#67 FESTIVAL
FOIRE aux VINS D’ALSACE
Du 8 au 17 août 2014
Premiers noms du Festival de la Foire Aux Vins de Colmar
Chaque année à Colmar, petite ville au coeur du vignoble alsacien, se réunissent en août pendant 10 jours près de 300 000 personnes dans l’enceinte du Parc des Expositions. Le cocktail gagnant depuis 67 ans : bon vin, musique et fête. Une recette magique qui porte l’événement vers le sommet d’année en année. En 2013, la Foire aux Vins d’Alsace confirmait sa 3e place sur le podium des foires de France avec 262 152 visiteurs sur 10 jours. Indissociable de la Foire, le Festival se place aujourd’hui fièrement parmi les 10 plus gros rendez-vous musicaux de France avec une fréquentation moyenne de 90 000 festivaliers ! Depuis 1957, plus de 650 artistes ont déjà été accueillis sur la grande scène du mythique Théâtre de plein air : de Ray Charles à Marylin Manson, de Jacques Brel à Alice Cooper en passant par P !nk, James Brown, ou de Charles Aznavour à 50 Cent et Tina Turner, il n’y a pas de programmation de Festival plus éclectique ailleurs en France.Une belle ascension pour l’événement phare de la région !
Neil Young & Crazy Horse
Astre parmi les astres, Neil Young scintille au firmament des artistes majeurs de l’histoire du rock. Certains se souviennent de sa dernière apparition à la Foire aux Vins de Colmar, et notamment de cette voix demeurée intacte après plus de 45 ans de carrière : câline quand il s’agit de cajoler les ballades intemporelles de ce songwriter de génie, elle sait se faire plus mordante quand elle tutoie les guitares hautement électrifiées. Avec le Crazy Horse, sa formation historique, il saura nous entrainer jusqu’au bout de la nuit, récitant une nouvelle fois sa partition rock, avec une ferveur que les années n’ont su taire. « Hey Hey, My
My, rock’n’roll will never die »* (le rock’n’roll ne mourra jamais !)
Samedi 09 août 2014 – 20h00
Indochine
Quel groupe en France peut se targuer de jouir d’un tel succès dans la durée ? En plus de 30 ans de carrière, Indochine a su s’appuyer sur la ferveur de son public pour construire un propos musical comme on en rencontre peu : un rock nourri à l’électronique de manière cultivée. Nicola Sirkis n’a jamais cherché de recette particulière, si ce n’est celle de la sincérité. C’est sans doute pour cela qu’il arrive à se renouveler sans cesse, et surtout à entrainer à sa suite ces fans fidèles. Sur scène, il transcende les genres pour créer un univers plein de poésie électrique. Nul doute que son nouveau set à la Foire aux Vins marquera durablement les esprits.
Déjà présent en : 1984 ; 1992 ; 2000 ; 2006 ; 2007 et 2010
Dimanche 10 août 2014 – 16h30
HARD ROCK SESSION : MOTORHEAD + AIRBOURNE + TARJA + BLACKRAIN
MOTORHEAD
Dans le monde du metal, Motörhead a toujours occupé une place à part. Associé à la nouvelle vague du british heavy metal à la fin des années 70, Lemmy se distingue cependant par une approche primaire qui déconcerte jusqu’aux plus mélomanes des fans du genre. Lui-même décrit son style comme du pur rock’n’roll et en cela, il n’a pas tort tant le son assourdissant de son trio renvoie à l’essence même du blues, naturellement sans sa version la plus hautement électrifiée, et surtout sans chercher à le faire évoluer. Nulle surprise donc, des guitares saturées à outrance sur des rythmes tout droit sortis de l’enfer nous entrainent dans un moment de plaisir trivial, bien au-delà du fantasme.
AIRBOURNE
Ils ont beau chercher à nier l’évidence, mais les quatre d’Airbourne sont australiens, ils composent des brûlots hard comme aux plus belles heures d’AC/DC, retournant ainsi à l’essence même du blues et du boogie. Qu’est-ce qui fait que le groupe fédère autant les amateurs de metal que les autres ? Sans doute une forme de candeur que ces trublions cultivent autant qu’un vrai savoir-faire. Si le groupe ne nous épargne pas quelques gimmicks d’usage – l’ascension des pylônes métalliques sur le côté de la scène, avec solo de guitare à une main en tirant la langue par exemple –, il n’en demeure pas moins incroyablement attachant parce qu’il nous rappelle simplement que tout cela n’est pas très sérieux et que ça n’est que du rock finalement.
TARJA
Le grand public la connaît pour sa participation à l’aventure Nightwish entre 1996 et 2005, mais depuis son départ du groupe, la troublante Tarja Turunen prête sa voix à des expériences toujours aussi singulières. Cette chanteuse lyrique, elle-même compositrice et pianiste, extrêmement populaire en Finlande où elle a été élue la voix de son pays, parcourt allégrement trois octaves pour nous entrainer haut, très haut dans l’émotion. Avec une approche tout à fait particulière de la scène, cette beauté diaphane théâtralise son jeu à outrance dans le plus pur esprit de l’opéra-rock et naturellement pour le grand plaisir de ses nombreux fans.
BLACKRAIN
Si l’on vante ses mérites scéniques, il ne faut pas pour autant occulter l’impact immédiat des compositions de ce groupe originaire d’Annecy : parti d’un propos orienté heavy metal, il a su avec bonheur retourner à une forme dérivée du glam-rock pour gagner en personnalité. Depuis qu’il s’est installé à Paris, le groupe choisit ses dates pour donner à ses concerts leur pleine dimension, loin de toute redite. S’appuyant sur la présence de Swan Hellion, figure androgyne déroutante, il nous invite dans son univers propre : un univers qui, sans folklore ni paillettes, s’attache à la véritable dimension sonique dans la plus grande tradition du genre, d’Aerosmith à Alice Cooper.
Lundi 11 août 2014 – 20h00
M + Guest
Il a eu beau chercher à brouiller les pistes, s’inventant, se réinventant sans cesse, y compris dans ses différents personnages, mais –M– a également su se révéler auprès du grand public y compris dans son intimité. On le sait virtuose, mais nullement démonstratif, on le sait également cultivé, il est sur scène dans la vie, à l’écoute des autres et surtout prêt à donner, donner encore, donner toujours, avec la même générosité, la même grandeur d’âme. À l’égal de certains de ses modèles, les Beatles ou Jimi Hendrix, il a imposé son propos très personnel avec un esprit d’aventure et fait se côtoyer le meilleur de la culture pop d’inspiration anglo-saxonne avec ce qui se fait de mieux dans la chanson française : unique, et sans doute irremplaçable, –M– est à (re)découvrir sur scène, là il évolue avec l’aisance déconcertante et l’enthousiasme du môme qu’il est resté, pour le grand plaisir de son public fidèle.
Mardi 12 août 2014 – 20h00
James Blunt + Guest
En moins de 10 ans, James Blunt est devenu l’une des figures incontournables de la musique pop ; il aura suffi d’un titre en 2004, You’re beautiful, pour installer définitivement celui qui venait de quitter l’armée britannique – avec le grade capitaine, tout de même ! – dans le coeur de millions de fans à travers le monde. La France n’est pas en reste, elle a toujours réservé un accueil très chaleureux à ce jeune quadra que l’on juge timide, en tout cas d’un romantisme évident. Attention de ne pas se méprendre cependant, derrière l’eau qui dort se révèle un show-man incomparable, troublant de sensualité et séducteur en diable. Les dames le savent, les messieurs sont prévenus !
Vendredi 15 août 2014 – 21h00
Gad Elmaleh
Lui, c’est le petit prince des Français ! Il amuse autant qu’il émeut, et l’on reste sans cesse surpris par sa capacité à changer de registre, un peu à la manière de l’un de ses modèles les plus évidents : Charlie Chaplin. Bien sûr, le rire est au rendez-vous, et Dieu sait si Gad n’a pas son pareil quand il s’agit d’explorer dans les situations les plus banales l’absurdité du quotidien. Il le fait avec le niveau d’exagération qui conduit immanquablement à l’hilarité générale, mais renouant avec la vraie tradition du clown, il le fait en conscience, avec cette petite pointe de mélancolie qui peut le rendre si attachant. Le rire dénonce, mais le rire nous fait également réfléchir ; le rire de Gad nous alerte, et en cela nous élève.
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