Brune, auteure-compositrice-interprète, n’est pas une nouvelle venue dans le paysage sonore français. Voilà 13 ans que cette lyonnaise d’origine mène son parcours musical dans la jungle parisienne qui nourrit ses inspirations. Elle revient
ce 22 septembre avec son troisième disque intitulé Vendetta, un EP plus direct et franc, à l’énergie rock. Une production efficace, des refrains entêtants et une Brune plus affirmée que jamais.
Il y a eu deux albums déjà. Le premier, celui de sa petite trentaine, celui d’un rêve qui s’exauce, avait connu un beau succès.
Souvenez-vous de sa chanson pop par excellence, Rupture Song qui passait en boucle en radios et télés. Vous l’avez sans doute fredonnée l’été 2010. Puis la chanson Un cheveu blanc.
Derrière ces mélodies très pop et joyeuses diffusées au grand public se cachaient dans son album des titres pourtant bien plus sombres et rock. Car Brune c’est cela : de l’ombre et de la lumière, des accords majeurs en accords mineurs. De la douceur et de la brutalité. Des sons âpres et des sons de velours. Tout en nuance.
Vendetta, son nouvel EP, clame une colère mais qu’il faut prendre comme une émancipation, un affranchissement, une urgence de vivre. Brune ose être elle-même sans se soucier du regard des autres, des conventions, et elle le chante haut et fort. Elle fait une musique qui vous secoue la tête, le coeur ou les jambes. On vous laisse choisir.
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