé par Lyn Harris tout spécialement pour Jane Birkin37. Elle en fait la promotion dans une publicité que l’on peut trouver sur Internet. Sur le flacon et son emballage, ainsi que sur les autres produits dérivés, Jane Birkin laisse sa signature avec un dessin de fleurs et de nymphes qu’elle a personnellement réalisé. Après ce premier parfum, la marque confidentielle britannique sortira en 2010 une nouvelle fragrance : Un petit rien, évoquant la chanson Ces petits riens écrite par Serge Gainsbourg en 1960. « L’idée de cette collaboration olfactive est intéressante, car la plupart des parfums de la marque anglaise portent des noms français, la France étant une vraie source d’inspiration pour la parfumeuse Lyn Harris. Jane Birkin véhicule elle aussi cette double culture : française de cœur mais anglaise de naissance. De plus, Birkin a elle aussi un côté décalé. Si elle est célèbre, ses choix en matière de films et de chansons, mais aussi son âge (presque 65 ans) en font une célébrité un peu à part. Comme Tilda Swinton ou Rossy de Palma, on pourrait donc qualifier Jane Birkin de… célébrité alternative38. »
En 2011, elle apparaît dans une publicité télévisée pour le parfum Miss Dior Chérie, réalisée par Sofia Coppola. En fond sonore, un passage de la chanson Je t’aime… moi non plus en duo avec Serge Gainsbourg — un extrait méticuleusement choisi avec une coupure à un des moments les plus torrides de la chanson. Plus tard cette année-là, en novembre, Jane Birkin tourne sous la direction de Patrice Leconte dans la série baptisée Le casting pour les lunettes Krys, aux côtés d’Alain Delon, Michel Blanc, Frédéric Beigbeder et Frédérique Bel. Cette campagne pubicitaire place les stars au même niveau que n’importe qui39, mettant en avant leurs petits travers ou complexes40 — en l’occurrence, concernant Jane Birkin, son accent anglais prononcé : « Avant, j’avais oune accent épouvantable. Mais ça, c’était le avant ! » La séquence est déclinée sous forme de visuels visibles sur Internet.
Il est enfin possible de mentionner ses interventions à titre bénévole pour défendre diverses causes, comme Médecins du monde, la lutte contre le SIDA, ou contre l’homophobie41, etc.
Sac Birkin
En 1981, le directeur général d’Hermès, Jean-Louis Dumas, est assis à côté de Birkin sur un vol Paris-Londres. Elle se plaint (sans savoir qui il est) de son sac qui n’est pas adapté à la vie moderne, notamment les week-ends. Il lui apprend alors qui il est et lui propose de lui dessiner le type de sac qui lui conviendrait le mieux, avec des poches42. C’est ainsi qu’en 1984, la marque crée un sac en cuir noir spécialement pour elle, le sac Birkin, basé sur un dessin de 1982. Le succès est immédiat, jusqu’à devenir une icône pour la marque.
En , un exemplaire de ce sac, le Diamond Birkin 35 en crocodile porosus fuchsia brillant, devient le sac Hermès le plus cher du monde en étant adjugé pour 202 000 euros lors d’une vente aux enchères organisée par Christie’s à Hong Kong43,44.
En , à la suite de la révélation par l’association de défense de animaux PeTA des conditions de vie et d’abattage des alligators servant à la fabrication de la version en peau de « crocodile » du modèle portant son nom, elle demande « à la Maison Hermès de débaptiser le Birkin Croco jusqu’à ce que de meilleures pratiques répondant aux normes internationales puissent être mises en place pour la fabrication de ce sac »45.
Mort
Jane Birkin meurt à son domicile le 16 juillet 202346.
Engagements
Lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 2007, elle soutient Ségolène Royal47.
En , à la suite de la démission de Nicolas Hulot, elle signe avec Juliette Binoche la tribune contre le réchauffement climatique intitulée « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité », qui parait en une du journal Le Monde, avec pour titre L’appel de 200 personnalités pour sauver la planète48.
Filmographie
Actrice de cinéma
Années 1960
- 1965 : Le Knack… et comment l’avoir (The Knack… and How to Get It) de Richard Lester – la motarde (non créditée)
- 1966 : Jeunes gens en colère (The Idol) de Daniel Petrie – une étudiante des beaux-arts (non créditée)
- 1966 : Le Gentleman de Londres (Kaleidoscope) de Jack Smight avec Warren Beatty et Susannah York – la fille exquise
- 1966 : Blow-Up de Michelangelo Antonioni avec Gillian Hills – la fille blonde
- 1968 : Wonderwall de Joe Massot – Penny Lane
- 1968 : Slogan de Pierre Grimblat avec Serge Gainsbourg et Juliet Berto – Evelyne
- 1969 : La Piscine de Jacques Deray avec Romy Schneider, Alain Delon et Maurice Ronet – Penelope
- 1969 : Les Chemins de Katmandou d’André Cayatte avec Serge Gainsbourg et Elsa Martinelli – Jane
Années 1970
- 1970 : Trop petit mon ami de Eddy Matalon avec Michael Dunn, Bernard Fresson et Claude Brasseur – Christine Mars / Christine Devone
- 1970 : Sex Power de Henry Chapier avec Bernadette Lafont – Jane
- 1970 : Alba pagana d’Ugo Liberatore avec Alessio Orano – Flora Finlake
- 1970 : Cannabis de Pierre Koralnik avec Serge Gainsbourg – Jane Swenson
- 1971 : 19 filles et un marin (19 djevojaka i mornar) de Milutin Kosovac avec Serge Gainsbourg – Milja
- 1971 : Le Roman d’un voleur de chevaux (Romance of a Horsethief) de Abraham Polonsky avec Yul Brynner, Eli Wallach et Serge Gainsbourg – Naomi
- 1971 : Melody (téléfilm) de Jean-Christophe Averty sur un scénario et une musique de Serge Gainsbourg – Melody Nelson
- 1972 : Trop jolies pour être honnêtes de Richard Balducci avec Bernadette Lafont et Élisabeth Wiener – Christine
- 1973 : Don Juan 73 ou si Don Juan était une femme de Roger Vadim avec Brigitte Bardot, Robert Hossein et Mathieu Carrière – Clara
- 1973 : Les Diablesses (La morte negli occhi del gatto) d’Antonio Margheriti avec Hiram Keller et Serge Gainsbourg – Corringa
- 1973 : Projection privée de François Leterrier avec Françoise Fabian et Bulle Ogier – Kate / Hélène
- 1974 : Le Mouton enragé de Michel Deville avec Jean-Louis Trintignant, Romy Schneider, Jean-Pierre Cassel et Jean-François Balmer – Marie-Paule
- 1974 : La moutarde me monte au nez de Claude Zidi avec Pierre Richard et Claude Piéplu – Jackie Logan
- 1974 : Le Manoir des fantasmes (Dark Places) de Don Sharp avec Christopher Lee, Joan Collins et Herbert Lom – Alta
- 1974 : Comment réussir quand on est con et pleurnichard de Michel Audiard avec Jean Carmet, Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Stéphane Audran et Évelyne Buyle – Jane
- 1974 : Sérieux comme le plaisir de Robert Benayoun avec Isabelle Huppert – Ariane Berg
- 1975 : La Course à l’échalote de Claude Zidi avec Pierre Richard et Michel Aumont – Janet
- 1975 : Catherine et Compagnie de Michel Boisrond avec Patrick Dewaere et Jean-Claude Brialy – Catherine
- 1975 : Sept morts sur ordonnance de Jacques Rouffio avec Gérard Depardieu, Michel Piccoli, Michel Auclair et Marina Vlady – Jane Berg
- 1976 : Je t’aime moi non plus de Serge Gainsbourg avec Joe Dalessandro – Johnny
- 1976 : Le Diable au cœur de Bernard Queysanne avec Jacques Spiesser, Emmanuelle Riva et Philippe Lemaire – Linda
- 1976 : L’Amour, c’est quoi au juste ? (Bruciati da cocente passione) de Giorgio Capitani avec Aldo Maccione, Catherine Spaak — Virginia Vismara
- 1977 : L’Animal de Claude Zidi avec Jean-Paul Belmondo, Raquel Welch – la vedette féminine (participation)
- 1978 : Melancoly Baby de Clarisse Gabus avec Jean-Louis Trintignant, Jean-Luc Bideau – Olga
- 1978 : Mort sur le Nil (Death on the Nile) de John Guillermin avec Bette Davis, Peter Ustinov et Maggie Smith – Louise Bourget
- 1979 : Au bout du bout du banc de Peter Kassovitz avec Victor Lanoux et Georges Wilson – Peggy
Années 1980
- 1980 : La Fille prodigue de Jacques Doillon avec Michel Piccoli – Anne
- 1981 : Egon Schiele, enfer et passion (Egon Schiele – Exzesse und Bestrafung) d’Herbert Vesely (de)
- 1981 : Rends-moi la clé de Gérard Pirès avec Jacques Dutronc et Guy Marchant – Catherine
- 1982 : Meurtre au soleil (Evil Under the Sun) de Guy Hamilton avec Peter Ustinov – Christine Redfern
- 1983 : L’Ami de Vincent de Pierre Granier-Deferre avec Philippe Noiret et Jean Rochefort – Marie-Pierre
- 1983 : Circulez y’a rien à voir de Patrice Leconte avec Michel Blanc – Hélène Duvernet
- 1983 : L’Amour par terre de Jacques Rivette avec Géraldine Chaplin – Emily
- 1984 : La Pirate de Jacques Doillon avec Andrew Birkin, Maruschka Detmers et Laure Marsac – Alma
- 1984 : Le Garde du corps de François Leterrier avec Gérard Jugnot et Sami Frey – Barbara Penning
- 1985 : Le Neveu de Beethoven de Paul Morrissey avec Nathalie Baye et Mathieu Carrière – Joanna
- 1985 : Dust de Marion Hänsel avec Trevor Howard et John Matshikiza – Magda
- 1985 : Souvenirs secrets (Leave All Fair) de John Reid avec John Gielgud et Féodor Atkine – Marie / Katherine Mansfield
- 1986 : La Femme de ma vie de Régis Wargnier – Laura
- 1987 : Comédie ! de Jacques Doillon avec Alain Souchon – Elle
- 1987 : Kung-Fu Master d’Agnès Varda avec Charlotte Gainsbourg, Lou Doillon et Mathieu Demy – Mary-Jane
- 1988 : Jane B. par Agnès V. d’Agnès Varda avec Alain Souchon, Jean-Pierre Léaud et Philippe Léotard – elle-même (portrait)
- 1987 : Soigne ta droite de Jean-Luc Godard – la cigale
Années 1990
- 1990 : Daddy nostalgie de Bertrand Tavernier avec Dirk Bogarde – Caroline
- 1991 : La Belle Noiseuse de Jacques Rivette avec Michel Piccoli, Emmanuelle Béart et Marianne Denicourt – Liz
- 1995 : Noir comme le souvenir de Jean-Pierre Mocky avec Sabine Azéma et Jean-François Stévenin – Caroline
- 1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d’Agnès Varda avec Catherine Deneuve – celle qui dit « radin »
- 1997 : On connaît la chanson d’Alain Resnais (scénario de et avec Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri) et aussi André Dussollier, Lambert Wilson et Sabine Azéma – Jane
- 1998 : La fille d’un soldat ne pleure jamais (A Soldier’s Daughter Never Cries) de James Ivory avec Leelee Sobieski et Virginie Ledoyen – Mrs Fortescue
- 1999 : The Last September de Deborah Warner avec Michael Gambon, Maggie Smith, Fiona Shaw et Lambert Wilson – Francie Montmorency
Années 2000
- 2001 : Ceci est mon corps de Rodolphe Marconi avec Louis Garrel, Annie Girardot – Louise Vernet
- 2001 : Reines d’un jour de Marion Vernoux avec Karin Viard, Sergi López, Hélène Fillières, Clémentine Célarié et Victor Lanoux – Jane
- 2002 : Merci Docteur Rey de Andrew Litvack avec Stanislas Merhar, Dianne Wiest, Jerry Hall, Vanessa Redgrave et Bulle Ogier – Pénélope
- 2003 : Mariées mais pas trop de Catherine Corsini avec Émilie Dequenne, Pierre Richard, Jérémie Elkaïm et Clovis Cornillac – Renée
- 2006 : Boxes de Jane Birkin avec Jane Birkin, Géraldine Chaplin, Michel Piccoli, Natacha Régnier et Lou Doillon – Anna
- 2006 : La Tête de maman de Carine Tardieu avec Pascal Elbé, Kad Merad, Karin Viard et Jane Birkin – Jane Birkin (elle-même)
- 2009 : 36 vues du pic Saint-Loup de Jacques Rivette – Kate
Années 2010
- 2010 : Thelma, Louise et Chantal de Benoît Pétré – Nelly
- 2011 : Si tu meurs, je te tue d’Hiner Saleem – Louise
- 2012 : Venir au monde (Venuto al mondo) de Sergio Castellitto – psy
- 2013 : Haewon et les hommes (hangeul : 누구의 딸도 아닌 해원 ; RR : Nugu-ui ttal-do anin Haewon) de Hong Sang-soo – elle-même
- 2013 : Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier – Molly Hutchinson
- 2016 : La Femme et le TGV49 de Timo von Gunten (court-métrage) – Elise
Années 2020
Actrice de télévision
- 1971 : Melody (téléfilm) de Jean-Christophe Averty : Melody Nelson
- 1974 : Bons baisers de Tarzan (téléfilm) de Pierre Desfons : Jeanne
- 1982 : Scarface (court métrage tv) de Serge Gainsbourg : Cesca
- 1983 : Dorothée : Le Show de Robert Réa : Jane, l’une des trois secrétaires
- 1988 : Médecins des hommes : Mer de Chine, le pays pour mémoire de Jacques Perrin : Joy
- 1990 : L’Ex-femme de ma vie (téléfilm) de Josée Dayan : Aurélie
- 1991 : Renard rouge (en) (Red Fox) (mini série tv) de Ian Toynton (en) : Violet Harrison
- 1997 : Quand le chat sourit (téléfilm) de Sabine Azéma
- 2000 : Cendrillon Rhapsodie (en) (Cinderella) de Beeban Kidron : Mab
- 2006 : Les Aventuriers des mers du Sud (téléfilm) de Daniel Vigne : Fanny Stevenson
- 2011 : Les Saisons meurtrières : épisode Hiver rouge (téléfilm) de Xavier Durringer : Lili Rouseau
- 2013 : Les Saisons meurtrières : épisode Bleu catacombes (téléfilm) de Charlotte Brändström : Lili Rousseau
Scénariste
- 1987 : Kung-fu Master d’Agnès Varda
- 1992 : Oh ! pardon tu dormais de Jane Birkin
- 2007 : Boxes de Jane Birkin
Réalisatrice
Théâtre
Actrice
- 1985 : La Fausse Suivante de Marivaux, mise en scène Patrice Chéreau, Théâtre Nanterre-Amandiers, TNP Villeurbanne
- 1988 : L’Ex-femme de ma vie de Josiane Balasko, mise en scène de l’auteur, Théâtre du Splendid Saint-Martin
- 1990 : Quelque part dans cette vie d’Israël Horovitz, mise en scène Jean-Loup Dabadie, Théâtre des Bouffes-Parisiens
- 1993 : L’Aide-mémoire de Jean-Claude Carrière, mise en scène Bernard Murat, Comédie des Champs-Élysées
- 1995 : Les Troyennes d’Euripide, National Theatre Londres
- 1999 : Oh ! pardon tu dormais de Jane Birkin, mise en scène Xavier Durringer, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
- 2005 : Hamlet de Shakespeare, mise en scène Rupert Goold, Royal Theatre Northampton
- 2006 : Électre de Sophocle, mise en scène Philippe Calvario, Le Quartz, Théâtre Nanterre-Amandiers, Théâtre du Gymnase, Théâtre national de Nice, tournée
- 2014 : Gainsbourg, poète majeur, lecture au Théâtre de l’Odéon
Autrice
- Oh ! pardon tu dormais, pièce de théâtre (publiée chez Albin Michel, 2000), (ISBN 978-2226457288).
- Boxes, pièce de théâtre, (publiée chez l’avant-scène théâtre, 2021), (ISBN 978-2749815060).
Productrice
Discographie
Note : (SG) désigne les albums écrits et composés par Serge Gainsbourg pour Jane Birkin. D’autres enregistrements contiennent des titres signés Gainsbourg, conçus après la mort de celui-ci.
Albums studio
- 1969 : Jane Birkin – Serge Gainsbourg (SG)
- 1973 : Di Doo Dah (SG)
- 1975 : Lolita Go Home
- 1978 : Ex fan des sixties (SG)
- 1983 : Baby Alone in Babylone (SG)
- 1987 : Lost Song (SG)
- 1990 : Amours des feintes (SG)
- 1996 : Versions Jane (SG)
- 1999 : À la légère
- 2004 : Rendez-vous
- 2006 : Fictions
- 2008 : Enfants d’hiver
- 2017 : Birkin / Gainsbourg : le symphonique
- 2020 : Oh ! Pardon tu dormais…
Albums en public
- 1987 : Jane Birkin au Bataclan (SG)
- 1992 : Je suis venue te dire que je m’en vais… (concert au Casino de Paris)
- 1996 : Intégral Olympia
- 2000 : Jane en concert au Japon
- 2002 : Arabesque
- 2009 : Au Palace
- 2012 : Jane Birkin Sings Serge Gainsbourg Via Japan
- 2022 : Oh ! pardons tu dormais… le concert
Principales compilations
- 1985 : Quoi
- 1992 : Jane B. (intégrale en 4 CD)
- 1998 : The Best Of **
- 2020 : The Best Of, coffret 3 CD incluant des titres de tous les albums de Jane jusqu’au Symphonique
- 2022: 1969-2022 Coffret, la toute première intégrale de Jane Birkin présentée sous la forme d’un luxueux livre d’art de 18CD + 1 DVD. Ce coffret regroupe l’intégralité des enregistrements de Jane Birkin de 1969 à 2022.
Participations
- 1988 : Ultra moderne solitude, album d’Alain Souchon – duo sur Comédie
- 1992 : Urgence, album caritatif Institut Pasteur / Sida – Les goëmons (reprise de Serge Gainsbourg)
- 1996 : Entre sourire et larmes, album caritatif associations anti-SIDA – D’un geste ordinaire et Les yeux fermés (duo avec Brett Anderson)
- 1997 : Jazz à St Germain, compilation – These foolish things (duo avec Jimmy Rowles)
- 2001 : Ma chanson d’enfance, album de reprises – My Bonnie
- 2002 : Autour de Serge Reggiani, album hommage à Serge Reggiani – L’Absence
- 2003 : Slideling, album de Ian McCulloch – duo sur Baby hold on
- 2004 : Route Manset, album hommage à Gérard Manset, réédition de l’album publié en 1996, incluant Si tout était faux (chanson figurant sur A la Légère)
- 2005 : Les Retrouvailles, album de Yann Tiersen – Plus d’hiver
- 2009 : On n’est pas là pour se faire engueuler !, album hommage à Boris Vian – Bientôt
- 2009 : New Yorker, album de duos d’Hugues Aufray – Tout comme une vraie femme (adaptation de Just like a woman de Bob Dylan)
- 2010 : Courchevel, album de Florent Marchet – duo sur Roissy
- 2012 : ElleSonParis, album concept – 5 avenue Marceau
- 2017 : Breizh eo ma bro !, album collectif dédié à la Bretagne – Brest (duo avec Miossec)
- 2017 : Barbara, album hommage à Barbara par le pianiste Alexandre Tharaud – Là-bas, et en bonus, So Near, adaptation anglaise de Là-bas
- 2020 : La dignité d’une femme, sur le projet Jours de Gloire
- 2023 : J’dis pas qu’je t’aime, en duo avec Adamo sur son album In French please ! (adaptation de I’m not in love de 10cc)
Quelques chansons
- 1976 : Ballade de Johnny Jane (SG)
- 1977 : Yesterday yes a day (SG) (extrait de la bande originale du film de Just Jaeckin « Madame Claude« , éditée en 1977).
- 1983 : Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve (SG)
- 2012 : Une petite fille avec Nobuyuki Nakajima
Vidéographie
- 1987 : Jane Birkin au Bataclan (VHS et DVD)
- 1991 : Je suis venu te dire que je m’en vais… Concert intégral au Casino de Paris (VHS et DVD)
- 1998 : Jane Birkin : Légèrement (VHS)
- 1996 : Versions Jane (VHS)
- 1999 : Numéro Un Jane Birkin (VHS et DVD)
- 1999 : Top à Gainsbourg.Birkin (DVD)
- 2002 : Arabesque enregistré au Théâtre de l’Odéon. Inclus le documentaire Jane Birkin, le voyage d’Arabesque (DVD)
- 2004 : Rendez-vous avec Jane (DVD)
- 2005 : Jane Birkin – Master Serie – Compilation de vidéoclips (DVD)
- 2013 : Mes images privées de Serge (DVD)
Tournées
Distinctions
Récompenses
- Victoires de la musique 1992 : artiste interprète féminine de l’année
- Gérard du cinéma 2011 : Gérard du désespoir féminin pour Thelma, Louise et Chantal
- Victoires de la musique 2021 : Victoire d’Honneur [archive]
Nominations
- César 1985 : César de la meilleure actrice pour La Pirate50
- César 1987 : César de la meilleure actrice pour La Femme de ma vie50
- Molières 1990 : Molière de la comédienne pour Quelque part dans cette vie
- César 1992 : César de la meilleure actrice dans un second rôle pour La Belle Noiseuse50
Décorations
Royaume-Uni
- Ordre de l’Empire britannique à titre civil : officière (2001).
France
- Officier de l’ordre national du Mérite (2015)51.
- Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres (2022)52.
Sur la Légion d’honneur, Jane Birkin aurait déclaré en 1989 à cause des états de service de son père : « Mon père a été un héros et seuls des héros reçoivent la Légion d’honneur. […] Mon père disait que les vrais héros étaient les Bretons, qui étaient extrêmement courageux et ne se refusaient jamais de donner abri à des aviateurs anglais en dépit du danger qu’ils encouraient53. »
Japon
- Ordre du Soleil Levant : rayons d’or avec rosette (2018)54.
Notes et références
- Jean-Michel Décugis, « Mort de Jane Birkin à l’âge de 76 ans » [archive], sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Mort de Jane Birkin à l’âge de 76 ans » [archive], sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Luc Le Vaillant, « Jane Birkin, 49 ans, entame deux mois de tournée. Quittant maisons et souvenirs, elle se risque sur ses routes à elle. Jane Bis. », Libération, (lire en ligne [archive])
- (qui récupéra des aviateurs britanniques et des résistants français sur les côtes bretonnes pendant la Seconde Guerre mondiale avant de les rapatrier au Royaume-Uni Véronique Mortaigne, « Ce que Serge doit à Jane », Vanity Fair, no 40, , p. 86-95).
- « Jane Birkin : ma Bretagne », CNews Matin, (lire en ligne [archive])
- S. Kaganski, « Faut-il brûler « Blow up », le chef-d’œuvre d’Antonioni ? » [archive], in Les Inrockuptibles, LNEI, Paris, 15 décembre 2017.
- Jean-Noël Liaut, Modèles et mannequins : 1945 – 1965, Paris, Filipacchi, , 220 p. (ISBN 978-2-85018-341-6, BNF 35660421, présentation en ligne [archive]), « Témoignage de Jeanloup Sieff », p. 123
- Valérie Domain, « Jane Birkin, si fière d’avoir aimé John Barry. La star salue la mémoire de son ex-mari. », Gala.fr, (lire en ligne [archive], consulté le )
- plus tard connue en tant que photographe, elle meurt le 11 décembre 2013
- Grimblat raconte qu’au début du tournage, Birkin et Gainsbourg ne s’entendaient pas du tout (Gainsbourg sortait de sa relation avec Brigitte Bardot et n’appréciait pas trop cette Anglaise qui faisait des fautes de français) et qu’il les a invités à dîner au restaurant Maxim’s, dîner auquel il n’est pas allé
- Prisma Média, « Jane Birkin & Serge Gainsbourg : à la vie, à l’amour – Gala », Gala.fr, (lire en ligne [archive], consulté le )
- [1] [archive] Elise Poiret, « Claque, cigarette écrasée sur la peau… Jane Birkin raconte ses violentes disputes avec Serge Gainsbourg », Femme actuelle, 4 octobre 2018.
- Christophe Conte, « Sur le fil », Vanity Fair n° 85, décembre 2020 – janvier 2021, p. 68-73.
- Prisma Média, « Jane Birkin & Serge Gainsbourg : à la vie, à l’amour – Gala », Gala.fr, (lire en ligne [archive], consulté le )
- Prisma Média, « Jane Birkin: encore fragile, mais soutenue par ses filles Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon – Gala », Gala.fr, (lire en ligne [archive], consulté le )
- Le Soir du 3 décembre 2008 (titre en Une : « Birkin chante Jane »), page 2 du supplément MAD, article « Souvenirs d’enfance ».
- Audition et vente du disque sur http://www.janebirkin-lesite.com/ [archive].
- « Malade, Jane Birkin annule sa tournée d’été » [archive] sur le site figaro.fr du 25 juin 2012.
- AFP, « Musique : la tournée de Jane Birkin reportée à 2013 » [archive], sur leparisien.fr,
- Jane Birkin part en tournée avec « Gainsbourg symphonique » pour deux ans [archive]. culturebox.francetvinfo.fr. 25 octobre 2016. Consulté le 16 avril 2017.
- WEEK-END JANE BIRKIN du 17 au 20 septembre 2021 [archive]. philharmoniedeparis.fr/fr. Consulté le 6 septembre 2021.
- Jérôme Dominé, « Jane Birkin rétablie, elle reprend sa tournée » [archive], sur elle.fr,
- Jane Birkin : « Gainsbourg disait que j’étais amorale » [archive] – interview sur son parcours dans L’Humanité du 11 mars 2006
- « La gazette du doublage : Jean Roche » [archive] – interview de Jean Roche dans La Gazette du doublage du 13 mai 2012
- AFP, « JANE BIRKIN : LA CHANTEUSE VICTIME D’UN AVC » [archive], sur www.cnews.fr,
- Éric Bureau, « Jane Birkin sur Elizabeth II : «Petite fille, j’ai présenté un bouquet de fleurs à la reine» » [archive], sur leparisien.fr, (consulté le )
- Site [archive] présentant de nombreuses publicités dans lesquelles Jane Birkin apparaît
- Bande son diffusée notamment par YouTube sous le titre: Pub martini – Jane Birkin https://www.youtube.com/watch?v=vEuKJTbBiLQ [archive]
- Disque édité sous le label Desk & Field
- http://www.sodandy.com/serge-gainsbourg-pour-un-homme-de-caron [archive] disque réédité par le parfumeur en édition vinyle collector
- La pub nourrit bien ses stars, article signé Marie-Hélène Normand
- Gilles Médioni, « Jane décrypte Birkin », L’Express, (lire en ligne [archive])
- Publicité radio [archive]
- Publicité réalisée par Havas Conseil
- Publicité réalisée par l’agence Publicis
- http://www.converse.com [archive]
- millerharris.com [archive]
- inspirations.com [archive]
- Campagne réalisée par l’agence H, 2011
- reklampub.com [archive]
- 2009, Canal + annonce la diffusion d’une série de clips contre l’homophobie avec celui réunissant entre autres Jane Birkin, Yvan Le Bolloc’h, Victoria Abril
- « Jane Birkin lève le voile sur le fameux sac qui porte son nom… », PurePeople, (lire en ligne [archive])
- « Voici le sac Hermès le plus cher du monde » [archive], sur challenges.fr,
- « Pourquoi un sac Diamond Birkin de Hermès a été adjugé 200.000 euros à Hong Kong ? » [archive], sur latribune.fr,
- « Jane Birkin demande à Hermès de « débaptiser » le sac en crocodile à son nom face à « l’abattage cruel » des animaux » [archive], sur huffingtonpost.fr,
- Jean-Michel Décugis, « Mort de Jane Birkin à l’âge de 76 ans » [archive], sur leparisien.fr, (consulté le )
- Valérie Gas, « Royal à Charléty: liberté, égalité… amour » [archive], rfi.fr, 1er mai 2007.
- « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète », Le Monde, (lire en ligne [archive], consulté le )
- (en) La Femme et le TGV [archive] sur l’Internet Movie Database
- « Jane Birkin » [archive], sur academie-cinema.org (consulté le ).
- « Journal Officiel du 16 mai 2015 » [archive], sur jorfsearch.steinertriples.ch (consulté le )
- « Nomination dans l’ordre des Arts et des Lettres – hiver 2022 » [archive], sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
- Paris Kiosque [archive].
- « Annonce des remises de décoration «Printemps 2018» » [archive], sur Ministry of Foreign Affairs of Japan (consulté le ).
Voir aussi
Préfaces
- Michel Croix, Escapades Birmanes, paris, Hugo Image, , 173 p. (ISBN 978-2755603385)
Bibliographie
- Jean-Philippe Thomann, Jane Birkin, Éditions PAC, 1979
- Gérard Lenne, Jane Birkin, Henri Veyrier, 1985
- Lucien Rioux, Jane Birkin, Seghers, 1988
- Gérard Lenne, Jane Birkin, la ballade de Jane B., Hors Collection, 1998
- Gabrielle Crawford, Jane Birkin, Flammarion, 2004
- Eric Deniset et Hervé Pons, Jane Birkin : Photos détournées, Éditions du Rocher, 2008
- Pierre Mikaïloff, Jane Birkin, Citizen Jane, avant-propos de Just Jaeckin, éditions Alphée – Jean-Paul Bertrand, 2010
- Andrew Birkin, Jane & Serge, a Family album, Taschen, 2013, avec une introduction de Jane Birkin (ISBN 978-3836549974)
- Gabrielle Crawford et Jane Birkin, Pièces attachées, Éditions Fetjaine, 2013
- Frédéric Quinonero, Jane Birkin, La vie ne vaut d’être vécue sans amour, Éditions L’Archipel, 2016
- Jane Birkin, Munkey Diaries – Journal 1957-1982 (extraits choisis, traduits de l’anglais, commentés et annotés par Jane Birkin entre 2016 et 2018), Fayard, 2018 (ISBN 2213701474)
- Jane Birkin, Post-scriptum : le journal intime de Jane Birkin (1982-2013) (extraits choisis, traduits de l’anglais, commentés et annotés par Jane Birkin), Fayard, 2019 (ISBN 978-2213711997)
- Baptiste Vignol, Jane Birkin, Grund, 2022 (ISBN 978-2324027345)
- Andrew Birkin, L’album de famille intime, Serge Gainsbourg et Jane Birkin, Albin Michel, 2022 (ISBN 978-2226471055)
Articles connexes
- Yvan Attal
- John Barry
- Kate Barry
- Andrew Birkin
- Judy Campbell
- Charlotte Gainsbourg
- Serge Gainsbourg
- Jacques Doillon
- Lou Doillon
Liens externes
- Site officiel [archive]
- Ressources relatives à la musique :
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- Last.fm
- Shazam
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- Taratata
- (en) AllMusic
- (en) Billboard
- (en) Carnegie Hall
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- (en) Songkick
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- (en) British Film Institute
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- (pl) Filmweb.pl
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- (en) Oscars du cinéma
- (en) Rotten Tomatoes
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Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
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- Munzinger [archive]
- Proleksis enciklopedija [archive]
- Store norske leksikon [archive]
- Treccani [archive]
- Who’s Who in France [archive]
- Jane Birkin par Jane Birkin, une leçon de cinéma [archive], dialogue avec Frédéric Bonnaud autour de la carrière cinéma de Jane Birkin, par la Cinémathèque française
- « Radioscopie de Jane Birkin » [archive] [vidéo], sur ina.fr,
- Mort récente
- Jane Birkin
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- Actrice britannique de télévision
- Actrice britannique de théâtre
- Actrice française de cinéma
- Actrice française de télévision
- Actrice française de théâtre
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- Chanteuse française de pop
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- Chanteuse britannique du XXIe siècle
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- Chanteuse française du XXIe siècle
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- Chanteuse des années 1970
- Chanteuse des années 1980
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- Réalisatrice française
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- Scénariste française de cinéma
- Membre des Enfoirés
- Sociétaire des Grosses Têtes
- Serge Gainsbourg
- Lauréat de l’Académie Charles-Cros
- Chevalier de l’ordre national du Mérite
- Chevalier des Arts et des Lettres
- Officier de l’ordre de l’Empire britannique
- Récipiendaire de l’ordre du Soleil levant de quatrième classe
- Naissance en décembre 1946
- Naissance à Marylebone
- Double nationalité
- Actrice francophone
- Narratrice de livre audio
- Décès en juillet 2013
- Décès à 76 ans
- Décès à Paris
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