Cité des sciences et de l’industrie
La 16e édition de la Semaine du cerveau
17 – 22 mars 2015
Cité des sciences et de l’industrie et Palais de la découverte
Qu’est-ce qu’un cerveau ? Est-il toujours actif ? Qu’est-ce-que la mémoire ? Quel lien entre art et folie ? Quels sont les effets des drogues sur notre cerveau ? Toutes ces questions trouvent leurs réponses et bien plus encore, à la Cité des sciences et de l’industrie et au Palais de la découverte !
Au programme de cette 16e édition de la Semaine du cerveau à la Cité des sciences et de l’industrie et au Palais de la découverte, des activités pour explorer le cerveau et comprendre son fonctionnement : animations ludiques, ateliers d’observations microscopiques, rencontres avec de jeunes chercheurs, exposés thématiques variés, conférences diverses…
Un évènement à prolonger par la visite de la nouvelle exposition permanente de la Cité des sciences et de l’industrie, C3RV34U, l’expo neuroludique dédiée au cerveau humain et aux neurosciences.
En partenariat avec la Société des neurosciences.
A ne pas manquer :
Ø ATELIERS SCIENTIFIQUES – Cité des sciences et de l’industrie
Réveillez-vous, faites la sieste !
Combien de temps pour une sieste optimale ? Pour le savoir, une seule solution, venir en faire une à la Cité des sciences et de l’industrie ! Une brève présentation sur le sommeil avant de faire place à la pratique. S’immerger dans une ambiance sonore apaisante et rejoindre les bras de Morphée… Au réveil, un temps d’échanges permet de comprendre les différents types de siestes et leurs durées nécessaires, leurs conséquences sur l’organisme, la forte activité cérébrale liée au sommeil…
(À partir de 10 ans – Accessible avec un billet d’entrée Explora – 60 places maximum sans inscription)
→ Samedi 21 et dimanche 22 mars horaires tous publics
→ Jeudi 18 et vendredi 19 mars à 11 h, 13h et 15h (créneaux pour les scolaires, accessible aux individuels sous
réserve de places).
Puissance 4 cérébrale
Des visiteurs volontaires sont invités à jouer, par binômes, au célèbre jeu « Puissance 4 » par la force de la pensée. Cet atelier sera également l’occasion de comprendre comment les ondes cérébrales peuvent commander un ordinateur. En partenariat avec des chercheurs de l’Inserm de Lyon.
(À partir de 12 ans – 30 places maximum dans la limite des places disponibles)
→ Samedi 21 et dimanche 22 mars à 16h et 17h
Ø CONFERENCE – Palais de la découverte
Comprendre l’équilibre : les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Situés dans l’oreille interne, les organes de l’équilibre, dits “vestibulaires”, savent se faire discrets : seul leur dysfonctionnement révèle leur présence. C’est le cas dans l’espace où l’absence de gravité perturbe leur activité. Alors qu’une mission vers Mars doit durer 900 jours, la capacité du cerveau à s’adapter à un nouvel environnement gravitaire pose questions. Les expériences de neurosciences menées sur Terre et en orbite démontrent que le système vestibulaire sert à des fonctions cérébrales autres que l’équilibre. Une réflexion sur les bases physiologiques de l’équilibre et les perturbations liées à l’apesanteur par Mathieu Beraneck (neurophysiologiste, chargé de recherche CNRS à l’université Paris-Descartes).
(À partir de 15 ans – En salle de conférences – Entrée libre dans la limite des places disponibles)
→ Samedi 21 mars de 15h à 17h
Art robotique : une exposition MONUMENTALE
Du 8 avril 2014 au 4 janvier 2015
À la Cité des sciences et de l’industrie
En collaboration avec EPIDEMIC, la Cité des sciences et de l’industrie lance une
exposition d’envergure, à la croisée entre art, science et technologie. Une vingtaine
d’oeuvres dynamiques et spectaculaires, dont la plupart sont inédites pour le
public français, prennent place durant neuf mois sur un espace de 1 600 m². Par
ailleurs, deux créations majestueuses investissent le hall et la passerelle centrale
de la Cité des sciences : Animaris Adulari, l’une des imposantes créatures de plage
de Theo Jansen, et Totemobile de Chico MacMurtrie/ARW qui, sous l’apparence initiale
de la mythique Citroën DS, dévoile une oeuvre monumentale de 18 m de haut.
Art robotique ?
Est considérée comme étant de l’“art robotique” toute oeuvre utilisant des technologies robotiques
ou automatisées. Certaines de ces réalisations intègrent la représentation du robot,
d’autres les placent au coeur du dispositif de création, donnant ainsi vie à des oeuvres qui n’auraient
jamais pu évoluer sans cette contribution robotique. Il arrive que ces robots soient anthropomorphes
mais ici, l’exposition Art robotique privilégie ceux dont la forme s’éloigne de la
simple copie du corps humain.
Des oeuvres insolites venues du monde entier
pour une exposition MONUMENTALE
Une dizaine d’artistes ou collectifs d’artistes de renommée internationale sont ici réunis
dans l’exposition Art robotique autour d’une vingtaine d’oeuvres dont certaines sont des exclusivités
mondiales.
Totemobile de Chico MacMurtrie/ARW (États-Unis) se cache sous l’apparence d’une DS, voiture
mythique de Citroën, pour se transformer ensuite en un totem organique de 18 m de haut.
Jean Michel Bruyère/LFKs (France) interpelle la sensibilité de chacun avec le Chemin de Damastès,
une installation de 60 m de long, mettant en scène des lits d’hôpital. Contrôlés par ordinateur, ils
se lèvent et se soulèvent, formant une gigantesque respiration.
Theo Jansen (Pays-Bas) expose trois de ses immenses créatures singulières, faites de tubes
en plastique ou de ruban adhésif, qui peuplent les rivages au gré du vent : Animaris Umerus,
qui est mise en mouvement dans l’exposition, Animaris Ordis, qui est activée par les visiteurs
et Animaris Adulari, qui trône en plein coeur de la Cité des sciences et de l’industrie.
Maywa Denki (Japon) est un groupe artistique et musical fondé par les frères Masamichi et
Novmichi Tosa, et qui a la particularité de jouer d’instruments de musique originaux et délirants :
les Marimcas, des marimbas dont les lames ressemblent à des pétales d’edelweiss, les
Seamoons ou robots chanteurs avec des soufflets en guise de poumons, et les Otamatones,
les instruments de musique les plus kawaii du monde en forme de note de musique. Ceux-ci
sont mis à la disposition des visiteurs qui peuvent s’exercer à produire de curieuses mélodies.
The Big Picture du collectif robotlab, originaire d’Allemagne, est un robot-peintre étonnant, qui
réalise seul une oeuvre picturale grand format durant les neuf mois de l’exposition. Une réalisation
qui va au-delà des limites des capacités humaines et dont la technique inimitable fera émerger
peu à peu un dessin unique et distinctif, riche en détails et d’un haut niveau de précision.
La matrice liquide 3D est une machine à sculpter l’eau. Pour cette première mondiale, Christian
Partos (Suède) et Shiro Takatani (Japon) créent chacun une oeuvre tridimensionnelle.
Till Nowak (Allemagne), fasciné par le gigantisme de certaines attractions foraines lorsqu’il
était enfant, a réalisé un court-métrage, The Centrifuge Brain Project, montrant des scientifiques
qui, depuis les années 1970, expérimentent au sein d’une entreprise spécialisée des
manèges défiant la gravité pour étudier leurs effets sur le cerveau humain. Dans The Experience
of Fliehkraft, sept projets de cette entreprise sont mis en installation par Till Nowak. Dans une
autre de ses dernières oeuvres, il filme la migration d’un groupe de fenêtres d’un immeuble
vers celui d’en face.
L’agence de création Troika (Grande-Bretagne) immerge le visiteur dans Falling Light, un environnement
de gouttes de lumière faites de lentilles optiques en cristal Swarovski.
Shun Ito (Japon) suggère trois de ses sculptures cinétiques, qu’il nomme Cosmic Birds, dont
les rythmes complexes produisent différentes couleurs, formes et ombres.
Lu Yang est une artiste chinoise dont l’oeuvre, déployée ici sur cinq tableaux, consiste à élaborer
des propositions d’installations “bio-scientifiques” nécessitant la collaboration active de laboratoires.
Leur conception est minutieusement renseignée afin qu’elles puissent être reproduites
de façon indépendante : Kraftmäuse, Tendon Carnival, Zombie Music Box, Instruman et
BCMI Monitoring.
Une exposition d’art animée et accessible
Sur place et pendant toute la durée de l’exposition, un atelier de médiation ouvert à tous présente,
les mercredis et les week-ends, trois animations qui invitent à s’interroger sur l’aspect
sociologique et scientifique des robots “Balade 2.0”, ou la visite de l’exposition par le robot Nao ;
“L’Ère des robots” pour en savoir plus sur ces nouveaux compagnons que l’on nomme Nao, Virgule
ou Poppy, et enfin “Robot³”, pour explorer les fonctions de base de la robotique à travers la
construction d’un robot modulaire.
Entre les animations, un film donne à voir les coulisses du montage de l’exposition ainsi que
les interviews des artistes.
Enfin, l’exposition Art robotique est accompagnée de son catalogue bilingue français/anglais:
“Robotic Art Robotique”, coédité entre la Cité des sciences et de l’industrie et Art, Book, Magazine
(64 pages, 14€).
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