CLAUDIA CARDINALE
Claudia Cardinale [klodja kaʁdinal]a (en italien : [ˈklaudja kardi‘nale]b), est une actrice et mannequin italienne1 francophone, née le à Tunis (Tunisie).
Véritable sex-symbol des années 1960, elle a joué dans de nombreux films à succès, notamment dans les films Le Pigeon (1958), Le Guépard (1963) et Il était une fois dans l’Ouest (1968).
Biographie[modifier | modifier le code]
Jeunesse et débuts[modifier | modifier le code]
Claude Joséphine Rose Cardinale2 naît à Tunis à l’époque du protectorat français, dans un immeuble de l’avenue Jules-Ferry (aujourd’hui avenue Habib-Bourguiba), le « Foyer du combattant », derrière le quartier de la Petite Sicile. Son père, François, est ingénieur à la compagnie des chemins de fer de Tunis3. Elle est l’aînée d’une fratrie de quatre enfants avec Blanche, Bruno et Adrien élevés par sa mère Yolande Greco3. Ses grands-parents paternels et maternels sont originaires de Sicile2.
Garçon manqué et enfant sauvage, elle est fascinée comme beaucoup d’adolescentes de sa génération, par Brigitte Bardot3. Elle étudie au lycée Cambon, rue de Marseille. Le sicilien est la langue parlée dans sa famille et le français la langue apprise pendant sa scolarité, de sorte que, bien qu’étant de nationalité italienne1, elle n’apprend l’italien qu’à l’âge adulte, afin de pouvoir tourner2.
Ses premiers contacts avec le cinéma ont lieu en 1955 à Venise, durant la Biennale, au cours d’un voyage qui lui a été offert après qu’elle a gagné, à 17 ans, l’élection de « la plus belle Italienne de Tunis », concours de beauté organisé par l’office du cinéma italien2. Cependant, désirant être institutrice, elle décline toutes les propositions qui lui sont faites et ne fait qu’une brève apparition dans un court métrage, Anneaux d’or4 de René Vautier. Violée à l’âge de 19 ansc, elle refuse de se faire avorter et c’est ce qui la pousse à s’engager dans le cinéma pour gagner sa vie et être indépendante dans le but de pouvoir élever son fils Patrick1.
Ses véritables débuts dans un long métrage se font en 1958 dans Goha de Jacques Baratier et surtout Le Pigeon de Mario Monicelli, sous l’égide du producteur Franco Cristaldi, qu’elle épouse en 1966.
Révélation internationale (années 1960)[modifier | modifier le code]
Dans les années 1960, on la retrouve à l’affiche de nombreux succès critiques et publics. De célèbres et nombreux réalisateurs tiennent à sa présence devant leurs caméras. Ce sont notamment Mauro Bolognini, Abel Gance, Luchino Visconti, Henri Verneuil, Philippe de Broca, Luigi Comencini, Federico Fellini, Blake Edwards, Henry Hathaway et Sergio Leone. Avec le drame La Fille à la valise de Valerio Zurlini, elle devient la petite fiancée de l’Italie5
.
À cause de sa voix rauque et de son italien alors approximatif, l’actrice est systématiquement doublée dans ses films, jusqu’à Huit et demi6. Dans la version italienne originale du film Le Guépard, elle est doublée par Solvejg D’Assunta (it). Sur le tournage, Claudia Cardinale parle le français dans les scènes avec Alain Delon, l’anglais avec Burt Lancaster et l’italien dans ses autres scènes. Ces doublages ont eu une conséquence négative au début de sa carrière, car pour le film La Fille à la valise, elle reçoit le ruban d’argent de la meilleure actrice, qui lui est aussitôt retiré, le jury s’étant rappelé après coup que le règlement interdit aux lauréats d’être doublés6.
Sa présence aux côtés d’Alain Delon dans Rocco et ses frères et dans Le Guépard de Visconti, et aux côtés de Jean-Paul Belmondo dans Cartouche la font connaître du public français, alors que le succès aux États-Unis et la renommée internationale lui viennent en 1963 avec Huit et demi de Federico Fellini puis, en 1964, avec Le Plus Grand Cirque du monde d’Henry Hathaway ; ils se confirment en 1968 par Il était une fois dans l’Ouest de Sergio Leone.
Diversification et confirmation (années 1970-1980)[modifier | modifier le code]
Les années 1970 et 1980 la voient alterner les rôles : réalisations italiennes avec Marco Ferreri, Luigi Comencini, Franco Zeffirelli, Marco Bellocchio, Luchino Visconti (sous la direction duquel elle a joué quatre fois) et surtout avec son compagnon (à partir de 1974), le réalisateur et scénariste Pasquale Squitieri ; réalisations françaises avec Christian-Jaque, José Giovanni, Michel Lang, Nadine Trintignant, Diane Kurys ou Robert Enrico ; réalisations internationales avec Jerzy Skolimowski, Mikhaïl Kalatozov, George Cosmatos, Alan Bridges, Werner Herzog ou Blake Edwards.
Sur le tournage difficile des Aventures du brigadier Gérard, elle empêche le renvoi du réalisateur polonais Jerzy Skolimowski en menaçant de quitter le film7.
Durant les années 1970, elle se prête aussi à une parenthèse discographique qui lui vaut des succès discos en Europe et au Japon avec plusieurs passages télévisés et une large diffusion sur les ondes des radios périphériques en France de titres comme Love affair (classé no 16 au hit-parade), et Sun… I love you8,9 en 1977 et en 1978.
Seconds rôles (années 1990-2010)[modifier | modifier le code]
À partir de la fin des années 1990, Claudia Cardinale réduit le nombre de tournages de films pour se consacrer davantage au théâtre ou à l’écriture.
Dans les années 2000, elle monte sur scène à Paris, interprétant, en 2000, La Vénitienne (anonyme du xvie siècle) et Doux oiseaux de jeunesse de Tennessee Williams en 2005.
En 1993, elle est membre du jury de la sélection officielle au Festival de Cannes. Par ailleurs, à la Mostra de Venise 1993, elle reçoit un lion d’or saluant sa contribution au patrimoine cinématographique mondial. Cette année marque le début d’une succession de récompenses saluant l’ensemble de sa carrière cinématographique.
L’Italie continue à la saluer : elle reçoit en 1997 un David di Donatello, en 1998 un Flaiano International Prizes, en 2000 le ruban d’argent d’honneur du Syndicat national des journalistes cinématographiques italiens.
Elle enchaîne avec des prix européens : en 2002, l’ours d’or d’honneur au Festival de Berlin mais aussi le prix Platinum du Viareggio EuropaCinema. En 2003, elle est lauréate du prix des acteurs européens au Festival du Film de Ludwigsburg.
Puis c’est la France qui prend le relais : en 2006, elle est lauréate du prix Henri-Langlois de Vincennes puis en 2008 reçoit l’ordre national de la Légion d’honneur. En 2013, à la 18e cérémonie des prix Lumières 2013, elle est lauréate du prix pour l’ensemble de sa carrière. Son pays d’origine suit rapidement : en 2009, elle reçoit les insignes du grand cordon de l’ordre national du Mérite (Tunisie).
Jusqu’en 2015, elle reçoit une dizaine d’autres récompenses dans des festivals internationaux à travers le monde.
Elle continue de tourner, mais dans des productions beaucoup moins exposées médiatiquement, et souvent pour des seconds rôles.
Vie privée[modifier | modifier le code]
Après un viol, elle donne naissance discrètement à Londres à un garçon, Patrick, le , alors qu’elle est âgée de 20 ans. Son producteur, Franco Cristaldi, lui conseille de le faire passer pour son petit frère pour ne pas contrarier sa carrière1. Alors que son fils a 6 ou 7 ans, elle révèle ce secret pesant à un journaliste1,d. Le père lui aurait envoyé de nombreuses lettres, toutes déchirées par Cristaldi sans qu’elle le sache1, et souhaitera des années plus tard le reconnaître, ce que Patrick refusera1,10.
Après un mariage malheureux de 1966 à 1975 avec Cristaldi (lequel a adopté Patrickd) qui organise lui-même la cérémoniee sans l’avertir12, elle est la compagne de 1974 à 2011 du réalisateur Pasquale Squitieri (1938-2017), avec lequel elle a une fille, Claudia. Celle-ci aura un fils, Milo, avec l’artiste plasticien Samon Takahashi.
Les rumeurs sur sa relation avec Rock Hudson à l’époque sont en réalité fausses, l’actrice révèle plus tard avoir fait croire à cela pour protéger la carrière de l’acteur, à une époque où l’homosexualité était plutôt mal perçue1.
Vie publique[modifier | modifier le code]
Elle a toujours adopté des positions politiques marquées par des idées progressistes. Femme de gauche, elle est engagée depuis longtemps dans la lutte contre le sida, dans la défense des droits des femmes et des homosexuels. Elle a apporté sa contribution à nombre de causes humanitaires. En 1999, l’UNESCO l’a désignée « ambassadrice de bonne volonté ».
« J’ai été une star, très jeune. Je n’ai pas de mérite, le destin en a décidé ainsi. Une étoile a toujours veillé sur moi13. »
En 2009, elle publie Ma Tunisie aux éditions Timée, un livre de photos sur les traces de son enfance tunisienne.
En 2014, elle est membre du comité de soutien à la candidature d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris14.
Le , elle est désignée comme l’égérie des 70 ans du Festival de Cannes en figurant sur l’affiche du festival15. Les retouches apportées à la photographie, qui ont pour objet de la mincir davantage, suscitent une controverse relative aux canons de beauté féminin dans le cinéma et la communication, que Claudia Cardinale finit par écarter en la qualifiant de fausse polémique
16.
Filmographie[modifier | modifier le code]
Cinéma[modifier | modifier le code]
- 1958 : Goha de Jacques Baratier : Amina
- 1958 : L’Étrangère à Rome (Tre straniere a Roma) de Claudio Gora : Marisa
- 1958 : Le Pigeon (I soliti ignoti) de Mario Monicelli : Carmelina
- 1959 : Vent du sud (Vento del Sud) de Enzo Provenzale : Grazia Macri
- 1959 : Meurtre à l’italienne (Un maledetto imbroglio) de Pietro Germi : Assuntina
- 1959 : Nous sommes tous coupables (Il magistrato) de Luigi Zampa : l’épouse d’Orlando
- 1959 : Hold-up à la milanaise (Audace colpo dei soliti ignoti) de Nanni Loy : Carmela Nicosia
- 1959 : Les Noces vénitiennes (La prima notte) d’Alberto Cavalcanti : Angelica
- 1959 : Entrée de service (Upstairs and Downstairs) de Ralph Thomas : Maria
- 1960 : La Fille à la valise (La ragazza con la valigia) de Valerio Zurlini : Aïda Zepponi
- 1960 : Les Dauphins (I delfini) de Francesco Maselli : Fedora Santini
- 1960 : Rocco et ses frères (Rocco e i suoi fratelli) de Luchino Visconti : Ginetta
- 1960 : Le Bel Antonio de Mauro Bolognini : Barbara Puglisi
- 1960 : Austerlitz d’Abel Gance : Pauline Bonaparte
- 1961 : Le Mauvais Chemin (La Viaccia), de Mauro Bolognini : Bianca
- 1961 : Les lions sont lâchés d’Henri Verneuil : Albertine
- 1961 : Auguste de Pierre Chevalier : elle-même (apparition)
- 1962 : Cartouche de Philippe de Broca : Vénus
- 1962 : Quand la chair succombe (Senilità) de Mauro Bolognini : Angiolina Zarri
- 1963 : Huit et demi (Otto e mezzo) de Federico Fellini : Claudia
- 1963 : Le Guépard (Il gattopardo) de Luchino Visconti : Angelica Sedara/Bertiana
- 1963 : La Panthère rose (The Pink Panther) de Blake Edwards : la princesse Dala
- 1964 : Le Cocu magnifique (Il magnifico cornuto) d’Antonio Pietrangeli : Maria Grazia
- 1964 : Les Deux Rivales (Gli indifferenti) de Francesco Maselli : Carla
- 1964 : Le Plus Grand Cirque du monde (Circus World) de Henry Hathaway : Toni Alfredo
- 1964 : La Ragazza de Luigi Comencini : Mara
- 1965 : Sandra (Vaghe stelle dell’Orsa) de Luchino Visconti : Sandra
- 1965 : Les Yeux bandés (Blindflod) de Philip Dunne : Vicky Vincenti
- 1966 : Les Ogresses (Le fate) de Mauro Bolognini : Armenia
- 1966 : Les Centurions (Lost Command) de Mark Robson : Aïcha
- 1966 : Les Professionnels (The Professionals) de Richard Brooks : Mrs. Maria Grant
- 1967 : Comment réussir en amour sans se fatiguer (Don’t Make Waves) d’Alexander Mackendrick : Laura Califatti
- 1967 : Une rose pour tous (Una Rosa per tutti) de Franco Rossi : Rosa
- 1968 : La Amante estelar d’Antonio de Lara (court-métrage)
- 1968 : La Mafia fait la loi (Il giorno della civetta) de Damiano Damiani : Rosa Nicolosi
- 1968 : Tous les héros sont morts (The Hell With Heroes) de Joseph Sargent : Elena
- 1968 : Il était une fois dans l’Ouest (C’era una volta il West) de Sergio Leone : Jill McBain
- 1968 : Un couple pas ordinaire (Ruba al prossimo tuo) de Francesco Maselli : Esmeralda Marini
- 1969 : Les Conspirateurs (Nell’anno del Signore) de Luigi Magni : Giuditta Di Castro
- 1969 : La Tente rouge (Krasnaya palatka) de Mikhaïl Kalatozov : l’infirmière Valeria
- 1969 : Certes, certainement (Certo, certissimo anzi probabile) de Marcello Fondato : Marta Chiaretti
- 1970 : Les Aventures du brigadier Gérard (The Adventures of Gerard) de Jerzy Skolimowski : Téresa, comtesse de Moralès
- 1971 : L’Audience (L’Udienza) de Marco Ferreri : Aïche
- 1971 : Bello, onesto, emigrato Australia sposerebbe compaesana illibata de Luigi Zampa : Carmela
- 1971 : Popsy Pop de Jean Herman : Popsy
- 1971 : Les Pétroleuses de Christian-Jaque : Marie Sarrazin
- 1972 : La Scoumoune de José Giovanni : Georgia Saratov
- 1973 : Liberté, mon amour ! (Libera, amore mio…) de Mauro Bolognini : Libera Valente
- 1973 : Lucia et les gouapes (I guappi) de Pasquale Squitieri : Lucia Esposito
- 1973 : Days of Fury (Il giorno del furore) de Antonio Calenda : Anya
- 1974 : Violence et Passion (Gruppo di famiglia in un interno) de Luchino Visconti : l’épouse du professeur
- 1975 : Histoire d’aimer (A mezzanotte va la ronda del piacere) de Marcello Fondato : Gabriella Sansoni
- 1976 : Il Comune senso del pudore d’Alberto Sordi : Armida Ballarin
- 1977 : Ici commence l’aventure (Qui comincie l’avventura) de Carlo Di Palma : Claudia
- 1977 : L’Affaire Mori (Il prefetto di ferro) de Pasquale Squitieri : Anna Torrisi
- 1977 : Corleone de Pasquale Squitieri : Rosa Accordino
- 1978 : Goodbye and Amen de Damiano Damiani : Aliki
- 1978 : L’arma de Pasquale Squitieri : Marta Compagna
- 1978 : La Part du feu d’Étienne Périer : Catherine Hansen
- 1978 : Bons baisers d’Athènes (Escape to Athena) de George Cosmatos : Eleana
- 1979 : La Petite Fille en velours bleu (Little Girl in Blue Velvet) d’Alan Bridges : Francesca Modigliani
- 1980 : Si salvi chi vuole de Roberto Faenza : Luisa
- 1981 : La Salamandre (The Salamander) de Peter Zinner : Elena Leporello
- 1981 : La Peau (La pelle) de Liliana Cavani : la princesse Consuelo Caracciolo
- 1982 : Fitzcarraldo de Werner Herzog : Molly
- 1982 : Le Cadeau de Michel Lang : Antonella Dufour
- 1983 : Le Ruffian de José Giovanni : la baronne
- 1984 : Claretta de Pasquale Squitieri : Clara « Claretta » Petacci
- 1984 : Henri IV, le roi fou (Enrico IV) de Marco Bellocchio : Matilda
- 1985 : La Donna delle meraviglie d’Alberto Bevilacqua : Maura
- 1985 : L’Été prochain de Nadine Trintignant : Jeanne
- 1987 : Un homme amoureux de Diane Kurys : Julia Steiner
- 1988 : Blu elettrico de Elfriede Gaeng : Tata
- 1989 : La Révolution française de Robert Enrico et Richard T. Heffron : Yolande-Gabrielle de Polastron, duchesse de Polignac
- 1989 : Hiver 54, l’abbé Pierre de Denis Amar : Hélène
- 1989 : Acte d’amour (Atto di dolore) de Pasquale Squitieri : Elena
- 1990 : Les Cavaliers de la gloire (La Batalla de los tres reyes) de Souheil Ben Barka et Uchkun Nazarov : Roxelane
- 1991 : Mayrig d’Henri Verneuil : Araxi (Mayrig)
- 1991 : 588, rue Paradis d’Henri Verneuil : Araxi (Mayrig)
- 1993 : Le Fils de la Panthère rose (Son of the Pink Panther) de Blake Edwards : Maria Gambrelli
- 1994 : Elles ne pensent qu’à ça… de Charlotte Dubreuil : Margaux
- 1996 : Un été à La Goulette de Férid Boughedir : elle-même
- 1997 : Sous les pieds des femmes de Rachida Krim : Aya
- 1997 : Riches, belles, etc. de Bunny Godillot (alias Bunny Schpoliansky) : la baronne Mitsy
- 1999 : Un café… l’addition de Félicie Dutertre et François Rabes (court-métrage) : Madame Gigi
- 1999 : Li chiamarono… briganti! de Pasquale Squitieri : Donna Assunta
- 2001 : And Now… Ladies and Gentlemen de Claude Lelouch : madame Falconetti
- 2005 : Le Démon de midi de Marie Pascale Osterrieth : Claudia Cardinale
- 2007 : Cherche fiancé tous frais payés d’Aline Issermann : Elisabeth
- 2009 : Le Fil de Mehdi Ben Attia : Sara
- 2010 : Un balcon sur la mer de Nicole Garcia : la mère de Marc
- 2010 : Sinyora Enrica ile Italyan Olmak d’Ali Ilhan : Signora Enrica
- 2011 : Father de Pasquale Squitieri : Elvira
- 2012 : Gebo et l’Ombre de Manoel de Oliveira : Doroteia
- 2012 : L’Artiste et son modèle de Fernando Trueba : Léa
- 2013 : Joy de V. de Nadia Szold : Signora Morosini
- 2014 : Silent Mountain d’Ernst Gossner : Nuria Calzolari
- 2014 : Effie Gray de Richard Laxton : la vicomtesse
- 2014 : Ultima fermata de Giambattista Assanti : Rosa
- 2014 : Les Francis de Fabrice Begotti : Mina
- 2015 : L’Aveugle et la Cardinale de Frédérick Laurent (court-métrage) : elle-même
- 2015 : Twice upon a Time in the West de Boris Despodov : Claudia
- 2015 : Tous les chemins mènent à Rome (All Roads Lead to Rome) de Ella Lemhagen : Carmen
- 2017 : Niente di Serio de Laszlo Barbo : Angela
- 2017 : Nobili bugie de Antonio Pissu : Duchessa
- 2017 : Una gita a Roma de Karin Proia : Marguerite
- 2020 : L’Île du Pardon de Ridha Behi : Agostina
- 2020 : Bronx de Olivier Marchal
Box-office[modifier | modifier le code]
Film | Années | Réalisateurs | Entrées |
---|---|---|---|
Il était une fois dans l’Ouest | 1969 | Sergio Leone | 14 862 831 entrées |
Les Centurions | 1966 | Mark Robson | 4 294 756 entrées |
Le Guépard | 1963 | Luchino Visconti | 3 649 498 entrées |
Cartouche | 1962 | Philippe de Broca | 3 610 402 entrées |
Austerlitz | 1960 | Abel Gance | 3 452 012 entrées |
Le Ruffian | 1983 | José Giovanni | 3 392 258 entrées |
Les Professionnels | 1966 | Richard Brooks | 3 213 539 entrées |
Télévision[modifier | modifier le code]
- 1977 : Jésus de Nazareth (Mini-série) : la femme adultère
- 1983 : Princesse Daisy (en) de Waris Hussein (téléfilm) : Anabelle de Fourdemont Valenski
- 1986 : Naso di cane de Pasquale Squitieri (téléfilm) : Laura
- 1986 : La storia (it) de Luigi Comencini (téléfilm) : Ida
- 1991 : Flash, le reporter-photographe (série télévisée) : Gilda Ricci/Monica Ricci
- 1993 : Mayrig (série télévisée) : Araxi
- 1997 : Nostromo d’Alastair Reid (série télévisée) : Teresa Viola
- 1997 : Le Désert de feu (Deserto di fuoco) de Enzo Castellari (série télévisée) : Laila
- 1997 : Mia, Liebe meines Lebens (Mia per sempre) de Giovanni Soldati (série télévisée) : Mary O’Sullivan
- 2000 : Elisabeth – Ils sont tous nos enfants de Pasquale Squitieri (téléfilm) : Claude Barde
- 2008 : Hold-up à l’italienne de Claude-Michel Rome (téléfilm) : Cécile
- 2011 : Belmondo, itinéraire… de Vincent Perrot et Jeff Domenech (documentaire) : témoignage
- 2017 : La Loi de Julien de Christophe Douchand : Irène Delamarche
- 2019 : Bulle (série télévisée suisse) : Marthe
Voix françaises[modifier | modifier le code]
Alors qu’elle parle le français, il est arrivé à Claudia Cardinale de se faire doubler par d’autres comédiennes. Par ailleurs, dans sa jeunesse, ne parlant pas très bien italien, elle fut doublée par d’autres actrices dans la version italienne de ses films. Par exemple Le Guépard où sa voix est doublée par la comédienne Solvejg D’Assunta (it).
- Michèle Bardollet dans :
- Autres
- Claire Guibert dans Austerlitz
- Régine Blaess dans La Tente rouge
- Béatrice Delfe dans La Peau
Théâtre[modifier | modifier le code]
- 2000 : La Vénitienne, adaptation de René de Ceccatty, mise en scène Maurizio Scaparro, Théâtre du Rond-Point
- 2002 : Comme tu me veux de Luigi Pirandello, mise en scène Pasquale Squitieri, tournée italienne
- 2005 : Doux Oiseau de jeunesse de Tennessee Williams, mise en scène Philippe Adrien, Théâtre de la Madeleine
- 2006 : La Ménagerie de verre de Tennessee Williams, mise en scène Andrea Liberovici, tournée italienne
- 2017 : La strana coppia de Neil Simon, un projet de Pasquale Squitieri, tournée italienne
Distinctions[modifier | modifier le code]
- 2009 : insignes du grand cordon de l’ordre national du mérite (Tunisie)
Récompenses[modifier | modifier le code]
- David di Donatello 1961 : meilleure actrice dans un drame romantique pour La Fille à la valise (1960).
- Festival du film de Taormine 1961 : lauréate du Prix Golden Orange.
- 1964 : Golden Goblets de la meilleure actrice dans un drame pour La ragazza (La ragazza di Bube) (1963).
- Syndicat national des journalistes cinématographiques italiens 1965 : meilleure actrice principale dans un drame pour La ragazza (La ragazza di Bube) (1963).
- David di Donatello 1968 : David di Donatello de la meilleure actrice dans un thriller pour La Mafia fait la loi (1968).
- David di Donatello 1972 : David di Donatello de la meilleure actrice dans une comédie pour Bello, onesto, emigrato Australia sposerebbe compaesana illibata (1971).
- Syndicat national des journalistes cinématographiques italiens 1982 : ruban d’argent de la meilleure second rôle féminin dans un drame de guerre pour La Peau (La Pelle) (1981).
- Mostra de Venise 1984 : Prix Pasinetti de la meilleure actrice dans un drame biographique pour Claretta (1984).
- Syndicat national des journalistes cinématographiques italiens 1985 : meilleure actrice principale dans un drame biographique pour Claretta (1984).
- 1985 : Golden Globes de la meilleure actrice dans un drame biographique pour Claretta (1984) (Prix en Italie).
- David di Donatello 1988 : lauréate du Prix Alitalia récompensant la meilleure interprète de l’année.
- Festival des films du monde de Montréal 1990 : lauréate du Prix du Festival de la meilleure œuvre au cinéma dans un drame pour Acte d’amour (1990).
- 1991 : Golden Globes de la meilleure actrice dans un drame pour Acte d’amour (1990) (Prix en Italie).
- 1992 : médaille de commandeur des Arts et Lettres.
- Golden Goblets 1992 : lauréate du Prix Goblet pour l’ensemble de sa carrière.
- 1993 : Lion d’or à la Mostra de Venise pour l’ensemble de sa carrière
- David di Donatello 1997 : lauréate du Prix David pour l’ensemble de sa carrière
- Flaiano International Prizes 1998 : lauréate du Prix Spécial pour l’ensemble de sa carrière.
- Syndicat national des journalistes cinématographiques italiens 2000 : lauréate du Prix Ruban d’argent d’honneur.
- Festival de Berlin 2002 : lauréate du Trophée Ours d’or d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.
- Viareggio EuropaCinema 2002 : lauréate du prix Platinum pour l’ensemble de sa carrière.
- Festival du Film de Ludwigsburg 2003 : lauréate du Prix des acteurs européens.
- 2006 : lauréate du Prix Henri-Langlois de Vincennes
- 2008 : Ordre national de la Légion d’honneur
- 2009 : insignes du grand cordon de l’ordre national du mérite (Tunisie)
- Festival international du film de Transylvanie 2009 : lauréate du Prix pour l’ensemble de sa carrière.
- Festival international du film d’Antalya 2010 : lauréate du Trophée Golden Orange de la meilleure actrice dans une comédie dramatique pour Sinyora Enrica ile Italyan Olmak (2010).
- Festival du film de Telluride 2010 : lauréate du Prix Silver Medallion.
- Festival international du film d’Erevan 2010 : lauréate du Prix pour l’ensemble de sa carrière.
- festival du film de Moscou 2011 : lauréate du Prix Aigle d’or d’honneur.
- Festival international du film de Sofia 2011 : lauréate du Prix Sofia Municipality.
- Festival international du film de São Paulo 2012 : lauréate du Prix Leon Cakoff.
- 18e cérémonie des prix Lumières 2013 : lauréate du Prix pour l’ensemble de sa carrière.
- Lecce Festival of European Cinema 2014 : lauréate du Prix Tribute Plate.
- Festival du film de Taormine 2014 : lauréate du Prix Taormina Arte.
- Festival international du film de Miskolc 2015 : lauréate du Prix pour l’ensemble de sa carrière.
Nominations[modifier | modifier le code]
- 1964 : Laurel Awards de la nouvelle meilleure actrice (7e place).
- Syndicat national des journalistes cinématographiques italiens 1992 : meilleure actrice principale dans un drame pour La Fille à la valise (1991).
- 2016 : David di Donatello de la meilleure actrice dans un second rôle dans un drame pour Ultima fermata (2014).
Publication[modifier | modifier le code]
- Mes étoiles (autobiographie), éditions Michel Lafon, .
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Prononciation en français de France standardisé retranscrite selon la norme API.
- Prononciation en italien standard retranscrite selon la norme API.
- En effet son fils Patrick est né en alors qu’elle avait passé 20 ans depuis de la même année.
- Le documentaire d’Emmanuelle Nobecourt précise que c’est au printemps 1967, après son mariage avec Cristaldi fin 1966 à Atlanta, qu’elle fait cette révélation en appelant un journaliste, voir 42 min 30 s. Son fils est alors âgé de 8 ans et vient d’être adopté par Cristaldi.
- L’union a lieu le à Atlanta dans l’État de Géorgie, aux États-Unis11, mais elle ne sera jamais reconnue en Italie, Claudia Cardinale refusant sa validation.
Références[modifier | modifier le code]
- Annick Cojean, « Claudia Cardinale : « Je n’ai eu, dans ma vie, qu’un seul homme » » [archive], sur lemonde.fr, (consulté le 25 janvier 2020).
- Aliza S. Wong, Spaghetti Westerns. A Viewer’s Guide, Rowman & Littlefield, , p. 118.
- (it) Claudia Cardinale et Anna Maria Mori, Io, Claudia. Tu, Claudia, Frassinelli, , p. 5.
- (en) Anneaux d’or [archive] sur l’Internet Movie Database.
- Olivier Rajchman, « Claudia Cardinale, belle du seigneur » [archive], sur lexpress.fr, .
- documentaire d’Emmanuelle Nobecourt.
- Jacques Déniel, Alain Keit et Marcos Uzal, Jerzy Skolimowski : signes particuliers, Gennevilliers/Crisnée (Belgique), Yellow Now, 2013?, 256 p. (ISBN 978-2-87340-321-8), p. 103.
- « 45 Tours : Love affair et Sun… I love you » [archive], sur encyclopedisque.fr (consulté le 16 mars 2013).
- « Classement hit parade français : Love affair » [archive], sur infodisc.fr (consulté le16 mars 2013).
- « Claudia Cardinale, violée et enceinte à 17 ans : elle se confie sur son secret » [archive], sur purepeople.com (consulté le 25 janvier 2020) — le titre de l’article contient une erreur grossière sur l’âge de l’actrice au moment de son viol car l’enfant est né alors qu’elle avait 20 ans passés.
- documentaire d’Emmanuelle Nobecourt, 42 min 30 s.
- (it) Claudia Cardinale et Anna Maria Mori, Io, Claudia. Tu, Claudia, Frassinelli, , p. 59.
- Phrase extraite de son livre autobiographique, Mes étoiles.
- Bertrand Gréco et Gaspard Dhellemmes, L’Histoire secrète d’une élection capitale, éditions du Moment, 2014, page 154.
- « L’affiche du Festival de Cannes 2017 dévoilée ! » [archive], sur france3-regions.francetvinfo.fr, France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur, (consulté le29 mars 2017).
- Clément Martel et Violaine Morin, « Festival de Cannes : une photo (très) retouchée de Claudia Cardinale à l’affiche » [archive], sur lemonde.fr, Le Monde Big Browser, .
- Décret du 13 juillet 2019 [archive] portant élévation à la dignité de grand officier
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Référence littéraire[modifier | modifier le code]
- Elle est évoquée dans le 161e des 480 souvenirs cités par Georges Perec dans Je me souviens.
Liens externes[modifier | modifier le code]
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- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
- Bibliothèque nationale de France (données)
- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Service bibliothécaire national
- Bibliothèque nationale de la Diète
- Bibliothèque nationale d’Espagne
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque universitaire de Pologne
- Bibliothèque nationale de Catalogne
- WorldCat
- Site officiel [archive]
- Claudia Cardinale [archive] sur le site Ciné-ressources [archive] (Cinémathèque française)
- (en) Claudia Cardinale [archive] sur l’Internet Movie Database
- Claudia Cardinale en 1961 [archive] raconte ses débuts au cinéma (archives de la Télévision suisse romande)
- (en) A Tribute to Claudia Cardinale [archive]
- Emmanuelle Nobecourt, « Claudia Cardinale, la créature du secret » [archive], documentaire (disponible en ligne du 24/12/2019 au 28/02/2020), sur arte.tv, arte, (consulté le 27 janvier 2019).