Emmanuelle Pol n’avait rien publié depuis cinq ans. Fortement ébranlée par les attentats de Bruxelles en 2016, elle revient aujourd’hui avec Le Prince de ce monde (éditions Finitude).
Dans le dernier numéro de Livres Hebdo, Olivier Mony en propose une avant-critique :
Ce livre, cette fable morale, […] pose en termes romanesques la question du mal et marque […] une inflexion notable dans son travail. Pourtant, ses lecteurs y retrouveront ce qui au fond la fonde : le travail sur le corps, son écriture et son impossibilité.
Cela aurait pu être un essai, c’est un roman où elle se fait avec maestria la marionnettiste de ses personnages. Enfin, comment ne pas noter combien cela s’inscrit aussi dans une problématique littéraire très contemporaine autour des femmes, de l’emprise, de leur éventuelle diabolisation […].
De la vérité, nul n’est sûr ; du mal (mâle ?) en revanche…