REMY JULIENNE
Membre d’Honneur de CitéStars depuis 17 Ans
Rémy Julienne, né le à Cepoy (Loiret) et mort le 21 janvier 2021 à Montargis (Loiret), est un cascadeur et concepteur de cascades français. Avec plus de 1 400 productions à son actif (environ 400 films cinématographiques, des séries télévisées, des publicités, des shows mécaniques, etc.) et une carrière internationale, il est considéré comme « le casse-cou du cinéma français »1.
Biographie[modifier | modifier le code]
Carrière[modifier | modifier le code]
Rémy Julienne a été champion de France de moto-cross en 1957 (sur une Gilera Saturno, catégorie 500 cm3), classé deuxième en coupe lors des saisons 1960 et 1962 et de ce fait sélectionné de nombreuses fois en équipe de France.
Il commence sa carrière de cascadeur dans le film Fantômas en 1964. Il est recruté par le responsable des effets spéciaux du film, Gil Delamare2. À l’époque le cascadeur le plus réputé outre Delamare était Jean Sunny.
Il règle les cascades pour plusieurs grosses productions ou des films populaires français parmi lesquels on peut retenir : La Grande Vadrouille, Le Cerveau, Le Pacha, L’aventure c’est l’aventure, Le Grand Bazar, Les Aventures de Rabbi Jacob, La Menace, Trois hommes à abattre, Le Marginal, Taxi, ainsi que six James Bond (Rien que pour vos yeux, Octopussy, Dangereusement vôtre, Tuer n’est pas jouer, et Permis de tuer de John Glen et GoldenEye de Martin Campbell) et la série des Gendarmes de Saint-Tropez où il double notamment la scène de la religieuse en 2 CV[réf. souhaitée]. Pour le film d’Henri Verneuil Le Casse, sorti en 1971, une course-poursuite de neuf minutes est filmée dans un quartier d’Athènes sans que l’équipe de tournage ne fasse arrêter la circulation : Rémy Julienne est finalement obligé de s’encastrer dans une bordure pour éviter la voiture d’un inconnu arrivant en face3.
En 1982, il remporte les 24 Heures motonautiques de Rouen avec Bruno Masurier et Jean-Claude Bouttier, puis en 1986 Rémy Julienne monte à Bologne (Italie) un spectacle mécanique qui connaît un immense succès[réf. souhaitée] : son « Motor Show » reçoit 1 600 000 spectateurs en seulement neuf jours de représentation[réf. nécessaire].
Parallèlement à son activité cinématographique, le groupe Disney fait appel à Rémy Julienne pour la conception d’une attraction liée à Disneyland Paris. C’est ainsi qu’il imagine et propose pour le nouveau parc Walt Disney Studios le spectacle à connotation cinéma Moteurs, Action! Présenté depuis 2002. Il travaille en collaboration avec son fils Dominique chargé de l’étude et la conception de tous les éléments technique (véhicules, infrastructures cascade), la formation des pilotes cascadeurs et techniciens, l’étude et la mise au point des cascades et la mise en scène du spectacle. Le succès est tel que depuis 2005 le spectacle est reproduit de manière identique en Floride où il remporte un succès constant au Disney-MGM Studios4,5.
La télévision a fait appel à lui de nombreuses fois pour des spots publicitaires (Fiat, Citroën, etc.). Il est sollicité par la justice pour superviser techniquement la reconstitution du meurtre d’Isabel Peake par Sid Ahmed Rezala6.
Affaire judiciare[modifier | modifier le code]
À la suite d’un accident survenu sur le tournage de Taxi 2 le , le cameraman Alain Dutartre meurt. Rémy Julienne, responsable des cascades, est jugé et condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et 13 000 euros d’amende7. En appel, il a été condamné le à six mois de prison avec sursis et 2 000 euros d’amende8,9.
Lors de ces deux procès, Rémy Julienne n’était pas présent à la barre. Les deux fois, il avait demandé le report des procès, en justifiant de son état de santé alarmant (deux infarctus du myocarde)10. Sa requête a été refusée. La Cour de cassation a donné raison à Rémy Julienne. Le dénouement de ce feuilleton judiciaire s’avère approximatif11,10.
Vie privée[modifier | modifier le code]
Rémy Julienne a deux fils, Dominique et Michel, coordinateurs des cascades en voiture. Michel a lui même un fils, David, coordinateur des cascades en voiture également. Dominique a un fils, Lenny, et une fille, Naomi.
Le , Jean-Pierre Door annonce sur son compte Facebook l’hospitalisation et la mise en réanimation de Rémy Julienne12. Il est touché sévèrement par la Covid-1913. Il meurt le 21 janvier14 à l’hôpital de Montargis des suites de la maladie.
Filmographie partielle[modifier | modifier le code]
- 1964 : Fantômas d’André Hunebelle
- 1965 : Le Gentleman de Cocody de Christian-Jaque
- 1965 : Coplan FX 18 casse tout de Riccardo Freda
- 1966 : Le Solitaire passe à l’attaque de Ralph Habib
- 1966 : La Grande Vadrouille de Gérard Oury
- 1966 : Le Grand Restaurant de Jacques Besnard
- 1966 : Le Roi de cœur de Philippe de Broca
- 1966 : Commissaire San Antonio de Guy Lefranc
- 1966 : Le Saint prend l’affût de Christian-Jacque
- 1966 : Opération San Gennaro de Dino Risi
- 1966 : Mission T.S. de Alberto Lattuada
- 1967 : Les Grandes Vacances de Jean Girault
- 1967 : Au diable les anges de Lucio Fulci
- 1967 : Typhon sur Hambourg de Alphonso Balcazar
- 1967 : Fleur d’oseille de Georges Lautner
- 1968 : À tout casser de John Berry
- 1968 : Le Pacha de Georges Lautner
- 1968 : Le Gendarme se marie de Jean Girault
- 1968 : Le Cascadeur de Marcello Baldi
- 1968 : Ho ! de Robert Enrico
- 1969 : Le Cerveau de Gérard Oury
- 1969 : La Peau de Torpedo de Jean Delannoy
- 1969 : L’or se barre (The Italian Job) de Peter Collinson
- 1970 : Qui ? de Léonard Keigel
- 1970 : Cannabis de Pierre Koralnik
- 1970 : Point de chute de Robert Hossein
- 1970 : La Femme du prêtre de Dino Risi
- 1970 : Sur un arbre perché de Serge Korber
- 1970 : Le Gendarme en balade de Jean Girault
- 1970 : Le Mur de l’Atlantique de Marcel Camus
- 1970 : De la part des copains de Terence Young
- 1970 : La Cité de la violence de Sergio Sollima
- 1970 : Fantasia chez les ploucs de Gérard Pirès
- 1971 : Le Tueur de Denys de La Patellière
- 1971 : La Poudre d’escampette de Philippe de Broca
- 1971 : La Maison sous les arbres de René Clément
- 1971 : Le Casse d’Henri Verneuil
- 1972 : Le Silencieux de Claude Pinoteau
- 1972 : Les Charlots font l’Espagne de Jean Girault
- 1972 : Les Caïds de Robert Enrico
- 1972 : Le Serpent d’Henri Verneuil
- 1972 : La Nuit américaine de François Truffaut
- 1972 : Un homme à respecter de Michele Lupo
- 1972 : Le Chacal de Fred Zinnemann
- 1972 : Les Caïds de Robert Enrico
- 1972 : Cosa Nostra de Terence Young
- 1972 : L’aventure c’est l’aventure de Claude Lelouch
- 1972 : Quelques messieurs trop tranquilles de Georges Lautner
- 1973 : Il n’y a pas de fumée sans feu d’André Cayatte
- 1973 : La Bonne Année de Claude Lelouch
- 1973 : Le Grand Bazar de Claude Zidi
- 1973 : Les Aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury
- 1973 : Les Grands Fusils de Duccio Tessari
- 1973 : Deux hommes dans la ville de José Giovanni
- 1974 : Toute une vie de Claude Lelouch
- 1974 : Attention, on va s’fâcher ! de Marcello Fondato
- 1974 : Section Spéciale de Costa-Gavras
- 1974 : French Connection 2 (French Connection II) de John Frankenheimer
- 1974 : La Gifle de Claude Pinoteau
- 1974 : Comme un pot de fraises de Jean Aurel
- 1974 : Peur sur la ville d’Henri Verneuil
- 1974 : Marseille contrat de Robert Parish
- 1974 : Salut les pourris (Il Poliziotto è marcio) de Fernando Di Leo
- 1975 : L’Agression de Gérard Pirès
- 1975 : Il faut vivre dangereusement de Claude Makovski
- 1975 : La Faille de Peter Fleischmann
- 1975 : Pas de problème de Georges Lautner
- 1975 : Le Gitan de José Giovanni
- 1975 : La situation est grave mais… pas désespérée ! de Jacques Besnard
- 1975 : Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau
- 1975 : Flic Story de Jacques Deray
- 1975 : L’Alpagueur de Philippe Labro
- 1975 : Bons Baisers de Hong Kong d’Yvan Chiffre
- 1976 : Tough Tony Saitta de Alberto de Martino
- 1976 : Police Python 357 d’Alain Corneau
- 1976 : On aura tout vu de Georges Lautner
- 1976 : L’Aile ou la Cuisse de Claude Zidi
- 1977 : Dites-lui que je l’aime de Claude Miller
- 1977 : A chacun son enfer d’André Cayatte
- 1977 : Bobby Deerfield de Sydney Pollack
- 1977 : L’Animal de Claude Zidi
- 1977 : La Coccinelle à Monte-Carlo de Vincent McEveety
- 1977 : La Menace d’Alain Corneau
- 1977 : Mort d’un pourri de Georges Lautner
- 1978 : La Raison d’État d’André Cayatte
- 1978 : Sale Rêveur de Jean-Marie Périer
- 1978 : Le beaujolais nouveau est arrivé de Jean-Luc Voulfow
- 1978 : Ils sont fous ces sorciers de Georges Lautner
- 1978 : La Carapate de Gérard Oury
- 1979 : Coup de tête de Jean-Jacques Annaud
- 1979 : Flic ou voyou de Georges Lautner
- 1979 : Le Gendarme et les Extra-terrestres de Jean Girault
- 1979 : Le Pull-over rouge de Michel Drach
- 1979 : Les Égouts du paradis de José Giovanni
- 1979 : Avec les compliments de Charlie de Stuart Rosenberg
- 1980 : Inspecteur la Bavure de Claude Zidi
- 1980 : Le Coup du parapluie de Gérard Oury
- 1980 : Le Guignolo de Georges Lautner
- 1980 : Trois hommes à abattre de Jacques Deray
- 1981 : Rien que pour vos yeux de John Glen
- 1981 : Beau-père de Bertrand Blier
- 1981 : Le Professionnel de Georges Lautner
- 1981 : Pour la peau d’un flic d’Alain Delon
- 1982 : L’As des as de Gérard Oury
- 1982 : Le Battant de Alain Delon et Robin Davis
- 1982 : Jamais avant le mariage de Daniel Ceccaldi
- 1982 : Le Gendarme et les Gendarmettes de Jean Girault
- 1982 : Mortelle randonnée de Claude Miller
- 1982 : Bloch-Lainé chez les nudistes de John B. Root
- 1982 : Le Faucon de Paul Boujenah
- 1982 : Flics de choc de Jean-Pierre Desagnat
- 1982 : Tout feu, tout flamme, de Jean-Paul Rappeneau (sous la houlette de Daniel Vérité)
- 1983 : Trenchcoat de Michael Tuchner
- 1983 : Le Marginal de Jacques Deray
- 1983 : Octopussy de John Glen (Cascadeur)
- 1983 : Il était une fois en Amérique de Sergio Leone
- 1983 : Canicule d’Yves Boisset
- 1984 : La Femme publique de Andrzej Żuławski
- 1984 : La Septième Cible de Claude Pinoteau
- 1984 : French Lover de Richard Marquand
- 1984 : Les Morfalous d’Henri Verneuil
- 1984 : Joyeuses Pâques de Georges Lautner
- 1985 : Target de Arthur Penn
- 1985 : Tristesse et Beauté de Joy Fleury
- 1985 : Mon beau-frère a tué ma sœur de Jacques Rouffio
- 1985 : Dangereusement vôtre de John Glen
- 1985 : Hold-up d’Alexandre Arcady
- 1986 : Mauvais Sang de Léos Carax
- 1986 : Mr Dynamite de Jackie Chan
- 1986 : Lévy et Goliath de Gérard Oury
- 1986 : Twist again à Moscou de Jean-Marie Poiré
- 1987 : Grand Larceny de Jeannot Szwarc
- 1987 : Le Solitaire de Jacques Deray
- 1987 : Tuer n’est pas jouer de John Glen
- 1987 : Man on Fire de Élie Chouraqui
- 1988 : Frantic de Roman Polanski
- 1988 : Honor Bound de Jeannot Szwarc
- 1988 : Permis de tuer de John Glen
- 1989 : Pleure pas my love de Tony Gatlif
- 1991 : Netchaiev est de retour de Jacques Deray
- 1991 : Les Associés de John Woo
- 1993 : Un crime de Jacques Deray
- 1995 : Mr Stitch de Roger Avary avec Rutger Hauer
- 1995 : GoldenEye de Martin Campbell
- 1995 : Antartida de Manuel Huerga
- 1998 : Une chance sur deux de Patrice Leconte
- 1998 : Taxi de Gérard Pirès
- 2000 : Taxi 2 de Gérard Krawczyk
- 2002 : Riders de Gérard Pirès
- 2006 : Da Vinci Code de Ron Howard
- 2010 : La Souricière de Antoine Besson et Yasmina Ghemzi
Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]
- 2021 : nommé ou promu au grade d’officier de l’ordre des Arts et des Lettres par le ministre de la culture, Roselyne Bachelot
- 2017 : médaille d’honneur de la ville de Belfort15
- 2016 : inauguration de la place Rémy Julienne à Cepoy16
- 2016 : Hitchcock d’honneur, Festival du film britannique de Dinard17
- 2014 : prix Henri-Langlois, Arts et Techniques de la Cascade lors des Rencontres internationales du Cinéma18
- 2014 : prix de la Mémoire du Cinéma français de l’Association de la presse étrangère lors de la Cérémonie de la Plume d’or, à l’occasion des cinquante ans de carrière de Rémy Julienne au service du cinéma français et international19
- 2013 : médaille d’honneur de la ville de Rouen20
- 2012 : trophée d’honneur des Tickets d’or21
- 2012 : trophée Vulcain de la Commission Supérieure Technique de Cannes22
- 1981 : annual award remis aux USA, par la Motion Picture Hall of Fame [archive] en tant que meilleur coordinateur de cascades pour le film Rien que pour vos yeux23,24
Depuis 1999, prix Rémy-Julienne est remis chaque année lors du Festival du film d’aventures de Valenciennes à « un comédien capable d’aborder avec le même talent des rôles physiques et des personnages intimistes dans des films d’auteur »25
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Dictionnaire du cinéma populaire français, p. 457.
- Référence:Silence… on casse !, p. 7.
- Frédéric Potet, « Sécurité routière : en 1972, la France à tombeau ouvert », Le Monde, (lire en ligne [archive])
- http://stuntshowdisneyland.com/mespages/preparation.php [archive]
- http://www.fifa-mons.be/archives/parcourir?edition_id=25&page=2&voir=communiques&communique_id=151 [archive]
- Rémy Julienne, 50 ans de cascades, documentaire, 2016, diffusé le 14 février 2017 sur france5
- https://www.20minutes.fr/article/180102/France-Dix-huit-mois-avec-sursis-pour-l-ancien-chef-cascadeur-de-taxi-2.php [archive].
- Dominique Verdeilhan, Les sombres vérités du juge Michel Legrand [archive]sur le site de France 2, 13 février 2015
- « Cascade mortelle sur Taxi 2 : la société de Luc Besson condamnée pour homicide involontaire » [archive], sur Ouest-France.fr (consulté le4 octobre 2010).
- « Rémy Julienne : de gros frissons en cascades au festival du film d’Angoulême » [archive], sur CharenteLibre.fr (consulté le 15 juillet 2020).
- http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000026028052&fastReqId=2116449194&fastPos=1 [archive].
- « Covid-19: le cascadeur Rémy Julienne en réanimation » [archive], sur lefigaro.fr (consulté le 12 janvier 2021).
- « Rémy Julienne dans le coma : le célèbre cascadeur du cinéma “dans un état sérieux” » [archive], sur purepeople.com (consulté le 12 janvier 2021).
- Bertrand Guyard, « Rémy Julienne, l’as des as de la cascade, est mort du Covid-19 à 90 ans », Le Figaro, (lire en ligne [archive])
- « Le cascadeur Rémy Julienne veut créer un parc d’attractions dans le nord Franche-Comté » [archive], sur France Bleu, (consulté le25 novembre 2019)
- Centre France, « Une journée de fête pour Rémy Julienne et son ami Jean-Paul Belmondo » [archive], sur www.larep.fr, (consulté le25 novembre 2019)
- AlloCine, « Dinard 2016 : Sing Street enchante le Festival du Film Britannique et remporte tous les prix » [archive], sur AlloCiné (consulté le 25 novembre 2019)
- « Prix et nominations : Rencontres Internationales du Cinéma de Patrimoine – Prix Henri Langlois » [archive], sur AlloCiné
- admin-ape, « Les plumes d’or – Association de la Presse Étrangère » [archive] (consulté le 25 novembre 2019)
- « Rouen. Rémy Julienne reçoit la médaille d’honneur » [archive], sur actu.fr(consulté le 25 novembre 2019)
- « Prix et nominations : Tickets d’Or » [archive], sur AlloCiné
- Centre France, « Rémy Julienne compte ouvrir son parc » [archive], sur www.larep.fr, (consulté le 25 novembre 2019)
- « Great leapin’ Fiats! » [archive], sur www.hemmings.com (consulté le25 novembre 2019)
- « Annual Award de la Motion Picture Hall of Fame » [archive], sur remy-julienne.org
- Site officiel du Festival [archive].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) Rémy Julienne [archive] sur l’Internet Movie Database
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Rémy Julienne. Préface de Jean-Louis Trintignant, Silence… on casse !, Paris, Flammarion, , 259 p. (ISBN 2-08-065021-1)
Ses mémoires. Ce volume s’arrête en septembre 1978
- Rémy Julienne. Préface de Georges Lautner et Claude Pinoteau, Ma vie en cascades, Paris, Calmann-Lévy, (ISBN 978-2-84612-259-7)