GVMMV, ou Gamma, c’est ce qui rappelle à Marie, les gammes qu’elle a pu enchainer pendant douze ans sur son violoncelle, instrument qui l’a suivie depuis le conservatoire jusqu’aux scènes londoniennes où elle s’est produite régulièrement avec des groupes pop et folk jusqu’en 2015. Si elle est devenue artiste, c’est aussi grâce à sa maman, qui jouait des Ondes Martenot (l’un des plus anciens instruments électroniques, dont le vibrato est inspiré de celui du violoncelle), aux cotes de nombreux artistes tel que Radio Head, lui permettant ainsi de développer très tôt son oreille.
Dans ses textes, GVMMV pose alors ses bagages, parle de son enfance. Elle revient sur son histoire, sur l’abandon par sa mère biologique. Elle évoque les séquelles, les troubles de la personnalité́, la résonance de cette première rupture, et enfin – abandon le plus ultime – la perte de son père qui l’avait également recueillie.
C’est depuis toute petite qu’elle met des mots sur ses émotions. La musique et l’écriture lui offrent l’espace possible pour exprimer ses états d’âmes et ses blessures. Marie a senti qu’à l’intérieur d’elle-même la matière dont elle était composée voulait s’échapper, littéralement exploser ! C’est comme cela qu’est né son premier projet en tant qu’auteure et interprète, GVMMV dans lequel elle se met à nue et se livre sans filet.
Son tout premier single « Dernier Voyage » qu’elle dédie à son père, sort le 29 octobre ainsi que le clip qui l’accompagne. Son EP est prévu en janvier 2022.