JEAN PAUL BELMONDO
Voila la bande des trois amis reste en paix Bébel nous ne t’oublierons jamais
Jean-Paul Belmondo, né le à Neuilly-sur-Seine et mort le à Paris, est un acteur français. Il a été également producteur de cinéma et directeur de théâtre.
Alternant dans les premières années de sa carrière des films populaires et d’Art et Essai avant de pencher nettement pour la première catégorie, sa gouaille de titi parisien et ses cascades sans doublure contribuent à en faire rapidement l’une des plus grandes vedettes du cinéma français. Champion incontesté du box-office au même titre que Louis de Funès et Alain Delon à la même époque, Jean-Paul Belmondo a attiré dans les salles, en cinquante ans de carrière, près de 160 millions de spectateurs ; entre 1969 et 1982, il a joué à quatre reprises dans les films les plus vus de l’année en France : Le Cerveau (1969), Peur sur la ville (1975), L’Animal (1977), L’As des as (1982), égalant le record de Fernandel et n’étant dépassé sur ce point que par Louis de Funès1.
Il a tourné sous la direction de grands réalisateurs français, tels Alain Resnais, Louis Malle, Philippe de Broca, Henri Verneuil, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, François Truffaut, Claude Sautet, Jean-Pierre Melville, Claude Lelouch, Jean-Paul Rappeneau, Georges Lautner, Gérard Oury ou encore Alexandre Arcady, ainsi qu’avec quelques réalisateurs étrangers comme Vittorio De Sica, Mauro Bolognini ou Peter Brook. Un grand nombre de ses films sont devenus des classiques du cinéma français, comme À bout de souffle (1960), Léon Morin, prêtre (1961), Un singe en hiver (1962), L’Homme de Rio (1964), Cent mille dollars au soleil (1964), Borsalino (1970), Le Casse (1971), Le Magnifique (1973), Le Professionnel (1981) ou Hold-up (1985).
À partir du milieu des années 1980, ses films attirent moins de spectateurs, tandis que la critique ne l’épargne pas. Il est moins présent au cinéma et se produit surtout au théâtre. Il obtient cependant en 1989 le César du meilleur acteur pour son rôle dans Itinéraire d’un enfant gâté, distinction qu’il refuse. Depuis le début des années 2000, des problèmes de santé l’ont contraint à se retirer du cinéma et des planches, si l’on excepte un film sorti en 2009. Pour l’ensemble de sa carrière, il reçoit une Palme d’honneur au cours du festival de Cannes 2011 puis, lors de la cérémonie des Césars 2017, un hommage lui est rendu en sa présence et le public lui fait une longue ovation debout.
Situation personnelle
Origines et formation
Jean-Paul Belmondo naît à Neuilly-sur-Seine. Il est le deuxième des trois enfants de Paul Belmondo (1898-1982), sculpteur de renom d’origine piémontaise et sicilienne, né à Alger, et de Madeleine Rainaud-Richard (1901-1997), une artiste-peintre qui a rencontré son futur mari sur le banc de l’École nationale supérieure des beaux-artsGD 1.
Jean-Paul Belmondo vit ses premières années à la Villa Saint-Jacques, puis en 1938 il emménage au 4 Rue Victor-Considérant, car son père a son atelier dans des anciennes écuries au 77 Avenue Denfert-Rochereau2. Jeune homme, il a longtemps occupé un deux pièces dans le même immeuble3. Durant l’enfance de Jean-Paul Belmondo, la famille connaît quelques privations, Paul Belmondo ayant du mal à vivre de son art pendant la Seconde Guerre mondiale et l’occupation allemandeGD 2.
Inscrit dans les meilleures écoles de la bourgeoisie parisiennes (école paroissiale de la rue Henri-Barbusse, École alsacienne, d’où il est rapidement renvoyé, École Pascal, lycées Louis-le-Grand, Henri-IV et Montaigne)GD 3, Jean-Paul Belmondo, peu enclin aux études, est un élève indiscipliné. Il découvre très jeune le plaisir du sport, le cyclisme, le football (au lycée, il est gardien de but), puis la boxe, qu’il va longtemps pratiquer en amateur, et brièvement en professionnel durant son adolescence avec quatre victoires et un match nul en neuf combats. De cette passion pour la boxe il déclare : « À 15 ans, après avoir écouté à la radio la victoire de Marcel Cerdan sur Tony Zale, je n’avais qu’une idée : faire de la boxe. Mais, pour boxer, il faut avoir faim et avoir la haine. Ce n’était pas mon cas »4. En 1948, il admire Les Femmes savantes dans une nouvelle présentation qui marquait les débuts de Denise Gence dans la Maison de Molière. À seize ans, il est atteint d’une primo-infection de la tuberculose et ses parents l’envoient en Auvergne à Allanche. Dans le calme et l’air vivifiant, le jeune homme décide de devenir comédienGD 4.
De retour d’Auvergne, malgré un avis défavorable du sociétaire de la Comédie-Française André Brunot5, il suit les cours de Raymond Girard et débute au théâtre en 1950 en interprétant La Belle au Bois Dormant dans les hôpitaux de la ville de ParisGD 5. Pendant six mois, Raymond Girard va l’aider à préparer le concours du Conservatoire national supérieur d’art dramatique, où il est recalé, mais admis en tant qu’auditeur libre en 1951. En , il repasse l’examen d’entrée mais échoue de nouveau. C’est seulement en qu’il est enfin admis. Pierre Dux dont il est l’élève déclare un jour, « qu’avec la tête qu’il a, il ne pourrait jamais prendre une femme dans ses bras, car cela ne serait pas crédible »6. Ce professeur du Conservatoire lui prédit un abonnement aux seconds rôlesGD 6. Jean-Paul Belmondo y reste quatre ans et y rencontre notamment la « bande du Conservatoire » : il se lie d’amitié avec Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Bruno Cremer, Pierre Vernier et Michel Beaune. Il participe également à des spectacles théâtraux sous la direction de Michel GalabruGD 7. Avec Guy Bedos, il se livre sur la place du village ou aux terrasses de café à des numéro de cabaret en jouant des sketchs de Pierre Dac et Francis BlancheGD 8. En 1953, il fait la connaissance d’Élodie Constant, danseuse sous le nom de « Renée Constant », qui devient sa compagne. Le couple mène une vie « de bohème », ce qui n’empêche pas les deux jeunes gens d’avoir une fille, Patricia née la même année (morte en 1993, à 40 ans, dans un incendie)GD 9.
Les professeurs de Jean-Paul Belmondo continuent de ne pas tenir son talent en haute estime. En 1956, lors du concours de sortie du Conservatoire, il interprète une scène de la pièce Amour et Piano de Georges Feydeau : le public l’acclame, mais le jury présidé par Marcel Achard lui fait payer sa désinvolture et lui décerne un simple accessit7, lui interdisant ainsi l’entrée à la Comédie-Française. Les camarades de Belmondo le portent en triomphe pour le soutenir, tandis qu’il adresse un bras d’honneur aux jurésGD 10. L’acteur et enseignant au Conservatoire Henri Rollan lui dit alors : « Le professeur ne t’approuve pas, mais l’homme te dit bravo »8.
Vie privée et familiale
Le , dans le 14e arrondissement de Paris, il épouse Renée Constant, dite Élodie Constantin, sa compagne depuis plusieurs années. Le couple a trois enfants :
- Patricia, (1953-1994) ;
- Florence (1960) qui a trois enfants : Annabelle (1988), Christopher (1993) et Nicolas (1997) ;
- Paul (1963) qui a trois enfants : Alessandro (1991), Victor (1993) et Giacomo (1998).
Dans les années 1980, il est en couple avec l’actrice brésilienne Carlos Sotto Mayor9.
Le , il épouse à la mairie du 6e arrondissement de Paris sa compagne Natty, une ancienne coco-girl de Stéphane Collaro qu’il a rencontrée en 1989 et qui partageait sa vie depuis treize ans. Michel Drucker est l’un des témoins de ce mariage. Parmi les invités, on peut citer Claude Lelouch, Francis Huster, Bernard-Henri Lévy, Robert Hossein, Jean Rochefort, Jean-Claude Brialy et Jean-Pierre Marielle. Le , à 70 ans, Jean-Paul Belmondo est père pour la quatrième fois d’une petite fille, Stella.
Il se sépare en 2008 de sa femme Natty. Il vit ensuite avec Barbara Gandolfi, femme d’affaires belge et ex-mannequin, ayant notamment à son actif une participation à la version flamande de L’Île de la tentation ainsi que les couvertures de Playboy et de P Magazine10. La vie privée de l’acteur et les activités de sa nouvelle compagne suscitent l’intérêt de certains médias et entraînent des tensions au sein de sa famille11. Fin , Barbara Gandolfi est accusée dans la presse de profiter de Jean-Paul Belmondo par abus de faiblesse et escroquerie12,13. Le , Jean-Paul Belmondo annonce qu’il se sépare de sa compagne Barbara Gandolfi14.
En 2020, il est révélé qu’il serait de nouveau en couple avec Carlos Sotto Mayor depuis plus d’un an15.
Il décède le 6 septembre 2021 à son domicile à Paris16.
Carrière professionnelle
Les débuts (1953-1959)
En 1953, Jean-Paul Belmondo fait ses vrais débuts sur les planches dans deux pièces au Théâtre de l’Atelier, Médée de Jean Anouilh et Zamore de Georges Neveux dans des mises en scène d’André Barsacq. Le jeune acteur se réjouit de jouer dans une pièce d’Anouilh, pour laquelle il est par ailleurs crédité sous le nom de Jean-Paul Belmondo : mais la tragédie s’avère un échec public, ce qui conduira Belmondo à déclarer « Médée est le premier bide de Jean Anouilh, et je joue dedansGD 11 ! »
En 1956, Belmondo joue dans le film Les Copains du dimanche, qui ne trouve pas de distributeur, et ne sortira qu’en 1967 : déçu du sort réservé au film, il retourne sur les planches, où il interprète des pièces de Feydeau et de George Bernard ShawGD 12. Sa carrière cinématographique débute vraiment avec un petit rôle, dans Sois belle et tais-toi, réalisé en 1958 par Marc Allégret : Belmondo y croise Alain Delon, également débutantGD 13. La même année, Jean-Paul Belmondo est envisagé pour tenir l’un des rôles principaux du film Les Tricheurs : le réalisateur Marcel Carné hésite cependant entre lui et Laurent Terzieff. Après une longue indécision, Carné finit par choisir Terzieff, qu’il juge plus crédible pour un rôle d’intellectuel : il embauche cependant Belmondo pour tenir le rôle de l’un des acolytes du personnage de Terzieff, ce qui permet au jeune comédien d’apparaître régulièrement tout au long du film, et d’améliorer sa situation financière en touchant un bon cachet17.
Belmondo retrouve ensuite Marc Allégret pour les besoins du film Un drôle de dimanche, avec Bourvil et Danielle Darrieux. Jean-Luc Godard, alors critique aux Cahiers du cinéma, juge le film exécrable, mais loue le talent de Belmondo en qui il voit « le Michel Simon et le Jules Berry de demain ». Godard l’embauche ensuite pour jouer dans son court métrage Charlotte et son jules : Belmondo inaugure ainsi une période de collaboration au mouvement dit de la Nouvelle VagueGD 14. Toujours en 1958, Belmondo est rappelé sous les drapeaux pour servir lors de la guerre d’Algérie, ce qui l’oblige à abandonner les représentations d’Oscar. Une fois démobilisé, il revient en France métropolitaine et se remet en quête de rôles, tout en décidant de se marierGD 15.
Belmondo tient l’année suivante son premier rôle important dans À double tour, de Claude Chabrol. Le film connaîtra une carrière commerciale moyenne. Belmondo enchaîne avec un autre film de la Nouvelle Vague, À bout de souffle, de Jean-Luc Godard, qu’il considère comme moins important que celui de ChabrolGD 16. Enthousiasmé par les conditions de travail avec Godard – les dialogues sont quelquefois improvisésGD 17 -, il tourne ensuite Classe tous risques, film policier réalisé par Claude Sautet, dont il partage la vedette avec Lino Ventura.
Avant même la sortie des films de Godard et Sautet, Belmondo achève la décennie en interprétant le rôle de d’Artagnan dans Les Trois Mousquetaires, dramatique télévisée réalisée par Claude Barma, tournée et diffusée en direct pour Noël 1959. Bien qu’en retirant un surcroît de notoriété, il n’apprécie guère ce premier tournage télévisuel, du fait des cadences imposées aux comédiens par les conditions du directGD 18.
Révélation et vedettariat (1960-1970)
1960 est l’année de la révélation pour Jean-Paul Belmondo : À bout de souffle sort en mars et remporte un triomphe public et critique, s’imposant comme l’un des films-phares de la Nouvelle Vague. Quant à Jean-Paul Belmondo, il a enfin surmonté les réticences que les tournages de cinéma lui inspiraient en tant que jeune acteur de théâtre. Le mois suivant sort Classe tous risques : si le film de Sautet, sorti peu après celui de Godard, est éclipsé par ce dernier, il bénéficiera ensuite de multiples rediffusions téléviséesGD 19. Très actif au cours des années 1960, durant lesquelles il tourne 34 films18, Jean-Paul Belmondo devient une figure de premier plan du cinéma français, et s’affirme rapidement comme un interprète aux multiples facettes, capable de tenir des rôles variés sous la direction des plus grands réalisateurs : il se distingue également comme un acteur très physique, appréciant de tourner sans doublure des scènes mouvementées.
Peu avant la sortie des films de Godard et Sautet, il tourne Moderato cantabile, réalisé par Peter Brook d’après Marguerite Duras, film médiocrement accueilli malgré sa sélection au festival de Cannes 1960. Une fois révélé, il tourne dans plusieurs films italiens, dont La Viaccia, de Mauro Bolognini, avec Claudia Cardinale, et La ciociara, de Vittorio De Sica, avec Sophia LorenGD 20. Il retrouve ensuite Jean-Luc Godard pour Une femme est une femme, avant de tourner Léon Morin, prêtre sous la direction de Jean-Pierre Melville, film accueilli tièdement par le public et la critiqueGD 21. Après un second film avec Melville, le polar Le Doulos, Jean-Paul Belmondo s’impose en héros d’aventures avec un film de cape et d’épée réalisé par Philippe de Broca : Cartouche est un triomphe en salles, dépassant les trois millions d’entréesGD 22.
Puis il joue dans Un singe en hiver réalisé par Henri Verneuil d’après le roman d’Antoine Blondin, et dont il partage l’affiche avec Jean Gabin. Très impressionné à l’idée de côtoyer Gabin, Belmondo s’entend finalement à merveille avec son partenaire après avoir eu des moments où Gabin boudait sans parler ni même lui adresser la parole. La fraternité tardive (ils ne se parlaient guère au début du tournage) entre les deux acteurs se retrouve chez les personnages du film, le dialogue de Michel Audiard faisant dire à Gabin, à l’adresse de Belmondo : « Môme, t’es mes vingt ansGD 23 ! » Si le film obtient un succès commercial inférieur à celui escompté, il est apprécié de Blondin, et Audiard le considère à l’époque comme sa plus belle réussite19. Un singe en hiver montre en outre un Belmondo capable de tenir tête à l’écran à un grand comédien de la génération précédente. Après plusieurs autres films – parmi lesquels L’Aîné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville, d’après Georges Simenon – il retrouve Philippe de Broca pour les besoins de L’Homme de Rio, film d’aventures au rythme endiablé qui lui convient très bien, dont il partage la vedette avec Françoise Dorléac (sœur de Catherine Deneuve). Sorti en , L’Homme de Rio est pour Belmondo un nouveau triomphe commercial, approchant les cinq millions d’entrées en France. Ce mariage d’humour et d’action allie de surcroît succès critique et public20. Le , Jean-Paul Belmondo est par ailleurs élu président du Syndicat français des acteursGD 24.
Les succès s’enchaînent, allant du film d’aventures (Cent mille dollars au soleil, d’Henri Verneuil) au film dramatique (Week-end à Zuydcoote, du même réalisateur). Il retrouve ensuite Philippe de Broca pour Les Tribulations d’un Chinois en Chine, comédie d’aventures à grand spectacle : sur le tournage, il rencontre et tombe amoureux de sa partenaire Ursula Andress ; son épouse demandera le divorce l’année suivanteGD 25 et la presse internationale rend abondamment compte de la liaison entre les deux acteurs21 ; ils vivent alors dans une maison située sur l’île des Corbeaux, le long de la Marne22. Puis il joue aux côtés d’Anna Karina dans Pierrot le Fou (1965), qui marque l’apogée de sa collaboration avec Jean-Luc Godard, et remporte un succès à la fois critique et publicGD 26. Jean-Paul Belmondo envisage à l’époque, poussé par Ursula Andress, de tenter l’aventure du cinéma américain, ils y vivent pendant 6 mois, mais y renonce finalement, ne se sentant pas à l’aise à HollywoodGD 27. Il alterne les œuvres de pur divertissement, comme Le Cerveau, de Gérard Oury, et les films plus sombres comme La Sirène du Mississipi, de François Truffaut : ce dernier film, sorti en , est médiocrement accueilli par un public sans doute déçu de ne pas retrouver l’image de héros positif et désinvolte qui a tant fait pour le succès de l’acteur au cinéma. Jean-Paul Belmondo achève la décennie en donnant la réplique à Annie Girardot dans Un homme qui me plaît, film de Claude Lelouch, qui ne rencontre pas son publicGD 28.
Il acquiert le surnom de « Bebel », en lien avec le personnage « Pepel » joué par Jean Gabin dans le film Les Bas-fonds (1936) de Jean Renoir. Belmondo considérant que c’était un des plus beaux rôles du cinéma, son ami Henri Deschamps s’amuse à l’affubler de ce surnom23. À la suite d’une faute de frappe, Pepel est devenu Bebel, et le surnom est resté22.
L’apogée du succès (1970-1985)
Jean-Paul Belmondo entame la décennie 1970 avec Borsalino, film policier réalisé par Jacques Deray, dans lequel il partage la vedette avec son rival au box-office, Alain Delon. Le film remporte un triomphe commercial, approchant les cinq millions d’entrées. La collaboration Delon-Belmondo est cependant ternie par un procès opposant les deux acteurs à la sortie du film, Delon, producteur du film, ayant contrevenu aux modalités prévues en faisant figurer son nom deux fois sur l’affiche (comme producteur et comme acteur). Belmondo obtient finalement gain de causeGD 29.
En 1971, l’acteur fonde une maison de production, Cerito Films, dans le but de gérer plus efficacement sa carrière et de s’investir dans ses films de manière plus personnelleGD 30.
Durant les années 1970, Jean-Paul Belmondo tourne à un rythme soutenu, enchaînant les succès publics sous la direction de metteurs en scène comme Philippe de Broca, Henri Verneuil, Claude Chabrol ou José Giovanni : Les Mariés de l’an II, Le Casse, Docteur Popaul, La Scoumoune, Le Magnifique. En 1972, il commence une histoire d’amour avec l’actrice italienne Laura Antonelli.
En 1974, Belmondo connaît cependant une déception (en tant que producteur et acteur) avec Stavisky d’Alain Resnais : si le film, contrairement à ce qui a pu être dit, n’est pas un four commercial, il remporte un succès bien moindre que celui auquel l’acteur est habitué. Belmondo, qui apprécie Stavisky, vit de surcroît très mal l’accueil médiocre réservé au film et à son réalisateur lors du festival de Cannes 1974. Dans les années suivantes, l’acteur préfèrera s’en remettre à des cinéastes plus « commerciaux », ce qui suscite de nombreuses critiques qui le peinent bien qu’il s’en défendeGD 31. Stavisky est souvent considéré comme ayant nettement modifié la carrière de Jean-Paul Belmondo, qui s’oriente désormais presque exclusivement vers le cinéma de divertissement24.
En 1975, Jean-Paul Belmondo remporte un très gros succès avec Peur sur la ville d’Henri Verneuil, dans lequel il exécute des cascades dangereuses et risquées, dont une scène où il apparaît suspendu à un hélicoptère au-dessus du vide. Belmondo retire du tournage quelques blessures, qui ajoutent à sa réputation. Si le succès public est plus que jamais au rendez-vous, son succès critique commence à décroître : il déclarera plus tard, « Pour l’intelligentsia parisienne, j’étais devenu un cascadeur, je ne savais plus jouer la comédie »GD 32. Belmondo enchaîne polars, films d’aventures, comédies : L’Incorrigible de Philippe de Broca, dans lequel il s’amuse à camper un « anti-superman », L’Alpagueur de Philippe Labro, Le Corps de mon ennemi d’Henri Verneuil, L’Animal de Claude Zidi. À la même époque, un projet de nouvelle collaboration avec Jean-Luc Godard — une adaptation du livre L’Instinct de mort de Jacques Mesrine — tourne court, et une polémique par voie de presse oppose ensuite l’acteur et le cinéasteGD 33.
En 1980, il rencontre une exilée brésilienne de vingt ans, Carlos Sotto Mayor, fille d’un banquier. La relation houleuse avec cette comédienne et chanteuse dure six ansGD 34.
Entre 1978 et 1983, la carrière de Jean-Paul Belmondo connaît son apogée commercial, chacun des films de l’acteur s’avérant un succès publicGD 35 auquel sa gouaille de titi parisien et ses cascades sans doublure ne sont pas étrangersGD 36. Il enchaîne trois films réalisés par Georges Lautner : Flic ou Voyou, qui dépasse, pour la première fois dans la carrière de Belmondo, le million d’entrées sur Paris-périphérieGD 37, Le Guignolo, dans lequel il réédite sa cascade en hélicoptère, et Le Professionnel, ce dernier film dépassant les cinq millions d’entrées en France. En 1982, il dépasse encore le score du Professionnel avec L’As des as, réalisé par Gérard Oury, qui triomphe commercialement malgré des rapports de plus en plus tendus avec la critique, à laquelle Belmondo n’a pas souhaité montrer le filmGD 38.
L’année suivante, Le Marginal, polar réalisé par Jacques Deray, est un nouveau triomphe commercial. Mais en 1984, Les Morfalous d’Henri Verneuil, tout en remportant un score très enviable, perd un million de spectateurs par rapport aux précédents succès de BelmondoGD 39. Les films de l’acteur font désormais l’objet de critiques sur leur caractère répétitif. Ce trait se ressent en particulier sur la publicité de ses films policiers, de plus en plus centrée sur un Belmondo qui, unique point de mire, affecte sur de nombreuses affiches une pose de justicier, ou de « superflic », immuable25. Belmondo décide alors d’infléchir son image en revenant à la comédie pure, dans Joyeuses Pâques, réalisé par Georges Lautner d’après la pièce de théâtre de Jean Poiret. Tout en souhaitant se renouveler au cinéma, Belmondo manifeste également ainsi son envie de remonter sur les planchesGD 40.
En 1985, Jean-Paul Belmondo tourne Hold-up, comédie policière d’Alexandre Arcady. Sur le tournage de ce film qui dépassera les deux millions d’entrées, il se blesse sérieusement en exécutant une cascade, ne voulant pas être doublé: à cinquante-deux ans, le temps des films d’action semble révolu pour luiGD 41.
Retour au théâtre (1985-2000)
En 1987, Le Solitaire, film policier réalisé par Jacques Deray, est un échec commercial selon les critères habituels de Belmondo. C’est en effet la première fois, depuis 1963, qu’un film dont il tient la vedette attire moins d’un million de spectateurs dans les salles. L’acteur déclarera plus tard « Le Solitaire a été le polar de trop. J’en avais marre et le public aussi »GD 42.
La même année, Robert Hossein lui propose de remonter sur scène. Belmondo saisit l’occasion et, près de trente ans après avoir quitté les planches, interprète Kean de Jean-Paul Sartre d’après Alexandre Dumas, au Théâtre Marigny, de février à , reprenant ensuite la pièce en septembre pour une prolongation de deux mois et demi. Enthousiasmé par ce succès, Jean-Paul Belmondo se dit ravi d’avoir retrouvé sa vocation d’origineGD 43.
Il crée le prix Paul Belmondo devant récompenser un sculpteur contemporain pour la qualité de son œuvre. En 1989 le lauréat est Cyril de La Patellière.
En 1988, Claude Lelouch lui offre le rôle principal d’Itinéraire d’un enfant gâté. Belmondo, ravi d’interpréter un rôle de composition qui lui permet de s’écarter de son image cinématographique habituelle, retrouve avec ce film le succès commercial. Sa prestation lui vaut également d’obtenir le César du meilleur acteur, lors de la 14e cérémonie des César en 1989. Il avait pourtant précisé, dès l’annonce de sa nomination, ne pas être intéressé par le prix, mais l’Académie passe outre en le lui attribuant. Belmondo n’est pas présent à la cérémonie et ne va pas chercher sa récompense, une manière de rappeler que, comme au début de sa carrère lors du concours d’entrée à la Comédie française, le public est le seul jury qui puisse lui accorder des distinctions. De plus Belmondo n’a jamais pardonné au sculpteur-compresseur César, qui a donné son nom à cette récompense du cinéma, d’avoir vivement critiqué le travail de son père Paul Belmondo.26 Jean Paul trouvait les statuettes de César sans intérêtGD 44.
Jean-Paul Belmondo s’éloigne ensuite du cinéma pour plusieurs années : il retrouve Robert Hossein pour une mise en scène de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. Le spectacle, joué à partir de (un mois avant la sortie du film tiré de la pièce, interprété par Gérard Depardieu), remporte un grand succès — attirant plus de deux cent mille spectateurs — et réalise en 1991 une tournée internationale, allant jusqu’au Japon. À son retour de tournée, Belmondo vend à Canal+ sa maison de production Cerito Films et fait l’acquisition du Théâtre des Variétés, dont il assure la directionGD 45.
Il ne revient à l’écran qu’en 1992, pour les besoins de L’Inconnu dans la maison, réalisé par Georges Lautner, puis laisse passer trois ans avant de tourner Les Misérables de Claude Lelouch, libre adaptation du roman de Victor Hugo dont une partie de l’action est transposée au vingtième siècle. Les deux films ne remportent pas un grand succès public, surtout pour ce qui est du film de LautnerGD 46. L’acteur est désormais surtout actif sur les planches, où il est l’interprète de grosses productions théâtrales, comme Tailleur pour dames et La Puce à l’oreille, de Georges Feydeau, mis en scène par Bernard Murat. En 1996, le film Désiré, réalisé par Bernard Murat d’après la pièce de Sacha Guitry, est un échec public, victime notamment d’un circuit de distribution réduitGD 47.
En 1998, Patrice Leconte met en scène Jean-Paul Belmondo et Alain Delon dans Une chance sur deux, comédie policière jouant ouvertement sur la nostalgie des anciens films du duo de Borsalino (Belmondo y exécute à nouveau, à 65 ans, une cascade accroché à un hélicoptère). Ce film, où les deux vétérans donnent la réplique à Vanessa Paradis, obtiendra finalement un score inférieur à celui escompté, dépassant à peine le million d’entréesGD 48.
La même année, Jean-Paul Belmondo interprète sur scène Frédérick ou le boulevard du crime, d’Éric-Emmanuel Schmitt. Il donne également son accord à Cédric Klapisch pour interpréter, aux côtés de Romain Duris, l’un des rôles principaux de Peut-être. Si cette fable de science-fiction ne remporte qu’un succès d’estime, Belmondo apprécie l’expérience du tournage. Fin , Jean-Paul Belmondo est hospitalisé à Brest à l’hôpital de La Cavale blanche, après avoir subi un malaise pendant une représentation de la tournée de Frederick ou le Boulevard du CrimeGD 49. Il doit ensuite observer un strict repos.
Derniers films et fin de carrière (2000-2015)
À partir de 2000, Jean-Paul Belmondo ne monte plus sur les planches. Au cinéma, il fait une apparition dans Les Acteurs, de Bertrand Blier. Amazone, tourné l’année précédente sous la direction de son vieux complice Philippe de Broca, sort à la sauvette en et se révèle être un désastre commercialGD 50.
En 2001, il tourne pour la télévision, plus de quarante ans après sa précédente expérience, dans le téléfilm L’Aîné des Ferchaux. Belmondo tient le rôle tenu par Charles Vanel dans l’adaptation cinématographique de Jean-Pierre Melville tandis que le rôle naguère tenu par Belmondo est interprété par Samy Naceri. Il envisage de tourner ensuite pour la télévision une adaptation du roman Le Lion de Joseph Kessel (un téléfilm finalement interprété par Alain Delon). Mais, le , un mois avant la diffusion de L’Aîné des Ferchaux, et alors qu’il se trouve en vacances en Corse chez son ami Guy Bedos à Lumio, près de Calvi, Belmondo est victime d’un accident vasculaire cérébral. Il est héliporté d’urgence à l’Hôpital Falconaja de Bastia. Bien que son état soit jugé sérieux (un caillot ayant entraîné notamment une paralysie faciale du côté droit), il est transféré dans la soirée vers l’Hôpital Saint-Joseph de Paris. Son accident de santé, qui le tient ensuite éloigné des plateaux comme des planches, est suivi d’une longue rééducationGD 51.
En , il est promu commandeur de la Légion d’honneur.
Il retrouve en 2008, après sept ans d’absence, les plateaux de cinéma pour tourner, sous la direction de Francis Huster, Un homme et son chien. Ce remake de Umberto D. de Vittorio De Sica est un drame dans lequel il incarne un homme qui se retrouve du jour au lendemain à la rue. Le film n’est cependant pas un succès public27.
En 2011, lors du festival de Cannes, il reçoit une Palme d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. Il apparaît au festival accompagné de Barbara Gandolfi. Un documentaire lui est consacré à cette occasion, Belmondo, itinéraire…, avec une diffusion simultanée sur France 2 et sur la Croisette28.
Le , à Bruxelles, c’est pour l’ensemble de sa carrière qu’il reçoit la médaille de chevalier de l’Ordre de Léopold en même temps qu’un Coq de Cristal29.
Claude Lelouch annonce en le retour de l’acteur dans son prochain film Les Bandits manchots30, projet qui n’a pas abouti.
Le , un hommage est rendu à l’acteur lors de l’ouverture du cinquième Festival Lumière de Lyon, avec la projection du film Un singe en hiver. L’acteur, accompagné de son fils Paul, est ovationné par environ quatre mille cinq cents spectateurs ainsi que par les invités comme Quentin Tarantino, Jean Rochefort, Pierre Richard, Jean-Pierre Marielle, Charles Gérard, Bertrand Tavernier31.
Le , Jean-Paul Belmondo annonce sur RTL sa retraite définitive du cinéma et du théâtre32. En avril de la même année, à l’occasion de ses 82 ans, il revient sur cette déclaration et confie au Parisien qu’il aimerait bien rejouer33. En octobre 2015, il apparaît à nouveau en public lors de la soirée d’ouverture du Festival Lumière.
Lors de la Mostra de Venise 2016, il se voit remettre des mains de la comédienne Sophie Marceau le Lion d’or pour la carrière. Le réalisateur polonais Jerzy Skolimowski est également récompensé. En , lors de la 42e cérémonie des César, un hommage est rendu par l’Académie des César à Jean-Paul Belmondo pour l’ensemble de sa carrière sous forme de montage vidéo rétrospectif34.
Le , il est élevé à la dignité de grand-officier de la Légion d’honneur35.
Le , décède l’acteur Charles Gérard dont il est très proche depuis leur rencontre en 1948 dans une salle de boxe, et leurs passions communes pour le sport. Il lui rend hommage en ces termes : « notre amitié sans faille était prioritaire sur les plateaux de tournage. J’aimais le sentir à mes côtés dans ‘Flic ou voyou’ et tant d’autres films. Oui, il était mon meilleur ami. Le plus important, celui de ma jeunesse. En un mot, il était mon pote »36.
Mort et nombreux hommages
Le , Jean-Paul Belmondo meurt à son domicile parisien à l’âge de 88 ans37. Son avocat, Michel Godest, qui annonce la nouvelle en diffusant un communiqué à l’Agence France-Presse, indique : « Il était très fatigué depuis quelque temps. Il s’est éteint tranquillement38. » Dans les heures qui suivent l’annonce la disparition de « Bébel », plusieurs personnalités du monde du cinéma lui rendent hommage dont l’acteur Alain Delon, qui se dit « complètement anéanti » par la mort de celui qui fut son plus grand ami pendant plus de soixante ans. Le Président de la République Emmanuel Macron rend hommage à l’acteur à travers ces mots : « Il restera à jamais le Magnifique. Jean-Paul Belmondo était un trésor national, tout en panache et en éclats de rire, le verbe haut et le corps leste, héros sublime et figure familière, infatigable casse-cou et magicien des mots. En lui, nous nous retrouvions tous. » Le soir-même de sa mort, plusieurs chaînes de télévision bouleversent leurs programmes, dont TF1, afin de diffuser des films dans lesquels Jean-Paul Belmondo a joué au cours de sa carrière.
Théâtre
- 1950 : La Belle au bois dormant de Charles Perrault
- 1950 : La Petite Hutte d’André Roussin, mise en scène Jean-Paul Belmondo et Guy Bedos
- 1951 : Mon ami le cambrioleur d’André Haguet, mise en scène Jean-Paul Belmondo et Guy Bedos, tournée d’été
- 1952 : Gloriana sera vengée de Jean Toury d’après Cyril Tourneur, mise en scène Jean Vernier, Théâtre de la Huchette
- 1953 : Zamore de Georges Neveux, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l’Atelier
- 1953 : Médée de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l’Atelier
- 1953 : La Jalousie du barbouillé de Molière et Le Mariage forcé de Molière et Lully, mise en scène Georges Le Roy, Théâtre du Conservatoire
- 1953 : La Reine blanche de Pierre Barillet et Jean-Pierre Gredy, mise en scène Jean Meyer, Théâtre Michel
- 1953 : La locandiera de Carlo Goldoni
- 1954 : Les Boulingrin de Georges Courteline
- 1954 : Le Malade imaginaire de Molière
- 1954 : L’Avare de Molière
- 1954 : Le commissaire est bon enfant de Georges Courteline, mise en scène Michel Galabru
- 1954 : George Dandin ou le Mari confondu de Molière, mise en scène Michel Galabru
- 1954 : Crinolines et guillotine d’Henry Monnier, mise en scène Christine Tsingos, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
- 1954 : Andalousie opérette d’Albert Willemetz et Raymond Vincy, musique Francis Lopez, Théâtre de la Gaîté-Lyrique
- 1954 : Les Précieuses ridicules de Molière, mise en scène Michel Galabru
- 1954 : Le Médecin malgré lui de Molière, mise en scène Michel Galabru
- 1954 : Les Plaideurs de Racine, mise en scène Georges Le Roy, Théâtre du Petit Marigny
- 1954 : Port-Royal d’Henry de Montherlant, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française (élève du Conservatoire)
- 1955 : Fantasio d’Alfred de Musset, mise en scène Julien Bertheau, Comédie-Française, élève du conservatoire
- 1955 : L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel, mise en scène Julien Bertheau, Comédie-Française, élève du conservatoire
- 1956 : L’Hôtel du libre échange de Georges Feydeau, mise en scène Jean-Pierre Grenier, avec la Compagnie Grenier-Hussenot, Théâtre Marigny
- 1957 : César et Cléopâtre39 de George Bernard Shaw, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1957 : La Mégère apprivoisée de William Shakespeare, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de l’Athénée
- 1958 : Oscar de Claude Magnier, mise en scène Jacques Mauclair, Théâtre de l’Athénée
- 1959 : Trésor party de Bernard Régnier, d’après le roman Money in the bank (Valeurs en coffre) publié en 1946 par Wodehouse, mise en scène Christian-Gérard, théâtre La Bruyère
- 1987 : Kean de Jean-Paul Sartre d’après Alexandre Dumas, mise en scène Robert Hossein, Théâtre Marigny
- 1989–1990 : Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, mise en scène Robert Hossein, Théâtre Marigny
- 1993 : Tailleur pour dames de Georges Feydeau, mise en scène Bernard Murat, Théâtre de Paris
- 1996 : La Puce à l’oreille de Georges Feydeau, mise en scène Bernard Murat, Théâtre des Variétés
- 1997 : La Puce à l’oreille de Georges Feydeau, mise en scène Bernard Murat, Théâtre des Variétés
- 1998 : Frédérick ou le boulevard du crime d’Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Bernard Murat, Théâtre Marigny
- 1999 : Frédérick ou le boulevard du crime d’Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Bernard Murat, tournée
Filmographie
Cinéma
Longs métrages
- 1957 : Les Copains du dimanche de Henri Aisner : Trebois
- 1957 : À pied, à cheval et en voiture de Maurice Delbez : Venin
- 1957 : Sois belle et tais-toi de Marc Allégret : Pierrot
- 1958 : Les Tricheurs de Marcel Carné : Lou
- 1958 : Un drôle de dimanche de Marc Allégret : Patrick le trompettiste, fiancé de Caroline
- 1959 : Mademoiselle Ange (Ein Engel auf Erden) de Géza von Radványi : Michel Barrot
- 1959 : À double tour de Claude Chabrol : Laszlo Kovacs
- 1960 : À bout de souffle de Jean-Luc Godard : Michel Poiccard alias Laszlo Kovacs
- 1960 : Classe tous risques de Claude Sautet : Eric Stark
- 1960 : Moderato cantabile de Peter Brook : Chauvin
- 1960 : La Française et l’Amour d’Henri Verneuil : Gilles (sketchL’Adultère)
- 1960 : Les Distractions de Jacques Dupont : Paul Frapier
- 1960 : La ciociara de Vittorio De Sica : Michel de Libero
- 1960 : La Novice (Lettere di una novizia) d’Alberto Lattuada : Giuliano Verdi
- 1961 : Le Mauvais Chemin (La viaccia) de Mauro Bolognini : Amerigo
- 1961 : Léon Morin, prêtre de Jean-Pierre Melville : Léon Morin
- 1961 : Une femme est une femme de Jean-Luc Godard : Alfred Lubitsch
- 1961 : Les Amours célèbres de Michel Boisrond : Lauzun (film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux)
- 1961 : Scandale sur la Riviera (Riviera-Story) de Wolfgang Becker : Le pilote de course
- 1961 : Un nommé La Rocca de Jean Becker : Roberto La Rocca
- 1962 : Le Doulos de Jean-Pierre Melville : Silien
- 1962 : Cartouche de Philippe de Broca : Louis Dominique Cartouchedit Cartouche
- 1962 : Un singe en hiver d’Henri Verneuil : Gabriel Fouquet
- 1962 : Le Jour le plus court (Il giorno più corto) de Sergio Corbucci : Erede Siciliano
- 1963 : La Mer à boire (Mare matto) de Renato Castellani : il Livornese
- 1963 : Peau de banane de Marcel Ophüls : Michel
- 1963 : Dragées au poivre de Jacques Baratier : Raymond
- 1963 : L’Aîné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville : Michel Maudet
- 1964 : Les Don Juan de la Côte d’Azur (I Don Giovanni della Costa Azzurra) de Vittorio Sala : lui-même (non crédité)
- 1964 : L’Homme de Rio de Philippe de Broca : Adrien Dufourquet
- 1964 : Cent mille dollars au soleil d’Henri Verneuil : Rocco
- 1964 : Échappement libre de Jean Becker : David Ladislas
- 1964 : La Chasse à l’homme d’Édouard Molinaro : Fernand
- 1964 : Week-end à Zuydcoote d’Henri Verneuil : Julien Maillat
- 1965 : Par un beau matin d’été de Jacques Deray : Francis
- 1965 : Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard : Ferdinand Griffon, dit Pierrot
- 1965 : Les Tribulations d’un Chinois en Chine de Philippe de Broca : Arthur Lempereur
- 1966 : Tendre Voyou de Jean Becker : Tony Maréchal
- 1966 : Paris brûle-t-il ? de René Clément : Pierrelot / Yvon Morandat
- 1966 : Le Démoniaque de René Gainville : lui-même (non crédité)
- 1967 : Casino Royale de Val Guest et John Huston : le légionnaire français (brève apparition)
- 1967 : Le Voleur de Louis Malle : Georges Randal
- 1968 : Ho ! de Robert Enrico : François Holin, dit Ho
- 1969 : Le Cerveau de Gérard Oury : Arthur Lespinasse
- 1969 : La Sirène du Mississipi de François Truffaut : Louis Mahé
- 1969 : Un homme qui me plaît de Claude Lelouch : Henri
- 1970 : Borsalino de Jacques Deray : François Capella
- 1971 : Les Mariés de l’an II de Jean-Paul Rappeneau : Nicolas Philibert
- 1971 : Le Casse d’Henri Verneuil : Azad
- 1972 : Docteur Popaul de Claude Chabrol : docteur Paul Simay
- 1972 : La Scoumoune de José Giovanni : Roberto Borgo
- 1972 : L’Héritier de Philippe Labro : Bart Cordell
- 1973 : Le Magnifique de Philippe de Broca : François Merlin / Bob Saint-Clar
- 1974 : Stavisky… d’Alain Resnais : Serge Alexandre Stavisky
- 1975 : Peur sur la ville d’Henri Verneuil : commissaire Jean Letellier
- 1975 : L’Incorrigible de Philippe de Broca : Victor Vauthier
- 1976 : L’Alpagueur de Philippe Labro : Roger Pilard, dit L’Alpagueur
- 1976 : Le Corps de mon ennemi d’Henri Verneuil : François Leclercq
- 1977 : L’Animal de Claude Zidi : Mike Gaucher et Bruno Ferrari
- 1979 : Flic ou Voyou de Georges Lautner : Antonio Cerruti, alias le commissaire Stanislas Borrowitz
- 1980 : Le Guignolo de Georges Lautner : Alexandre Dupré
- 1981 : Le Professionnel de Georges Lautner : Josselin Beaumont dit Joss
- 1982 : L’As des as de Gérard Oury : Jo Cavalier
- 1983 : Le Marginal de Jacques Deray : Le commissaire Philippe Jordan
- 1984 : Les Morfalous d’Henri Verneuil : Le sergent Pierre Augagneur
- 1984 : Joyeuses Pâques de Georges Lautner : Stéphane Margelle
- 1985 : Hold-up d’Alexandre Arcady : Grimm
- 1987 : Le Solitaire de Jacques Deray : Le commissaire Stan Jalard
- 1988 : Itinéraire d’un enfant gâté de Claude Lelouch : Sam Lion
- 1992 : L’Inconnu dans la maison de Georges Lautner : Jacques Loursat
- 1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d’Agnès Varda : Professeur Bébel
- 1995 : Les Misérables de Claude Lelouch : Henri Fortin / Jean Valjean
- 1996 : Désiré de Bernard Murat : Désiré
- 1998 : Une chance sur deux de Patrice Leconte : Léo Brassac
- 1999 : Peut-être de Cédric Klapisch : Ako
- 2000 : Les Acteurs de Bertrand Blier : lui-même
- 2000 : Amazone de Philippe de Broca : Édouard
- 2009 : Un homme et son chien de Francis Huster : Charles
- 2011 : D’un film à l’autre de Claude Lelouch : Lui même
Courts métrages
- 1956 : Molière de Norbert Tildian : La Merluche
- 1958 : Charlotte et son jules (court métrage sorti en 1961)40 de Jean-Luc Godard : Jean
- 1961 : Chasse aux vedettes de Camille Chatelot : apparition
- 1974 : T’es fou Marcel… de Jean Rochefort : lui-même
- 1980 : Balles de débutants d’Adolphe Drey : Lui-même
- 1986 : Les pros de Florence Moncorgé-Gabin : Lui-même
Télévision
- 1959 : Les Trois Mousquetaires (téléfilm) de Claude Barma : D’Artagnan
- 2001 : L’Aîné des Ferchaux (téléfilm) de Bernard Stora : Paul Ferchaux
Documentaires
- 1962 : Un cœur gros comme ça de François Reichenbach : lui-même
- 1965 : Jean-Paul Belmondo (court métrage documentaire) de Claude Lelouch
- 1966 : La Bande à Bebel (court métrage documentaire) de Charles Gérard : lui-même
- 1967 : Portrait de Belmondo (court métrage documentaire) de Charles Gérard : témoignages
- 1969 : Dieu a choisi Paris de Gilbert Prouteau et Philippe Arthuys : lui-même, commentaires
- 1986 : Les Pros documentaire de Florence Moncorgé-Gabin : témoignages
- 1990 : Ne m’oubliez pas : Hommage à Bernard Blier de Mathias Ledoux : témoignages
- 1993 : Chambre 12, Hôtel de Suède (téléfilm documentaire) de Claude Ventura et Xavier Villetard : lui-même
- 1996 : Belmondo, le magnifique de Patrick Chammings : apparition
- 2001 : Gabin, gueule d’amour de Michel Viotte : témoignages
- 2011 : Belmondo : il était une fois le beau monde, documentaire de Frédéric Chaudier, Frédéric Zamochnikoff : Portrait
- 2011 : Belmondo, itinéraire… de Vincent Perrot et Jean-François Domenech : témoignages
- 2015 : Belmondo par Belmondo41, documentaire de Paul Belmondo diffusé sur TF1 le .
- 2015 : Belmondo, le magnifique de Bruno Sevaistre, diffusé sur Arte
- 2017 : Belmondo ou le goût du risque de Jérôme Wybon
Distinctions
Récompenses
- Prix Citron en 197242
- Prix du Brigadier pour Kean de Jean-Paul Sartre, Théâtre Marigny en 1987
- César du meilleur acteur pour Itinéraire d’un enfant gâté lors des Césars 1989 (prix refuséGD 52)
- Prix Coq de la Communauté française de Belgique spécial. L’acteur l’oublie ensuite dans les coulisses du Palais des beaux-arts de Bruxelles43 en 2012
Nominations
- BAFTA du meilleur acteur pour Léon Morin, prêtre lors des BAFTA 1963
- BAFTA du meilleur acteur pour Pierrot le Fou lors des BAFTA 1967
Hommages
- Palme d’honneur (hommage) lors du Festival de Cannes 201144
- Lion d’or pour la carrière (hommage) lors du Festival de Venise 2016
- Hommage de l’Académie des César pour l’ensemble de sa carrière, lors de la cérémonie des César 2017
- Gant d’Or d’honneur, lors de la cérémonie des Gants d’Or de boxe à Bruxelles le
Décorations
- Grand officier de la Légion d’honneur (2019)45 ; commandeur (2007)46 ; officier (1991) ; chevalier (1980)
- Grand officier de l’ordre national du Mérite (2017)47 ; commandeur (1994)48 ; officier (1986)
- Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres (2006)49
- Chevalier de l’ordre de Léopold (Belgique, 2012)50
Références dans la culture populaire
- Jean-Michel Charlier et Jean Giraud se sont inspirés du jeune acteur pour créer le personnage de Blueberry en 196351.
- Jean-Paul Belmondo a également donné ses traits au héros d’une série de bande dessinée italienne en petit format intitulée Goldrake, éditée entre 1966 et 1980 et publiée en France par Elvifrance sous le titre Goldboy52,53.
- Dans le film d’animation japonais Les Mille et Une Nuits (1969), le visage du héros Aladin reprend les traits de Belmondo.
- Buichi Terasawa, fan de l’acteur, s’est inspiré de lui pour créer son personnage de Cobra54.
- Ce n’est pas l’unique référence à l’acteur dans la culture nippone car la famille Belmont dont sont issus tous les héros de la série de jeux Castlevania s’appelait Belmondo avant la traduction occidentale55.
Notes et références
Gilles Durieux, Belmondo, Le Cherche-midi, 2009
- pages 11.
- pages 12-14.
- pages 12 et 25
- page 22.
- page 28-29.
- pages 42.
- page 55.
- pages 52.
- pages 52-53.
- pages 59–63.
- page 50.
- pages 66-67.
- pages 73-74.
- pages 84-85, 89-90.
- pages 90-93.
- pages 95-96.
- pages 101-103.
- pages 112-113.
- pages 102-109.
- pages 122-125.
- pages 134-135.
- pages 139-143.
- pages 145-149.
- page 178.
- pages 189-195.
- pages 197-202.
- pages 216-217.
- pages 226-230.
- pages 232-234.
- page 241.
- pages 260-261.
- page 262.
- pages 203-204.
- page 275.
- page 267.
- page 291 et 298.
- page 270.
- pages 281-287.
- pages 291-293.
- pages 293-295.
- pages 297-298.
- page 299.
- pages 303-306.
- pages 309-312.
- pages 315-317.
- pages 321-326.
- pages 329-330.
- pages 333-337.
- pages 339-345.
- page 346.
- pages 349-350.
- pages 309-312.
Autres notes et références
- Philippe Durant, Delon, Belmondo : regards Croisés, Carnot, 2004, page 289.
- Belmondo [archive], Biographie de Philippe Durant, Éditions Robert Laffont(2011)
- Belmondo : La Renaissance [archive], VSD (magazine), 18 février 2015
- Jean-Paul Belmondo: “80 piges, au fond de moi, je n’y crois pas” [archive], Paris Match, 14 avril 2013
- « À Paris, les parents de Jean-Paul décidèrent de le présenter à l’un de leurs amis, le comédien André Brunot, pour s’assurer de ses éventuelles possibilités. C’est ainsi qu’un soir, à l’entracte, Brunot vit débarquer dans sa loge le timide Jean-Paul, tétanisé par ce robuste comédien de 70 ans. N’ayant pas retenu grand-chose de son aléatoire scolarité, c’est à une fable de La Fontaine, Le Savetier et le Financier que le jeune homme se raccrocha pour prouver son talent… Il ne fallut pas plus de dix vers pour que le bon ami de papa ne l’interrompe : « Allez, je vais appeler ton père et lui dire qu’il vaut mieux que tu ailles à l’usine ! » Précisant sa pensée, il ajouta : « T’es nul. T’as pas de physique, t’as pas de voix, t’as rien » ». Cf Laurent Bourdon, Définitivement Belmondo, Larousse, (lire en ligne [archive]), n. p.
- Itinéraire d’un enfant gâté, Jean-Paul Belmondo s’offre un album pour ses 40 ans de carrière [archive], Le Soir, 24 avril 1996.
- François Guérif, Stéphane Levy Klein, Belmondo, PAC, , p. 18.
- Blaise de Chabalier, « Jean-Paul Belmondo, itinéraire d’un acteur gâté », Le Figaro, samedi 2 / dimanche 3 septembre 2017, page 18.
- Gwenola Trouillard, « Le marginal (C8) : retour sur l’histoire d’amour et de cinéma entre Bébel et Carlos Sotto Mayor (VIDEO) » [archive], sur Télé Loisirs, (consulté le ).
- Belmondo Une liaison dangereuse [archive], nouvelobs.com, 19 août 2010.
- Belmondo dans la tourmente [archive], Le Journal du Dimanche, 14 août 2009.
- L’immobilier au cœur de l’escroquerie Belmondo [archive], Lavieimmo.
- Des écoutes accablent la compagne de Belmondo [archive], Le Figaro, 6 août 2010.
- « Jean-Paul Belmondo se sépare de sa compagne » [archive], sur L’Express, .
- Sophie Vincelot, « Jean-Paul Belmondo inséparable d’une ex-compagne ! » [archive], sur www.gala.fr, (consulté le ).
- « Jean-Paul Belmondo est mort », Le Monde.fr, (lire en ligne [archive], consulté le )
- Marcel Carné, La Vie à belles dents, Belfond, 1989, pages 255-256.
- Bernard Gourbin, L’esprit des années 60, Cheminements, 2006, page 46.
- Audiard par Audiard, René Chateau éditions, 1995 page 167.
- Philippe Durant, Delon. Belmondo. Regards Croisés, Carnot, 2004, page 82.
- Chronique du cinéma, éditions Chroniques, 1992, chapitre “1965”.
- Jean-Paul Belmondo, interviewé par Ghislain Loustalot, « Belmondo plonge dans ses souvenirs » [archive], Paris Match, semaine du 24 au 30 novembre 2016, pages 98-103.
- Philippe Durant, Belmondo, Robert Laffont, , p. 121.
- Jacques Zimmer, Le Cinéma fait sa pub, Edilig, 1987, page 95.
- Jacques Zimmer, Le Cinéma fait sa pub, Edilig, 1987, pages 95-96.
- Bruno Sevaistre, « Belmondo le magnifique » [archive], (consulté le)
- Belmondo, chèque et échec de star [archive], Le Point, 2 février 2009.
- Hommage à Cannes : Comment va Jean-Paul Belmondo ? [archive], France-Soir, 18 mai 2011.
- Belmondo a failli ne pas avoir sa médaille [archive], La Libre, 20 juin 2012.
- (en) « le-grand-retour-de-belmondo » [archive], Le point.fr (consulté le).
- « Une soirée d’ouverture inspirée et joyeuse » [archive], sur festival-lumiere.org, .
- Bernard Guyard, « Jean-Paul Belmondo raccroche définitivement les gants » [archive], sur lefigaro.fr, Le Figaro, .
- Belmondo : «J’aimerais bien rejouer» [archive], Le Parisien, 9 avril 2015.
- Jean Talabot, « César 2017: l’hommage de Dujardin à Belmondo », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne [archive], consulté le).
- Décret du 14 juillet 2019 [archive] portant élévation aux dignités de grand’croix et de grand officier
- “Une déchirure” : Jean-Paul Belmondo inconsolable après la mort de son “pote” Charles Gérard [archive], LCI, 26 septembre 2019
- « Jean-Paul Belmondo est décédé, mort de l’enfant gâté du cinéma français » [archive], sur RTBF Info, (consulté le)
- « L’acteur Jean-Paul Belmondo s’éteint à 88 ans » [archive], sur lapresse.ca, (consulté le ).
- Belmondo dans “César et Cléopâtre” (première apparition à la télévision de l’acteur) [archive] sur ina.fr.
- Jean Paul Belmondo à propos de Charlotte et son Jules [archive] sur ina.fr.
- « Belmondo par Belmondo : l’hommage du fils au père » [archive], sur Le Figaro (consulté le ).
- International Who’s who 1996-1997, p. 129, Europa Publications
- Laanan et Reynders rejouent les Guignolo pour Belmondo [archive] sur Le Soir le 20 juin 2012.
- lors du Festival de Cannes 2011 « Jean-Paul Belmondo, le Magnifique heureux » [archive], lespectacledumonde.fr.
- Décret du 13 juillet 2019 portant élévation aux dignités de grand’croix et de grand officier dans l’ordre national de la Légion d’honneur [archive]
- Décret du 6 avril 2007 portant promotion et nomination dans l’ordre national de la Légion d’honneur [archive]
- Décret du 2 mai 2017 portant élévation aux dignités de grand’croix et de grand officier dans l’ordre national du Mérite [archive]
- Décret du 14 mai 1994 portant promotion et nomination dans l’ordre national du Mérite [archive]
- Arrêté du 28 juin 2006 portant nomination ou promotion dans l’ordre des Arts et des Lettres [archive].
- 7/7, journal belge, juin 2012 [archive].
- Le Lombard, catalogue : Blueberry [archive].
- L’ EROS A FUMETTI VIAGGIO NEGLI ANNI ‘ 70 [archive], La Repubblica, 30 août 2012.
- BD Cul : parlons peu, parlons fesses ! [archive], linventioncollective.com, 15 janvier 2016.
- « 30 héros animés inspirés par de vraies personnes » [archive] sur Allociné.fr
- « TRIVIA : Castlevania et Jean-Paul Belmondo, une histoire de famille » [archive], Julien Hubert, Gameblog, 18 mars 2016 (consulté le 10 mai 2016).
Voir aussi
Bibliographie
- Alexandre Grenier, Jean-Paul Belmondo, Éditions Henri Veyrier, 1985.
- Jean-Paul Belmondo, Belmondo – 40 ans de carrière, TF1 Éditions, 1996.
- Philippe Durant, Belmondo, Robert Laffont, 1999.
- Frédéric Valmont, Jean-Paul Belmondo : Itinéraire d’un enfant gâté, Éditions Didier Carpentier, 2008.
- Bertrand Tessier, Belmondo, l’incorrigible de Bertrand Tessier, Flammarion, collection Pop culture, 2009 (ISBN 978-2-35287-178-1) [lire en ligne [archive]].
- Gilles Durieux, Belmondo, Le Cherche midi, 2009.
- Bernard Boyé, Les légendes du cinéma français – Jean-Paul Belmondo, Éditions Autres Temps, 2009.
- Philippe Durand, Belmondo, Robert Laffont, 2011, nouvelle édition, revue et augmentée, 524 pages.
- Oriane Oringer, Belmondo, un demi-siècle de carrière, une Palme d’or et la rage de vaincre, Ed. Exclusif, Collection Privée, 2011, (ISBN 978-2-84891-102-1).
- Jean-Paul Belmondo, Mille vies valent mieux qu’une, Fayard, 2016.
- Jean-Paul Belmondo, Belmondo par Belmondo, Fayard, 2016.
- Laurent Bourdon, Définitivement Belmondo, Larousse, 2017, 504 p.
- Sophie Delassein, Jean-Paul Belmondo le magnifique, coffret livre-DVD, GM Éditions, 2018.
- Jérôme Wybon, préface de Jean-Paul Belmondo, Belmondo le magnifique, éditions Maison Cocorico, 2018.
Vidéographie
- Luc Lagier, « C’est quoi Jean-Paul Belmondo ? » [archive], sur Blow-Up, Arte, .
Articles connexes
- Alain Belmondo, son frère
- Paul Belmondo, son père
- Paul Belmondo, son fils
- Victor Belmondo, son petit-fils
Liens externes
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