DAVID SANBORN nous a quittés RIP
DAVID SANBORN
David Sanborn, né à Tampa (Floride) le et mort le , est un saxophoniste américain, associé au smooth jazz, mais dont le jeu s’étendait néanmoins à des styles comme le jazz, le blues, le rhythm and blues, et plus généralement le jazz fusion.
Participant à un nombre important d’enregistrements studios depuis les années 1970, il s’est également fait connaître par ses diverses présences scéniques dans le monde entier.
Biographie[modifier | modifier le code]
David Sanborn naît le à Tampa, en Floride et grandit à Kirkwood, dans le Missouri.
Atteint de poliomyélite encore enfant, son père décide de lui offrir un saxophone pour lui renforcer la cage thoracique.
Il débute dans l’orchestre de Paul Butterfield, avec lequel il développe le son qui le rendra célèbre : un son très personnel immédiatement identifiable, influencé par le jeu des instrumentistes électriques des années 1960. Avec Michael Brecker, il est « le » saxophoniste de studio par excellence, le plus demandé depuis le début des années 1970. Après quatre années dans le groupe1, il entame une carrière prolifique de musicien de studio. On le voit notamment avec des artistes aussi reconnus que Gil Evans, Stevie Wonder, David Bowie sur la chanson Aladdin Sane en 1973 ainsi que sur l’album Young Americans en 1975, les Eagles, Roger Waters sur The Pros and Cons of Hitch Hiking produit en 1984, ou encore Sting sur le titre It’s probably me, tiré de la B.O. de L’Arme fatale 3 en 1992. David Sanborn participe également à la bande son de l’ensemble de la saga L’Arme fatale aux côtés d’Eric Clapton et Michael Kamen.
En 1996, il accompagne le Phil Collins Big Band à Montreux (Suisse) lors de l’interprétation de In the air tonight.
Envol[modifier | modifier le code]
En 1975, l’album Taking Off ouvre la voie à une nouvelle carrière d’enregistrements studio sous son nom. L’œuvre, ainsi que les trois suivantes, permettent à David Sanborn de confirmer son aisance et son style sur des compositions latines, funky ou intimistes au côté de Don Grolnick, Hiram Bullock ou Buzzy Feiten.
Maturité[modifier | modifier le code]
C’est avec l’album Hideaway que David affirme véritablement son talent, tant stylistique (Hideaway) que créatif (Lisa, qui sera repris tout au long de sa carrière). À noter une collaboration avec un autre musicien prolifique Marcus Miller.
Style[modifier | modifier le code]
Si le son de David Sanborn s’est révélé rapidement (depuis le Butterfield Blues Band), son jeu et ses techniques d’improvisation ont évolué tout au long de sa carrière. Une approche directe et globale peut être de mesurer ce jeu selon les diverses époques que le saxophoniste a traversé : west coast, latin jazz, disco funk, fusion, pop rock, acid jazz, rhythm and blues, blues. Son apport et son empreinte dans la musique « commerciale » a fait de lui le saxophoniste alto le plus imité dans ce style de musique depuis quarante ans. Rares sont les stars planétaires avec qui il n’a pas collaboré.
Mort[modifier | modifier le code]
David Sanborn meurt des suites de complications dues à un cancer de la prostate à Tarrytown, New York, le , à l’âge de 78 ans2,3. Il avait été diagnostiqué en 2018.4
Discographie[modifier | modifier le code]
Albums studio[modifier | modifier le code]
Compilations[modifier | modifier le code]
Participations[modifier | modifier le code]
Distinctions[modifier | modifier le code]
Grammy Awards[modifier | modifier le code]
- 1999: Contemporary Jazz Performance – Inside
- 1988: Best Pop Instrumental Performance – Close up
- 1987: Best Rhythm & Blues Instrumental Performance – A Change of Heart (« Chicago song »)
- 1986: Best Jazz Fusion Performance – Double Vision
- 1985: Best Jazz Fusion Performance – Straight to the Heart
- 1981: Best Rhythm & Blues Instrumental Performance – Voyeur (« All I need is you »)
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Partitions :
- The Best Of David Sanborn. Hal Leonard (Saxophone Partitions)
- David Sanborn Collection. Hal Leonard (Saxophone Partitions)
- Jamey Aebersold Jazz Tome 103 – David Sanborn – Songs. Jamey Aebersold (Saxophone Partitions, CD minus one)
Magazines:
- Jazz Journal International – « Straight to the heart », Mark Gilbert, page 8. Volume 38, n°4 (04/1985)
- Wire – « Pushing to the limits », Richard Cook, page 32. Sortie 55 (09/1988)
- Jazziz – « The Genuine article », Lee Jeske, page 42. Volume 16, n°7 (07/1999)
Filmographie[modifier | modifier le code]
Live, concerts, apparitions TV[modifier | modifier le code]
- Live at Montreux (1981, 1984)
- Straight to the Heart (1984)
- Legends live at Montreux 1997 (avec Eric Clapton à la guitare, Marcus Miller à la basse et clarinette basse, Steve Gadd à la batterie et Joe Sample au piano et à l’orgue)
Fictions (compositeur, instrumentiste ou acteur)[modifier | modifier le code]
- Lethal Weapon (L’Arme fatale)
- Stella Sulla Citta
Notes et références[modifier | modifier le code]
- David Sanborn a participé au Paul Butterfield Blues Band de 1967 à 1971 visible ici
- Fred Goaty, « David Sanborn, du souffle au cœur [archive] », sur Jazz Magazine, (consulté le )
- (en-US) Kory Grow, « David Sanborn, Jazz Saxophonist Who Played on David Bowie’s ‘Young Americans,’ Dead at 78 [archive] », sur Rolling Stone, (consulté le )
- (en) Lisa Respers France, « David Sanborn, Grammy award-winning saxophonist, dead at 78 [archive] », sur CNN, (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) Site officiel [archive]
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à l’audiovisuel :
-
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- The Official Community of David Sanborn [archive]