NEW MORNING
ROY AYERS
28 juillet
Roy Ayers (Vibraphone,Voix) Larry Peoples (Batterie) John Pressley (Voix) Jamal Peoples (Claviers) Donald Nicks (Basse) Maintes fois copié (et même samplé !) mais jamais égalé. Une philosophie hédoniste résumée dans son tubesque « Everybody Loves The Sunshine » de 1976. Un peu réducteur que cette étiquette de « parrain de l’acid jazz »… Derrière son vibraphone ou son microphone, Roy Ayers a passé toutes ses vies musicales à brouiller les pistes, abattre les cloisons et élargir les esprits. Sans doute les effets du soleil de sa Californie natale où après avoir fait ses classes sur la scène purement jazz aux côtés de géants (Phineas Newborn, Herbie Mann, Hampton Hawes), il s’est ouvertement tourné vers des sonorités plus groovy aux commandes notamment de son groupe Ubiquity. C’est dans ce sensuel no man’s land mêlant soul, jazz et funk que Roy Ayers continue à creuser son sillon si personnel. == Ils en parlent == Entré dans l’histoire pour avoir été un des premiers à marier jazz et rhythm’n’blues, largement samplé par les producteurs hip-hop et house, Roy Ayers nous revient. Qu’importe que sa voix soit parfois hésitante, sa musique est toujours solaire. (Erwan Perron, Télérama) Le maestro, en concert, ne laisse que peu de pistes au néophyte pour sortir des sentiers battus: « Everybody Loves the Sunshine », « Sweet Tears », « We Live In Brooklyn », « Baby », « Love Will Bring Us Back Together », « Runnin’ Away », « Searchin’ », « Don’t Stop The Feeling »… c’est bien le répertoire que les producteurs d’« Acid Jazz » ont fait renaître dans les années 90 qu’il rejoue avec son band, laissant à la jeune garde le loisir de s’emparer du groove pour nous offrir des extended disco versions imparables. On notera l’efficacité et la prodigalité en soli de son pianiste actuel, Jamal Peoples, la présence chaleureuse de son chanteur John Pressley, qui fait rapidement du concert une fête presque improbable dans cette salle feutrée, en plein dimanche après-midi. Ce n’est pas tous les jours qu’une salle assise complète se lève pour danser pendant tout le set, chauffée à bloc par un septuagénaire et son poulain à casquette ! Le combo basse/batterie Donald Nicks / Troy Miller n’est pas non plus étranger à l’ambiance de feu de ce live… mais ce qui fonctionne, c’est surtout qu’on connaît la majorité des pistes de sa setlist. Et pour un concert où on appelle le public à participer, ça aide. L’ayant déjà vu il y a deux ans au New Morning, j’avais remarqué que le répertoire live de Roy Ayers colle justement à ce que notre génération a pu découvrir via A Tribe Called Quest, Mary J Blige ou encore Moodymann: la période Ubiquity, son groupe de New York qui a fait naître les grooves légendaires des titres cités plus haut. Dès 1986, ce sont les thèmes de CE groupe que l’on sample dans tous les sens. Bienveillant à l’égard de cette technique, c’est en tant que compositeur et arrangeur phare du son funk des années 70 que Roy Ayers collabore dans les années 90 avec une nouvelle génération de DJs, de jeunes musiciens et emcees qui entretiennent la mémoire de cette époque faste – en gros à sa période d’enregistrements pour Polydor. Mais qu’en est-il de son passé chez Atlantic, ses albums solo sur United Artists, ses side-projects, comme le RAMP, ou des pistes disco magiques qu’il a écrites pour les chanteuses de son label Uno Melodic Records, dans les années 80 ? Il va sans dire que Roy Ayers, à l’image de son attitude sur scène, où il laisse beaucoup de temps et de liberté à ses musiciens, est un homme généreux. Et, parfois, le succès des thèmes de l’Ubiquity occulte celui d’autres pistes merveilleuses, où souvent Ayers chapote, écrit, sans forcément jouer – tout en arrangeant les morceaux à sa manière si reconnaissable : un son chaud, doux, où l’harmonie et la voix sont centrales. C’est sur ce genre de choses qu’on va s’arrêter aujourd’hui. Sélection choisie de compositions de Roy Ayers à côté desquelles vous auriez pu passer, mais qui n’ont évidemment pas échappé aux sampleurs. (Martin Roquette)
27 juillet
Tumi C’est l’incarnation même du son contemporain de l’Afrique du Sud, un mix post apartheid détonnant et coloré, jamais résigné, toujours défricheur. Souple dans les grooves, tranchant dans les mots, précis en permanence. “On a d’ailleurs rarement entendu, dans l’histoire du rap et du slam, une telle harmonie entre diction et improvisation musicale…” Tumi est l’une des figures du Hip Hop Sud-Africain, né en Tanzanie en 1981, l’exilé globe-trotter qu’il est depuis sa naissance s’est longtemps distingué de ses pairs avec un vif lyrisme et une passionnante griffe, empreinte d’une spécificité musicale caractéristique d’un travail de longue date avec Tumi and The Volume. Leurs déplacements en Europe et Amérique du Nord ont servi de canevas pour ce qu’il appelle son groupe « sorti du placard ». Avec 4 albums solo sous son aile, il est à présent prêt à porter sa parole dans le monde entier. Après « The return of the King » son 4ème album paru l’été dernier, Tumi s’est embarqué avec ses amis de Chinese Man pour un voyage au coeur de leur rencontre musicale « The Journey » paru le 23 octobre dernier. Dans « The Journey » on retrouve les textes de Tumi qui oscillent en permanence entre dérision et amertume. Derrière l’humour et les punchlines, Tumi partage sa vision du monde et mets des mots sur les maux d’une société déboussolée.Tumi sera en tournée en Europe en juillet 2016 accompagné de son groupe Sud-Africain (Dj, batterie et guitare). == Ils en parlent == Depuis près d’un siècle l’Afrique du Sud a toujours su absorber et acclimater avec ingéniosité toutes sortes d’influences musicales extérieures, notamment afro-américaines. Dès les années 1920-1930, ce fut le premier pays capable de réinventer d’une façon originale le blues, le gospel et le jazz, puis le rhythm’n’blues et la soul, avec une remarquable indépendance par rapport aux modèles originels. Cet album étrange et captivant démontre la même singularité sud-africaine dans le domaine du rap, bien que ce mot ne puisse résumer la musique, d’un éclectisme très extrémiste, de Tumi and the Volume. Tumi Molekane s’est d’ailleurs fait connaître en éditant ses poèmes avant de les dire, de les enregistrer et de s’imposer comme rapper… Et quel rapper !!!…Écoutez par exemple la façon infaillible dont il swingue sur les syncopes de la batterie dans “Sticks & Stones”… Tumi ne s’est d’ailleurs pas trompé de modèles, puisqu’il avoue s’être éveillé au rap en écoutant Kurtis Blow et LL Cool J. Tumi est un enfant de la fin de l’apartheid : né en 1981 en Tanzanie où sa mère était exilée, il y a grandi dans un camp d’entraînement de l’ANC. 1992 : amnistie. À onze ans il est brutalement plongé au cœur de Soweto et découvre au lycée l’antagonisme raciste – et aussi religieux car il est d’une famille musulmane. À la journaliste canadienne Denise Benson, il expliquera : “c’est alors que j’ai commencé à prendre au sérieux ce que me disait ma grand-mère, et aussi le fait de scander des rimes, comme une sorte de catharsis.” Musicalement, le déclic décisif viendra de sa rencontre, au début des années 2000, avec le bassiste “blanc-juif” (tel que Tumi le qualifie avec une ironie affectueuse) David Bergman et deux Mozambicains, le guitariste Tiago Paulo et le batteur Paulo Chibanga, issus d’un groupe local de dub dénommé “340 ml” (contenance des canettes de bière). Au fil de leurs jam sessions dominicales au Bassline, un club fameux du quartier de Melville, l’osmose s’idéalise entre la voix passionnée de Tumi et ce trio instrumental aussi incisif qu’explosif qui se baptise “The Volume” – référence aux 340 ml mentionnés ci-dessus… De la première à la dernière note, on n’a aucun doute sur le fait qu’on entend chanter et jouer une vieille bande de copains, et c’est agréable. On a d’ailleurs rarement entendu, dans l’histoire du rap et du slam, une telle harmonie entre diction et improvisation musicale… L’influence des trios de Jimi Hendrix est assez transparente à certains moments – comme au début de “Bus Stop Confessions” ou à la fin de “The Story behind the Pain”. En outre tout l’album est un hommage très érudit à l’héritage monumental du jazz sud-africain – un thème est d’ailleurs dédié au génial contrebassiste Johnny Dyani. Cependant il n’y a ici jamais rien de banal ni d’évident. D’une seconde à l’autre on passe du jazz au drum’n’bass, d’un désopilant pastiche du kwaito (“Ladies & Gentlemen”) à une auto parodie de rapper.
26 juillet
Mike Stern & Bill Evans Band Mike Stern (Guitare)e, et Bill Evans, le sax ténor, ont été du groupe de Miles Davis lors de son retour sur scène en 1982 (We Want Miles). C’est dire si leur complicité musicale remonte loin. Menant chacun leur carrière de leader, ils sont heureux de se retrouver en quartet… Mike revient au New avec un groupe copiloté par le réputé saxophoniste Bill Evans et doté d’une section rythmique explosive. Animés par une ferveur remarquable, ces quatre vétérans proposent un jazz fusion vigoureux qui cartonne toujours. C’est un des rares guitaristes dont le son et le phrasé sont immédiatement identifiables. Considéré comme l’un des grands guitaristes de jazz, Mike Stern a désormais acquis ses lettres de noblesse, tant auprès de ses pairs que des critiques. Une valeur sûre du jazz-rock.
25 juillet
Mbongwana Star Staff Benda Bilili, la suite : Deux anciens Staff Benda Bilili reviennent avec un nouveau projet furieux, Mbongwana Star. En 2013, le fameux Staff Benda Bilili, groupe formé par des musiciens ferrailleurs handicapés des rues de Kinshasa, se sépare, après deux albums et un documentaire qui les a rendus célèbres. Suite à la scission en décembre 2012 du STaff Benda Bilili, les membres fondateurs du groupe, Coco Ngambali & Theo Nzonza (à la base du groupe Staff Benda Bilili), étaient d’accord sur une chose : échapper à la camisole de force afro-africaine dans laquelle tout le monde essaye de faire rentrer les groupes africains. Leur rencontre avec le producteur Liam Farrell, alias Doctor L, (batteur pour Taxi Girl, The Wampas, Rita Mitsouko… et producteur pour Tony Allen, Stomy Bugsy, Assassin…) leur a ouvert la voie vers cette esthétique non conformiste qu’ils recherchaient. Mbongwana signifie « le changement » en lingala. Et du changement, il y en a eu depuis l’aventure planétaire qu’ils ont vécue avec Staff Benda Bilili. Mbongwana Star déforme l’héritage musical de la rumba, mélange reggae, funk et soul, y ajoute une grosse pincée de post-punk « do it yourself », d’électro progressive pour expérimenter ce son si particulier et unique. Leurs chansons, chroniques de la vie quotidienne à l’humour décapant où il n’y a pas de place pour la pitié, prennent tout leur sens lors de concerts définitivement plus rock que sur album, généreux et joyeusement déjantés ! == Ils en parlent == Deux de ses membres, Coco Ngambali et Theo Nzonza, reviennent bien entourés sous le nom de Mbongwana Star. Et « From Kinshasa », le premier album du groupe, produit par le Parisien Doctor L, est un pur choc d’afro-électro psychédélique, le grand disque africain du moment, et du futur. (Les Inrocks) MBONGWANA STAR, CHANGEMENT DE STAFF Incarnation du bouillonnement artistique de Kinshasa, le groupe créé par d’anciens membres du Staff Benda Bilili mixe avec succès la rumba et l’electro. La pochette évoque une série Z de Roger Corman, une épopée de science-fiction fauchée en noir et blanc, mais le titre, « From Kinshasa », nous emmène au cœur de l’Afrique. Et si le visuel est bluffant, que dire de la musique ? La rumba congolaise secouée d’ondes de dub, traversée par Kraftwerk ou Sun Ra, téléportée sur un dancefloor lunaire… Mbongwana Star est né de la scission de Staff Benda Bilili, le groupe africain le plus emblématique de la décennie passée. Le manager belge Michel Winter résume la rupture, plutôt orageuse : « Fin 2012, le groupe m’annonce à Kinshasa sa décision de ne plus travailler avec moi. Dès le lendemain, Coco et Théo, les deux principaux chanteurs et compositeurs, viennent me dire : “Voici notre lettre de démission. Nous voulons lancer un nouveau groupe avec toi.” Ils avaient déjà le nom, Mbongwana, “le changement” en lingala ». (François-Xavier Gomez, Liberation) Mbongwana Star souffle son punk sur l’afrobeat.
Le mystérieux groupe de Kinshasa surgit avec deux premiers titres qui mixent les rythmes congolais à de puissants arrangements électroniques. L’Afrique n’en finit plus de ré-inventer son immense héritage musical, grâce à la technologie mais aussi au flair de quelques producteurs passionnés. Après Songhoy Blues révélés par le Africa Express de Damon Albarn l’an dernier, 2015 pourrait être l’année de Mbongwana Star, collectif congolais perçant soudainement dans le magma créatif de Kinshasa. Mené par des vétérans du Staff Benda Bilili – un orchestre disparu qui mêlait rumba, funk et reggae -, le groupe fait la part belle aux instincts musicaux des plus jeunes de ses sept membres avec une dimension électronique très assumée. Mais c’est bien leur rencontre et le travail accompli avec le producteur de rap parisien Liam Farrell aka Doctor L. (Assassin, Tony Allen) qui semble avoir été le déclic du son unique du collectif, composé à partir d’instruments pour certains recyclés et d’un mixage sans concession. (Ghislain Chantepie, FIP)
23 juillet
A confirmer — Julian marley Fils du grand Bob Marley Julian a travaillé très tôt avec des musiciens confirmés, dont bien sûr les Wailers. Julian Marley a baigné dans la musique toute sa vie. Né à Londres en 1975, il a été béni par le grand talent et le legs de son père ainsi que par la perspective unique offerte par une éducation dans une communauté multiculturelle. Depuis qu’il a enregistré sa première chanson à l’âge cinq dans la maison de famille Marley à Kingston, Julian est devenu un musicien habile et autodidacte, maîtrisant la basse, les tambours, et les claviers.
22 juillet
Abdullah Ibrahim Quartet Abdullah Ibrahim (Piano) Cleave Guyton Jr. (Clarinette, Flute, Piccolo, Saxophone ténor) Noah Jackson (Basse,Violoncelle) Will Terrell (Batterie) Le grand compositeur et pianiste sud-africain Dollar Brand, plus connu sous le nom d’Abdullah Ibrahim, est une figure liée à la lutte contre l’apartheid et à l’histoire de la musique noire. Il puise son inspiration dans les multiples identités de son pays dans sa musique empruntée aux chants Malay du Cap, à la musique traditionnelle africaine, à la musique de carnaval, aux standards de jazz afro-américain et aux musiques religieuses. == Ils en parlent == Il n’y a pas que la terre d’Afrique du Sud dans le piano d’Abdullah Ibrahim. Comme il n’y a pas que des histoires de la folie humaine (père assassiné, mère qu’il croit être sa sœur, pays déchiré par l’apartheid). Car le pianiste du Cap joue la vie avant de jouer sa vie. Comme les plus grands. Ellington notamment, dont il croisera la route alors que son art est encore balbutiant et qui le prendra sous sa protection. « Tu es béni car tu viens de la source », déclarera le Duke impressionné. Depuis, Abdullah Ibrahim chante avec les doigts. Un chant spirituel comme rarement. Et si la tempête free peut surgir, l’accalmie d’une mélodie en apesanteur imposera sa mélancolie. Sans doute pour ça qu’une cinéaste comme Claire Denis habillera ses films de ce ressac harmonique unique. (Cité de la Musique) A confirmer — Julian marley Fils du grand Bob Marley Julian a travaillé très tôt avec des musiciens
20 juillet
Marc Ribot & The Young Philadelphians Marc Ribot (Guitare) Jamaaladeen Tacuma (Basse) Mary Halvorson (Guitare) Grant Calvin Weston (Batterie) Marc Ribot, funk en feu Marc Ribot, extraordinaire et polyvalent guitariste sera sur scène avec l’excellent bassiste free-funk Jamaaladeen Tacuma et le brillant batteur Grant Calvin Weston, pour nous offrir un savant amalgame de jazz d’avant-garde et de funk. == Ils en parlent == Derrière les Young Philadelphians se cachent en fait trois vieux routiers du jazz qu’on qualifiera d’à part: le guitariste Marc Ribot, le bassiste Jamaaladeen Tacuma et le batteur Calvin Weston. A leurs côtés, la jeune guitariste Mary Halvorson, ex-élève d’Anthony Braxton ayant déjà travaillé avec Ribot par le passé. Mais aussi quelques cordes nippones. Au menu du festin électrique que propose ce quartet d’empêcheurs de tourner en rond, sept reprises du répertoire soul et funk : « Love Epidemic » des Trammps, « Love Tko » de Teddy Pendergrass, »Fly, Robin, Fly » de Silver Convention, le mythique « TSOP » (The Sound Of Philadelphia) des MFSB, « Love Rollercoaster » des Ohio Players, « Do It Anyway You Wanna » de People’s Choice et « The Hustle » de Van McCoy. Enregistré le 28 juillet 2014 au Club Quattro de Tokyo, ces relectures qui paraissent aujourd’hui (en qualité Hi-Res 24-Bit !) conservent leur groove d’origine mais trouvent ici une énergie, une interprétation brute et crue, souvent furieuse, et qui rend l’ensemble jouissif au possible. (Marc Zisman)
19 juillet
Steve Coleman & The Five Elements Sensations fortes assurées ! Fondateur du courant M-Base, compositeur de génie et saxophoniste alto au timbre unique, Coleman a développé un fascinant concept musical qui s’inspire de l’étude des cultures anciennes et qui intègre le jazz au funk, au soul et aux musiques d’origine africaine. Considéré comme un des musiciens les plus influents de sa génération, Steve Coleman a, depuis les débuts de sa carrière, suivi sa propre voie, refusant les étiquettes de styles et de genre. Cofondateur au milieu des années 1980 du mouvement M-BASE, sa conception de l’harmonie, son travail sur les métriques impaires et les cycles rythmiques, ainsi que son intégration du funk et du hiphop ont influencé un grand nombre de groupes actuels et fait de lui un musicien incontournable. Les techniques de composition de Steve Coleman sont inspirées pour la plupart de celles des compositeurs « classiques » : idées mélodiques en miroir, ou inversées, travail sur les intervalles, fugues etc. Dans la lignée des grands musiciens afro-américains, Steve Coleman transcende les frontières du jazz. Saxophoniste, compositeur et artiste exceptionnel, curieux de tout, fédérateur depuis plus de vingt ans d’une oeuvre foisonnante, hors catégorie, Steve Coleman est avant tout passionné de recherche sonore, capable de s’associer à la scène hip-hop comme de fréquenter l’Ircam, pour poursuivre son projet personnel. C’est le désir d’utiliser la musique en tant que langage exprimant la nature profonde de l’Homme qui est au centre de sa motivation. == Ils en parlent == Steve Coleman ne se risque pas à qualifier sa musique de jazz. A son sens l’œuvre relève de la composition spontanée, au même titre que celles de Louis Armstrong, de Charlie Parker, de John Coltrane. Trane, La référence absolue. La culture de Steve Coleman prolonge les mêmes racines que les trois figures tutélaires. Surgit d’un long cheminement. De la tradition.L’Américain ambitionne d’inscrire les créations dans l’héritage de la grande musique noire, dans le fil de l’Art ensemble de Chicago, et d’Archie Shepp . Son mouvement, le collectif MBase propose une palette chamarée, des décalages syncopés, la diversification des thèmes, un renouvellement sonore ininterrompu. Ressort majeur des concerts du Chicagoan installé à New-York : la surprise. Les concerts ne se ressemblent jamais. (Bruno Pfeiffer, Libération)
18 juillet
Dr. Lonnie Smith & evolution Dr Lonnie Smith (Orgue Hammond) Jonathan Kreisberg (Guitare) Joe Dyson (Batterie) Jan Van Duikeren (Trompette) Simon Rigter (Saxophone ténor) Edmundo Carneiro (Percussions) Nouvel album : “Evolution” Le grand retour du maître de l’orgue soul-jazz : un musicien culte ! A ce jazz-là, sensuel, dansant, un rien canaille, on se laisse aller avec une euphorie qu’on avait un peu oubliée. Dr. Lonnie Smith (ou « Turbanator » à cause du turban qu’il porte lors des concerts) est reconnu comme un joueur exceptionnel d’orgue Hammond B3. Au cours de sa longue carrière, il a fait partie du quartette de George Benson et a joué notamment avec Kenny Garrett, Lee Morgan, John Abercrombie, Joe Lovano, Ron Carter et Dizzy Gillespie. Il fait partie des légendes vivantes du jazz. == Ils en parlent == Dr. Lonnie Smith, l’homme au turban né en 1942, à ne pas confondre avec Lonnie Liston Smith Jr, autre claviériste de la même génération, est l’un des plus swinguants représentants de ces stylistes de l’orgue Hammond B3, dont le chef de file fut sans conteste le grand Jimmy Smith. On retrouve avec plaisir ce docteur (qui ne l’est que pour l’euphonie) dans un album Blue Note où le célèbre label retrouve ses couleurs funky de la grande époque. « Evolution » est une affaire qui roule et n’amasse pas mousse, avec tantôt un trio classique (orgue, guitare, batterie), tantôt un groupe avec une rythmique éclaboussante à deux batteries (Joe Dyson et Jonathan Blake) et des solistes du genre sérieux (Joe Lovano aux saxophones, Maurice Brown à la trompette, Jonathan Kreisberg à la guitare). Les morceaux, heureusement contrastés, sont taillés comme des costards pour creuser le groove et permettre aux solistes de lancer leurs fusées : le premier d’entre eux est évidemment le chef, qui a de l’orgue une conception avant tout rythmique. Il jette de la main droite des riffs coupants comme des couteaux affûtés, enfonce de la main gauche des accords confortables comme des fauteuils. A ce jazzlà, sensuel, dansant, un rien canaille, on se laisse aller avec une euphorie qu’on avait un peu oubliée. (Michel Contat, Télérama) Quarante-cinq ans après son premier album pour Blue Note, la légende de l’orgue Hammond B-3 revient avec “Evolution” le 29 janvier sur le fameux label jazz. Voilà un beau cadeau pour tous les amateurs de soul-jazz des années 60 et 70. Toujours affublé de sa longue barbe grise et de son turban sur la tête (signes distinctifs des Sikh), Lonnie Smith revient sur Blue Note, le label qui lui a permis de se faire un nom à la fin des années 60. Il a commencé en tant qu’accompagnateur du saxophoniste Lou Donaldson sur des albums comme « Alligator Bogaloo » puis comme leader et créateur de véritables classiques du soul-jazz tels que « Think ! » et « Turning Point ». Surnommé le « Docteur » par les musiciens pour sa capacité à interpréter, ou arranger, toutes les musiques, l’organiste invite sur « Evolution » le pianiste Robert Glasper. Le saxophoniste Joe Lovano est aussi de la partie; lui qui a commencé sa carrière en jouant aux côtés de l’organiste sur l’album « Afrodesia », sorti en 1975. A 73 ans, Dr. Lonnie Smith n’a rien perdu de son groove ! (Guillaume Schnee, Fip) Steve Coleman & The Five Elements Sensations fortes assurées ! Fondateur du courant M-Base, compositeur de génie
16 juillet
Ed Motta Ed Motta (Fender Rhodes,Voix) Neville Malcom (Basse) Matti Klein (Claviers,Piano) Yoran Vroom (Percussions) Jay Phelps (Trompette) Marc Doffey (Saxophone) Nouvel album : “Perpetual Gateways” Une voix incroyable, une énergie folle, les chansons et la production de ce personnage ne peuvent qu’être appréciées. . Au-delà d’avoir été nominé aux Grammy Awards, Ed Motta est une force de la nature, un véritable show man, mais surtout un auteur/compositeur hors pair. Déjà une star au Brésil dont il est originaire, quelque part entre musique populaire brésilienne, soul, funk, rock et jazz celui que l’on appelle « le Colosse de Rio » nous transporte tout droit du côté de la « West coast » avec son groove imparable. == Ils en parlent == Le multi-instrumentiste et chanteur, adulé aux quatre coins du globe, vient de sortir « Perpetual Gateways », un quinzième album de fusion soul et spiritual jazz. Depuis les années 1980, le colosse de Rio de Janeiro mêle jazz, funk, soul ou musiques brésiliennes avec une précision et une efficacité redoutable. Musicien, songwriter, producteur, collectionneur de vinyles, Ed Motta est le maître actuel d’une soul suave, sensuelle et gorgée de lumière qui nous renvoie aux plus belles partitions de Barry White. Trois ans après son projet de pop Californienne sophistiquée AOR (pour Adult Oriented Rock), ce carioca fan de cinéma européen et de Jacques Tati, vient de sortir « Perpetual Gateways » produit par Kamau Kenyatta, le producteur de Gregory Porter. Un album plus jazz enregistré à Pasadéna avec quelques grands noms de la côte Ouest comme le batteur Marvin « Smitty » Smith, le flûtiste Hubert Laws, le trompettiste Curtis Taylor, le contrebassiste Tony Dumas ou les claviéristes Patrice Rushen et Greg Phillinganes. Sorti le 5 février sur le label Membran, ce quinzième album oscille subtilement entre ballades soulfull, groove ravageur et titres résolument jazz avec quelques excursions bop, spiritual jazz et autres merveilles swing. L’occasion d’apprécier la maîtrise parfaite du chanteur et du compositeur brésilien dans des registres différents. (Guillaume Schnee, FiP) Ainsi, les dix chansons originales du nouvel album d’Ed Motta, « Perpetual Gateways » démontrent avec fulgurance à quel point la combinaison de mélodies, d’harmonies, de rythmes et surtout de cette voix unique peut réveiller nos sentiments et nos désirs les plus intimes. Ce douzième album studio d’Ed Motta, chanteur révéré aux quatre coins du monde, auteur, instrumentiste et bon vivant universel de Rio de Janeiro, apporte tout à la fois un jazz spirituel et un sens profond de la soul. Un casting de musiciens stars de la côte Ouest, réunissant Patrice Rushen et Greg Phillinganes, le batteur Marvin « Smitty » Smith, ou le flûtiste Hubert Laws a insufflé une grosse bouffée de vie dans ces chansons pendant une semaine intense d’enregistrement à Pasadena en septembre 2015. « Je n’ai jamais été un adolescent. Quand je suis né, j’avais déjà 50 ans » explique Ed Motta. Toujours dans une approche artisanale de l’écriture et de la production de chansons avec cette musicalité experte si apprécié de ses fans inconditionnels, « Perpetual Gateways » bouge le curseur cette fois vers un autre territoire musical familier, cependant délaissé entre le spiritual jazz et la fusion soul de ses maîtres Donny Hathaway et Stevie Wonder. (France Musique) Le crooner et soulman brésilien Ed Motta nous revient avec un sublime « Perpetual Gateways », son 15° album qu’il publie grâce à l’entremise de l’allemand Membran Entertainment Group (Joss Stone, Peter Schilling, Jimmy Somerville, Johnny Winter…). Depuis son premier opus paru à la fin des années 80, le chanteur a su imposer sa signature soul/funk sur un marché brésilien inondé par la MPB (musique populaire brésilienne). Presque 30 ans plus tard, le multi instrumentiste nous régale toujours de ses sonorités jazzy gorgées de lumière carioca et ce n’est pas son dernier opus qui changera la donne. En effet on y retrouve sa voix de velours aux rondeurs des plus sensuelles, son groove assassin et classieux sans doute hérité de son oncle Tim Maia (« Barry White de la soul brésilienne »), ainsi que ses arrangements sophistiqués aussi bien influencés par les Earth Wind & Fire(Captain’s Refusal) ou Stevie Wonder (Good Intentions) que par les piliers du be-bop (The Owner), de la bossa nova, du tropicalisme ou du rock anglais. « Perpetual Gateways » se divise en deux mouvements, dans le premier l’auteur/compositeur y expose son amour pour les textures rythmiques chaudes et chaloupées du funk, de la soul et du R&B, il y développe 5 titres à la magie contagieuse et entraînante (dans la lignée de ses idoles Steely Dan et Donald Fagen) même lorsqu’il s’agit de ballades romantiques telles que « Reader’s Choice ». Les lignes de basse électrique de Cecil Mc Bee Jr. (fils de Cecil Mc Bee qui officia à la contrebasse auprès d’Alice Coltrane, Art Pepper ou encore Yusef Lateef) y sont pour beaucoup ! Dans un second temps, « Forgotten Nickname » marque un changement de registre avec ses reflets acoustiques habités de ces notes bleues si précieuses et délicates, on notera d’ailleurs la délicieuse intervention du flutiste américain Hubert Laws (George Benson, Chet Baker, Chick Corea, Quincy Jones…). « A Town In Flame » ravira les amateurs de jazz vocal effervescent aux orchestrations euphoriques chargées de cuivres (Curtis Taylor à la trompette, Charles Owens et Ricky Woodard au sax) et de claviers (Patrice Rushen et Greg Phillinganes) qu’un certain Gregory Porter démocratise depuis quelques années (pour l’anecdote, c’est le même Hubert Laws qui donna sa chance à l’ancien joueur de football américain, alors petit protégé de l’actuel producteur d’Ed Kamau Kenyatta, dans son hommage à Nat King Cole en 1998). Le tempo est soutenu par l’énergique batteur Marvin « Smitty » Smith (Jon Hendricks, Achie Shepp, Sting…) et l’étonnant contrebassiste Tony Dumas (Freddie Hubbard, tous deux nous offrent l’assise des épiques « I Remember Julie » et « Overblown Overweight », véritables temps forts de l’album Avec leur swing ravageur et terriblement généreux. Ed Motta nous offre à nouveau un rayon de soleil, une onde soul/jazz aux vibrations positives et aux pulsations enivrantes. Aucune fausse note parmi les 10 titres qu’il a écrits et composés, épaulé par un mentor, le pianiste, saxophoniste, enseignant et arrangeur de Détroit Kamau Kenyatta. (Fonkadelica) Le chanteur carioca Ed Motta est de retour avec “Perpetual Gateways”, un nouvel album réjouissant, au groove infaillible, et dans lequel on retrouve toute la palette soul, jazz et pop d’un artiste brillant et facétieux, à la fois le plus francophile, cinéphile et érudit musical – tous genres confondus – que le Brésil ait connu. (Annie Yebekian, Culture Box) Une petite virée sur une Highway ensoleillée de Los Angeles, cela vous tente ? Alors embarquez sans crainte dans la décapotable d’Ed Motta. En compagnie des meilleurs requins de studio californiens, le Crooner brésilien nous emmène dans une virée de jazz West Coast où tout roule, tout baigne. Avec des accents qui ne sont pas sans rappeler ceux de Stevie Wonder, Ed Motta nous propose une première partie très « smooth jazz » sans aspérités, et une seconde partie plus « hard bop » où les puristes retrouveront leurs petits. Dans les deux cas, c’est rudement efficace. (J-M.P, La voix du Nord)
15 juillet
Lizz Wright Nouvel album : “Freedom & Surrender” Sa voix chaude et son charisme envoûtant ont fait d’elle une artiste unique dont les quatre derniers albums ont été signés chez Verve/Universal. Parmi les révélations au sein de la « black music » de ces dix dernières années, Lizz Wright occupe assurément la tête du peloton. Le jazz de l’américaine Lizz Wright, nourri de gospel et de negro spiritual, se révèle dans l’énergie subtile et le phrasé impeccable de son interprète.De son père pasteur et de son éducation religieuse, la chanteuse Lizz Wright a gardé le goût des gospels et la puissance incantatoire de sa voix. Mais son idée du sacré dépasse le cadre strict des chapelles pour embrasser toute la richesse de l’héritage musical de l’histoire afro-américaine. Il y a à la fois de la soul, du jazz et de la folk dans les graves habités de cette native de Géorgie, cousine spirituelle de Billie Holiday et de Tracy Chapman. Née en juin 1980, Lizz Wright tient ses racines musicales de sa mère, chanteuse de gospel dans les églises. Durant son enfance, elle fait résonner sa voix dans les murs de la paroisse de la ville tout en apprenant le piano. Elle participe ensuite à de nombreux concours de chant, pour finalement étudier la musique et le chant à la Georgia State University à Atlanta avant d’intégrer le groupe jazz, In the Spirit. En 2003, elle sort son premier album, Salt, qui est un succès et la jeune femme est même comparée à
12 juillet
Pharoah Sanders Pharoah Sanders (Saxophone) William Henderson (Piano) Oli Hayhurst (Basse) Gene Calderazzo (Batterie) Une des dernières légendes vivantes du saxophone ayant été appelée par John Coltrane lui-même à rejoindre son célèbre groupe ! Il a développé une sonorité unique et spécifique qui dégage une puissance hors du commun et qui n’a jamais trouvé d’équivalent. Un nombre incalculable de DJs ont samplé ses titres. Le jeu de Sanders balance comme toujours entre différentes octaves, se cherche une identité dans des envolées impressionnantes, déniche des timbres inédits et des tessitures surprenantes. Moment inoubliable ! Comme Coltrane, il commence par l’impitoyable école du rhythm and blues et les premières armes du rock and roll noir, avant que celui-ci ne se fasse dévaliser par les blancs. Tout en vrac, le son, la spiritualité, le contrôle du souffle, la pince des lèvres, l’énergie qui monte du ventre, quelques pitreries pour amuser la galerie, les phrases étranglées, le blues appuyé sur le free, tout affiche chez le pharaon aux airs de prince assyrien un dynamisme insolent. (Francis Marmande, Le Monde)
11 juillet
Lucky Peterson Lucky Peterson (Guitare,Orgue Hammond,Voix) Tamara Peterson (Voix) Timothy Waites (Basse) Raul Valdes (Batterie) Shawn Kellerman (Guitare) Marvin Hollie (Claviers) Nouvel album : “The Son of a Bluesman” « The Son Of A Bluesman » le conforte en tant que digne héritier d’un blues authentique et roots. Sur des compositions et des reprises pleines de ferveur, de vérité et de groove, Judge Kenneth Peterson déploie sa voix caverneuse et puissante, mâtinant sa palette musicale de boogie-woogie, de gospel, de rock’n’roll et de rhythm’n’blues. Natif de Buffalo dans l’État de New York, ce chanteur, guitariste et organiste est aujourd’hui l’un des dépositaires les plus authentiques du blues ; il connaît ses pionniers et sa tradition orale, respecte son histoire et son héritage et sait le jouer et le chanter comme personne avec sa voix caverneuse gorgée d’émotions. Mêlant compositions originales et reprises inspirées (Bobby « Blue » Bland, Wilson Pickett et même Johnny Nash), il nous offre un album où la poésie, les idées noires et l’espoir se conjuguent avec un groove imparable. Avec ses onze titres forgés dans la braise d’un feu de flammes soul et rhythm’n’blues, d’où s’élèvent aussi quelques étincelles de gospel et de rock’n’roll, Lucky Peterson ne se contente pas de faire son grand comeback. Il remet le blues, la plus ancienne des musiques noires américaines, sur le devant de l’actualité. Repéré très tôt dans le club de jazz que tenait son père à Buffalo, Lucky Peterson amorce sa carrière de bluesman dès l’âge de 5 ans. Organiste puis guitariste et chanteur, il doit en partie ses premiers succès à son mentor Willie Dixon, s’en suivront des albums remarquables et des collaborations prestigieuses dans les milieux de la soul, du blues et du jazz. Son disque « You Can Always Turn Around » paru en 2010 signait son grand retour après une période difficile, « The Son Of A Bluesman » le conforte en tant que digne héritier d’un blues authentique et roots. Sur des compositions et des reprises pleines de ferveur, de vérité et de groove, Judge Kenneth Peterson déploie sa voix caverneuse et puissante, mâtinant sa palette musicale de boogie-woogie, de gospel, de rock’n’roll et de rhythm’n’blues.
11 juillet
The Souljazz Orchestra Marielle Rivard (Percussions,Voix) Pierre Chrétien (Claviers,Voix) Zakari Frantz (Saxophone alto,Voix) Philippe Lafrenière (Batterie,Voix) Steve Patterson (Saxophone ténor,Voix) Ray Murray (Saxophone baryton,Voix) Nouvel album : “Résistance” Venu du Canada, The Souljazz Orchestra est une bombe ravageuse de rythmes soul, jazz, afro, latins et antillais, menée par d’énormes mélodies cuivreuses, le tout propulsé par un arsenal complet de vieux claviers surchauffés. Grâce à des années de tournées incessantes, les prestations scéniques du Souljazz Orchestra sont devenues quasi légendaires : la rythmique monstrueuse et les déchaînements improvisés du groupe causent souvent le délire collectif, où chacun finit bien trempé de sueur, les talons en feu, les oreilles bourdonnantes. Depuis son éruption sur la scène canadienne au tournant du millénaire, le Souljazz Orchestra ne cesse de perfectionner son groove imparable : un tourbillon de styles soul, jazz, afro, latin et antillais, livré par une section de cuivres dévastatrice, un bazar de vieux claviers poussiéreux et un ensemble tapageur de percussions polyrythmiques. Les rois du groove canadien présentent leur dernier opus « Résistance », un tourbillon de styles soul, jazz, afro, latin et antillais, livré par une section de cuivres dévastatrice, un bazar de vieux claviers poussiéreux et un ensemble tapageur de percussions polyrythmiques. Un afro beat chaud bouillant. == Ils en parlent == Sur « Resistance », septième album survitaminé, les petits gars d’Ottawa explosent un peu plus le funk seventies de Lagos dans une mer de grooves venus d’Afrique, des Antilles ou du jazz : musclé, tropical juste ce qu’il faut, euphorisant quand ils chantent leurs suaves refrains, voire furieusement jouissif quand ils fricotent avec leurs cuivres énervés. (Anne Berthod, Télérama) The Souljazz Orchestra, combo dont l’ambition avouée est d’unir les prolétaires de tous les pays dans la sueur, (…) celle libératrice du dancefloor ! (NOVA)
5 juillet
James Carter Organ Trio James Carter (Saxophone) Gerard Gibbs (Orgue Hammond) Alex White (Batterie) At the Crossroads Clin d’oeil à Tarantino, un hommage à Django Reinhardt en version soul et funky que nous concocte le fougueux saxophoniste escorté de ses deux complices, Gerard Gibbs à l’orgue Hammond et Alex White à la batterie. Et en surprise quelques nouveaux morceaux à paraitre. Une légende. N’y allons pas par quatre chemins, James Carter fait partie des plus grands de la planète jazz. Il joue de tous les saxophones, avec une préférence pour le ténor, maîtrise chaque répertoire. En surdoué pressé, il débute sa carrière professionnelle en 1986 sur scène aux côtés de Wynton Marsalis et fait déjà partie du New York Organ Ensemble de Lester Bowie. Il a alors dix-sept ans. Son premier album (1994) l’expose sous le feu des projecteurs. Le saxophoniste est propulsé comme l’un des meilleurs de sa génération. Ce qui frappe le plus chez Carter, c’est l’éclectisme de ses choix musicaux. Une incroyable diversité qui l’a fait voguer des standards classiques au funk le plus électrique, en passant par le jazz caressant de Madeleine Peyroux ou la musique des années 20. La rencontre, humaine et musicale, est le moteur de son énergique carrière. C’est en juin 2004 que James Carter fait la connaissance de l’organiste Gerard Gibbs et du batteur Leonard King Jr., lors d’une session live dans l’un des plus vieux clubs de jazz de Detroit –d’où est originaire Carter – le Bakers Keyboard Lounge. Immédiatement, la magie opère entre les trois hommes, une alchimie spéciale se crée sur scène devant le public ébahi du club surchauffé. James Carter propose la création de l’Organ Trio, c’est le début d’une aventure inédite. Comme un symbole de sa liberté naturelle, il a décidé de s’attaquer au répertoire de son musicien favori, Django Reinhardt. Clin d’oeil à Tarantino, le projet « Django Unchained » donne à entendre le roi de la pompe d’une manière totalement novatrice, emporté par le souffle brut de ce trio hors norme. Django déchaîné !Weston (Piano)
30 juin
Randy Weston’s African Rhythms Quintet Randy Weston (Piano) Billy Harper (Saxophone ténor) Alex Blake (Basse) Neil Clarke (Percussions) Tk Blue (Flute,Saxophone alto) 90th year celebration Randy Weston est un monument vivant du jazz. Randy Weston est un sommet de la musique africaineaméricaine jazz. Il fête ses 90 ans, toujours en grande forme. Né en 1926, le pianiste Randy Weston a traversé le siècle comme une comète éclatante, croisant le fer occasionnellement avec Dizzy Gillespie et Pharoah Sanders, pour n’en citer que deux. Il a produit pas moins d’une cinquantaine de disques sous son nom propre, depuis le début des années 1950. Ce puits de science du jazz, né à Brooklyn, a consacré sa vie et son oeuvre à la recherche de ses racines africaines, son guide musical est Coleman Hawkins ; son maître Thelonious Monk. Cet érudit d’histoire des civilisations africaines a fait de ses compositions des objets précieux où amour de la musique et quête d’une identité millénaire ne font qu’un notamment Blue Moses, immense succès inspiré par sa rencontre avec les Gnawas du Maroc. Et on ne se lasse pas d’entendre ce grand seigneur de quatre-vingt-quatre ans, nous rappeler que : « Charlie Parker, Art Tatum et les autres n’étaient pas des « jazzmen ». C’étaient des hommes de foi. Ils étaient guérisseurs et leurs remèdes étaient la beauté et l’amour de la vie. Billy Harper, saxophoniste de 20 ans son cadet, n’a cessé de l’accompagner dans sa recherche musicale et a participé à tous ses plus grands succès. Il sera là dans cette tournée fêtant ses 90 ans.
29 juin
Brooklyn Funk Essentials Anna Brooks (Saxophone,Voix) Hux Nettermalm (Batterie) Lati Kronlund (Basse) Papa Dee (Voix) Iwan Van Hetten (Claviers,Trompette,Voix) Desmond Foster (Guitare,Voix) Hanifah Walidah (Voix) Nouvel album : “Funk Ain’t Ova” Collectif funk de musiciens et poètes new-yorkais Brooklyn Funk Essentials jongle avec la même furie entre funk torride, jazz ethnique, hip-hop live, soul crue et escapades world. Un seul totem : le groove. Le groupe tricote depuis bientôt deux décennies un patchwork aux couleurs multiples : be-bop, funk, boogaloo, hip-hop et tissus exotiques…et surtout il a une manière de faire du funk, de la soul, de la house, du jazz avec une sensualité qui n’existe quasi plus depuis l’invention des musiques digitales. « Un vrai marathon funk! » Depuis 1993, Brooklyn Funk Essentials mixe avec brio funk, disco, jazz, ska avec des sonorités house et latines envoyés avec un groove unique. 2015 marque le retour de ce collectif avec un nouvel album financé sur le modèle participatif avec Pledge Music. Enregistré live en studio entre Brooklyn, Birmingham et Stokholm, « Funk Ain’t Ova » fut l’occasion de retrouvailles entre les actuels et anciens musiciens de ce « all star band ». Parfaite alchimie où l’influence des « classic vocal groups » flirte avec la pulsion des « instrumental funk bands » des seventies, la formule magique fonctionne à merveille. A noter que cet album propose une nouvelle version de « I Am Gonna Find A Woman » enregistré avec le regretté Isaac Hayes sans oublier « Prepare » co-écrite par la légendaire diva house Chrystal Waters avec Stephanie McKay qui est également présente sur le 1er single « Blast It » en compagnie des chanteurs originaux Papa Dee, Everton Sylvester et Desmond Foster. Brooklyn Funk Essentials sont au groove ce que les Rolling Stones sont au rock’n’roll : des légendes ! Mais leur force est qu’ils puisent leur inspiration dans tous les styles de musique : entre rock, hip-hop, jazz, funk, soul, world et électro, on trouvera même du Mozart… lorsque les rouages se mettent en marche, la machine groove écrase tout sur son passage, emmenant les téléspectateurs au pays de Nile Rodgers, George Clinton et Grandmaster Flash, où la basse et le flow règnent en maîtres ! == Ils en parlent == 20 ans pendant lesquels ils auront porté la parole du funk sur toutes les scènes du monde, 20 ans pendant lesquels ils auront pondu quelques hymnes dont « I Got Cash » devenu culte dans la communauté hip-hop américaine, 20 ans à côtoyer James Brown, Larry Graham ou les Skatalites en tournée, à côtoyer Isaac Hayes en studio (pour un film avec Jada Pinkett Smith, Dave Chappelle et LL Cool J), 20 ans à s’inspirer de Sly & the Family Stone ou de Funkadelic / Parliament. (Le Mouv)
27 juin et 28 juin
Branford Marsalis Quartet + special guest Kurt Elling Branford Marsalis (Saxophone) Joey Calderazzo (Piano) Eric Revis (Basse) Justin Faulkner (Batterie) Guest : Kurt Elling (Voix) L’union d’un maître-souffleur issu de la famille Marsalis et de l’une des plus belles voix masculines du jazz. Le jazzman, qui joue aussi bien du saxophone ténor que soprano, se définit comme un pur produit de La Nouvelle-Orléans, ville où l’imagination et l’énergie débordent de toutes parts. À 16 ans déjà, il s’y produisait dans différentes formations. Par la suite, il s’affirme comme l’un des saxophonistes les plus talentueux de notre époque, accompagnant Sting, Tina Turner, Miles Davis ou Herbie Hancock. Côté jazz, Branford Marsalis est un prince de l’éclectisme et des métamorphoses. En solo, il s’adonne résolument à sa passion pour la musique classique européenne. (Arte) De toute la sacrée famille Marsalis, Branford, l’aîné, est le plus cool. Et pourtant sa maîtrise des saxophones est renversante. Des années de conservatoire (Berklee College of Music) mais surtout des lustres d’improvisation dans toutes sortes de contextes, du sérieux (quartet hard bop post-coltranien) au funky farfelu (Buckshot LeFonque). (Michel Contat, Télérama) == Kurt Elling == En remportant 3 années de suite le titre du Meilleur chanteur masculin des magazines américains DownBeat et JazzTimes, Kurt Elling s’impose comme un des grands du jazz vocal. Kurt Elling le sait bien, ce qui constitue un chanteur de jazz, au vrai sens du terme, c’est d’abord un timbre, une sonorité particulière. Comme pour tous les grands instrumentistes, sa voix et son phrasé sont immédiatement reconnaissables. Mais être chanteur de jazz, à l’instar d’un Jon Hendricks (dont il n’est finalement pas très éloigné) demande la maîtrise d’autres rôles complémentaires : savoir swinger, savoir diriger un groupe, composer, faire des arrangements, écrire des textes. Kurt Elling possède toutes ces qualités. Il a à ses actifs sept albums sur le prestigieux label Blue Note et des collaborations avec les géants de la planète jazz. Avec la maturité, l’incroyable maestro a gagné en sobriété ce qui le rend aujourd’hui plus musicien que jamais.
23 Juin
Maraca Latin Jazz All Stars Orlando “maraca” Valle (Flute) Mario Canonge (Piano) Steve Turre (Coquillages,Trombone) Robby Ameen (Batterie) Tim Mayer (Saxophone) Orlando Poleo (Congas) Felipe Cabrera (Contrebasse) Un concert exceptionnel à ne pas manquer ! Après le succès du concert d’Octobre dernier au New Morning, Maraca et son Latin Jazz All Stars reviennent pour un concert unique en France avec les Américains Steve Turre (trombone, coquillages), Robby Ameen (Batterie) et Tim Mayer (Saxophone), le Vénézuélien Orlando Poleo aux congas, le pianiste Antillais Mario Canonge et le Cubain Felipe Cabrera à la contrebasse. Après le triomphe du all stars au Théâtre du Chatelet, le flutiste Cubain Maraca revient en force avec le répertoire enregistré au Grand Théâtre de La Havane et dont le DVD a été qualifié par Downbeat Magazine de « Meilleur enregistrement jazz » de l’année. Avec des virtuoses de leurs instruments à ses côtés, Maraca revisite le répertoire classique cubain, les standards du latin jazz sur des arrangements originaux aux frontières du jazz et de la musique traditionnelle cubaine.
22 Juin
Ronnie Spector « The bad girl from Spanish Harlem » revient sur les plus grandes heures de sa carrière avec un nouveau spectacle ! Après plus de deux décennies d’absence, Ronnie Spector revient en France pour un concert exceptionnel au New Morning. La charismatique chanteuse des légendaires « Ronettes » présentera un nouveau spectacle célébrant ce groupe phare des années 60. Ronnie et son groupe joueront les plus grands tubes des Ronettes, notamment « Be My Baby », « Baby I Love You », « Do I Love You », « Walking in the Rain », ainsi que des chansons que le groupe avait enregistrées mais qui sont devenues des succès grâce à d’autres artistes, tels que « I Can Hear Music » (Beach Boys) et « Chapel of Love » (Dixie Cups). Les fans de toujours seront ravis de retrouver sur scène des classiques comme « Paradise » écrit spécialement pour Ronnie par Harry Nilsson. En plus d’une tournée Européenne, cette légende du Rock n Roll sortira en Avril le premier album studio des Ronettes, (English Art) depuis près d’un demi-siècle
20 juin
Hazmat Modine + PREMIERE PARTIE René Miller Trio Wade Schuman (Guitare,Harmonica,Voix) Erik Della Penna (Guitare,Voix) Michael Gomez (Guitare,Guitare Lap steel) Steve Elson (Batterie, Clarinette, Duduk, Percussions, Saxophone) Mazz Swift (Violon,Voix) Pam Fleming (Trompette) Joe Daley (Sousaphone) Nouvel album : “Extra-Deluxe-Supreme” Quatre ans après « Cicada », le combo new-yorkais mené par l’époustouflant guitariste, harmoniciste Wade Schuman est de retour en France pour y distiller une musique venue de l’Amérique profonde mêlant les genres et les époques du blues des années 20-30 au Klezmer, du swing et du R&B aux sons néo-orléanais, enfants illégitimes de Tom Waits, Captain Beefheart et Dr. Feelgood. Puisant et jouant avec les sons du chaudron migratoire qu’est New-York City, Hazmat Modine revient en Europe plus fougueux que jamais. C’est le coeur de la musique américaine qu’ils vont nous servir sur un plateau d’argent, de cuivres étincelants, de guitares électriques, d’hanches, de violon et d’harmonies vocales, tout cela sous la conduite du fringant magicien de l’harmonica, Wade Schuman. Les chansons, allégories de triomphes et de tragédies, puisent leur inspiration de Memphis au Rock Steady, en passant par l’Afro-Pop Egyptienne, les racines de l’Americana et l’esprit des chants de Tuva pour ressortir avec le goût unique de Hazmat Modine. Ce nouveau disque accentue les harmonies vocales profondes aux connotations Gospel, avec des arrangements croustillants et élaborés qui nous offre un style que l’on peut définir comme Baroque Blues. L’enregistrement a commencé dans une vieille ferme reconvertie en studio, près d’Osnabrück, en Allemagne, pour s’achever à New-York. Sur cet album Hazmat Modine est rejoint par le batteur percussionniste Tim Keiper (Vieux Farka Toure, Cyro Baptista, John Zorn) et sur scène par l’éblouissante violoniste et vocaliste Mazz Swift (Valerie June, D’Angelo, Vernon Reid). Hazmat Modine est prêt à en découdre. Haut les Coeurs !
16 juin
Joe Louis Walker Aux côtés de Robert Cray, Joe Louis Walker est le fer de lance de la génération de bluesmen qui s’impose à la fin des années quatre-vingt. Déjà presque quarantenaire à cette époque, Joe Louis Walker a pour lui une solide expérience et le goût d’un Blues trempé dans la Soul et le Rock. Les albums « The Gift » (1988) et « Blue Soul » (1989) bâtissent sa réputation. Signé par le label Verve, Joe Louis Walker bénéficie d’importants moyens pour sa promotion. Il inaugure cette collaboration avec « Blues Survivor » en 1993, puis travaille avec le légendaire Steve Cropper pour « Blues of the Month Club » en 1995. En 2012 il sort « Hellfire ». Preuve qu’il bénéficie de l’admiration de ses pairs : il intègre le Blues Hall of Fame l’année qui suit. Il publie ensuite à une année d’intervalle « Hornet’s Nest » et « Everybody Wants A Piece », sorti le 9 octobre 2015.
15 juin
Madeleine & Salomon Alexandre Saada (Piano) Clotilde Rullaud (Flute,Voix) Une voix esseulée qui arpente un mode mineur et récite des lignes foncièrement féministes. C’est ainsi que débute « A Woman’s Journey » ce premier album de Madeleine & Salomon. Un duo minimaliste et délicat qui s’attaque à un répertoire humaniste et révolté. Madeleine chante. Salomon est au piano. Madeleine & Salomon, un duo à l’élégance naturelle qui fait du « less is more » son mot d’ordre. Madeleine & Salomon, c’est la rencontre de deux artistes aux univers musicaux bien affirmés : le pianiste et compositeur Alexandre Saada et la vocaliste et flutiste Clotilde. Amis de longue date, c’est en 2014, au cours d’une tournée en Asie, qu’ils se découvrent une esthétique musicale commune et décident de développer le duo Madeleine & Salomon à l’univers sonore minimaliste et empreint de poésie impressionniste. Ils profitent de l’invitation du Melbourne Récital Center (Australie) en Juin 2015 de réfléchir à une approche personnelle de l’American Songbook pour enregistrer leur premier album : « A Woman’s Journey ». Cet hommage aux chanteuses américaines engagées s’enrichit en scène d’improvisations libres sur de courts films oniriques constitués d’images d’archives montées pour l’occasion. Un voyage intérieur. Aux tréfonds de la voix d’une femme-femme, grave et vaporeuse, et sur la crête d’un piano qui lui dessine des décors de rêves éveillés. Soleil sombre, sourires fragiles, un souffle de vie à l’heure bleue. Inattendu, in-entendu et juste nécessaire. (Alex Dutilh – « Open Jazz / France Musique ») Joe Louis Walker Aux côtés de Robert Cray,
14 juin
Larry Garner & Neal Black La rencontre du Texas et de la Louisiane Quand on connaît la capacité de ces deux artistes à dépasser le cadre du blues purement traditionnel et leurs couleurs musicales respectives on se réjouit à l’avance du mariage de San Antonio et de la Nouvelle Orleans. Neal et Larry ont composé tous les deux dix des douze titres de l’opus « Guilty Saints » et ils alternent (ou bien se partagent) les vocaux et les parties de guitare du début à la fin de l’album. Ce n’est donc pas le travail d’un artiste qui en invite un autre mais réellement une collaboration totale à tous les niveaux. D’ailleurs, bien que « Guilty Saints » soit le fruit d’une première collaboration, ces deux-là donnent l’impression d’une vieille complicité. Le résultat final ressemble à une fusion de Blues et d’Americana colorée par les deux traditions musicales des deux artistes et leur capacité à souvent dépasser le cadre convenu du genre. == Neal Black == Né à Washington, Etats-Unis (son père était indien, sa mère allemande), Neal a longtemps vécu au Texas et a commencé sa carrière sur la scène locale en ouverture de Stevie Ray Vaughan, Albert King, les Fabulous Thunderbirds, Omar & The Howlers, George Thorogood et beaucoup d’autres. Il a également étudié la musique avec des grands du jazz tels que Barney Kessel, Lenny Breau ou Herb Ellis. A la fin des années 80 il déménage à New-York et entame une vraie carrière avec son groupe « Les Healers » et collabore également avec Joan Osborne, The Holmes Brothers et Popa Chubby (avec lequel il a enregistré l’un de ces récents albums « Sometimes the truth »). En 2000 on le retrouve au Mexique où il va séjourner trois années. Depuis 2004, Neal tourne régulièrement en Europe avec les Healers et partage son temps entre le sud de la France et les Etats-Unis. == Larry Garner == C’est en Louisiane que Larry Garner découvre le blues de Silas Hogan, Clarence Edwards, Slim Harpo et Jimmy Reed. Il y fait son apprentissage comme guitariste d’un quartet de Gospel puis subit l’influence de la Pop sixties et de Jimi Hendrix. Après son service militaire en Corée, il travaille assez longtemps dans une usine de produits chimiques à Baton Rouge avant de pouvoir se consacrer à son véritable métier : le blues ! Il écume alors les clubs de Louisiane puis enregistre un disque autoproduit sorti en Angleterre sur JSP Records « Double Blues ». Le succès en Europe est immédiat. Il enregistre ensuite 2 CDs superbes pour Verve/Gitanes et ensuite pour le label Ruf Records avant de rester sept années éloigné des studios d’enregistrement suite à un grave problème cardiaque et un triple pontage. Il a depuis repris le chemin des studios et enregistre régulièrement des albums qui abordent les thèmes de l’actualité avec un humour qui n’appartient qu’à lui. Madeleine & Salomon Alexandre Saada (Piano) Clotilde Rullaud (Flute,Voix) Une voix esseulée qui arpente un mode mineur
11 juin
Laurent Gatz Laurent Gatz (Piano,Voix) Laurent Roubach (Guitare) Catherine Doise (Violoncelle) Benjamin Farrugia (Batterie) Dominique Bertram (Basse) François Constantin (Percussions) Frédéric Gaillardet (Claviers) – Guest(s) : Thierry Farrugia (Saxophone), Sébastien Charlier (Harmonica) Laurent GATZ : Chansons groove à l’encre blues En marge des modes et des formats convenus, Laurent Gatz propose une chanson française originale et audacieuse, portée par un solide groove et une formation musicale de premier plan. Pour ce concert exceptionnel, il réunit « The Band » au grand complet, et nous présentera en avant-première les titres de son nouvel album à paraître courant 2016. Laurent Gatz fait ses premières scènes en 2007, seul au piano. Elles lui permettent de roder un répertoire original. Puis, du Sentier des Halles au New Morning, le son s’étoffe et devient plus pop et énergique. En 2009 il rencontre François Constantin (percussionniste sideman des grandes tournées) avec qui il montera une formule acoustique piano – percussions qui enthousiasmera le public. Il sort en 2011 l’album « la qualité des éléments » qui réunit le Gatz Band dans sa forme actuelle, une formation composée en grande partie des musiciens de Véronique Sanson et de guests talentueux tels que Catherine Doise (violoncelle solo de l’orchestre Pas de Loup) ou Sébastien Charlier (un des plus grands harmonicistes actuel). En 2016, il prépare la sortie d’un nouvel album, accompagné de Dominique Bertram à la réalisation. == Ils en parlent == Insatisfait éternel, l’homme est venu tardivement à la chanson, d’où peut-être cette retenue audacieuse qui émane de l’artiste. Le compositeur emprunte à l’homme une sorte de nonchalance rigoureuse qui rend sa musique doucement incisive au tympan et captive à l’oreille. Des chansons, de Baby Blues en Midlife Crisis, rythmées d’une mélancolie bleu menthe derrière des lunettes roses. On l’aura compris, ses influences sont aussi anglo-saxonnes, entre Elton et Ray. Gatz s’accompagne au piano d’un jeu syncopé qui fait sa marque de fabrique. La voix sait alors pousser ses effets ou résonner plus intérieure sur une interprétation d’une belle justesse. (Marc Servera) Des chansons recherchées bâties sur de vrais arrangements, des musiciens experts et une belle qualité du son. Pour se redonner le goût des belles choses et de vraies chansons françaises, toujours très tendres, on a un Laurent Gatz. Il sait imprimer une marque forte à ses voyages en chansons. (musiciens.biz)
8 juin
Pablo Moses Le retour d’une des plus grandes légendes vivantes du Reggae Roots Voix unique, Pablo Moses fait partie de ces artistes qui ont vécu et fait l’âge d’or de la musique jamaïcaine. Rebelle et révolutionnaire, rasta au sens strict, il est influencé par les plus grands penseurs de la conscience noir tels Marcus Garvey, Martin Luther King ou encore Steve Biko. Adepte du mouvement Rasta, bercé dans la pensée des militants philosophes noirs comme Steve Biko, Marcus Garvey et Stokely Carmichael, avec une vision engagée du sort de l’homme noir en général et de la Jamaïque en particulier, Pablo Moses sort son premier album – « Revolutionary Dream » en 1975. C’est le morceau « I man a grasshoper » qui rencontre un vrai succès. Il travaille ensuite avec Studio 1 et divers producteurs. Grâce au disque, Pablo jouit rapidement d’un grand succès et d’une notoriété internationale, mais il cherche toujours à se dépasser. Il s’inscrit à l’Ecole Jamaïcaine de Musique où il acquiert une grande connaissance dans la théorie et l’arrangement, ce qu’il met en pratique dans son deuxième album « A Song », enregistré en 1980. Grand innovateur, il expérimente avec des sons jazz et rock dans l’album « Pave the Way », enregistré juste un an plus tard. Il sort ensuite différents albums « In the Future » en 1983. Il revient en 1985 avec l’album « Tension » suivi trois ans plus tard de « Live to Love ». On note également les albums « We refuse », « Confession of a rastaman », « Mission », « In the Future dub ». Il défend les intérêts du peuple noir et prône le retour aux racines, la mère patrie Afrique. Il s’exprime sur les origines du Rastafarisme en Ethiopie et encourage ce mouvement rastafarien « Back to African Roots ».par des compositions telles que « We should be in Angola », un de ces titres majeur. Plus de quinze ans après son dernier disque studio inédit, Pablo Moses réapparaît enfin en 2010 avec « The Rebirth ». Il retrouve ici certains de ses vieux complices musiciens qui ont écrit les plus belles pages de la musique jamaïcaine. Notamment le duo Sly Dunbar & Robbie Shakespeare qui a joué, selon les spécialistes, sur plus de 50 000 morceaux ! Autre légende vivante du reggae au générique, l’incontournable saxophoniste Dean Fraser, indispensable à toute section de cuivres qui se respecte. Pour compléter cette dream team de musiciens vétérans, on citera les légendaires percussionnistes Skully & Sticky Thompson, les claviers Robert Lyn et Franklin ‘Bubbler’ Waul ou le guitariste Dwight Pinckney. Bref, ce « all star band » a ciselé les écrins nécessaires pour faire briller la voix de Pablo Moses. En tant que véritable rasta, Pablo se doit de rester le plus sincère et le plus proche possible de ses convictions. Son émotion est véritable et entière. Les messages de ses différents textes parlent à tout le monde. Il refuse en bloc les discriminations, l’oppression et la victimisation de tous les pauvres à travers le monde.
6 Juin
Tommy Castro & The Painkillers Nouvel album : “Method To My Madness” Le blues est entre de bonnes mains. Tommy possède la voix, le son et les intentions justes pour toucher le coeur de n’importe qui… (Carlos Santana) Né en 1955 à San José, ce californien s’est fait remarquer d’abord par de grosses prestations scéniques avant de former le Tommy Castro Band en 1991. Son mélange de blues, de rock et de soul est très efficace. Débutant très tôt la guitare et influencé par Bloomfield, Clapton et Albert King mais aussi par les voix de la soul comme Wilson Pickett et Otis Redding, il suit le parcours classique des bluesmen longtemps sur la route avant d’enregistrer leur premier album (son premier album date de 1993) Depuis son audience ne cesse d’augmenter, renforcée par des prestations comme groupe de support d’une émission de télévision. Du jour où Tommy Castro et son groupe ont commencé à jouer leur mélange si particulier de blues, de soul et de rock en 1991 dans la région de la baie de San Francisco, les fans ainsi que les critiques ont toujours été autant séduits par son formidable talent de compositeur que par ses prestations scéniques explosives. Blues Revue, l’une des principales publications de blues Américaines a écrit : « l’énergie et le charisme de Castro vous sautent littéralement à la figure ! ». Pour sa part, Musician Magazine disait à propos de ce natif de San Jose en Californie : « Castro devrait devenir une star », tandis que Playboy s’épanchait dans les termes suivants : « admiré pour sa virtuosité à la guitare, Castro balance un peu plus de rock et deux pincées de soul dans son mix de blues ! Il possède la voix, le groupe et le jeu de guitare pour réussir son coup ». Reconnu comme l’une des attractions scéniques les plus convaincantes du moment (il est devenu aux États-Unis une composante indispensable du circuit des clubs et de celui des festivals, tournant avec des artistes comme B.B. King, Robert Cray, Jonny Lang et le regretté John Lee Hooker), le Tommy Castro Band a également démontré ses capacités en studio à travers quelques albums hautement considérés et d’incessantes programmations sur les ondes de centaines de radios à travers les États-Unis et dans le reste du monde. En fait, aussi bien « Right As Rain » que « Live At The Fillmore » ont flirté plusieurs semaines avec les premières places du classement du prestigieux hit-parade blues du Billboard. == Method To My Madness == Quinzième album, et le deuxième avec The Painkillers, en 40 ans de carrière pour Tommy Castro ! En soi, c’est un signe de dynamisme et de qualité. On a ici dix compositions originales et seulement deux covers dont l’excellent Bad Luck, un hommage à B.B.King, maître et inspirateur de Castro. L’objectif déclaré de Castro est de réaliser chaque fois un album différent du précédent, sans s’éloigner des ingrédients de base : le blues et la soul. On dirait bien que le pari est tenu une fois de plus, avec du blues, de la soul et aussi du R&B de bonne facture. Son chant est toujours aussi intense et percutant, son jeu de guitare est envoutant et dense (Shine A Light). Le soutien de ses accompagnateurs est bien sûr capital : Michael Emerson (keyboards), Randy McDonald (basse), Bowen Brown (drums), que ce soit dans Ride, un morceau autobiographique de Castro, ou dans le genre « rock épicé swamp pop » comme Got A Lot ou dans de superbes ballades soul comme Died And Gone To Heaven ou encore un I’m Qualified, emprunté à Clarence Carter. (Robert Sacré)
3 juin
Kel Assouf Anana Harouna (Guitare,Voix) Toulou Kiki (Percussions,Voix) Sofyann Ben Youssef (Claviers) Mathieu Mirol (Basse) Olivier Penu (Batterie) Le Desert-Rock du XXI siècle ! Kel Assouf revient avec un second album (« Tikounen ») qui bouleverse la scène touarègue actuelle. Anana Harouna et sa nouvelle équipe embarquent aux côtés de Led Zeppelin et du rock actuel pour livrer un son tradi-moderne voir hyper-moderne, en marge des productions actuelles. “Des guitares qui saturent et un son dont il se dégage une impression de puissance. Difficile d’échapper à l’emprise de ce tempo rouleau compresseur, sur le chemin de la transe, tant dans les fréquences que dans l’aspect répétitif auquel participent les chœurs et le chant de Toulou Kiki, nouvelle venue dans le groupe et surtout connue jusqu’à présent en tant que comédienne (remarquée dans le long métrage Timbuktu d’Abderrahmane Sissako, récompensé par sept César en 2015).” (Bertrand Lavaine, RFI). « Si Tin Hinane » (IGLOOMONDO – 2010) était le calme avant la tempête, alors Tikounen (qui se traduit par « surprise ») est l’ouragan qui suit. L’album est enraciné dans la colère, une expression de stupéfaction inculquée par un monde enflammé par la guerre, l’injustice et la pollution. Leur musique incarne cette colère exquise, fonçant tête basse avec toute la force et le rythme d’une bousculade. Sur scène, Kel Asouf est une véritable machine à groove. “L’idée, c’est aussi que ça résonne plus fort que les missiles et les roquettes” prévient Anana, le chanteur nigérien à la tête du groupe et qui a grandi en Libye avant de débarquer à Bruxelles en 2006. “De tonnerres hendrixiens en lourdes éclipses à la Black Sabbath, (…) résolument rock’n’roll.” (Les Inrocks – Sélection des 10 albums africains de 2016) En partenariat avec RFI Talent
Juin
2 Juin
Pat Thomas & Kwashibu Area Band Mr Golden voice of Africa ! Avec sa voix unique « souple et onctueuse » et ses chants tirés des dialectes fanti et ashanti twi, Pat Thomas est sans aucun doute l’une des plus grandes voix du Ghana. Né en 1951 à Kumasi, le chanteur fait ses débuts au sein du groupe local Onyina avant de rejoindre le Broadway Dance Band puis de collaborer à de multiples reprises avec Ebo Taylor. Aujourd’hui c’est une légende du highlife ghanéen et, avec ses jeunes musiciens à l’énergie communicative, entre guitares funky, cuivres incisifs et chants très roots, ils sont le groupe d’afrobeat le plus intéressant du moment. Ils ont d’ailleurs fait un carton au dernier Womex à Budapest. A l’aube du XXe siècle, le royaume ashanti du sud du Ghana, alors surnommé Gold Cotas par les colons britanniques, vibrait déjà au rythme du highlife, un style musical qui connut son âge d’or dans les clubs d’Accra après l’indépendance, en 1957, notamment grâce aux divers groupes du guitariste virtuose Ebo Taylor. C’est sous la tutelle de Taylor, au sein du Stargazers Dance Band, que Pat Thomas débute en 1966. Le jeune chanteur devient une vedette dans les années 1970 — « the Golden Voice of Africa », la voix d’or de l’Afrique. Si son rayonnement international a ensuite été un peu étouffé par le charisme du Nigérian Fela Kuti, Thomas n’en reste pas moins une vraie star de la musique africaine. Sur ce nouvel album, il est accompagné de ses vieux complices. Taylor arrange les cuivres et les coups de baguettes magiques de Tony Allen, ancien batteur de Fela, transformant le morceau « Odoo Be Ba » en émanation afro-funk. Enregistrés entre Accra et Berlin, ces huit titres acoustiques évitent l’écueil des claviers clinquants et des boîtes à rythmes balourdes, subis naguère sur des disques prétendument modernes de Thomas. (David Commeillas, Le Monde Diplomatique) Après Ebo Taylor et Orlando Julius, le label Strut est fier de présenter le nouvel album de l’une des plus belles voix du Ghana, “La voix d’or de l’Afrique”, Pat Thomas, accompagné du groupe Kwashibu emmené par l’artiste multiinstrumentiste Kwame Yeboah (Cat Stevens, Patrice) et le saxophoniste Ben AbarbanelWolff (Ebo Taylor, Poets of Rhythm)
NICOLAS VICCARO QUARTET Nicolas Viccaro (Batterie) Jérôme Regard (Basse) Gregory Privat (Piano) Stéphane Guillaume (Flute,Saxophone) De Sixun à Jacky Terrasson ou de Dave Stewart à Véronique Sanson, ce jeune batteur versatile et virtuose est déjà sur tous les fronts. Son premier album « Intensions », tout en subtilité et en force, confirme un musicien qui va compter ! Apres de nombreuses collaborations en France et à l’international avec certains des plus grands musiciens de Jazz, de Pop ou même de Rock comme Dave Stewart (Eurythmics), Bireli Lagrene, Jacky Terrasson, KT Tunstall, Sixun, Mike Mainieri, ou encore Véronique Sanson, c’est à travers un 1er album en son nom que le jeune batteur virtuose concrétise ces grandes rencontres musicales et humaines. Au départ, une passion, une envie et un besoin de faire passer la musique dans son plus simple appareil ou par la subtile complexité des émotions. Les INTENTIONS parfois pleines de TENSIONS mais toujours INTENSES, sont le moteur même de la vision artistique de Nicolas. Le thème de l’universalité de la musique est souvent abordé, mais Nicolas met donc un point d’honneur sur l’importance de l’INTENTION, devant être la source même d’une interprétation, d’une composition ou juste de l’exécution d’une note ou d’un coup choisi. PREMIERE PARTIE : ANTHONY JAMBON Anthony Jambon (Guitare) Joran Cariou (Piano) Swaéli Mbappe (Basse) Martin Wangermée (Batterie) Camille Passeri (Trompette) Issu d’une nouvelle génération fringante du Jazz français, ce guitariste précoce et consciencieux a formé un groupe soudé et surdoué, dont l’album à paraître, s’inspire avec fraicheur et inventivité de Pat Metheny, Tigran Hamasyan, Avishaï Cohen ou encore E.S.T.Parfait exemple de ce que cette nouvelle et fringante génération du jazz français peut offrir, ce jeune guitariste a d’abord été un parfait élève récoltant diplômes et honneurs de ses « grands pairs » avant d’écumer les clubs de jazz et les salles de concert, notamment à Paris. Il y multiplie les rencontres et les projets musicaux, partant même en tournée dans plusieurs pays d’Europe et sur d’autres continents. Riche de ces expériences, Anthony est devenu un guitariste polyvalent aux cultures musicales diverses, prêt à libérer la musique qu’il entend intérieurement. Il finit par monter sa propre formation, soudée et surdouée, avec laquelle il étrenne et mûrit pendant plusieurs mois des compositions originales aux influences telles que Pat Metheny, Tigran Hamasyan, Avishaï Cohen ou encore E.S.T. MAI 2016
THE SKATALITES Sparrow Thompson (Batterie) Ken Stewart (Claviers) Doreen Shaffer (Voix) Azemobo Audu (Saxophone ténor) Natty Frenchy (Guitare) Travis Antoine (Trompette) Val Douglas (Basse) Andrae Murchison (Trombone) Le plus grand orchestre de toute l’histoire de la musique jamaïquaine. Apres avoir enflammé le New Morning en décembre ils reviennent pou notre plus grande joie… A l’origine du ska, du roots et du rock steady, les Skatalites font danser le monde entier depuis près de 50 ans… Une bombe d’énergie inoubliable, un concentré d’invention musicale. Mêlant boogie-woogie, blues, R&B, jazz, mento, calypso et rythmes africains, ils continuent à nous faire danser sur ces rythmiques chaloupées et syncopées qui sentent bon la Jamaïque. Groupe mythique de ska jamaïcain, les Skatalites ont créé et lancé une nouvelle musique, mélange de R&B, rythmes africains rastafaris et percussions afro-cubaines. Ils ont donné naissance à ce ska mélodieux et riche qui se nourrit d’inspirations musicales variées. Les premiers Skatalites étaient, avant tout, des jazzmen émérites qui ont fourbi leurs instruments dans de grands orchestres américains et jamaïcains, occasion de s’imprégner de bebop ou encore de Blue Note du début des années 60. Ils ont transformé le jazz, le calypso, le rythm’n’blues et certains accords jamaïcains en une musique totalement nouvelle, chaloupée et chaleureuse : le ska était né. Les Skatalites existent depuis 1964. Ils ont enregistré plus de trente albums sous le nom des Skatalites, ont collaboré et accompagné tous les chanteurs jamaïcains en activité. Ils ont appris les ficelles du métier à un tout jeune débutant (qui est devenu légendaire par la suite) du nom de Bob Marley, ils ont officié en tant que « groupes maison » du fameux Studio One de Coxsone Dodd, où passaient tous les maîtres reggae de l’époque. Ils ont écrit quelques-unes des plus belles pages du ska jamaïcain qui semblent échapper à l’emprise du temps. Un concert des Skatalites c’est un peu comme un livre ouvert et la chance de vivre en live des tranches de l’histoire de la musique jamaïcaine. De leurs débuts à aujourd’hui, du band original à l’actuelle formation perdurent des titres comme « Guns of Navarone », « Phoenix City », « James Bond Theme »… Ils sont uniques et chacun de leurs concerts a un goût particulier, jamais pareil, ni vraiment différent. Ces longues impros personnelles de chacun des membres dégagent ce je ne sais quoi d’irréalité et donnent à chacune de leurs prestations cette originalité et ce goût d’y revenir.
VIRGINIA RODRIGUES Virginia Rodrigues (Voix) Lura Ranevsky (Violoncelle) Marco Lobo (Percussions) Bernardo Bosisio (Guitare) La grande chanteuse lyrique afro-brésilienne – Virginia Rodrigues interprète de façon lyrique absolument inattendue des chansons liées aux Orixás (divinités afrobrésiliennes). Les guitares acoustiques, le violoncelle et les percussions subliment son talent de cantatrice afro brésilienne. Parrainée à ses débuts par Caetano Veloso, Virginia Rodrigues sort son 5ème album « Mama Kalunga », une lecture personnelle et contemporaine, qui affirme son profond attachement à ses racines africaines. La rencontre de Virginia Rodrigues avec le répertoire des grands compositeurs afrobrésiliens, touche profondément par sa justesse et son authenticité. Elle revisite les œuvres d’artistes tels que Abigail Moura, Geraldo Filme, Nei Lopes, Paulinho da Viola, Roberto Mendes, Gibson Nascimento et Tiganá Santana.
RONNIE SPECTOR « The bad girl from Spanish Harlem » revient sur les plus grandes heures de sa carrière avec un nouveau spectacle ! Après plus de deux décennies d’absence, Ronnie Spector revient en France pour un concert exceptionnel au New Morning. La charismatique chanteuse des légendaires « Ronettes » présentera un nouveau spectacle célébrant ce groupe phare des années 60. Ronnie et son groupe joueront les plus grands tubes des Ronettes, notamment « Be My Baby », « Baby I Love You », « Do I Love You », « Walking in the Rain », ainsi que des chansons que le groupe avait enregistrées mais qui sont devenues des succès grâce à d’autres artistes, tels que « I Can Hear Music » (Beach Boys) et « Chapel of Love » (Dixie Cups). Les fans de toujours seront ravis de retrouver sur scène des classiques comme « Paradise » écrit spécialement pour Ronnie par Harry Nilsson. En plus d’une tournée Européenne, cette légende du Rock n Roll sortira en Avril le premier album studio des Ronettes, (English Art) depuis près d’un demi-siècle.
HYPNOTIC BRASS ENSEMBLE Seba Graves (Trombone basse) Saiph Graves (Trombone) Uttama Hubert (Euphonium) Amal Baji Hubert (Trompette) Tarik Graves (Trompette) Gabriel Hubert (Trompette) Hashim Bunch (Basse) Andrew Mclean (Batterie) Repérée sur les albums de Gorillaz, de Mos Def ou encore d’Erykah Badu, la fanfare hip-hop groove de Chicago n’est jamais meilleure que sur scène. Un must. (Erwan Perron, Télérama) Difficile de croire que les 8 cuivres d’une même fanfare puissent être frères, et pourtant c’est bien le cas ici, tous fils du trompettiste Phil Cohran qui œuvra dans Sun Ra. Mais la particularité première de cet ensemble c’est d’avoir su mixer depuis dix ans les bases d’un brass band typique de la nouvelle Orléans à des influences hip-hop et funk. Le fait que le groupe soit originaire de Chicago n’y est sans doute pas pour rien, dans une métropole ancrée dans une certaine tradition musicale mais complètement ouverte sur la nouveauté. Les prestations du groupe en concert sont à l’image de sa musique, ouverte, énergique et engagée !
FRED WESLEY & THE NEW JB’S Fred Wesley (Trombone,Voix) Gary Winters (Trompette) Reggie Ward (Guitare) Dwayne Dolphin (Basse) Bruce Cox (Batterie) Barney Mcall (Claviers,Piano) Phillip Whack (Saxophone) Véritable légende, il demeure aujourd’hui un modèle pour la nouvelle génération de r’n’b ! Icône de la très select famille du Funk, Fred Wesley a collaboré avec James Brown, Maceo Parker, George Clinton, Bootsy Collins. Ce tromboniste inspiré par le jazz, aux accents de soul music et de gospel, fait en ce moment rugir son trombone avec une nouvelle mouture des JB’s. Tout simplement décoiffant, il invente un phrasé au trombone reconnaissable entre tous, inspiré par le jazz, aux accents de soul music et de gospel envoutant. Né en 1943 en Géorgie, Fred Wesley grandit en Alabama. Il commence sa carrière en tant que tromboniste avec Ike et Tina Turner. Plus tard, il devient directeur musical, arrangeur, tromboniste et compositeur principal de James Brown (de 1968 à 1975). Par la suite, il joue avec ParliamentFunkadelic et Bootsy’s Rubber Band. Avec James Brown, Fred Wesley « était son partenaire le plus célèbre du monde, orchestrant les rainures sinueuses et en contribuant aux audacieux, solos qui définissent le funk. » En s’associant à George Clinton et Bootsy Collins, il joue un rôle clé pour le funk. Fred Wesley est la vedette dans le film documentaire « Soul Power », ainsi que le lauréat d’un Oscar « When We Were Kings ». Il contribue à de nombreux documentaires sur James Brown et la musique funk. Auteur du célèbre, « Hit Me, Fred: Recollections of a Sideman » (Duke University Press 2002) qui est une autobiographie. Wesley est l’un des musiciens à avoir travaillé sur de nombreux projets musicaux. Il a collaboré avec Janet Jackson (« That’s The Way Love Goes ») et Nas (« Nastradamus »). Aujourd’hui, il joue et enregistre avec son propre groupe de jazz-funk. Il partage sa connaissance musicale avec de jeunes musiciens et étudiants en musique dans les contextes éducatifs à travers le monde. Véritable légende, il demeure aujourd’hui un modèle pour la nouvelle génération de r’n’b. Toujours un événement !!!
MANOLITO SIMONET Y SU TRABUCO La chaleur cubaine sera au rendez-vous… Que du bonheur ! Manolito Simonet y su Trabuco figure aujourd’hui dans le panorama des meilleures formations de salsa cubaines. Après deux ans d’absence il est très attendu par un public qui connait la qualité de sa musique, et le pep’s de ses interprétations. Paris et le New Morning vont découvrir les superbes sons de son dernier CD: « No Puedo Parar »
BERNARD ALLISON Nouvel album : “In The Mix” Depuis bien longtemps Bernard Allison est sorti de l’ombre de son père, la légende du blues Luther Allison. L’homme parle tous les blues, du plus funky au plus low down, du plus teigneux au plus cool, lourdes mesures moites et envolées électriques à déguster brûlantes sur Energized, le bien-nommé. Bernard sort aujourd’hui son premier album studio après un hiatus de six années ; le chanteur-guitariste fait aujourd’hui paraître son treizième opus après une carrière commencée en 1990. Le fils du légendaire guitariste de blues Luther Allison (1939-1997) est allé à bonne école puisqu’il a enrichi sa technique instrumentale aux côtés de Johnny Winter et Stevie Ray Vaughan. Son nouveau disque contient dix titres, dont deux ont été écrits par son père, et un autre par Freddie King. L’album démarre avec une chanson composée par Colin James, bien connu par sa musique « fusion » empreinte de blues, de rock et de neo-swing. Les autres titres ont été écrits par Bernard Allison luimême ; l’homme de Chicago est satisfait du résultat : Je voulais enregistrer un album tout au long duquel la guitare aurait un rôle véritablement proéminent. Je crois que j’ai réussi cependant à trouver le bon équilibre, avec quelques touches de Memphis Soul vintage ainsi que de Jimi Hendrix période « Band of Gypsy ». PREMIERE PARTIE : JACK BROADBENT Un guitariste à découvrir en vidéo dans un incroyable chorus de slide guitar dans le Red Light District à Amsterdam. La scène a été filmée dans les rues d’Amsterdam, on y voit Jack qui comble les oreilles des passants et touristes avec ses compétences hors du commun en guitare slide en jouant tout naturellement avec une flasque à Whisky.
RAUL MIDÓN Un virtuose… Que les aficionados d’artistes « soul » tels que Sam Cooke, Curtis Mayfield, Donny Hathaway, Stevie Wonder, Bill Withers, déçus de ne pas (plus) pouvoir les voir sur scène se réjouissent : Raul Midón en live vous fera prendre une vraie claque ! Jazzmen accompli, Raul Midon a joué avec les plus grands et est souvent comparé à Stevie Wonder, Al Jarreau et Seal. Il est unique ! Raul Midón compose et interprète une soul teintée de folk grâce à sa technique singulière de « slap-attack » qui sublime le groove de la guitare acoustique et lui vaut régulièrement des standings ovations. Raul Midon marque le retour d’une soul très métissée, très technique mais aussi très universelle, un génie de la soul jazzy. En dépit d’être aveugle de naissance, Raul Midón est un multi-instrumentiste et chanteur virtuose qui a collaboré avec des légendes musicales telles que Stevie Wonder, Herbie Hancock, et, sur son prochain album, Bill Withers. Son dernier album « Don’t Hesitate » qui vient de paraître chez Mack Avenue, est une étape personnelle et musicale pour lui. Il a pris le contrôle de tous les aspects du processus d’enregistrement de l’album. L’artiste a géré toutes les pistes dans son home-studio, jouant la plupart des instruments lui-même et s’occupe seul de tous les éléments techniques du projet, en utilisant un logiciel informatique spécial qui lui a permis de concevoir les sessions. People magazine l’a surnommé « un aventurier éclectique », le Huffington Post « un homme libre audelà d’une catégorie … il joue avec une telle liberté et une telle joie que ses mains sourient », et le New York Times l’a décrit comme « un homme-orchestre qui transforme sa guitare en orchestre et sa voix en chœur ». Billboard l’a simplement baptisé « un virtuose ». (Alex Duthil, France Musique)
INCOGNITO Jean-paul “bluey” Maunick (Guitare) Vanessa Haynes (Voix) Tony Momrelle (Voix) Francis Hylton (Basse) Carl Hudson (Claviers) Francesco Mendolia (Batterie) Francisco Sales (Guitare) Joao Caetano (Percussions) Sidney Gauld (Trompette) Jamie Anderson (Flute,Saxophone) Tarik Mecci (Trombone) Incognito est l’un des rares groupes d’acid Jazz à avoir conquis le cœur du grand public et à connaitre un succès durable depuis 35 ans. Depuis 35 ans, le groupe porte le flambeau le l’acid jazz londonien, en combinant les sons du funk des 70’s, de l’electric jazz, et de la dance pop, créant un nouveau genre jazz-funk britannique. Inspiré par des artistes tels que Stevie Wonder et Marvin Gaye, ou encore Earth Wind and Fire et Kool and the Gang, Bluey son fondateur, a su imposer un son britannique dans le monde de l’acid Jazz tout en faisant découvrir à un public international l’extraordinaire vocaliste Maysa. Incognito vous fera voyager dans vos souvenirs avec des titres tels que « Deep Waters » ou encore leur fameuse reprise de Stevie Wonder, « Don’t You Worry ‘Bout A Thing ».
LUCKY CHOPS 1ère partie : LeS GrAtKiPoiLs Originaires de NYC, les Lucky Chops ont fait danser la terre entière après avoir enflammé le métro New Yorkais. Explosif ! Avec l’aide de millions d’auditeurs sur internet Lucky Chops est apparu sur la scène internationale en 2015 redéfinissant le rôle du Brass Band. Le groupe formé de 6 musiciens de talents a su créer un son et une énergie qui leur est unique, dont la résonance a parcouru le monde de façon virale et qui laisse présager une grande carrière. De leurs modestes débuts à sillonner les rues et le métro de New York, le brass band s’est vite forgé une réputation de groupe éclectique, alliant l’énergie d’un groupe de rock à la vitalité de la musique électronique, qui n’a pas failli à conquérir un public grandissant. Avec une récente tournée fulgurante en Europe, les New Yorkais s’imposent désormais sur le continent comme un des groupe les plus attendus et captivants de leur génération.
THE AGGROLITES Les boss du early reggae international The Aggrolites ont toujours à leur tête Jesse Wagner et sa voix d’or. Le groupe américain trace une route impeccable et fait mouche partout où il met les pieds. Sur scène, c’est une énergie folle et un enchaînement de riddims imparables. Originaires de Los Angeles, The Aggrolites commencent à jouer ensemble en 2002. The Aggrolites a inventé un savant mélange de reggae, de soul, de rock teinté de rocksteady et de funk. Très influencés par The Meters, Toots & The Maytals et The Clash, leur musique est un cocktail très riche de rythme, de mélodie, renforcé par de nombreuses années d’amour. Le résultat donne ce son infectieux qu’ils nommeront eux-mêmes « Dirty Reggae ». Si vous les avez déjà vu sur scène, vous savez qu’ils y mettent du cœur, de la chimie, du talent, et ce petit quelque chose qui fait la différence et qui les a conduit au sommet. Aujourd’hui, The Aggrolites est plus que jamais LA référence mondiale en matière d’early reggae.
CORY HENRY ‘THE REVIVAL’ Nouvel album : “The Revival” Cory Henry (Orgue Hammond) Yoran Vroom (Batterie) Cory Henry est vraiment le nouveau phénomène des claviers, dont le style est aux confins du gospel, du funk et du jazz. Instrumentiste hors pair, il possède l’imprévisibilité virtuose des plus grands….Un groove époustouflant !Cory Henry est un musicien multiinstrumentiste et producteur au CV étonnamment bien rempli pour son âge. Il joue principalement de l’orgue, qu’il a débuté à l’âge de deux ans. A 6 ans, il participe à un concours à l’Apollo Theater et se hisse jusqu’à la finale. En 2010, il coproduit l’album de Jay White « Larger than Life ». Plus tard cette année-là, il sort son premier album « Christmas with you » reprenant des classiques de Noël qu’il revisite, démontrant alors sa capacité à improviser. Henry a écrit et produit plusieurs morceaux du « Love Album » de Kim Burrell nominé aux Grammy et récompensé au Stellar Award. Il a également écrit et produit la majorité de l’album « One Lover’s Trioly » de Krishnar Lewis. Henry est particulièrement reconnu pour son jeu d’orgue harmoniquement très riche, qui puise plus son inspiration dans le jeu virtuose des pianistes Art Tatum, Oscar Peterson, que dans celui de ses pairs (Jimmy Smith et autres grandes figures de l’Orgue Hammond). A certains moments, il capture l’essence même du Jazz et du Gospel dans sa musique, et produit, à partir de ces deux composantes, un nouveau langage. Lorsqu’il improvise, Cory Henry ne sert pas de sa parfaite technique instrumentale comme d’une fin, mais comme d’un moyen au service du lyrisme et d’une grande construction narrative, faisant preuve d’une maturité allant au-delà de ses années. A la différence de nombreux virtuoses c’est également un grand accompagnateur, et c’est peut-être ce pourquoi il excelle en tant que producteur et sideman. C’est à 19 ans qu’il commence à travailler Kenny Garrett, qu’il accompagne pendant trois ans. Il a également joué pour la télévision sur la troisième saison de « Sunday’s Best » pour la chaîne BET (Black Entertainment Television) et sur le Jimmy Fallon Show. Il a par ailleurs collaboré avec Yolanda Adams, Sara Bareilles, Stanley Brown, Ray Chew And The Crew, P.Diddy, Kirk Franklin, Rob Glasper, Ron Grant, Lalah Hathway, Derrick Hodge, Israel Houghton, Joe, Shaun Kingston, Donald Lawrence, Mary Mary, Donnie McClurkin, Michael McDonald, Boyz2Men, NAS, Snarky Puppy, Tommy Sims, Bruce Springsteen, The Roots, Hezekiah Walker, Bishop Jeffrey White, Betty Wright, the late Timoty Wright et beaucoup d’autres. Ses impressionnantes performances improvisées sur YouTube lui ont valu d’être suivi fidèlement par ses fans. Son dernier morceau « First Steps », sorti au Printemps 2014 a été numéro un sur iTunes dans la catégorie Jazz. En ce moment, Cory Henry tourne avec les Snarky Puppy tout en utilisant son talent pour produire de nombreux projets avec différents artistes.
MOR KARBASI Nouvel album : “Ochos Si Novia” La nouvelle diva des scènes musicales internationales aux côtés de Mariza et Yasmin Lévy. Une voix sublime qui traverse les siècles et vous invite à un voyage autour de la Méditerranée… Imprégnée des traditions séfarades, elle les revisite à la lumière de ses propres influences : flamenco, fado, fièvre gitane, musiques du Maroc et d’Egypte… Sa haute voix claire, portée par un vibrato impétueux, s’épanouit dans ce répertoire de façon saisissante en nous rappelant les atmosphères musicales raffinées de la péninsule ibérique. Par son charisme, ses interprétations bouleversantes et son approche innovante, Mor s’inscrit dans la lignée des divas capables de transfigurer un héritage millénaire en création d’une grande modernité. Raffiné et épatant. Il reste évident que ce sont les modulations de la jeune femme, embrassant dans une même passion la tradition du flamenco andalou, les canons de la musique sépharade, la démesure gitane, et une nostalgie empruntée au fado portugais, qui emportent toute adhésion. Chansons traditionnelles ou compositions originales, entre Méditerranée et Moyen Orient, tout vibre et fleurit dans ce creuset, riche d’une sensualité explicite. Et le chant irréprochable permet à Mor Karbasi de provoquer un séisme comparable à celui de sa compatriote Ofra Haza, il y a plus de deux décennies. (Les Inrockuptibles) Langue séfarade en voie de disparition, le ladino refleurit sous sa forme chantée. Chevelure noire jusqu’au bas du dos, long jupon et guipure rouge écarlate : comme sa compatriote Yasmin Levy, l’Israélienne Mor Karbasi soigne son allure andalouse, pour souligner les racines ibériques de cette musique colportée par les Juifs exilés d’Espagne. Même ferveur, même amplitude vocale. La comparaison s’arrête là. Née à Jérusalem, la seconde, passionaria volubile, campe une Esméralda solaire, mélange de la folkeuse Noa, pour le vibrato cristallin, et de la fadiste Mariza, pour la sensualité guincheuse et flamboyante. Tambourin à la main, elle évoque, entre deux ondulations de hanches, les histoires et les souvenirs d’enfance au cœur de son répertoire. Ici, une guitare s’énerve, très rock, ailleurs, sa voix frémit, puis enfle a cappella. L’oud, les percussions et ses mélismes arabisants donnent la couleur orientale générale, plébiscitée par les youyous. Anne Berthod. (Télérama)
AVRIL 2016
Joe Pilgrim 1ère partie : Black Ship Co La voix et la spiritualité qui émane de Joe & de ses musiciens plonge les salles dans une ambiance mystique, sincère et profonde, et le public ne peut que se laisser emporter dans une méditation collective… Lorsqu’en 2014, Joe Pilgrim, chanteur charismatique issu de la scène Dub française rencontre le groupe de reggae roots The Ligerians, la magie opére. De cette rencontre naîtra pour notre plus grand plaisir, un opus nommé « Intuitions », au son puissant et chaleureux. Un reggae authentique, made in France, et produit par SoulNurse Records. Première Partie : Black Ship Co Riche de leur expérience passée, 6 musiciens explorent minutieusement les différents grooves de la musique jamaïcaine. Mettant un point d’honneur à soigner leurs sonorités, le groupe se place à la dérive du reggae des 70’s. Mélangeant aux harmonies vocales, effets analogiques et vieux instruments, la prestation vaut le détour et ne décevra pas les amateurs du genre.
Gaël Faye Son flow est un cocktail réussi de douceur et de complexité, ou les mots jouent entre eux pour assurer intelligence et musicalité. La moitié du groupe « Milk Coffee and Sugar » a lancé sa carrière solo peu après la parution du premier album du groupe. Fort de son histoire métissée, fier de ses origines et amoureux de l’Afrique il nous livre son histoire et sa vision des choses sur fond d’instrumentale riche et recherchée. Accompagné du pianiste Guillaume Poncet et du bearmaker Blanka (La Fine Equipe / Juke Box Champion) qu’on ne présente plus, le nouveau live de Gaël Faye promet voyage et poésie, tout en s’inscrivant dans la culture rap / hip hop. = 1ère partie = MC Lautrec nous fera le plaisir de jouer en live les morceaux de son dernier album « la cruauté du quotidien suffit ». Une référence à Toulouse Lautrec pour un album plein d’intelligence, au flow soigné, et produit par l’excellent Guts. Autant vous dire que cette soirée s’annonce magique, et qu’on est toujours heureux d’accueillir au New Morning la crème de la crème du rap français et de ses beatmakers. Et pour ceux à qui cette description semble familière, c’est peut-être qu’ils ont eu la chance de l’écouter ou de découvrir le projet « Fines Bouches » (Guts feat Blanka) au New Morning le 23 Décembre 2014.
OMER AVITAL Omer Avital (Contrebasse) Yonathan Avishai (Piano) Asaf Yuria (Saxophone) Alexander Levin (Saxophone) Ofri Nehemya (Batterie) Avec un son puissant, des rythmes joyeux et des mélodies orientales qui se nourrissent de gospel et de soul, il invente un jazz en perpétuel mouvement. Né en Israël d’un père marocain et d’une mère yéménite, le contrebassiste, compositeur et arrangeur Omer Avital est un pilier de la scène de New York depuis plus de vingt ans. A la tête de ses groupes, il repousse les frontières du jazz en combinant swing moderne et spiritualité. Son nouvel album enregistré à Paris sonne comme un manifeste. Avec un son puissant, des rythmes joyeux et des mélodies orientales qui se nourrissent de gospel et de soul, il invente un jazz d’aujourd’hui en perpétuel mouvement et s’affirme l’un des musiciens clefs de sa génération.
Florian Pellissier Quintet + Guests… (HEAVENLY SWEETNESS FESTIVAL) Florian Pellissier (Piano) Yoni Zelnik (Contrebasse) David Georgelet (Batterie) Christophe Panzani (Saxophone) Yoann Loustalot (Trompette) Pianiste hyper-actif qu’on retrouve avec des projets aussi variés que Setanta, Guts, Camarao ou Leron Thomas, Florian Pellissier revient avec le projet qui lui tient à cœur, son quintet de jazz. Après le succès critique de son deuxième album « Biches bleues», Florian Pellissier a décidé d’enchainer rapidement avec un nouvel opus. L’équipe de haut vol n’a pas changé, mais le style s’est affirmé, et ce « cap de Bonne espérance » devrait un peu plus imposer Florian Pellissier sur la scène jazz française.
GUTS (live Band) + Guests… (HEAVENLY SWEETNESS FESTIVAL)
LIONEL LOUEKE TRIO Lionel Loueke (Guitare,Voix) Massimo Biolcati (Basse) Ferenc Nemeth (Batterie) Nouvel album : “GAÏA” Ce guitariste béninois prodigieux sait comme personne comment concilier chansons douces de la tradition africaine et prouesses techniques d’un jazz des plus contemporain ! Décrit par son mentor, Herbie Hancock, comme un « peintre de la musique », Lionel Loueke combine mélodies imparables, complexités harmoniques et profonde connaissance des musiques africaines. De Cotonou au prestigieux Thelonious Monk Institute, le béninois Lionel Loueke tourne et enregistre depuis 2003 avec le gotha du jazz. C’est avec son trio qu’il revient.
Ce guitariste virtuose y révèle un univers musical original dans lequel il parvient à mêler ses racines ouest africaines au jazz, tout en mettant en exergue la richesse de ses harmonies vocales. Comme Joséphine Baker avait deux amours, le guitariste de jazz Lionel Loueke revendique deux héritages, celui de l’Afrique et celui de l’Occident qui s’étreignent dans sa musique. Une idée du personnage ? Il a bluffé Wayne Shorter et Herbie Hancock dès son concours d’entrée au Thelonious Monk Institute of Jazz. « Je n’ai jamais rencontré un musicien aussi incroyable que lui » déclarera Herbie qui le qualifie par ailleurs de « peintre musical ». Un peintre à la palette extra-large, à l’aise dans l’intime comme dans le swing. A écouter son chant et ses claquements de langue, à le voir transformer sa guitare en instrument de percussion, on pourrait tout aussi bien parler d’homme-musique.
CYRILLE AIMÉE Nouvel album : “Let’s Get Lost” Cyrille Aimée, un pur joyau vocal venu de France et qui se fait remarquer aux USA, c’est assez rare pour le mentionner ! Promise à un très bel avenir musical, qu’elle a déjà bien entamé outre-Atlantique, Cyrille Aimée est une chanteuse avec de la passion et des histoires à revendre. Timbre soyeux et fascinant, la profession est unanime et le New-York Times l’encense : « One of those singers whom non-singing musicians call ‘a musician.’ » Reconnue au niveau international et appréciée pour son talent, elle a notamment été finaliste de la Thelonious Monk Competition, 1er Prix à la Montreux Jazz Festival Competition, lauréate du prix Sarah Vaughan et de l’Apollo Amateur Night. Cette jeune chanteuse possède un style vocal unique au monde. Timbre soyeux et fascinant, la profession est unanime et le New-York Times l’encense. Cyrille Aimée nous présente son dernier album « Let’s get lost ». À 30 ans, elle est considérée comme la nouvelle grande voix du jazz.
Remember Petrucciani Philippe Petrucciani (Guitare) Nathalie Blanc (Voix) Dominique Di Piazza (Basse) Nicolas Folmer (Trompette) Francesco Castellani (Trombone) Sylvain Beuf (Saxophone) Michel Zenino (Basse) Manhu Roche (Batterie) Guest(s) : Lucky Peterson (Orgue Hammond) André Ceccarelli (Batterie) Didier Lockwood (Violon) Un hommage à Michel Petrucciani qui pensait ses compositions comme des chansons et qui rêvait d’y mettre des paroles.
JEAN MARC FRITZ Jean-Marc Fritz (Saxophone alto) Gilles Naturel (Basse) Armel Amiot (Guitare, Voix) Jean-Michel Proust (Saxophone baryton) François Laudet (Batterie) Philippe Laudet (Trompette) Pierre Christophe (Piano) Guy Figlionlos (Trombone) René Gervat (Clarinette) Vincent Cordelette (Percussions) Philippe Chagne (Saxophone ténor) Lionel Segui (Tuba), Patricia Bonner (Voix) Pour fêter la sortie de son album “More & More Friends”, Jean-Marc Fritz, sax alto, invite un par un ses amis à le rejoindre sur scène pour constituer au fil du concert une formation de treize musiciens au son en permanente évolution. Sur des compositions et standards arrangés dans un esprit très “fifties”, se prêtent au jeu Gilles Naturel, basse, Armel Amiot, guitare et vocal, Jean-Michel Proust, baryton, François Laudet, batterie, Philippe Laudet, trompette, Pierre Christophe, piano, Guy Figlionlos, trombone, René Gervat, clarinette, Vincent Cordelette, percussions, Philippe Chagne, ténor, Lionel Segui, tuba et Patricia Bonner, vocal.
JOEY DE FRANCESCO Joey Defrancesco (Orgue Hammond) Dan Wilson (Guitare) Jason Brown (Batterie) Nouvel album : “Trip Mode” C’est l’un des plus grands organistes actuels… Maître de l’orgue Hammond dans la tradition de Jimmy Smith et Jack Mc Duff, Joey de Francesco fait revivre la tradition du B3 ! Celui qui a commencé sa carrière à 17 ans aux côtés de Miles Davis, accumule les collaborations les projets et les récompenses depuis près de 30 ans. Artiste multi-primé, Joey DeFrancesco est un des artistes à avoir remis l’orgue hammond au goût du jour dans les années 80… Avec 30 albums à son actif en tant que leader, l’organiste peut interpréter un répertoire allant du soul jazz au hard bop avec aisance. Joey DeFrancesco, l’orgue Hammond au sommet… Pour présenter Joey DeFrancesco, il faut d’abord parler de l’orgue Hammond, cet incroyable instrument, créé au début du XX° par un horloger de l’Illinois, Laurens Hammond, pour être installé dans les églises qui ne pouvaient s’offrir un orgue à tuyaux. Les musiciens de jazz en ont saisi toute la musicalité, et le grand Jimmy Smith lui a donné ses lettres de noblesse jazzy.. C’est de la grande musique. Joey DeFrancesco a trente ans avait déjà joué avec Philly Joe Jones, Miles Davis, John McLaughlin, Ray Charles, George Benson… Godfather of Hammond Il est le musicien qui a rendu à l’orgue Hammond ses lettres de noblesse. Mieux que personne, il sait tirer de son instrument des sonorités chaudes et pleines dont il tire une musique virtuose. Actuellement en tournée pour son nouvel album, il s’est adjoint de nouveaux musiciens : le guitariste Dan Wilson et le percussionniste Jason Brown, « stylistes » capables d’enrichir la musique des plus illustres représentants du jazz. Le New-Yorkais Jason Brown a fait ses armes auprès de Billy Hart et a travaillé avec des musiciens comme Lizz Wright, Pat Martino ou Cedar Walton. Dan Wilson a, quant à lui, débuté dans le gospel, mais cache mal son attirance pour la musique brésilienne. Il s’est produit avec des artistes comme Russell Malone, Les McCann ou bien Eric Marienthal.
CHIHIRO YAMANAKA ELECTRIC FEMALE TRIO Chihiro Yamanaka (Claviers,Piano) Dana Roth (Basse) Karen Teperberg (Batterie) Nouvel album : « The Spheres » Chihiro Yamanaka, l’étoile montante du jazz au pays du Soleil levant… Depuis près de dix ans, son succès ne se dément pas au Japon. Chihiro Yamanaka est issue du prestigieux Berklee College of Music. Son premier album, sorti en 2001, se classe immédiatement parmi les meilleures ventes. Depuis, elle ne cesse de côtoyer les sommets des charts japonais. Tout au long de sa riche discographie (déjà dix albums), elle interprète ses propres compositions, mais aussi Oscar Peterson, Cole Porter, Charlie Parker, Keith Jarrett, Benny Goodman… Gage de qualité, le Swing Journal, grand magazine de jazz nippon, lui a décerné à plusieurs reprises le prix du meilleur album et celui de ses lecteurs. Depuis plusieurs années, elle poursuit sa carrière à New York où elle a joué au Carnegie Hall, au JVC Jazz Festival… On l’avait déjà repéré en 2005 avec un premier album chez Verve avec une rythmique de premier plan avec Jeff « Tain » Watts et Bob Hurst, puis un deuxième avec la rythmique de Brad Melhdau. Aujourd’hui, signée sur le prestigieux label Blue Note, véritable star au pays du soleil levant, elle se lance à l’assaut du vieux continent. Un vent de fraicheur et de sensibilité.
Haidouti Orkestar Dans le public, ça danse à s’essouffler, ça rit, ça se rencontre, ça rêve, ça frissonne. Haïdouti Orkestar cultive l’art et le génie de la rencontre : imaginez les énergies croisées d’un turc, d’un tsigane de Serbie, d’un grec de la rue de la Roquette, d’un bulgare…accompagnés de musiciens français nourris à la sauce balkanique depuis leur tendre enfance ! Le Haïdouti Orkestar fait son entrée dans le 7ème Art !!! « La Vache », le Road Movie signé Mohamed Hamidi, nous emmène du cœur de l’Algérie rurale à la porte de Versailles. Direction: Le salon de l’Agriculture ! Quoi de mieux qu’une fanfare Gypsy Orientale pour rythmer l’improbable épopée d’un homme et de sa vache ?! C’est en tout cas la réflexion d’Ibrahim Maalouf, compositeur de la bande originale, qui a associé tout naturellement le Haïdouti Orkestar au projet. Il faut dire qu’Ibrahim entretient une relation de longue date avec le groupe. Il apparait sur les 3 opus précédents et multiplie les featuring. Le 14 avril, au New Morning, Haïdouti rendra hommage au film… et nous fera entrer plus avant dans son univers singulier situé à la croisée des cultures Turques, balkaniques et Orientales.
TERENCE BLANCHARD E-COLLECTIVE Terence Blanchard (Trompette) Charles Altura (Guitare) Fabian Almazan (Piano) Donald Ramsey (Basse) Oscar Seaton (Batterie) Nouvel album : “Breathless” Le magnifique trompettiste qu’est Terence Blanchard a prouvé sa capacité à maintenir haut la tradition de New Orleans, gorgée de blues. Il se révèle aussi, dans son nouveau disque, « Breathless », utilisateur d’électronique, avec un groupe d’allumés. En club, nul doute que ça va décoiffer… Terence Blanchard, grand trompettiste, rival de Wynton Marsalis, né comme lui à La Nouvelle-Orléans, superbe instrumentiste, auteur des BO des films de Spike Lee et d’un admirable requiem sur Katrina, « A Tale Of God’s Will », vient en club à la tête de son quintet …” (M.Contat, Télérama) Terence Blanchard est né à la Nouvelle Orléans et a fait partie des Jazz Messengers d’Art Blakey. Trompettiste d’exception, admiré par son « compatriote » Wynton Marsalis, son jazz n’est pas ceux qu’on aborde avec recueillement… Le trompettiste jazz revient avec un nouveau quintet et publie « Breathless » sur Blue Note, un album en hommage à Eric Garner victime des discriminations policières. Depuis 1991 et la sortie de son premier album solo « Terence Blanchard », le célèbre trompettiste et compositeur originaire de la Nouvelle-Orléans a multiplié les explorations musicales, signé la musique de plus de cinquante bandes originales de films dont plusieurs pour Spike Lee) et donné naissance en 2013 à un opéra jazz intitulé « Champion ». Pour son nouvel album « Breathless » paru chez Blue Note, Terence Blanchard se lance avec son nouveau quintet, the E-Collective, sur le terrain de la fusion groove, funk, R&B et blues digne des grandes années des Head Hunters de Herbie Hancock ou de Weather Report… le titre de l’album « Breathless » fait cette fois référence à « Je ne peux pas respirer » les derniers mots d’Eric Garner victime des discriminations et brutalités policières. (Guillaume Schnee, FIP)
ALFREDO RODRIGUEZ Alfredo Rodriguez (Piano) Reinier Elizarde (Contrebasse) Michael Olivera (Batterie) Nouvel album “Tocororo” Si Alfredo Rodriguez était un animal à plumes il serait probablement un « Tocororo » : l’oiseau-emblème de Cuba. Assoiffé de liberté, explorateur , à la croisée des cultures… Alfredo Rodriguez incarne tout cela. Pianiste cubain touche à tout, il revient en avril 2016 pour présenter son dernier album produit par Quincy Jones. Un album incarnant ce qu’il vit, expérimentant la rencontre de la musique cubaine avec Bach, le tango, le flamenco… Avec délicatesse le trio ailé nous emporte, et nous captive !
MALTED MILK & TONI GREEN Nouvel album : “Milk & Green” La diva de Memphis Toni Green et Malted Milk, le groupe français le plus groove du moment, continuent leur ascension fulgurante après avoir enflammé le New Morning en Novembre ! À en juger par les nouvelles réactions enthousiastes qui font suite à la sortie de l’album en Angleterre le 30 octobre 2015 (Interviews et enregistrements live à la BBC Radio4, Couverture du magazine de soul « Echoes Magazine », participation télévisé de Toni Green pour ITV « Christmas Carol » l’émission phare de Noël) et après avoir été invité chez Canal + pour l’émission « Album de la semaine » en décembre dernier, cet album magistral et le show scénique que nous offre Milk & Green ne laissera personne indifférent ! Originaire de Memphis, Toni Green a commencé la musique très jeune. Elle rejoint l’écurie du producteur de légende Willie Mitchell (Al Green, Ann Peebles, Otis Clay, Syl Johnson) où elle enregistre ses propres chansons mais devient également une choriste recherchée pour sa maîtrise des harmonies vocales. De l’autre côté, on retrouve Malted Milk une machine de guerre dotée d’un sens du funk incomparable et son leader Arnaud Fradin, guitariste explosif et chanteur au falsetto dévastateur, qui a écumé la scène soul-blues depuis le Tennessee jusqu’en Floride, de Paris à Amsterdam en passant par Londres. Que peuvent avoir en commun la chanteuse soul Toni Green et le groupe de soul-blues Malted Milk ? La réponse est simple : Milk & Green font partie des secrets les mieux gardés du rhythm & blues actuel. Pour avoir uni leurs forces en enregistrant ce qui devient l’un des albums phare de la décennie. Le résultat final est un reflet fidèle de la soul du 21è siècle telle que l’envisagent Milk & Green. Un cocktail bluesy et funky capable de porter la bonne parole bien au-delà des frontières rétro qui constituent trop souvent la norme sur le marché actuel de la soul. À en juger par les réactions enthousiastes que suscite déjà une bombe comme « Just Call Me » sur le réseau des radios blacks aux États Unis, ou encore à la vue du triomphe réservé au groupe lors de la cérémonie des Victoires du Jazz en juin, cet album magistral ne laisse personne indifférent. « Grande voix, habitée, puissante et émouvante, Toni Green (…) dont la palette et la subtilité surpassent le registre monocorde de Bettye Lavette ou Sharon Jones, incarne cette soul sudiste où la performance ne suffit pas.» (JAZZ NEWS) La rencontre explosive entre un groupe nantais rodé à la soul, au funk et au blues, et une diva de la scène rhythm’n’blues de Memphis qui fit des classes auprès d’Isaac Hayes et d’Al Green. (TÉLÉRAMA SORTIR)
Bireli Lagrene / Antonio Faraò / Gary Willis / Lenny White Bireli Lagrene (Guitare) Antonio Faraò (Piano) Gary Willis (Contrebasse) Lenny White (Batterie) Un « All Star Band » de très haut niveau ou de grandes pointures du Jazz décident de se réunir pour créer une atmosphère hors normes. Bireli Lagrène (virtuose inclassable et l’un des plus grands noms de la guitare d’aujourd’hui), Antonio Faraò (pianiste de génie au Lyrisme méditerranéen), Gary Willis (bassiste co-fondateur avec Scott henderson du groupe Tribal Tech l’une des plus célèbres formations fusion post Weather Report), Lenny White (batteur et partenaire privilégié de Chick Corea et du groupe « Return to Forever »).
SARA LUGO 23 Avril 2016
CIGARILLOS EN EL SCHTRUDDLE le 25 Avril 2016
MARCUS STRICKLAND’s Twi-life Marcus Strickland (Saxophone) Mitch Henry (Claviers,Orgue Hammond) Kyle Miles (Basse) Charles Haynes (Batterie) + Special guest: Jean Baylor (Voix) Nouvel album : “Nihil Novi” Le saxophoniste Marcus Strickland, favori de la presse et de la scène New Yorkaise… Preuve donc de la versatilité musicale de ses compositions, le jeune saxophoniste s’impose comme un des compositeurs et interprète des plus talentueux de sa génération. Le saxophoniste new-yorkais Marcus Strickland est réputé pour ses nombreuses collaborations avec la fine fleur du jazz, notamment Wynton Marsalis, Pat Metheny, Tom Harrell et Dave Douglas mais ce sont ses relations étroites avec deux des batteurs de jazz les plus influents qui ont marqué les esprits : Roy Haynes et Jeff « Tain » Watts. Il présentera désormais son quintet électrique Twi-Life dont les racines puisent dans la soul music qui influença Strickland durant son enfance. Son nouvel album, « Nihil Novi », sorti chez Blue Note et produit par Meshell Ndegeocello puise dans la multiplicité de ses influences, autant du jazz, que du hip-hop ou de la soul et du R’n’B. Cet opus, mixé par le légendaire Bob Power (D’Angelo, A Tribe Called Quest, Chaka Khan…) figure également la participation de grand talents tels que Robert Glasper, Chris Dave ou encore Pino Palladino
TAKE 6 Alvin Chea (Voix) Khristian Dentley (Voix) Joey Kibble (Voix) David Thomas (Voix) Mark Kibble (Voix) Claude Mcknight (Voix) Take 6 est le meilleur groupe vocal de la planète, à des années lumières au- dessus de tous les autres (Al Jearreau)
Après les louanges non feintes de Quincy Jones, qui les admire au plus haut point, c’est Al Jarreau qui le dit haut et fort en mai dernier : « Take 6 est le meilleur groupe vocal de la planète, à des années lumières au-dessus de tous les autres ». De fait, cette formation, qui a engrangé la bagatelle de 10 Grammy Awards (sans compter de multiples nominations dans les catégories Jazz, Pop, Gospel, Rhythm & Blues et des concerts ou enregistrements avec Ella Fitzgerald, Stevie Wonder, Ray Charles, Quincy Jones, Al Jarreau…) a atteint un niveau inégalable dans la justesse, l’art du contre-chant, l’invention rythmique, la dynamique et… l’imitation instrumentale. Il faut avoir vu et entendu ce mélange de ferveur, de technique, d’empathie et de fluidité pour juger de l’écrasante supériorité de Take 6.
CEUX QUI MARCHENT DEBOUT Bruno Gautheron (Trompette) Sylvain Lacombe (Trombone) Bruno Clark (Banjo) Serge Calka (Sousaphone) Fabrice Lerigab (Caisse claire) Eric Konnert (Grosse Caisse) Ne soyez pas timides, tendez les oreilles et ouvrez grands les yeux… Si l’esprit du vaudou rôde autour de la Nouvelle Orléans, la plus célèbre des fanfares funk françaises a uniquement rapporté de NOLA le meilleur du groove et des influences qui ont fait leur succès depuis 25 ans ! On ne présente plus Ceux Qui Marchent Debout, parrains des fanfares modernes, grooveurs infatigables et globe-trotters patentés (30 pays visités). Après 19 ans de carrière, 8 albums et plus de 1000 concerts, Ceux Qui Marchent Debout font toujours danser la planète. Le funk est leur style. Qu’il soit second line, go-go, P-funk ou rocksteady (la soul jamaïquaine), il est au cœur de toutes leurs compositions. Après s’être frottés aux grands noms du genre (Maceo Parker, Fred Wesley, Bootsy Collins, The Neville Brothers) et même jammé quelques titres avec Joeystarr à l’Olympia en 2007, Ceux Qui Marchent Debout, nous confirme que le funk est synonyme de joie de vivre et de jeunesse éternelle ! Leur show fun et énergique parsemé de descentes dans le public est toujours un ravissement pour les danseurs du monde entier. Prêts à réveiller les morts et les vivants, Ceux Qui Marchent Debout est de retour avec 12 nouveaux titres qui vont hanter votre esprit et mettre votre corps en transe… “Don’t be Shy”, c’est un voyage musical des plus délicieux, sur les routes de la Nouvelle Orléans, celle du Big chief et du Funky Tumbao. Que vous soyez chez vous, dans la rue ou dans les salles, laissez-vous emporter par ces huit maîtres de cérémonies qui ne vous laisseront pas de répit ! « Il faudra s’y faire, Ceux Qui Marchent Debout est le meilleur groupe de funk français du monde! » (Stan Cuesta / Rock & Folk)
HE SKATALITES Jeudi 5 LA PETITE ÉCURIE #5 Lundi 9 Virginia Rodrigues + Tigana Santana Mardi 10 RONNIE SPECTOR Mercredi 11 HYPNOTIC BRASS ENSEMBLE Jeudi 12 FRED WESLEY & THE NEW JB’S Lundi 16 MANOLITO SIMONET Mardi 17 BERNARD ALLISON + Jack Broadbent Mercredi 18 RAUL MIDON jeudi 19 incognito Vendredi 20 incognito Samedi 21 CIRCULAR TIME Lundi 23 LUCKY CHOPS Mercredi 25 the aggrolites Jeudi 26 cory henry ‘the revival’
1er Fevrier ESKA Nouvel album : “Eska” ESKA est la chanteuse dont tout le monde parle outre-manche et l’un des secrets les mieux gardés du pays. Possédant l’une des plus belles voix de la scène anglaise, ESKA se nourri de divers influences musicales – des accents de folk, de soul, du rock psychédélique et de l’electronica viennent se mêler aux paroles abordant des sujets passionnés et passionnants. ESKA a créé un style pur et intemporel qui fait écho aux traditions du passé mais qui ne manque pas de surprendre par son originalité. Au Royaume-Uni, la musique d’ESKA a déjà créé la surprise. Son premier album a fait sensation et elle a reçu le soutien des radios et de tastemakers tels qu’Annie Mac, Gilles Peterson et Lauren Laverne. Pas étonnant : son premier EP autoproduit datant de 2013 avait déjà été célébré par Bandcamp comme l’une des « meilleures sorties de 2013 ». Après s’être faite une réputation comme auteur et interprète par le biais de collaborations avec des artistes comme Grace Jones, Cinematic Orchestra, Zero 7et Bobby McFerrin, ESKA pose à présent un nouveau jalon sur la route du succès sous la forme de ce premier album éponyme. Cet album a été produit par une équipe comprenant le musicien électro Anglais Matthew Herbert (connu pour ses remixes de Björk, REMet Yoko Ono), Louis ‘Slipperz’ Hackett et Dave Okumu du groupe The Invisible. Après sa nomination au Mercury Prize, l’album d’Eska est nominé au titre de meilleur album de l’année des Worlwide Awards de Gilles Peterson FEVRIER 2016
3 Février Nina Attal Nina Attal & Band // Nina Attal Verso (trio, nouveau projet) Avec l’expérience de ses 350 concerts et l’irrévérence de ses 23 ans, Nina Attal envoie bouler les chapelles. Prodige précoce du blues, considérée à 16 ans comme l’une des voix les plus prometteuses des douleurs pentatoniques, la voilà désormais en furie fort engueule du funk… Elle jouera son nouveau projet (VERSO) avec sa formation en trio, ses nouvelles chansons. La première fois qu’on entend Nina Attal, on s’imagine une grande diva plantureuse, née à Memphis ou sur les bords du Delta. Mais la valeur du coffre n’attend ni nombre des années, ni les kilos surnuméraires. Cette voix déchaînée et puissante, quelque part entre Aretha Franklin et Chaka Khan sort bien de la bouche d’une toute petite parigote de 22 ans, sanguine et grande gueule, qui a le rythme (‘n’ blues !) dans la peau. Cliché ? Chez Nina Attal, ce n’est pas du flan, c’est même écrit sur son bras droit : un « Groove » majuscule, son premier tatouage. Sur scène, elle ne se prive pas, d’ailleurs, de le montrer à ses musiciens s’ils font mine de s’endormir sur une ligne de basse. Elle a beau avoir 23 ans, on ne le la lui fait pas ! Normal, pour une chanteuse qui n’a jamais perdu son temps. Après 6 ans de tournées avec son band funk et une réputation acquise et méritée d’être une véritable machine de guerre sur scène grâce à 350 concerts en France et à l’étranger, Nina s’est récemment recentrée sur un travail plus personnel dans une formation allégée, accompagnée de sa guitare, d’un piano et d’un batteur. Une nouvelle étape pour celle qui du haut de ses 23 ans a déjà conquis 3 continents. Nouvelles compositions et surprises seront au rendez-vous ! En deuxième partie, elle reviendra à ce qui a fait sa renommée, rejointe sur scène par ses compères habituels pour nous offrir une dose de funk bien corsé !
4 Fevrier Une tornade rafraichissante dans le monde de la soul et du funk ! Raul De Souza Nouvel album : “Brazilian Samba Jazz” Au label Encore Merci Voici une leçon de musique festive et nostalgique hautement recommandée à tout honnête homme, et pas seulement aux mélomanes amateurs de jazz et de samba ! “Il a fait ses classes avec Baden Powell, Hermeto Pascoal, Sergio Mendes, João Donato. C’était bien avant la vague planétaire de la bossa nova. Il a côtoyé Tom Jobim, Kenny Clarke, Sonny Rollins, Wayne Shorter, Freddie Hubbard et, tout récemment Ron Carter. Et cela s’entend dès les premières notes de son dernier album, « Brazilian Samba Jazz ». Raul de Souza réalise cette synthèse entre ces deux courants musicaux sans jamais forcer son talent. Le tromboniste brésilien n’a plus à rien à prouver à ce stade de sa carrière. Son premier album en tant que leader date de 1965 et « Sweet Lucy », sorti en 1977, assura sa renommée. Et que dire de sa maîtrise de l’instrument- assurément pas l’un des plus faciles à pratiquer, maintes fois récompensée par des prix et consacrée par le redoutable Berklee College qui utilise l’un de ses disques, « Colors » (1975), comme matériel didactique. Une quête de l’excellence qui l’a même incité à créer son propre modèle de trombone, le Souzabone. Exigeant avec lui-même comme avec les autres, le carioca qui voue une affection certaine pour la France, n’est pas artiste à prendre le temps de souffler même à 80 printemps. Avec « Brazilian Samba Jazz », Raul de Souza signe son premier album constitué uniquement de ses compositions. Un défi qu’il relève avec la nouvelle génération de musiciens brésiliens, un témoignage supplémentaire de sa culture du partage. La samba a rarement trouvé meilleur ambassadeur que Raul de Souza, tromboniste au jeu volubile et musclé et à la sonorité feutrée, chaleureuse et intime. Voici une leçon de musique festive et nostalgique hautement recommandée à tout honnête homme, et pas seulement aux mélomanes amateurs de jazz et de samba !” (Jean-Louis Lemarchand / Académie du Jazz) Nouvel album de Raul de Souza à paraître chez Rue Stendhal le 26 février 2016 : Brazilian Samba Jazz – 20h30 – Première partie : Claire Michael Quartet. – 21h30 – Raul de Souza
5 Février Migrants Migrants est un projet multimédia dédié à tous ceux dont l’histoire est liée à l’immigration. C’est un spectacle vivant, un voyage émotionnel où la mémoire historique est stimulée par les documents (photos, vidéos, audio) et par la musique. Au seuil du troisième millénaire, le plus impressionnant phénomène social est la migration d’énormes masses ou de petits groupes d’hommes, de femmes et d’enfants qui, comme des vagues de marée humaine, se déplacent partout dans le monde. Les migrants sont désormais très nombreux, y compris les artistes eux-mêmes qui explorent de nouveaux territoires pour atteindre leurs rêves. Nicola Sergio, pianiste et compositeur installé à Paris depuis 2008, et le metteur en scène et scénographe Nino Cannatà sont à l’origine de cette création. Spécial guest de la soirée, l’écrivain et metteur en scène Atiq Rahimi, récompensé en 2008 avec le prix littéraire Goncourt pour « Syngué sabour », et en 2004 au festival du cinéma de Cannes, avec le Prix regard vers l’avenir pour « Terre et cendres ». En tant qu’émigré et provenant du sud de l’Italie – terre d’émigration – j’ai toujours ressenti le besoin de dédier un morceau à cette grande « famille » à laquelle je me sens appartenir: les émigrés du monde entier. Mais là je suis allé encore plus loin, en lui dédiant un entier album, tout écrit avec un état émotionnel particulier. Pour composer les dix morceaux, je me suis nourri d’histoires personnellement vécues, de documents écrits, de films, de journaux, mais surtout de rencontres que j’ai faites avec certains émigrés, témoins privilégiés d’histoires d’une grande richesse humaine, ce qui a représenté, pour moi, une incroyable source d’inspiration. C’est le cas de « Nowhereland » : le migrant se retrouve, seul et désorienté, parmi beaucoup d’autres sur un navire pour atteindre le nouveau pays, un nouvel endroit qu’il ne connaît que par le biais de cartes postales ou de la télévision, une nouvelle terre qui, le plus souvent, ne l’accepte pas. Ce n’est pas « sa propre » terre, c’est « la terre de personne », celle où il lui faut vivre maintenant pour se construire un avenir. « Ryork » évoque l’ambiance de la première génération d’émigrants italiens partis en Amérique, sans argent mais avec une valise pleine de rêves. C’est l’histoire d’un jeune homme Napolitain qui voulait émigrer à New York mais, se trompant de navire, arrive à Rio de Janeiro. Malgré son erreur, il aime cette ville, s’y installe et y fonde sa famille. « Rain in my lunchbox » raconte l’histoire d’un ouvrier à Londres qui, pendant sa pause-déjeuner sur le chantier où il s’échine, découvre le contenu de son panier-repas : rien d’autre que de l’eau de pluie! J’ai donc essayé de transfigurer tout ça à travers mon esthétique personnelle, en mettant toujours au centre l’improvisation. Pour écrire les thèmes je me suis inspiré parfois du jazz, parfois du classique ou de la musique de film, sans m’imposer à priori des barrières stylistiques. Parce que la musique est, à mon avis, très similaire au processus de la migration: elle est souvent le résultat de rencontres et d’échanges continus entre cultures différentes et même des « styles » différents peuvent coexister, en s’enrichissant mutuellement pour créer en continu des nouveaux styles, de nouvelles cultures, de nouvelles migrations.
6 Février Nicola Sergio Omar (SOUL SESSIONS) Omar Lye-fook (Voix) Darren Abraham (Batterie) Colin Mcneish (Basse) Hawi Gondwe (Guitare) Lennox Cameron (Claviers,Voix) Chris Ballin (Voix) Il est indéniablement l’un des maîtres et précurseurs du mouvement new-soul, et soul-prophète en son pays, l’Angleterre. Ce mélomane hors du commun (ayant collaboré sur son dernier album avec Stevie Wonder, Estelle, Common et Angie Stone !) au charisme exceptionnel vous fera voyager à coup sûr dans un univers où le groove réchauffe les corps et les cœurs. Avec ses dreadlocks rasées sur les côtés, Omar est le père de la Néo-Soul anglaise. Chanteur, compositeur, producteur, il interpréta « There’s Nothing Like This » dans les années 90, puis se retira pour toujours plus de créativité et de crédibilité. Avec Stevie Wonder comme père spirituel, son fan-club va de Gilles Peterson à Erykah Badu, en passant par Angie Stone et bien d’autres. Ce chanteur à la voix d’or est la référence incontestée de la nu soul, qu’il a introduit en Europe. Un univers unique, hybride de soul, hip-hop, jazz et de sons urbains de la palpitante scène londonienne. Il arrive avec son nouvel album « The Man ». Une voix d’or, suave, ensorcelante… Omar, le King of Soul
8 Février Julia Holter Aux commandes d’un projet qui mêle vidéo, musique, et littérature, férue de philosophie grecque ancienne, ou du cinéma d’Alain Resnais, la Musique de Julia Holter nous plonge dans une atmosphère poétique unique, un voyage des sens qu’elle s’amuse à troubler, brouillant les repères de ses auditeurs. Julia Holter est l’auteur de trois albums fascinants… Pièces musicales à part entière, une pop mutante, sublimée par une voix haut perchée, rappelant la beauté du timbre de Kate bush ou les étrangetés mélodiques de Laurie Anderson. Après avoir étudié à la CalArts aux côtés d’Ariel Pink et Nite Jewel, elle fait ses premières armes musicales autour du field recording et mixtape en tout genre. Elle compose une musique aux reflets DIY dont les mélodies éthérées révèlent néanmoins une éducation classique.
Le 9 Février Ambrose Akinmusire New Trio Ambrose Akinmusire (Trompette) Thomas Pridgen (Batterie Mike Aaberg (Claviers,Orgue Hammond) Ambrose Akinmusire est la star montante du jazz américain actuel, fleuron du label historique Blue Note. Sa sonorité puissante et poétique ainsi que sa désarmante virtuosité l’ont rapidement propulsé dans la cour des plus grands artistes jazz actuel, réconciliant la tradition du jazz avec la modernité des compositeurs actuels… Ambrose Akinmusire : la trompette fut. Celle d’Ambrose Akinmusire dessine des paysages, des visions, des idées, des états. De grâce, il faut bien le dire. Après des grands maîtres et des grands prix, c’est une voix qui donne leur liberté à des compositions entêtantes qui sort de sa trompette, une voix habitée de conscience et de fantaisie, d’ombres, de lumières. Ses concerts convoquent une magie. Une science qui est un art, et du grand. Une âme. (www.novaplanet.com) Technique sans faille, sonorité limpide, grand sens de la mélodie, inventivité impressionnante, ceux qui ont eu l’occasion de croiser le chemin d’Ambrose Akinmusire ne tarissent pas d’éloges à son sujet. Et lorsqu’on sait que ces admirateurs ont pour nom Joe Henderson, le premier à l’avoir repéré, Joshua Redman, Steve Coleman, Billy Higgins et Michel Portal, ces compliments prennent un sens particulier. Le trompettiste américain d’origine nigériane accomplit, depuis ses débuts, un parcours sans faute. Diplômé de la Berkeley School of Music, premier prix du prestigieux Concours Thelonious Monk, il enregistre Prelude To Cora en 2007 pour Fresh Sound New Talent puis When The Heart Emerges Glistening, chez Blue Note, en 2011. On dit qu’il aime se faire surprendre par un silence, une tension, un échange, à la manière d’un auditeur attentif, à l’affût du moindre détail. Pour Ambrose, l’apprentissage de la musique passe avant tout par la recherche d’un nouveau langage musical. Son laboratoire, explore tous les styles, de Chopin à Bjork. Son troisième album est une réussite totale, The imagined savior is far easy to paint toujours pour le label Blue Note qui semble avoir trouvé là un musicien aussi fort au 21ème siècle que les Clifford Brown, Donald Byrd, Lee Morgan et autre Freddy Hubbard qui ont marqué par leur inventivité et leur renouvellement incessant ce label de légende. Annoncé comme le nouveau messie du jazz, croulant sous les éloges et les distinctions prestigieuses, signant chez Blue Note dès le second enregistrement personnel, on attendait forcément Ambrose Akinmusire au tournant avec son troisième LP. Sans surprise, l’album confirme que derrière ce jeune prodige afro-américain se cachait bien l’un des trompettistes les plus enthousiasmants de ces dernières années.
10 Février Ramsey Lewis quartet Ramsey Lewis (Piano) Joshua Ramos (Basse) Charles Heath (Batterie) Henry Johnson (Guitare) L’incorporation de rythm ‘n blues, de gospel et de pop à sa composition rend sa musique étonnamment accessible, sans y perdre pour autant sa pureté. Son talent, souligné par la remise de trois « Grammy », est mondialement reconnu et, encore très actif, il offre à son public des performances remarquables. Dès le début de sa carrière, Ramsey Lewis a tenu une place bien particulière dans le monde du jazz. Pianiste, au départ classique, il évolue, au début des années 60, dans les clubs de jazz new-yorkais et se découvre alors une âme de jazzman. Ses premiers hits « The Inn Crowd » et « Hang on Sloopy » atteignent un public très vaste.
11 Février Tony Momrelle (SOUL SESSIONS) La voix d’INCOGNITO, en solo pour la 1ère fois en France ! Tony Momrelle (Voix) Julian Crampton (Basse) Francesco Mendolia (Batterie), Francisco Sales (Guitare) Emiliano Pari (Claviers) Le tout nouvel album de Tony Momrelle, « Keep Pushing » est une des merveilles Soul de l’année, synthèse parfaite entre l’héritage incontournable des 70’s et l’efficacité remarquable d’un groove résolument actuel. Tony Momrelle est depuis près de 10 ans le chanteur lead du groupe mythique d’Acid Jazz, Incognito. Enfance Gospel, adolescence Hip Hop, Tony s’épanouit dans le Funk et murit avec la Soul. Arrangeur vocal et choriste accompli, prisé par les plus grands artistes de la planète sur scène comme en studio, il accompagne régulièrement Elton John, Gloria Estefan, Celine Dion, Janet Jackson, Sade, Andrea Bocelli, Gwen Stefani et Robert Palmer. Il devient au fil des années et des tournées l’un des artistes Soul les plus appréciés et sollicités d’Angleterre. Ses qualités vocales hors normes lui valent la reconnaissance de ses pairs mais aussi et surtout celle de ses pères spirituels, comme Stevie Wonder en personne.
12 Février Congopunq 1ère partie : Zeska L’ovni sonore et visuel parisien qui rassemble le batteur Cyril Atef et le performer Dr Kong. Toujours accompagné d’invités improbables, un club vodou, qui entraîne les sens et mène à la transe. « No guns more drums » est fidèle à cet esprit de carnaval punk absurde et décontracté que cultivent les deux acolytes, tout sauf des branleurs par ailleurs, dès qu’il s’agit de pousser les corps à la danse. Maîtres de la transe. (Les Inrocks) Incroyablement rafraîchissant. (TSUGI) Deux showmen qui livrent une drôle de cuisine sonore, mélange de « beats boum-boum » que d’aucuns qualifient de funk vaudou et qui tient, sans doute, du manifeste punk. (Le Point.fr) == 1ère partie : Zeska == Zeska est un jeune trio venu d’ailleurs qui présente une musique nourrie d’influences électro, techno ou encore trip-hop, reproduites en acoustique. Un concert étonnant, frais et innovant!
13 Février Mariana Ramos MARIANA RAMOS présente son 5ème opus « Quinta ». Enregistré en grande partie à Cabo Verde avec les musiciens locaux de son île São Vicente, Mariana puise dans ses racines les sonorités traditionnelles des instruments à cordes, guitares, cavaquinho et percussions. Elle s’entoure de talentueux musiciens : Bau, Toy Vieira, Zé Paris et Totinho ainsi que les auteur-compositeurs renommés, Teofilo Chantre, Jorge Humberto mais aussi de jeunes auteurs prometteurs comme Nitu Lima et Georges Tavares. Les différents rythmes de son archipel sont représentés et elle est plus déterminée que jamais à défendre la morna et coladera qui l’ont bercées dans son enfance.
14 Février Victor O Nouvel album : “Le Collector” Pour bien démarrer l’année 2016, l’artiste donnera un concert live dans le cadre d’une soirée de SaintValentin qui s’annonce sensationnelle et dédiée à tous les amoureux de bonne musique. Sorti le 6 décembre 2015, l’album « Le Collector » de Victor O réunit près de six années de succès de l’artiste soul et roots des plus célèbres de la Martinique. Sur ce même support le chanteur-guitariste présente une chanson inédite intitulée « No Limit » composée dans un style zouk rappelant son tube, « Vini Dou » que le public découvrait en 2011.
17 Février Shuggie Otis (SOUL SESSIONS) Figure légendaire du funk et du soul, fils du non moins légendaire Johnny Johnny “shuggie” Otis (Guitare,Voix) Albert Quon Wing (Saxophone) Russell “swang” Stewart (Claviers) Nick Otis (Batterie) Eric Otis (Guitare) Encensé par les plus grands : de Sly Stone à Prince, de Franck Zappa aux Rolling Stone, de Mos Def à Outkast. Le titre de « légende » n’attend ni le nombre des années, ni le nombre d’albums parus. Shuggie Otis est une figure mythique de la soul et du funk. Fils du pionnier du rythm n’blues Johnny Otis, ce guitariste surdoué a appris la musique auprès de ce dernier. Il publie trois albums entre 1970 et 1974, parmi lesquels le fameux « Inspiration Information », avant de tomber dans l’oubli. Sa carrière connaît un second souffle en 2001 après la réédition de l’un de ses albums. (Nova Planet) Le Bluesman Shuggie Otis reste l’une des légendes les plus vivaces de la guitare électrique. Un individu doté d’une audition normale, qui a prêté l’oreille pendant dix minutes à la sublimissime première prise du « Slow Goonbash Blues » improvisé en 1969 avec Al Kooper, ne peut plus considérer le Blues de la même manière. Né en 1953 à Los Angeles, le fils de Johnny Otis n’a pas seize ans à la date de la session ! Le discours modernise celui de ses idoles T-Bone Walker (que son père révéla dans le Johnny Otis Show), et Elmore James. Shuggie actualise ses influences en puisant dans le meilleur de ses contemporains : la volubilité de Mike Bloomfield, le feeling de BB King, la virtuosité de Roy Buchanan, le lyrisme d’Earl Hooker. Shuggie ? Un patrimoine du Blues, tant le style recèle de richesse. Le guitar hero commente ses nombreuses influences dans le morceau mi-parlé, mi-joué,Shuggie’s Boogie, sur le vinyle « Here Comes Shuggie Otis » (gravé par Epic en 1970). (Bruno Pfeiffer, Libération)
23 Février Funk & the city – achille’s family & the echoes of Achille’s family La musique d’ Achille’s Family est un mélange explosif de Soul et de Funk. Ils proposent un concert costumé et plein d’énergie autour de compositions originales et pas des moindres! D’ailleurs, le Leader chanteur Léo Aniaba est également le batteur du groupe. Le groupe sort son EP au mois de Mars 2015. The Echoes Of ECHOES OF est un groupe issu de la très populaire formation funk parisienne « SOLYL-S » et à l’initiative de plusieurs hommages aux grandes villes américaines du Funk. Ils revisitent sans complexes et avec passion le meilleur du répertoire des « Cities of Funk » comme DAYTON (Ohio Players, Sun, Lakeside), MINNEAPOLIS (Prince, The Time, André Cymone) et plus récemment WASHINGTON (Trouble Funk , Soul Searchers, Chuck Brown). Claviers Princiers à souhait, gros claps qui tâchent et percus à Gogo… Pas d’autres choix que de shaker son butt !
24 et 25 Février Idan Raichel Nouvel album : “At the Edge of the Beginning” Au label CUMBANCHA Idan Raichel (Piano,Voix) Maya Avraham (Voix) Avi Wogderess Vasa (Voix) Gilad Shmueli (Batterie) Yogev Glusman (Basse) Après le succès de son projet « Toure Raichel Collective » avec Vieux Farka Toure en 2014, l’artiste israélien Idan Raichel revient sur le devant de la scène avec un nouvel album intimiste « At The Edge Of The Beginning ». Principalement composé de ballades introspectives enregistrées chez lui, l’album reflète son état d’esprit lié à sa nouvelle vie de père de famille.
26 Février NEW SCHOOL – La Gale / Virus / Droogz Brigade En Février, c’est bien connu il fait froid ! NewSchool vous propose de venir vous réchauffer et vous perdre au fond de la taverne du Rap Français. Nous sommes très heureux d’accueillir “La Gale” et son dernier album “Salem City Rockers”. Produit par INCH et Al’Tarba, ce projet vous laissera un gout amer et étrange au fond de la gorge – mais dans le bon sens du terme. Textes acérés, débités avec talent par La Gale, on vous promets un voyage dans l’underground du rap Fr. En co plateau, le non moins mystérieux Virus viendra nous compter ses vers sur fond d’instru sorties tout droit des sous sols du beat making. Enfin, en première partie, retrouvez les très attendus “Droogz Brigade”. Ce groupe de Mcs / Beatmakers (Rhama le Singe / Sad Vicious / Al’Tarba / Staff l’Instable) met un sacré feu sur scène. Préparez vous à jumper et à suivre de très près ces artistes talentueux…
La nouvelle génération du Rap Fr est au New Morning !
27 Février Abass Abass Nouvel album : “L’homme du Sahel” Tout en musique… la musique, la vraie, sincère. Toujours entouré de ses musiciens, Abass Abass fait vibrer le hip hop de nouvelles sonorités. Il n’est plus qu’un simple rappeur mais un musicien à part entière, le flow a pris un gros bol de groove, ses influences musicales diverses nous font voyager tout au long de l’album. Subtil mélange de valeurs africaines et influences urbaines, musique de mots sur des rythmes funk, soul, jazz et world music, « l’homme du Sahel », nouvel album d’Abass Abass dévoile l’engagement de l’artiste avec une musicalité nouvelle. Cet opus s’inscrit dans la même lignée que ses petits frères. Abass Abass s’engage. Il dénonce sans concession ni prosaïsme, prend le mal à sa racine, pousse l’auditeur à soulever une multitude de débats. Dressant un état des lieux, il nous parle d’éducation, de paix, de morale, de nos faiblesses, nos préoccupations, nos peurs. A cœur ouvert, il peint tout en musique le tableau de l’homme parmi les autres dans la société actuelle. Lyricalement, l’artiste confirme sa plume, avec plus de sagesse et de maturité. Sans détour, il assume son originalité et livre ses confidences.
1 er Mars Avishai Cohen (tp) Quartet Nouvel album : “Into The Silence” chez ECM Avishaï Cohen (Trompette) Yonathan Avishai (Piano) Barak Mori (Basse) Nasheet Waits (Batterie) Accompagné de ses trois musiciens, Avishai Cohen nous transporte sur des routes swing, du be-bop, du hard-bop, avec spontanéité, rigueur. Accompagné de ses trois musiciens, Avishaï Cohen nous transporte sur des routes swing, mais aussi du be-bop et du hard-bop. Très influencé par Miles Davis, son phrasé est aussi très singulier : à la fois très New Yorkais (virtuose, à l’aise dans n’importe quel contexte rythmique ou harmonique) et laissant transparaitre ses origines dans les envolées parfois teintées des musiques traditionnelles qui ont dues bercer son enfance. Etoile montante du jazz pour le DownBeat Magazine en 2012 et 2013, trompettiste ultra-solicité, Avishai Cohen s’apprête à sortir son huitième album en tant que leader. « Cohen et ses acolytes improvisent ensemble si merveilleusement qu’ils sont souvent stupéfaits de leurs propres inventions collectives” (DowBeat) Les amateurs de cuivre risquent d’être particulièrement séduits par le son. Les premières notes de ce disque émanant de la trompette évoquent le Miles Davis d’Ascenseur pour l’échafaud et les plages plus méditatives convoquent les figures tutélaires d’Art Farmer ou Tom Harrell. Le magazine HotHouse Jazz qualifie Avishai Cohen comme « une des voix cuivre les plus passionnantes du siècle. » A l’évidence la richesse est infinie, du lyrisme intime à l’électrification virtuose, des classiques du jazz aux originaux avant-gardistes.
Mars 2016 Shigeto & Heathered Pearls & Lord Raja Winter Tour 2016 Le show exclusive des trois meilleurs producteur et DJs du label Ghostly International, fondé par nul autre que le grand Matthew Dear. Bill Laurance Nouvel album : “Aftersun” Au label GroundUP Music /
3 Mars UNIVERSAL CLASSICS Bill Laurance (Claviers,Piano) Richard Spaven (Batterie) Jonathan Harvey (Basse,Claviers) Gagnant d’un Grammy Award et membre fondateur du groupe de renommée internationale « Snarky Puppy », la parution de son 3ème album, « AFTERSUN », s’accompagnera d’une tournée au cours de laquelle Bill Laurence foulera la scène du New Morning à Paris, le 3 mars. De formation classique, Bill travaille comme musicien professionnel depuis l’âge de 14 ans et a tourné dans le monde entier en tant que pianiste, claviériste, compositeur, producteur et arrangeur. Il a enregistré et/ou collaboré avec des artistes comme : David Crosby, Morcheeba, Salif Keita, Bobby McFerrin, Susana Baca, Lalah Hathaway, Laura Mvula, Jacob Collier, Musiq Soul Child, Chris Potter, Lionel Loueke, Carlos Malta, Miss Dynamite, The Metropole Orchestra. Il a beaucoup travaillé dans le monde de la danse avec les compagnies d’Alvin Ailey, le Ballet Rambert, le Matthew Bourne’s Adventures in Motion Pictures, le Phoenix Dance, le Northern Ballet Theatre ou bien The English National Ballet. Bill dirige sa propre société de production de musique, « Twenty Thousand », spécialisée dans la musique de film, la télévision et la publicité. Ses clients récents sont Apple Mac, Sky Broadband, Nokia, De Beers, Hewlett Packard et Rigby & Peller. Bill Laurance sort en 2014 son premier album « FLINT » devenant directement numéro 1 dans le Jazz Charts iTunes et recevant l’acclamation de la critique internationale. Son deuxième album « SWIFT » est sorti sur GroundUP musique au printemps 2015. Bill est également un conférencier spécialiste à l’Institut de musique contemporaine de Londres et donne des cours dans les établissements de musique à travers le monde. Winston Francis + Aj Franklin + Natural Mighty + Ras Joseph + Happy Tunes Sound = Winston Francis =
5 Mars Winston Francis est un vétéran de la scène reggae internationale. Véritable légende du reggae et du rocksteady, Winston Francis est sans conteste l’une des plus belles voix du reggae-soul jamaïcain, au même titre que Ken Boothe ou Dennis Brown. Artiste phare de Studio One où il commence à enregistrer avec Sir Coxsone dès la fin des années 60, il est encore aujourd’hui un infatigable de la scène et continue à sillonner le monde entier pour transmettre ses vibes. =
AJ Franklin = Né Franklin Spence, il a grandi à Kingston, en Jamaïque. Il a commencé sa carrière musicale en 1969 avec « Les Federaux ». Le groupe fut repris par Derrick Harriot et évolue en « The Chosen Few » en 1970. Engagé, il enseigne le chant aux enfants défavorisés. Bien que ses racines sont fermement dans le reggae, il réussit à transcender un genre musical unique avec sa voix mélodieuse et ses rythmes.
9 Mars Boubacar Traoré Boubacar Traoré (Guitare,Voix) Babah Koné (Calebasse,Percussions) Vincent Bucher (Harmonica) Voici la voix bluesy et au swing discret du grand Boubacar Traoré, celui que les Maliens surnomment affectueusement Kar Kar. Sa musique distille des émotions et des rêves avec simplicité et précision. Sa voix chaude et puissante, chante l’histoire de son pays, les espoirs et les déceptions des Maliens, l’amour et l’espérance, le monde qui l’entoure. L’album « Mbalimaou » – enregistré à Bamako au studio Bogolan-, que présente aujourd’hui Boubacar Traoré, est un nouveau jalon dans le parcours d’un artiste rare et secret. Respecté de tous, il demeure l’un des derniers grands musiciens à avoir fait ses débuts dans le Mali de l’indépendance. Sa voix bluesy, au timbre si particulier, empreinte d’émotion, son style de guitare unique, la poésie qui baigne ses chansons s’est affinée au fil des ans. A plus de 70ans, Boubacar Traoré a su entretenir et enrichir tout ce qui caractérise son style et son univers musical, une grande élégance, une belle simplicité, une sérénité, un dépouillement que l’on ne trouve que chez les grands artistes. Sincère toujours, poignante parfois, subtile et apaisée la musique de Mbalimaou dégage un swing discret, une poésie, une fluidité qui sont la marque de celui que les Maliens surnomment affectueusement Kar Kar. Sa vie marquée par des déboires, la malchance, les éclipses et les tragédies est une source d’inspiration pour ce bluesman né à Kayes, la grande ville du nord-ouest malien bâtie sur le fleuve Sénégal, qui vit aujourd’hui à Bamako près du Niger, le grand fleuve mythique de l’Afrique de l’Ouest ; tout comme l’amour qui irrigue de façon souvent métaphorique un bon nombre de ses textes. Kar Kar est aussi un chroniqueur de la vie quotidienne des Maliens dont l’histoire remonte au 12ème siècle. S’il demeure imprégné de la culture et des traditions mandingues, Boubacar Traoré est un artiste contemporain résolument moderne et créatif, ouvert sur le monde. Accompagné par des percussions discrètes – le jeune Babah Koné précis et régulier à la calebasse, Yacouba Sissoko au karignan, shaker et petites percussions traditionnelles, et par Fabrice Thompson batteur et percussionniste de la Guyane qui enrobe d’épices et de rythmes inédits. Pionnier de la musique mandingue moderne, le bluesman malien chante ses années d’ombre et de lumière, d’une voix chaude et avec une guitare rugueuse… Emouvant de simplicité, le chanteur est aussi capable de transformer sa belle sérénité en un véritable feu de joie, qui embrase immanquablement le public. (Anne Berthod, Télérama)
10 Mars Kenny Barron Trio Nouvel album “Kenny Barron Trio” Chez Impulse Kenny Barron (Piano) Kiyoshi Kitagawa (Basse) Johnathan Blake (Batterie) Récompensé 9 fois aux Grammy Awards, compositeur et pianiste virtuose, Kenny Barron a collaboré avec les plus grands noms du jazz, de Dizzy Gillespie à Chet Baker en passant par Stan Getz. Le pianiste sortira un nouvel album début 2016 « Kenny Barron Trio » Chez Impulse. Kenny Barron, né en 1943 à Philadelphie, est un pianiste de jazz américain. Il est le jeune frère du saxophoniste ténor Bill Barron. A l’âge de 19 ans, Kenny déménage à New-York et sur les recommandations de James Moody, Dizzy Gillespie engage Barron en 1962 sans l’avoir entendu jouer une note. C’est dans le groupe de Dizzy que Kenny développe une prédilection pour les rythmes latin et caribéen. Après 5 années avec Dizzy, Barron joue ensuite avec Freddie Hubbard, Stanley Turrentine, Milt Jackson, et Buddy Rich. Début des années 70, Kenny travaille avec Yusef Lateef qu’il considère comme exerçant une grande influence dans l’art de l’improvisation. En 1973, Kenny rejoint la faculté de Rutgers University en tant que professeur de musique (Il occupe ce poste jusqu’en 2000). En 1974, Kenny enregistre son premier album en tant que leader, intitulé « Sunset To Down » (Muse), premier album suivi de 40 autres. A la fin des années 70, Kenny forme un trio avec Buster Williams et Ben Riley (qui travailla également avec Eddie Lockjaw Davis), Addie Harris, Sonny Stitt et Harry Sweets Edison. Durant les années 80, il co-fonde The Quartet Sphere, avec Buster Williams, Ben Riley et Charlie Rouse. Ce groupe est principalement dédié à la musique de Thelonious Monk. Sphere enregistre plusieurs projets étonnants pour le label Polygram, parmi eux « Four for all » et « Bird Songs”. Après la mort de Charlie Rouse, le groupe s’octroie une pause puis se retrouve 15 ans après, remplaçant Rouse par le saxophoniste alto Gary Bartz. Cette nouvelle collaboration fait ses débuts dans le label Verve Records en 1998. En 2008, Kenny Barron sort son premier album studio depuis quatre ans, avec « The Traveler » (Universal France), un enivrant mix des titres favoris de Barron mis en parole et ré-arrangés. Il est rejoint par les chanteurs Grady Tate, Ann Hampton Callaway et le jeune Gretchen Parlato, gagnant du Thelonious Monk International Competition for Jazz. 2010 voit la sortie de « Minor Blues » chez Venus records, un trio enregistré avec George Mraz et Ben Riley. Son dernier CD est « Kenny Barron & The Brazilian Knights », produit par Universal en 2013. La capacité inégalée de Kenny Barron à hypnotiser son audience par une élégante façon de jouer des mélodies sensibles, a inspiré le Los Angeles Times pour le qualifier de l’un des plus grands pianistes de jazz du monde. Qu’il joue en solo, en trio ou en quintet, Kenny Barron est reconnu dans le monde entier comme un maître de la performance et de la composition. Récompenses : – De 1992 à 2002, ses propres enregistrements chez Verve lui ont permis de gagner neuf nominations aux Grammy awards avec « People Time », incroyable duo avec Stan Getz. – Il fut également nominé lors de la sortie de « Spirit song », « Night and the City » (un duo enregistré avec Charlie Haden) et « Wanton Spirit », un trio enregistré avec Roy Haynes et Haden : ces trois enregistrements ont tous reçu une double nomination aux Grammy awards (pour l’album et la performance solo) – Son CD Canta Brasil (Universal France) a lié Barron avec le Trio de Paz in a fest of original Brazilian Jazz et fut nommé Critics Choice top ten CD de 2003 par le Magazine Jazziz. – En 2005, il est introduit dans l’American Jazz Hall of Fame et gagne un MAC Lifetime achievement Award. – En 2015 il a été récompensé par les JJA Jazz Awards 2015 dans la catégorie « meilleur pianiste de l’année » (pour la septième fois dans sa carrière). Cette année, les JJA Awards l’ont aussi récompensés pour le « meilleur duo de l’année » avec Dave Holland et pour le meilleur album de l’année avec « The Art of the Conversation » Kenny Barron est sur la route. Pour le coup, le style a, dans son cas, quelque chose d’évident, de justifié, de salutaire…. S’il y a un seul artiste à entendre, cet été, c’est lui, Kenny Barron, né dans cette pépinière de musiciens, Philadelphie, en 1943. Il se produit en trio avec un contrebassiste magnifique, Kiyoshi Kitagawa, et un batteur imposant, Johnathan Blake. Pas une goutte de frime, pas une larme d’épate, la musique toute ! L’intériorité pure et la justesse de l’âme. (F.Marmande, Le Monde)
14 Mars OUM Nouvel album : “Zarabi” Après un concert complet au Café de la Danse en Octobre 2015 pour la sortie de l’album, OUM est de retour sur Paris ! Chanteuse exceptionnelle au regard étincelant, inspirée par le jazz et l’Orient, OUM nous offre « Zarabi », son nouvel album qui réussit le tour de force d’être à la fois tout ça mais surtout, et pour le plus grand plaisir de tous, un formidable album de musique d’aujourd’hui qui nous permet de découvrir une personnalité émouvante, sincère, engagée et résolument moderne. Ce deuxième album enchanteur confirme l’originalité de son style et révèle Oum comme la songwriter marocaine la plus emballante du moment. (…) Le tout est moderne, sensible, véritablement grisant. (Télérama) Une sirène, pas d’autre mot. Une sirène qui vous entraîne dans son monde et que vous suivrez les yeux fermés. A l’écoute, un voyage et sur scène, un régal…! (Fip) « Zarabi », une rivière de chansons acoustiques écrites en darija, l’arabe dialectal marocain, tressant avec délicatesse soul-jazz et Orient, joie, rêverie et mélancolie. (Le Monde)
15 Mars Ana Popovic Ana Popovic (Guitare,Voix) Michele Papadia (Claviers,Voix) Ronald Jonker (Basse,Voix) Stephane Avellaneda (Batterie,Voix) Ana Popovic est un phénomène venue de Serbie. D’abord révélée dans son pays, puis en Hollande et en Europe, elle conquiert tout naturellement les Etats-Unis, la terre de ses idoles du blues. Après avoir enregistré son premier album « Hush » en 2001 à Memphis, Tennessee. La suite n’est qu’une suite de victoires qui, grâce à des disques jonglant entre audace et allégeance au blues originel (« Comfort of The Soul » en 2003 « Still Making History » en 2007), lui valent le surnom de « Hendrix au féminin ». L’album « Blind For Love » (2009) prouve une fois de plus ses talents de compositrice horspair et « Unconditional » (2011) la voit prêter allégeance au blues originel qu’elle semble connaître par coeur. – Récompensée au plus prestigieux et plus vieux prix des révélations du Jazz à Juans les Pins (France, 2003) – 5 fois nominée au Blues Music Award – Soutenue par Fender, Mesa Boogie, Guitare Acoustique Yamaha, Ovation et DR strings. – Elle a joué aux cotés de BB-King, Buddy Guy, Joe Bonamassa, Jonny Lang, Gary Clark Jr. et bien d’autres….
16 Mars Christian Mcbride Trio Unique date en France Christian Mcbride (Contrebasse) Christian Sands (Piano) Ulysses Owens (Batterie) Le CV de Chris McBride est vertigineux. Pat Metheny, Chick Corea, Joshua Redman, mais aussi James Brown ou Sting, ont fait appel à lui. Une expérience qu’il met au service de sa propre musique, à la tête d’un impeccable trio acoustique qui honore le jazz dans sa plus pure tradition. Une machine parfaitement huilée, aux riffs bluesy et aux textures somptueuses sachant rendre accessibles les passages musicaux les plus complexes. The Herbaliser – full band (SOUL SESSIONS) Jack Wherry (basse) Dj Ollie Teeba (platine) Mickey Moody (Batterie) Chris Bowden (saxophone alto) Matt Coleman (trombone) Patrick Dawes (percussions) Andy Ross (flûte, saxophone ténor, baryton) Kaidi Tatham (claviers) Ralph Lamb (trompette) Une déflagration groovy ! Depuis 1995, le combo londonien
17 Mars The Herbaliser a publié 11 albums sur les labels cultes Ninja Tune et K7 ! Il mixe savamment hip-hop, jazz, soul et ambiances cinématiques. Et en concert en « full band », c’est une déflagration groovy à grand renfort de cuivres qui vous attend ! Originaire du Royaume-Uni, ce groupe cultive, depuis près de 15 ans, un univers électro rap façonné par Jake Wherry et Ollie Teeba, chefs de file d’un mouvement précurseur à l’époque. Ancien membre des Propheteers, et The Meateaters, Jake Wherry, guitariste, bassiste amateur de rock et funk, rencontre en 1984 Ollie, un DJ maître dans l’art du scratch et adepte du hip-hop. Leur complicité se concrétise par la création du collectif The Herbaliser, dont les prestations instrumentalistes (cuivres, guitares, claviers) mêlent électro et rap dans une rythmique survoltée. Sous le label Ninja Tune, plusieurs albums sont réalisés, entre 1995 (« Remedies ») et 2005 (« Take London »), avec une mention spéciale pour « Very Mercenary » (1999) et « Something Wicked This Way Comes » (2002) qui manifestent un véritable travail de synthèse remarquable. Portés par le courant acid jazz, ils combinent funk, jazz et rap instrumental, pour définir un son électro rap qui fera le tour du monde. 2008 marque une rupture avec le label Ninja Tune pour celui de K7. L’album qui s’ensuit, « Same At It Ever Was », mêle groove, funk, jazz et hip-hop, prouvant que le groupe londonien ne compte pas céder sa place avant longtemps. Le dernier album de The Herbaliser « We Were Seven » renoue avec le son des premiers disques du combo. L’approche plus soul des dernières livraisons semble s’estomper au profit de ce hip-hop-jazzfunk hybride qui a fait la marque de fabrique du groupe. Bercé par le Jazz et James Brown pour l’un et maitre dans l’art du scratch et du hip hop pour l’autre, les deux compères s’associent dans les années 90. Autour d’eux, de nombreux musiciens viennent nourrir ces rythmes entrainant de jazz, funk, groove avec toujours comme base essentielle le hip hop. Ils reviennent après un concert fantastique en Juillet 2015 ! Otis Taylor Nouvel album : “Hey Joe Opus Red Meat” chez inakustik Toujours aussi inclassable, sa musique, bien que penchant fortement dans le blues et le folk, est également imprégnée de rock psychédélique, de jazz et d’americana pour créer ce que lui nomme: Trance Blues. « Hey Joe Opus Red Meat » est le 14ème album du prolifique
18 Mars Otis Taylor. Première sortie pour le label allemand In-Akustik. Otis Taylor, auréolé du prix de l’Académie Charles Cros en 2012 (avec l’album « Contraband ») a toujours mêlé habilement les échos du monde moderne avec ceux de l’Afrique antique, des Appalaches et bien d’autres encore, en voici un tout nouveau bel exemple. Destiné à être écouté comme un seul et même titre en dix parties, ce disque comporte comme thème principal la chanson« HEY JOE » que l’on ne présente plus, popularisée par un plus qu’obscur guitariste rapidement et tragiquement disparu. La célèbre reprise est jouée ici dans deux versions avec une instrumentation différente. Otis Taylor est un compositeur et ne fait que très rarement des covers : on est donc en droit de se demander ce qui l’a attiré vers ce choix ! Tout simplement parce que ce morceau lié à son histoire musicale et faisant partie prenante de ses concerts depuis près de dix-huit ans maintenant, est très évocateur pour lui. Otis eu en effet la chance de partager la scène pour une jam avec Jimi Hendrix dans son Colorado natal (Denver, le 14 février 1968) et reprit avec lui ce morceau. Il en enregistrera plus tard deux versions, plus courtes, l’une sur son premier album « Blue-eyed Monster » (1995) et la seconde sur « Recapturing the Banjo » avec Alvin Youngbood Hart (1998).
Idrissa Diop Et Le Sahel De Dakar & Josey (AFROLIVE) 1ère partie : JeaRian Un plateau de groupes musicaux africains à Paris.Un tremplin de découverte de talent. = IDRISSA DIOP = Né en 1951, Idrissa Diop commence la musique à 8 ans dans son village de Malika, à côté de Dakar, avec un tambour offert par son grand-père. A 12 ans, il forme le groupe Rio Orchestra qui reprenait les standards de la musique afro-cubaine. A 17 ans Idrissa joue dans les clubs de Dakar, le Calypso et le célèbre Miami où beaucoup de musiciens Sénégalais ont débuté. En 76 il joue au Sahel puis forme le groupe Tabala avec Seydina Insa Wade et Oumar Sow. En 82 Idrissa part à Paris où il forme le groupe Sixun qui marquera la scène musicale de l’afro-jazz avec plus de 400 concerts à travers le monde et deux albums, « Nuit Blanche » et « Pygmées ». Il forme ensuite le groupe Idrissa et Gaïndés et sort en 85 l’album « Missal », avant de sortir en 87 « Femme Noir » le premier disque sous son nom. Depuis Idrissa Diop, chanteur et percussionniste, continu son patchwork musical qui fait fusionner à merveille jazz, rock, funk et rythmes afro-cubains en enchaînant tournées et disques. En 2003 sort « Yakar » avec son nouveau groupe Conscience Collective. Carlos Santana impressionné par cet album mélangeant funk, rythmes latino et musique africaine lui a demandé de lui écrire deux chansons et Idrissa lui a composé « Papa » et « So Ghetto ». Toujours en quête de nouvelles rencontres et d’autres influences musicales, Idrissa sort en 2004 « Expérience ». Superbe album enregistré à Philadelphie avec de jeunes artistes hip hop et R & B afroaméricains, sous la houlette de Handel Tucker, le fondateur des Fugees. =
21 Mars Chris Potter Quartet Chris Potter (Saxophone) David Virelles (Piano) Joe Martin (Basse) Marcus Gilmore (Batterie) Il y a des dieux du jazz qui sont bien vivants et le saxophoniste Chris Potter est de ceux-là. 15 albums en son nom propre, des collaborations sur plus de 100, il joue avec les plus grands (Herbie Hancock, Dave Holland, John Scofield, the Mingus Big Band et tant d’autres). Composeur-arrangeur et improvisateur exceptionnel, il revendique des influences allant du funk à la country en passant par le hip-hop ou le chant des oiseaux mais reste fidèle au jazz, le terrain de sa liberté. En un mot, un prodige. Les jazzmen vipérins disent : « Quand vous entendez un saxophoniste ténor et que vous ne le reconnaissez pas, eh bien c’est Chris Potter ! » Il joue si vite et si bien et dans ce style d’aujourd’hui si directement issu de Michael Brecker qu’on se demande s’il finira un jour par sonner comme personne, c’est-à-dire comme lui-même. Cela dit, il est de toute grande classe et son quartet bout en débordant allègrement dans le rock (Michel Contat, Télérama) Phénoménal saxophoniste au son profond et au jeu puissant, Chris Potter s’est forgé, depuis ses débuts professionnels à 13 ans, une impressionnante discographie riche d’une centaine d’apparitions en tant que sideman et de 15 albums en leader. Il a collaboré avec des musiciens comme Herbie Hancock, Pat Metheny, Jim Hall, Paul Motian, Ray Brown, John Scofield, Dave Douglas, et a travaillé au sein du Mingus Big Band. Potter a enregistré sur ECM avec son mentor Dave Holland, avec Steve Swallow et Paul Motian. (FIP) Chris Potter entre dans la cours des grands ; au point d’être rangé non loin du mythique Charlie Parker… (Qobuz magazine) The Cookers George Cables (Piano) Billy Hart (Batterie) Cecil Mcbee (Basse) Eddie Henderson (Trompette) David Weiss (Trompette) Billy Harper (Saxophone ténor) Donald Harrison (Saxophone alto) L’événément hard-bop à ne pas manquer! Le projet « The Cookers » est une formation de rêve qui perpétue une approche esthétique de hardbop. David Weiss réunit pour « The Cookers » un incroyable All Star : Billy Harper, Eddie Henderson, Donald Harrisson, Georges Cables, Cecil McBee et Billy Hart. The Cookers sont les chevilles ouvrières des très riches heures du hard-bop et du jazz spiritualiste. En guise de nom de groupe, un hommage et tout un programme :
22 Mars The Cookers, d’après le disque éponyme (Freddie Hubbard – Blue Note 1965) et son fameux duel de trompettes entre Lee Morgan et Freddie Hubbard. Le trompettiste David Weiss est à l’initiative de ce groupe. À la fois grand organisateur et jeune commis au milieu des chefs, il participe à cette formation d’artisans modestes et soigneux, qui, sous des apparences calmes, recèle une énergie débordante. Le hard bop est un style de jazz datant des années 50/60 qui émerge du be bop de Dizzy Gillespie. Le groove rythmé proposé par le Hard Bop s’inspire de la Soul, et est influencé par le Blues et le Gospel. Aucun album ne capture mieux le hard bop que « the night of the cookers » enregistré en 1965 pour le label Blue Note. Il s’agissait du concert d’un incroyable septet au Brooklyn’s Club où a eu lieu un incroyable battle de trompette entre Freddie Hubart et Lee Morgan. Ce projet leur permet de perpétuer une approche esthétique du hard-bop en s’inspirant de ce concert mémorable mélangeant les plus grands musiciens avec des musiciens de la nouvelle génération. Ces vétérans du jazz se sont produits avec les plus grands noms du jazz tels que Miles Davis, Dizzy Gillespie, Sonny Rollins, Lee Morgan, Herbie Hancock et Freddie Hubbard pour ne nommer qu’eux.
23 Février Jaques Morelenbaum Cello Samba Trio Jaques Morelenbaum (Violoncelle) Lula Galvão (Guitare) Rafael Barata (Percussions) Jaques Morelenbaum, violoncelliste d’élite, arrangeur de Tom Jobim, de Caetano, partenaire de Ryuichi Sakamoto ou d’Omar Sosa, présente la samba avec la saveur intimiste de la musique de chambre avec son Cello Samba Trio, accompagné par deux autres grands talents du brésil : Lula Galvão à la guitare et Rafael Barata aux percussions. Avec le grand compositeur Heitor Villa-Lobos, le violoncelle est devenu un des instruments préférés au Brésil. Son timbre romantique et mélancolique, proche de la voix humaine, ses lignes mélodiques de pure poésie et ses possibilités d’articulations rythmiques, ont donné à cet instrument européen une identité très brésilienne. Le violoncelliste, compositeur, arrangeur et producteur brésilien Jaques Morelenbaum mélange tous ces éléments pour nous offrir une vision panoramique de la Samba, des origines jusqu’à nos jours : avec des compositions de Noel Rosa, Ary Barroso, Dorival Caymmi, Jacob do Bandolim, Antonio Carlos Jobim, Newton Mendonça, Carlos Lyra, João Gilberto, Caetano Veloso, Gilberto Gil, João Donato, et de la nouvelle génération brésilienne : Carlinhos Brown, Davi Moraes et Luizão Paiva.
24 Février Tanita Tikaram Tanita Tikaram, l’auteure et interprète anglaise aux millions d’albums vendus, revient avec un nouvel album « Closer To The People », qui sortira le 11 mars 2016. La voix distincte et l’écriture exceptionnelle de Tanita l’ont propulsée en haut des charts en 1988, dès la sortie de son premier album, « Ancient Heart ». Les titres « Twist In My Sobriety » et « Good Tradition » sont tout de suite devenus des tubes. Avec son nouvel album « Closer To The People », non-conformiste comme toujours, Tanita mêle les influences de son groupe live – qui a joué avec Van Morrison et John Martyn – et les techniques d’enregistrement contemporaines, qui donnent à la musique une sonorité dynamique et singulière. « Cet album est inspiré du Blues que j’aime jouer avec mon groupe. Bobby Irwin, Martin Minning et Matt Radford créent un groove unique qui prend racine dans le Rhythm and Blues anglais et la Soul. Je voulais coupler cela avec l’entrain d’une production contemporaine. L’album s’intitule Closer To The People en référence à une réflexion de notre temps. Nous sommes plus conscients de la proximité entre chacun – ou de la distance qu’un monde plus connecté a créée. » (Tanita Tikaram)
25 et 26 Mars Elliott Murphy & Band Elliott Murphy (Guitare, Voix) Gaspard Murphy (Guitare, Voix) Olivier Durand (Guitare) + Special Guests Le subtil troubadour songwriter Elliott Murphy a débuté sa carrière en 1972 et ne compte pas moins de 25 albums à son actif. Souvent comparé à Bob Dylan et à Lou Reed, il est devenu un véritable mythe auprès de ses nombreux fans. Écrivain ou musicien, électrique ou acoustique, New Yorkais devenu Parisien, il laisse ses empreintes musicales à travers le monde en toute sincérité et simplicité. Elliott Murphy revient au New Morning avec son groupe featuring Olivier Durand à la guitare pour ses concerts annuels d’anniversaire les 25 et 26 mars 2016. Dans la lignée de cette tradition qui dure depuis maintenant vingt ans, Elliott nous présentera ses compositions les plus récentes qui figurent dans son prochain album « Songs from the Kitchen Vol II », ainsi que les nombreux « classiques » de son grand répertoire dont « Last of the Rock Stars » et « Drive All Night ». En 2015, Elliott a obtenu les honneurs de Chevalier des Arts et Lettres par le ministère de la culture. Auteur-compositeur de talent Elliott Murphy est un infatigable et authentique troubadour des temps modernes. Dès la sortie de son premier album « Aquashow » en 1973, les médias le comparent aussitôt à Bob Dylan et à Lou Reed. Grand voyageur en Europe, il écrit également des chroniques de rock pour divers journaux musicaux américains et signe aussi les notes de pochette de l’album « Live 69 » du Velvet Underground. « La littérature est ma religion » déclare-t-il, « mais le rock’n roll reste ma drogue ! ». Ami de David Bowie, de Lou Reed et de Bruce Springsteen avec lequel il partage régulièrement la scène, il ne manque jamais de reprendre du Bob Dylan ou du Neil Young pour conclure ses shows, occasion de rendre hommage à ses idoles.
29 et 30 Mars Roy Hargrove Quintet Roy Hargrove (Bugle,Trompette) Justin Robinson (Flute,Saxophone) Sullivan Fortner (Piano) Ameen Saleem (Basse) Quincy Phillips (Batterie) Le trompettiste Roy Hargrove s’est établi comme l’un des plus importants musiciens de jazz de la « nouvelle génération ». Toujours là où on ne l’attend pas, Roy Hargrove, virtuose et novateur, distille ses manifestes sonores en inventant et réinventant. Quand il retourne à ses premières amours en jazz acoustique à la tête de son flamboyant quintet post bop teinté de groove, le niveau créatif atteint dépasse tout ce que l’on a entendu ces derniers temps grâce au mélange magique « énergie-audace-élégance-talent ». Smokey Joe & The Kid A l’occasion de la sortie du nouveau projet des excellents Smokey Joe & The Kid, Banzai Lab, AFX booking et New School s’associent pour vous offrir une soirée qui s’annonce vraiment unique. Après des débuts qu’on a suivis avec intérêt ici au New Morning, on a hâte de découvrir ce que le groupe a préparé pour son nouveau live qu’ils viendront vous présenter le 31 Mars. Bass Music, Hip Hop et samplings étonnants seront de la partie pour une formule inédite de ce projet électrique ! Un Mc, des instruments, et toujours une grosse basse électro, on ne vous en dit pas plus mais nous on est déjà fan de ce que le duo annonce pour ce nouveau live. Pour leur première partie, c’est le tout récent projet de Cheeko et Blanka qui jouera, et vraiment ça promet d’envoyer. Le producteur de La Fine équipe et le Mc de Phases Cachées ne manquent pas de ressource pour chauffer les foules alors on vous conseille d’arriver tôt ! En résumé : une soirée sous le signe du Hip Hop, de la Bass et de la musique live.
Lundi 4 OMER AVITAL Mardi 5 FLORENT PELISSIER Mercredi 6 GUTS Jeudi 7 LIONEL LOUEKE TRIO Vendredi 8 CYRILLE AIMÉE Lundi 11 KOWOK Mardi 12 JOEY DE FRANCESCO Mercredi 13 CHIHIRO YAMANAKA ELECTRIC FEMALE TRIO Vendredi 15 TERENCE BLANCHARD E-COLLECTIVE Samedi 16 SPECTA Mardi 19 ALFREDO RODRIGUEZ Mercredi 20 MALTED MILK & TONI GREEN Jeudi 21 BIRELI LAGRÈNE Samedi 23 SARA LUGO Lundi 25 CIGARILLOS EN EL SCHTRUDDLE Mardi 26 MARCUS STRICKLAND Mercredi 27 TAKE 6 Jeudi 28 CEUX QUI MARCHENT DEBOUT
http://www.bel7infos.eu/les-ateliers-frappaz-news/ à partager avec nous bonne journée Je vous rappelle que les concerts de Ernesto Tito Puentes Big Band sont annulés les 18 et 19 décembre.
Ils sont remplacés par :
VE 18/12/2015 – 20:30
SIDI BEMOL & BANIA
Avec 9 albums à son actif, et le 10ème sur la route, SIDI BEMOL explore depuis bientôt 20 ans les liens entre les musiques d’Algérie, ses influences propres (très empreintes de rock) et les musiques tziganes et celtiques. Pour cette occasion particulière il a fait appel à 2 amis-musiciens de longue date :
Line-up :
Hocine Boukella, guitare, chant
Abdenour Djemaï, guitare, choeurs
Khireddine Medjoubi, percussions, chœurs
Réservation sur www.newmorning.com
SA 19/12/2015 – 20:00
FUNK AND THE CITY
A Free Live Celebration of Washington, Minneapolis and New Orleans
Deux groupes + 2 DJ’s pour un concept et une soirée uniques au NEW MORNING :
Quand le Funk parisien décide de vous faire découvrir le son des villes américaines à l’origine des courants Funk en leur rendant hommage.
Au programme des funkstivités, de 20h jusqu’à 2h :
– Warmup by DJ ATN + special guest DJ
– Concert de BrassTa
– Concert de Echoes of Washington (feat. Wolfram Wright)
– Concert de Echoes of Minneapolis (feat. Malca)
– Aftershow by DJ ATN + special guest DJ
RHIANNON GIDDENS Attention une nouvelle star est née… Rendez-vous au New Morning pour découvrir l’univers personnel de la chanteuse, entre folk, jazz, gospel, blues et country. A travers toute cette maitrise technique vocale, on découvre simplement une merveille perpétuellement soul. BENITA & ETHICS – Michel Benita (cb) Matthieu Michel (Bugle), Mieko Miyazaki (Koto), Eivind Aarset (Effets,g), Philippe Garcia (dms) Avec un casting européen de première classe, Michel Benita nous invite dans un univers où les couleurs jazz, folk et électroniques se fondent en une sublime harmonie. 1ÈRE PARTIE : LAURA PERRUDIN HIP HOP IS RED Hip Hop is Red et le New Morning s’associent pour vous offrir une soirée unique en son genre. Vous pensiez connaitre le hip hop sous toutes ses coutures ? On vous en présente encore plus avec une belle programmation signée hip hop is red ou chacun des projets est allé encore plus loin. L’entrée est libre, la fête sera folle, et le son sera bon…! SHAGGY DOGS ayers QUINTET – JACKER (g), RED (harm,voc), TOMA (b), GUILLERMO (dms), BEN (org ham,p) Shaggy Dogs, leader européen incontesté de la fiesta Blues’n’Roll vient présenter à Paris son 6ème Album « Bababoomba ». Un savant dosage de blues, rock’n’roll, pubrock, rythm’n’Blues pour taper du pied et faire la fête ! Pour les fans de DrFeelgood, Inmates, et autres Nine below Zero… 1ÈRES PARTIES : LUX + SPACE COWBOY BLUES FESTIVAL EMERGENZA
Février
ESKA Entre trip hop et nu soul. La voix de Eska ne laisse personne indifférent. Elle a travaillé aux cotés de Zero 7, Bobby Mc Ferrin, Cinematic Orchestra, Tony Allen, Matthew Herbert, c’est vous dire; Son premier EP autoproduit avait déjà été célébré par Bandcamp comme l’une des « meilleures sorties de 2013 ». Son premier album éponyme a était bien accueilli outre manche et pas que. NINA ATTAL & BAND // NINA ATTAL VERSO (TRIO) Avec l’expérience de ses 350 concerts et l’irrévérence de ses 23 ans, Nina Attal envoie bouler les chapelles. Prodige précoce du blues, considérée à 16 ans comme l’une des voix les plus prometteuses des douleurs pentatoniques, la voilà désormais en furie fort engueule du funk… RAUL DE SOUZA PROJET MIGRANTS C’est un spectacle vivant, un voyage émotionnel où la mémoire historique est stimulée par les documents (photos, vidéos, audio) et par la musique. Nicola Sergio, pianiste et compositeur installé à Paris depuis 2008, et le metteur en scène et scénographe Nino Cannatà sont à l’origine de cette création. OMAR – OMAR LYE-FOOK (voc), DARREN ABRAHAM (dms), COLIN MCNEISH (b), HAWI GONDWE (g) , LENNOX CAMERON (kbd,voc), CHRIS BALLIN (voc) Ce chanteur à la voix d’or est la référence incontestée de la nu soul, qu’il a introduit en Europe. Un univers unique, hybride de soul, hip-hop, jazz et de sons urbains de la palpitante scène londonienne. Il arrive avec son nouvel album « The Man ». JULIA HOLTER Aux commandes d’un projet qui mêle vidéo, musique, et littérature, férue de philosophie grecque ancienne, ou du cinéma d’Alain Resnais, la Musique de Julia Holter nous plonge dans une atmosphère poétique unique, un voyage des sens qu’elle s’amuse à troubler, brouillant les repères de ses auditeurs. AMBROSE AKINMUSIRE – NEW TRIO – AMBROSE AKINMUSIRE (TP), THOMAS PRIDGEN (DMS), MIKE AABERG (organ & kbd) Le trompettiste « fer de lance » de la nouvelle génération Blue Note. Ambrose Akinmusire, un as du piston! A chaque apparition, Ambrose Akinmusire gravit sans relâche les marches d’une reconnaissance unanime.
MERCREDI 10 JEUDI 11 VENDREDI 12 SAMEDI 13 DIMANCHE 14 MERCREDI 17 MERCREDI 24 JEUDI 25 RAMSEY LEWIS – RAMSEY LEWIS (p) , HENRY JOHNSON (g), JOSHUA RAMOS (b), CHARLES HEATH (dms) L’incorporation de rythm ‘n blues, de gospel et de pop à sa composition rend sa musique étonnamment accessible, sans y perdre pour autant sa pureté. SOUL SESSIONS – TONY MOMRELLE – TONY MOMRELLE (voc), JULIAN CRAMPTON (b), FRANCESCO MENDOLIA (dms), FRANCISCO SALES (g), EMILIANO PARI (kbd) La voix d’INCOGNITO, en solo pour la 1ère fois en France ! Le tout nouvel album de Tony Momrelle, « Keep Pushing » est une des merveilles Soul de l’année, synthèse parfaite entre l’héritage incontournable des 70’s et l’efficacité remarquable d’un groove résolument actuel. CONQOPUNK MARIANNA RAMOS VICTOR O SOUL SESSIONS – SHUGGIE OTIS – JOHNNY “SHUGGIE” OTIS (g, voc), ALBERT QUON WING (sax), RUSSELL “SWANG” STEWART (kbd), NICK OTIS (dms), ERIC OTIS (g) Figure légendaire du funk et du soul ! Shuggie ? Un patrimoine du Blues, tant le style recèle de richesse. Le guitar hero commente ses nombreuses influences dans le morceau miparlé, mi-joué,Shuggie’s Boogie, sur le vinyle « Here Comes Shuggie Otis » (gravé par Epic en 1970). (Bruno Pfeiffer, Libération) IDAN RAICHEL – IDAN RAICHEL (p, voc), MAYA AVRAHAM (voc), AVI WOGDERESS VASA (voc), GILAD SHMUELI (dms), YOGEV GLUSMAN (b) Idan Raichel revient sur le devant de la scène avec un nouvel album intimiste « At The Edge Of The Beginning ». Principalement composé de ballades introspectives enregistrées chez lui, l’album reflète son état d’esprit lié à sa nouvelle vie de père de famille.
Mars
AVISHAI COHEN (tp) – Nouvel album “ Into The Silence “(Ecm) – Yonathan Avishai (p), Barak Mori (b), Nasheet Waits (dms) Elu Gloire Montante deux années de suite par la rédactiondu Downbeat magazine Avishai est un musicien tres sollicité que l’on a pu entendre au sein du prestigieux « SF Jazz Collective » ou au sein du sextet « the 3 Cohens » Avishai Cohen est également un leader de talent, trompettiste exceptionnel, un des géants de l’instrument qui explose à chacune de ses interventions. Son phrasé est aussi très singulier : à la fois très New Yorkais (virtuose, à l’aise dans n’importe quel contexte rythmique ou harmonique) et laissant transparaitre ses origines dans les envolées parfois teintées des musiques traditionnelles qui ont dues bercer son enfance BILL LAURENCE Gagnant du Grammy Award et membre fondateur du groupe de renommée internationale « Snarky Puppy », Bill Laurance sort en 2014 son premier album, FLINT, devenant directement numéro 1 dans le Jazz Charts iTunes et recevant l’acclamation de la critique internationale. BOUBACAR « Pionnier de la musique mandingue moderne, le bluesman malien chante ses années d’ombre et de lumière, d’une voix chaude et avec une guitare rugueuse.. Emouvant de simplicité, le chanteur est aussi capable de transformer sa belle sérénité en un véritable feu de joie, qui embrase immanquablement le public » Télérama Anne Berthod KENNY BARON TRIO – KENNY BARRON (p), KIYOSHI KITAGAWA (b), JOHNATHAN BLAKE (dms) Récompensé 9 fois aux Grammy Awards, compositeur et pianiste virtuose, Kenny Barron a collaboré avec les plus grands noms du jazz, de Dizzy Gillespie à Chet Baker en passant par Stan Getz. Le pianiste sortira un nouvel album début 2016 « Kenny Barron Trio » Chez Impulse. ANA POPOVIC – Une héroïne du blues moderne Ana Popovic est un phénomène venue de Serbie. D’abord révélée dans son pays, puis en Hollande et en Europe, elle conquiert tout naturellement les Etats-Unis, la terre de ses idoles du blues. CHRISTIAN MC BRIDE M
THE HERBALISER Depuis 1995, le combo londonien The Herbaliser a publié 11 albums sur les labels cultes Ninja Tune et K7 ! Il mixe savamment hip-hop, jazz, soul et ambiances cinématiques. Et en concert en « full band », c’est une déflagration groovy à grand renfort de cuivres qui vous attend ! OTIS TAYLOR Nouvel album : “Hey Joe Opus Red Meat” Toujours aussi inclassable, sa musique, bien que penchant fortement dans le blues et le folk, est également imprégnée de rock psychédélique, de jazz et d’americana pour créer ce que lui nomme: Trance Blues. THE COOKERS – GEORGE CABLES (p), BILLY HART (dms), CECIL MCBEE (b), EDDIE HENDERSON (tp), DAVID WEISS (tp), BILLY HARPER (sax tenor), DONALD HARRISON (sax alto) The Cookers sont les chevilles ouvrières des très riches heures du hardbop et du jazz spiritualiste. En guise de nom de groupe, un hommage et tout un programme : The Cookers, d’après le disque éponyme (Freddie Hubbard – Blue Note 1965) et son fameux duel de trompettes entre Lee Morgan et Freddie Hubbard. ELLIOTT MURPHY & BAND Le subtil troubadour songwriter Elliott Murphy a débuté sa carrière en 1972 et ne compte pas moins de 25 albums à son actif. Souvent comparé à Bob Dylan et à Lou Reed, il est devenu un véritable mythe auprès de ses nombreux fans. Écrivain ou musicien, électrique ou acoustique, New Yorkais devenu Parisien, il laisse ses empreintes musicales à travers le monde en toute sincérité et simplicité. ROY HARGROVE QUINTET ROY HARGROVE (bugle,tp), JUSTIN ROBINSON (fl,sax), SULLIVAN FORTNER (p), AMEEN SALEEM (b), QUINCY PHILLIPS (dms) Le trompettiste Roy Hargrove s’est établi comme l’un des plus importants musiciens de jazz de la « nouvelle génération ». Toujours là où on ne l’attend pas, Roy Hargrove, virtuose et novateur, distille ses manifestes sonores en inventant et réinventant. SMOKEY JOE & THE KID
le concert de Charanga Habanera du 17 décembre
est annulé.
En revanche, un nouveau concert est programmé le 18 décembre : Sidi Bémol.
SIDI BEMOL
Avec 9 albums à son actif, et le 10ème sur la route, SIDI BEMOL explore depuis bientôt 20 ans les liens entre les musiques d’Algérie, ses influences propres (très empreintes de rock) et les musiques tziganes et celtiques. Pour cette occasion particulière il a fait appel à 2 amis-musiciens de longue date :
Line-up :
Hocine Boukella, guitare, chant
Abdenour Djemaï, guitare, choeurs
Khireddine Medjoubi, percussions, chœurs
Mardi 6 octobre : NICOLE WILLIS & THE SOUL INVESTIGATORS Nouvel album : “Happiness In Every Style” (Timmion Records) Une chanteuse black new-yorkaise escortée d’un backing-band de musiciens scandinaves, voilà une association qui intrigue ! Elle coule pourtant de source dès qu’on écoute cette musique soul jouée, chantée et produite à la perfection, ravivant les plus belles heures de la Motown des années 60. Mercredi 7 octobre : GAËLLE BUSWEL EN PARTENARIAT AVEC OUI FM ET GIBSON A vos agendas ! Bernard Allison ne pouvant assurer son concert, nous avons souhaité maintenir la date du 7 octobre en vous concoctant une soirée Blues / Americana explosive ! Un concert en partenariat avec OUIFM, LE NEW MORNING, GROOVE PRODUCTIONS et GIBSON pour faire vibrer l’album « Black to Blue » de Gaelle Buswel. En 1ère partie Julien Bitoun and the tea & Biscuits partageront également la scène pour présenter leur nouvel album. Jeudi 8 octobre : PAT THOMAS & KWASHIBU AREA BAND Ghana – Afrobeat / Highlife – Strut Records/ Comet / Differ-Ant) Nouvel album : “Pat Thomas And Kwashibu Area Band” (Strut Records) Mr Golden Voice Of Africa ! La légende du highlife Pat Thomas revient avec le Kwashibu Area Band. Avec sa voix unique et ses chants tirés des dialectes Fanti et Ashanti Twi, Pat Thomas est sans aucun doute l’une des plus grandes voix du Ghana. SELECTION FIP (Juin 2015) “Le chainon manquant entre musiques traditionnelles et pop africaines, relevé à la sauce funk et patiné au son des années 60/70… Bon pour les oreilles et pour les jambes ! Concerts du 6 octobre au 10 novembre 2015 OCTOBRE 2015 Vendredi 9 octobre : LITTLE BOB BLUES BASTARDS Samedi 10 Octobre : SOIRÉE GRÜNT (Rap / Hip-hop / Slam ) Avec : Costo, Phénomène Bizness, Oz, Di-Meh & Myth Syzer x Prince Waly Entre deux tournages de free, et après deux soirées version club, on voulait réunir quelques emcees qu’on valide et qu’on suit depuis longtemps pour plusieurs heures de rap. Retourner aux fondamentaux de Grünt le temps d’une soirée de concerts. Micros, platines, instrus et rimes, la recette qui fait l’identité de Grünt depuis le début. Mardi 13 Octobre : SOULJAZZ ORCHESTRA Nouvel album “Résistance” (Strut records) Grâce à des années de tournées incessantes, les prestations scéniques du Souljazz Orchestra sont devenues quasi légendaires : la rythmique monstrueuse et les déchaînements improvisés du groupe causent souvent le délire collectif, où chacun finit bien trempé de sueur, les talons en feu, les oreilles bourdonnantes. Mercredi 14 Octobre : DROOP LION & THE GLADIATORS Formé en 1965 par Albert Griffiths, The Gladiators ont sorti quelques-unes des chansons les plus mythiques du reggae jamaïcain. Leur premier succès est le single Hello Carol sorti en 1968. En 1976, grâce à leur signature chez Virgin, la trilogie Trenchtown Mix Up, Proverbial Reggae et Naturality est distribuée partout dans le monde et certaines chansons de ces albums deviennent des classiques du reggae comme Mix Up et Roots Natty Roots. Jeudi 15 Octobre : FRAZEY FORD Son deuxième album, « Indian Ocean », sorti l’an dernier est axé sur les éléments positifs de la vie. Frazey aborde avec élégance et douceur les thèmes du renouveau, de la force et de la confiance en soi. D’origine canadienne, Frazey Ford a débuté en tant que guitariste et chanteuse au sein du groupe Good Be Tanyas. Il y a 5 ans, elle a décidé d’entamer une carrière solo en parallèle de ce groupe folk, afin de laisser libre court à sa passion pour la soul. Vendredi 16 Octobre : ANTHONY STRONG Line-up : Anthony Strong, piano, chant Brandon Allen, saxophone Graeme Flowers, trompette Spencer Brown, contrebasse Dave Ohm, batterie Chanteur, pianiste, compositeur, arrangeur … Anthony Strong s’inscrit dans la lignée de Jamie Cullum ou Harry Connick Jr : mâtinées de swing, de jazz, flirtant élégamment avec la pop, ses chansons sont un concentré d’énergie pure, servies par une superbe voix de crooner. Une technique pianistique hors pair, une voix très sûre, un style bien à lui : Anthony Strong prend la place qui lui revient dans le paysage musical d’aujourd’hui. Lundi 19 octobre : LUCKY PETERSON Nouvel album : “The Son Of A Bluesman” The Son Of A Bluesman » conforte Lucky Peterson en tant que digne héritier d’un blues authentique et roots. Sur des compositions et des reprises pleines de ferveur, de vérité et de groove, Judge Kenneth Peterson déploie sa voix caverneuse et puissante, mâtinant sa palette musicale de boogie-woogie, de gospel, de rock’n’roll et de rhythm’n’blues. Mardi 20 octobre : Double Plateau !! EPHEMERALS & JR THOMAS AND THE VOLCANOS EPHEMERALS : NOUVEL ALBUM:”Chasin Ghosts” Jalapeno Records/La Baleine Le groupe soul funk qui fait sensation à Londres et qui rivalise avec les meilleurs groupes de Brooklyn ! Attendez de vous prendre la claque en live signée Ephemerals. Ce collectif londonien rassemble des musiciens issus de Kalakuta Milionaires, Keke Mokoro ou encore Gene Dudley Group, guidés par la voix de Wolfgang Valbrun.Il ne leur faudra que 4 jours pour concevoir et enregistrer leur premier album.)…se dégage une pure soul chaude et intime. Mais prenez garde, le démon n’est jamais bien loin ! Novaplanet JR THOMAS & THE VOLCANOS : Nouvel album : “Beware” (Truth and Soul) Depuis bien des années la Californie est l’un des bastions les plus talentueux du Reggae traditionnel à l’ancienne “Early Reggae”, du Ska et du Rocksteady. Junior Thomas, auteur, compositeur, interprète et producteur, né à Minneapolis/USA, ne s’y est donc pas trompé lorsqu’il s’est rendu là-bas entamer ce nouveau projet avec un certain Brian Dixon. Ex-membre (fondateur) des Aggrolites. Les deux musiciens sont sur la même longueur d’onde, et ne tardent pas à rassembler autour d’eux un line-up qui fera pâlir n’importe quel amateur de reggae old school… Hepcat, Aggrolites, Debonaires, See Spot, Jimmy Cliff, The Expanders, Boogaloo Assassins, Debonaires, See Spot, etc. Ce gang de killers se baptise les VOLCANOS…. Leur truc : ce que beaucoup considèrent être l’âge d’or de la musique Jamaïcaine : le Rocksteady, et le « early Reggae » qui s’ensuit. Un son chaud, suave, ondulant comme la mer des Caraïbes, la feel good music dans toute sa splendeur ! Mercredi 21 Octobre : CARLA BLEY TRIOS Line-up: Carla Bley, piano Steve Swallow, bass Andy Sheppard, tenor sax, soprano sax De tous les personnages hauts en couleur qui peuplent le roman du jazz ,Carla Bley est l’un des plus délicieusement fantaisistes. Cette beauté suédoise (née en 1938), musicienne accomplie, compositrice, chef d’orchestre, arrangeuse, pianiste, mène depuis les ansnées 1960 une oeuvre singulière, jamais dépourvue d’humour, à l’esthétique qui oscille entre majesté et comédie. Compositrice prolifique, elle est reprise et jouée par les jazzmans du monde entier. En trio, accompagné du bassiste Steve Swallow, du saxophoniste Andy Sheppard, le concert est un grand moment de folle intelligence, d’humour et de beauté. Jeudi 22 octobre : BECCA STEVENS BAND Nouvel album : “Perfect Animals” (Universal) Line-up : Becca Stevens, chant, guitare, ukulélé, charango Liam Robinson, piano/claviers, accordéon, chant Chris Tordini, basse, chant Jordan Perlson, batterie, percussions Becca Stevens, chanteuse-compositeur-guitariste aux multiples facettes a déjà gagné ses lettres de noblesse et s’est construit un public de fans fidèles, à la fois pour ses propres projets et pour son travail en collaboration avec des artistes de divers horizons allant du rock à la pop en passant par le jazz et la musique classique. Son nouvel album « Perfect animals » (printemps 2015) est révélateur de ses influences diverses et s’oriente davantage vers une musique pop/folk riche et nourrie de compositions très personnelles aux arrangements vifs et aventureux. Vendredi 23 octobre : BLACKALICIOUS Le flow incroyablement rapide et adroit de Gift of Gab, MC majeur de Blackalicious et des années 2000, est longtemps passé pour un pouvoir magique. Quinze ans après les pierres angulaires que sont les albums Nia et Blazing Arrow, le retour de The Gift of Gab et du beatmaker Chief Xcel, poids lourds d’un rap West Coast progressiste, chaleureux et virtuose, replace la technique et les valeurs au centre d’un jeu trop souvent dominé par l’apparence. Samedi 24 octobre : ROY HARGROVE QUINTET Le trompettiste Roy Hargrove s’est établi comme l’un des plus importants musiciens de jazz de la « nouvelle génération. Toujours là où on ne l’attend pas, Roy Hargrove, virtuose et novateur, distille ses manifestes sonores en inventant et réinventant. Quand il retourne à ses premières amours en jazz acoustique à la tête de son flamboyant quintet post bop teinté de groove, le niveau créatif atteint dépasse tout ce que l’on a entendu ces derniers temps grâce au mélange magique « énergie-audace- élégance-talent ». Lundi 26 octobre : CÉU Promesse du Brésil actuel, CéU signe un nouvel album entre force et délicatesse. Bien ancrée dans ses racines, la samba qui lui colle aux semelles, elle s’aventure sur d’autres territoires: soul, afro-beat, électrojazz. D’une rare maturité, CéU a digéré une culture musicale des plus éclectiques qu’elle assemble avec finesse dans un univers singulier. Ce qui vous frappe le plus chez CéU est sans aucun doute sa voix incroyable et la subtilité de sa tessiture. Pour les brésiliens, elle pourrait évoquer le multiculturalisme de Gal Costa, ou pour d’autres Lauren Hill. Ces noms permettent la comparaison mais ils se font vite oubliés, une fois que l’on entend le timbre unique de CéU. Sa reprise de « Concrete Jungle » de Bob Marley montre d’ailleurs ce qu’une grande voix peut faire avec une chanson de légende – la transcender sans même la trahir. Mardi 27 Octobre : JARROD LAWSON & THE GOOD PEOPLE Confirmant l’enthousiasme qu’il suscite sur son passage et fort d’une série de concerts triomphale en Angleterre, en Belgique, aux Pays-bas, en Allemagne et en Italie, Jarrod Lawson cumule les récompenses (Jazz FM award du meilleur artiste Soul de l’année devant D’Angelo et Lalah Hathaway) et les festivals (Love Supreme, North Sea). Cet archétype de l’hyper-artiste 2.0 combinant le meilleur des nouvelles et des anciennes générations continue son ascension et revient à Paris le 27 octobre 2015. D’un premier abord « Blue Eyed Soul » bon sous tous rapports, il allie en fait la sophistication moderne des Jamie’s (Lidell et Cullum), la virtuosité de Chick Corea et l’aisance providentielle de Stevie Wonder. Sortie en 2014, son 1er album est déconcertant de maturité et de fraîcheur à la fois. Jarrod Lawson s’affranchit de tout formatage, swingue entre les styles : soul, jazz, latin, gospel, funk, le tout sous l’égide d’un groove en version originale à toute épreuve. Mercredi 28 Octobre : ARSHID AZARINE TRIO : « 7 DJAN PROJECT » Le jazz en filigrane de mélodies persanes composées par le pianiste Arshid Azarine, se mêle aux chants de pêcheurs et aux rythmes afroiraniens du sud de l’Iran amenés par le percussioniste et chanteur Habib Meftah Boushehri (Trio Joubran, Titi Robin, Niyaz, ensemble Shambezadeh), le tout soutenu par le groove poétique du bassiste Hervé de Ratuld (Ousmane Touré, Cerrone). De retour au New Morning pour la sortie imminente de leur album “7 Djan”, inspiré du conte initiatique la “Conférence des Oiseaux” (Manteq ul-Teyr), oeuvre du poète mystique persan Farid’ud-Din Attâr, grand poète soufi du XIIe siècle. Invitées exceptionnelles: les chanteuses Ariana Vafadari & Niaz Nawab. Jeudi 29 Octobre : ALSARAH & THE NUBATONES Attention rareté ! Accompagnée par les Nubatones, Alsarah revisite la musique de Nubie, région mythique jouxtant le sud de l’Egypte. Baptisée « The star of nubian pop » par le prestigieux Guardian, la chanteuse soudanaise désormais basée à Brooklyn après un passage au Yémen et au Caire, distille avec grâce des mélodies atemporelles sur fond de groove, à la croisée d’influences orientales et nord-africaines, et questionne les liens entre Egypte et Soudan. Sa voix a l’aura d’une reine soudanaise. Sa musique parle de l’immigration, forcée ou désirée, passe de l’électronique à une pop inspirée de la tradition nubienne des années 70, ou de la musique arabe d’Afrique du Nord (Marie Ottavia, Libération) Vendredi 30 Octobre : LIZZ WRIGHT Nouvel album : “Freedom & Surrender” (Universal) De son père pasteur et de son éducation religieuse, la chanteuse Lizz Wright a gardé le goût des gospels et la puissance incantatoire de sa voix. Mais son idée du sacré dépasse le cadre strict des chapelles pour embrasser toute la richesse de l’héritage musical de l’histoire afro-américaine. Il y a à la fois de la soul, du jazz et de la folk dans les graves habités de cette native de Géorgie, cousine spirituelle de Billie Holiday et de Tracy Chapman. Dans un style qui mélange soul, jazz et blues Lizz Wright est devenue depuis plusieurs années une artiste incontournable de la scène internationale. Sa voix chaude et son charisme envoûtant ont fait d’elle une artiste unique dont les quatre derniers albums ont été signés chez Verve/Universal. FLOATING POINTS LIVE Avec : FLOATING POINTS (Live) + JEREMY UNDERGROUND + CHRISTIAN TIGER SCHOOL (Live) Sur la scène de la mythique salle parisienne du New Morning, où se sont produits des géants du jazz tels Dizzy Gillespie, Dexter Gordon et tant d’autres, Floating Points jouera accompagné de musiciens triés sur le volet pour concrétiser la vision d’Elaenia, son premier album solo très attendu. Jeremy Underground et Christian Tiger School, participants de la RBMA 2015, viendront compléter l’affiche. Neuroscientifique, musicien de formation classique, DJ, collectionneur de disques et proche collaborateur du célèbre club londonien Plastic People, le docteur Sam Shepherd excelle dans de nombreux domaines. Parmi eux, il est probablement surtout connu pour Eglo Records, le label qu’il dirige avec Alexander Nut, et une série de maxis et d’albums salués par la critique où il intègre ses compositions classiques et jazz à des productions house absolument uniques. Sous son alias Floating Points, il monte encore la barre d’un cran. Après une visite à l’Academy de Tokyo l’année dernière pour une masterclass et un DJ set, nous sommes ravis d’accueillir son tout premier live en France. #RBMAparis Conférences, concerts, exposition, ateliers et soirées club : la Red Bull Music Academy investit Paris durant un mois et invite artistes locaux, créateurs internationaux et membres de longue date à prendre possession des meilleures salles de concerts et clubs de la ville. CHRISTIAN SCOTT ATUNDE ADJUAH Line-up : Christian Scott aTunde Adjuah (tp, Reverse Flugel, Sirenette ), Braxton Cook ( Straight Alto, Alto), Lawrence Fields (kbd, Keys), Kris Funn (B), Corey Fonville (Dms #1), Joe Dyson (Dms #2), Dominic Minix (g), Elena Pinderhughes (fl & Additional voc). Christian Scott est de ces musiciens surdoués qui ne cessent de se renouveler et de nous surprendre. Après avoir déjà séduit Prince, Marcus Miller ou encore McCoy Tyner, le trompettiste a sorti son 5e album, Christian Atunde Adjuah, avec une musique qui prend ses racines dans la tradition des Black Indians de la Nouvelle-Orléans, et également dans le hip hop, le jazz, le rock et la musique africaine. La nouvelle génération est plus que NOVEMBRE 2015 jamais innovante, originale et inspirée. Christian Scott, avec son groupe, le prouve et le confirme. Trompettiste de jazz américain, Christian Scott, représente la nouvelle génération des souffleurs venus de la Nouvelle-Orléans tout comme Wynton Marsalis ou encore Louis Amstrong et Trombone Shorty. Formé à la célèbre Berklee College of Music de Boston, diplômé en 2004, le neveu du saxophoniste Donald Harrison Jr. fait partie de ces artistes qui ne pratiquent pas la musique, Christian Scott la fabrique. Il produit son premier album « Rewind That » en 2006.Nominé aux Grammy Awards, le trompettiste prodige est rapidement considéré comme l’un des talents les plus en vogue de la musique jazz, inspiré du rap et de la soul. Un style qui se retrouve dans l’opus suivant « Anthem » sorti en 2007, en hommage aux victimes de l’ouragan Katrina. Christian Scott va par la suite collaborer à l’album « Planet Earth » de Prince. Il revient en 2010 avec « Yesterday You Said Tomorrow ». En 2012, Christian Scott enregistre son cinquième album « Christian aTunde ADjuah », témoin de sa culture indienne. Nouvel album à sortir automne 2015 « Christian Scott n’a rien du jazzman typique. Le trompettiste-phénomène crée le jazz de la jeune génération. » (New York Times) « Alors que nous rentrions dans la salle du New Morning vendredi soir dernier, nous savions que nous allions y voir l’un des trompettistes les plus talentueux de sa génération, mais nous étions loin d’imaginer que cela allait être aussi puissant. Avec les pieds bien ancrés dans les divers courants du jazz tels que le bebop, la fusion ou le jazz rock, et la tête vers le jazz le plus contemporain, Christian Scott est un trompettiste vraiment unique. » (Le Digitalophone) OMER AVITAL QUINTET Line-up : Omer Avital, contrebasse Yonathan Avishai, piano Greg Tardy, saxophone Joel Frahm, saxophone Daniel Freedman, batterie Parmi les nombreux musiciens israéliens talentueux qui sont apparus sur la scène de jazz du monde au cours des dernières années, Omer Avital se démarque du reste. Il ne fait pas partie de cette vague mais plutôt de ceux qui ont initié. Omer Avital est un pionnier. Omer Avital s’est fait sa réputation de Mingus israélien, par sa capacité à brasser les influences et les couleurs, par la vigueur de sa contrebasse et sa façon d’exhorter les solistes, de la voix comme sur les cordes, à donner le meilleur d’eux-mêmes, par l’inspiration de ses compositions aux formes développées et aux atmosphères évocatrices. Contrebassiste au parcours assez atypique et riche : après avoir accompagné les plus grands, de Wynton Marsalis à Brad Mehldau en passant par Kenny Garrett, et avoir étudié à New York et en Israël, le contrebassiste présente aujourd’hui des compositions aux milles influences et nuances, avec la crème de la scène jazz israélienne et New new-yorkaise. THE JOHN SCOFIELD & JOE LOVANO QUARTET Line-up: John Scofield, guitare Joe Lovano, sax ténor Ben Street, basse Bill Stewart, batterie Un alignement d’étoiles du jazz condensé dans un concert de haut vol. Le grand manitou de la guitare John Scofield et le magistral saxophoniste Joe Lovano, tous deux reconnus parmi les plus illustres pointures en leur instrument respectif, font appel à nul autre que le batteur Bill Stewart et le bassiste Larry Grenadier pour compléter le quartette. Un concert qui s’annonce absolument incontournable. D’un côté, John Scofield, une voix unique dans le jazz d’aujourd’hui. Personne d’autre que lui n’a su élaborer une telle synthèse du blues et du jazz. Passionné de musique noire, fan de Jimi Hendrix, il arrive en 1983 dans l’orchestre de Miles Davis, contribuant à redonner le goût du blues au trompettiste. De l’autre, Joe Lovano, auteur d’une uvre qui impressionne par sa diversité, s’impose comme l’un des saxophonistes-clés de la fin du XXe siècle. Avec ses pairs David Liebman et Michael Brecker, ils forment le saxophone summit de 1996 à 2007. Ayant partagé les mêmes bancs de la fameuse école Berklee de Boston dans les années 70 et joué ensemble dans de nombreux groupes, les deux complices se retrouvent autour d’un nouveau projet accompagnés par une rythmique grand luxe : le bassiste Ben Street et le batteur Bill Stewart. LAURENT COULONDRE TRIO Nouvel album : “Schizophrenia” Laurent Coulondre fait partie de cette jeune génération de musiciens qui participe avec talent et sans tabou à l’évolution du jazz en France. Doté d’un sens rythmique et harmonique sans pareil, il s’exprime au piano comme à l’orgue dans une liberté sans limite faisant preuve pour son jeune âge d’une musicalité, d’une maîtrise et d’une sensibilité à couper le souffle. Il vient présenter son nouvel album « Schizophrenia » aux accents très funky, applaudi par les plus grands festivals de Jazz de l’été ! NICOLAS FOLMER Nouvel album : “Horny Tonky” Avec « Horny Tonky », Nicolas Folmer nous fait voyager sur sa planète funk, rock , électrique débridée et pleine de couleurs dont les vibrations positives font autant appel au corps qu’à l’esprit ! Nicolas Folmer, alchimiste musical des temps modernes, de par ses compositions et son jeu de soliste le plaçant sur la scène internationale comme un artiste incontournable, est adoubé tant par ses pairs (Wynton Marsalis, Dave Liebman, Daniel Humair, …), que la critique unanime (Victoires de la musiques, Django d’or..) et son public toujours plus large. HENRI TEXIER Nouvel album : “Sky Dancers 6” Line-up : Sébastien Texier, sax alto, clarinette, clarinette alto François Corneloup, saxophone baryton Nguyên Lê, guitare Armel Dupas, piano Louis Moutin, batterie Afin de rendre hommage à la culture amérindienne qui l’a toujours fasciné, Henri Texier a imaginé de nouvelles musiques. Il a souhaité embarquer pour cette nouvelle aventure de fidèles compagnons que sont Sébastien Texier, François Corneloup et Louis Moutin, et d’aller à la rencontre de musiciens avec qui il n’avait encore jamais collaboré : Armel Dupas et Nguyên Lê. SPECTA No Comments Specta et son équipe nous ont préparé un line up de connaisseurs. Amateur de Rap Français ? Ce plateau est fait pour toi. Le New Morning invite l’un des Saïan Supa Crew et se fait une joie de présenter ainsi sa dernière sortie : La voix et l’énergie de Specta ne passeront pas inaperçus ! Avec lui, et pour la première fois réunis depuis un bout de temps, Casey, Lino, Némir, Kohndo, Dj Fab et Dj Nels. On vous a promis du lourd, le tout hosté par Sydney (H.I.P H.O.P) ESTER RADA The new soul of the Middle East Le son d’Ester Rada est une réflexion profonde sur l’héritage transculturel de cette israélienne née d’origine éthiopienne. Avoir grandi dans une famille juive très religieuse et dans des conditions plus que modestes en Israël a donné à Rada la furieuse envie de changer son mode de vie et de réaliser ses rêves de musique. Influencée par les grandes voix de la soul telles que Nina Simone, Ella Fitzgerald ou encore Aretha Franklin, par des divas black plus contemporaines telles que Eryka Badu, Lauryn Hill ou Jill Scott, Rada se démarque comme la nouvelle voix soul qui fait frémir le monde entier. Les critiques décrivent son genre comme une rencontre où « s’entremêlent Ethio-Jazz, funk, soul et R&B, avec des nuances de groove issues de la black music ». Peu de temps après la sortie de son EP le monde a découvert le potentiel de cette chanteuse, compositrice, interprète et être rayonnant qu’est Ester Rada. La popularité croissante d’Ester l’a conduite à tourner aux Etats-Unis, au Canada et en Europe, où elle participe notamment au très respecté Glastonbury Festival. Elle a également fait la première partie d’Alicia Keys en Israël, devant 8500 personnes, recevant des critiques élogieuses de la star : « Elle est incroyable ». BILLET D’HUMEUR ! C’est 4 auteurs-compositeurs et interprètes qui placent le Beat Box là où on ne l’a jamais entendu. Leurs instrumentales 100% Vocales aux mélodies puissantes et enivrantes sont sublimées par des chansons à textes en Français. Ils nous invitent à découvrir leur univers aux couleurs électro Pop, Trip Hop, Jazz, Soul, Groove, Funk, Gospel… Débordants d’énergie, passionnés par le live, la scène est le moment privilégié de leur pleine expression. Un Cocktail Original, Eclectique, Authentique ! SHARON ROBINSON Cette année, la compositrice américaine récompensée aux Grammy Awards, a dévoilé son nouvel album intitulé « Caffeine » : un second opus déjà salué par les critiques ! Sharon Robinson est une chanteuse, auteur et productrice américaine de renom. Elle a écrit pour les plus grands : de Diana Ross aux Pointed Sisters en passant par Roberta Flack et Patti LaBelle. Mais elle est surtout réputée pour son travail avec Leonard Cohen. En effet, elle a produit et co-écrit son album « Ten New Songs » en 2001, album classé parmi les 100 meilleurs opus de la décennie par le magazine Rolling Stones. Ce succès l’encouragera à sortir son premier album solo en 2001, « Everybody Knows » en 2008. JULIA HOLTER Aux commandes d’un projet qui mêle vidéo, musique, et littérature, férue de philosophie grecque ancienne, ou du cinéma d’Alain Resnais, la Musique de Julia Holter nous plonge dans une atmosphère poétique unique, un voyage des sens qu’elle s’amuse à troubler, brouillant les repères de ses auditeurs. Julia Holter est l’auteur de trois albums fascinants… Pièces musicales à part entière, une pop mutante, sublimée par une voix haut perchée, rappelant la beauté du timbre de Kate bush ou les étrangetés mélodiques de Laurie Anderson. Après avoir étudié à la CalArts aux côtés d’Ariel Pink et Nite Jewel, elle fait ses premières armes musicales autour du field recording et mixtape en tout genre. Elle compose une musique aux reflets DIY dont les mélodies éthérées révèlent néanmoins une éducation classique. ANDY ALLO La nouvelle sensation soul/funk ! Petite protégée de Prince, qui voit en elle la promesse d’une jolie révolution de la soul, Andy Allo a dévoilé fin 2012 son deuxième album intitulé « Superconductor » (auquel Maceo Parker, Trombone Shorty et Prince ont participé). Orné de sonorités plus funk, cet album est une parfaite démonstration du talent de cette jeune surdouée d’origine camerounaise. Andy est non seulement auteur-compositeur et interprète de toutes ses chansons mais aussi actrice. Il est assez évident de reconnaître d’où viennent ses influences : Erykah Badu, Lauryn Hill, Jill Scott, Michael Jackson et bien d’autres. Ce parcours sans fautes nous laisse présager un avenir radieux pour Andy Allo, consciente du rôle qu’elle va devoir jouer : « Je sens que tout ceci n’est que le début de mon histoire », a-t-elle confié récemment. « J’ai encore beaucoup à partager avec le monde ».En attendant, ne manquez pas son passage au New Morning le 18 Novembre 2015, où le charme risque une nouvelle fois d’opérer. Andy Allo est née en 1989, elle est une Camerounaise (habitant aux Etats-Unis) aux multiples talents : chanteuse, compositrice, guitariste, pianiste, mannequin et actrice ! Elle a également produit deux albums CD. En 2009, Andy Allo sort son premier album indépendant, « Unfresh », une collection de 12 chansons originales. Le premier single de l’album, « Dreamland », est en collaboration avec le rappeur Blu. Mais le vrai coup de départ de la carrière de la belle Camerounaise est son entrée comme chanteuse et guitariste dans le band de Prince, Le « New Power Generation », en 2011. Elle a commencé alors à écrire avec Prince lors d’une tournée, en collaborant sur 3 chansons, « Superconductor », « The Calm » et « Long Gone ». L’opus « Superconductor » est sorti en novembre 2012 est déjà numéro un sur Amazon.com’s Soul et R&B charts en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. L’album invite aussi des musiciens comme Maceo Parker et Trombone Shorty. Une artiste qui a le jazz et le funk dans la peau : à suivre ! LE SACRE DU TYMPAN François de Roubaix == Line up == Fred Pallem (b,g,voc), Remi Sciuto (kbd,fl,Ocarina,sax), Vincent Taurelle (kbd), Arnaud Roulin (kbd), Vincent Taeger (dms,Machines), Philippe Katerine (voc), Barbara Carlotti (voc), Alexandre Chatelard (voc), Alice Lewis (voc), Juliette Paquereau (voc), Michael Joussein (tb), Renaud Villoteau (tuba), Lionel Segui (tb b) Quatre ans après « Soundtrax », le célèbre big band de Fred Pallem, Le Sacre du Tympan, sort le 16 octobre un nouvel album, « mâtiné d’électro », consacré au compositeur de musiques de films et de séries François de Roubaix (1939-1975). Une merveilleuse idée pour (re)découvrir l’ uvre de l’auteur des bandes-son de « Boulevard du Rhum », « La Scoumoune » (mythique) ou, côté télé, « Commissaire Moulin ». Avec Philippe Katerine et Barbara Carlotti parmi les invités chantants du disque. (culturebox.francetvinfo.f, Rentrée 2015 : tour d’horizon des albums jazz) Un programme euphorique, des musiciens galvanisés, tutoyant la haute-voltige (écoutez les chorus de Rémi Sciuto au sax alto sur Un tank pour l’aventure ou Chapi-Chapo). Une impression troublante persiste, celle de redécouvrir des uvres de périodes différentes, écrites à l’origine pour des nomenclatures différentes : les voici homogénéisées par la grâce d’une même formation, d’un même leader-arrangeur. (Stéphane Lerouge – Concepteur de la collection Ecoutez le cinéma ! Chez Universal) « Vivant et vivifiant Les Inrockuptibles » « Un des orchestres les plus originaux de ces dernières années Télérama » « Une maestria qui laisse pantois – Jazz Magazine » « Des arrangements léchés et un sens incomparable du givré Libération » « Le grand huit musical Le Parisien » Avec le soutien de la DRAC Ile-de-France, le Conseil Régional d’Ile-de-France, l’Adami, la copie privée, la Spedidam et la Sacem. Une coproduction Le Sacre du tympan & Train fantôme. Artworks Element-s Jerôme Witz. SHEILA JORDAN Line-up : Sheila Jordan, chant Jean-Michel Pilc, piano François Moutin, contrebasse Louis Moutin, batterie « One million dollar ear !» disait d’elle Charlie Parker. Sheila Jordan est une des plus créatives et remarquables chanteuse de jazz. Sa liberté et sa sensibilité nous transportent à travers le temps, depuis ses débuts dans l’âge d’or du Bepop, à aujourd’hui où elle continue de parcourir le monde, laissant chaque fois derrière elle le souvenir troublant de la voix et de la présence inimitables de cette « Jazz child ». La rencontre exceptionnelle avec Louis, Francois Moutin et Jean Michel Pilc, promet un de ses moments si particuliers RIBLJA CORBA (Rock) 1ère partie : Tribute Tu Yu Riblja Corba (« Soupe de Poisson » en Français) est sans doute l’un des groupes de rock le plus populaires de l’ancien Ex-Yougoslavie… Et après tout ce temps, tous les fidèles fans attendent avec impatience chacune de leur nouvelle apparition… MALTED MILK & TONY GREEN Que peuvent avoir en commun la chanteuse soul Toni Green et le groupe de soul-blues Malted Milk ? La réponse est simple : Milk & Green font partie des secrets les mieux gardés du rhythm & blues actuel. Pour avoir uni leurs forces en enregistrant ce qui pourrait bien devenir l’un des albums phare de la décennie, il y a fort à parier que ce double secret ne tardera pas à s’ébruiter. Originaire de Memphis où elle a longtemps œuvré dans l’entourage du grand Isaac Hayes, Toni Green a connu des débuts musicaux précoces. Toni rejoignait l’écurie du producteur de légende Willie Mitchell, aux côtés d’Al Green, Ann Peebles, Otis Clay ou Syl Johnson. Le résultat final est un reflet fidèle de la soul du 21e siècle telle que l’envisagent Milk & Green. Un cocktail bluesy et funky capable de porter la bonne parole bien au-delà des frontières rétro qui constituent trop souvent la norme sur le marché actuel de la soul. À en juger par les réactions enthousiastes que suscite déjà une bombe comme « Just Call Me » sur le réseau des radios blacks aux États-Unis, ou encore à la vue du triomphe réservé au groupe lors de la cérémonie des Victoires du Jazz en juin, cet album magistral ne laissera personne indifférent. La rencontre explosive entre un groupe nantais rodé à la soul, au funk et au blues depuis une quinzaine d’années, et une diva de la scène rhythm’n’blues de Memphis qui fit ses classes auprès d’Isaac Hayes et d’Al Green. Sur disque, voix, guitares et cuivres rivalisent de puissance et de feeling pour rendre le résultat profondément groovy. Et tout nous laisse à penser que le live devrait dégager une certaine incandescence. (Télérama) LAURENT DAVID – JEAN-CHRISTOPHE CALVET – JEAN-MICHEL KAJDAN Nouvel album : “OnOff” == Line up == Jean-michel Kajdan (g), Laurent David (b,cb), Jean-christophe Calvet (dms) Le guitariste Jean-Michel Kajdan, le bassiste/contrebassiste Laurent David et le batteur JeanChristophe Calvet nous présentent ONOFF un album qui tutoie les sommets de l’improvisation, explose les frontières du jazz, du modern blues et repousse les limites de l’interaction en trio. Un enregistrement passionnant qui à travers les 12 compositions originales nous en fait voir de toutes les couleurs harmoniques et techniques de hautes volées. ONOFF est le résultat d’un élan commun au service de la musique et d’une écriture fusionnelle entre ces trois musiciens dotés d’une grande inspiration. Pour preuve, certains titres ont même été composés directement en studio. ONOFF est un album incontournable, à contre-courant de l’agitation ambiante. ERIC SÉVA Nouvel album « Nomade Sonore » (Gaya music production) -= = Line up = = Eric Séva (saxophones baryton, soprano), Daniel Zimmermann (trombone), Bruno Schorp (contrebasse), Matthieu Chazarenc (batterie) « Nomade Sonore marque une étape dans mon parcours, il confirme cette évidence de ne pas appartenir à une musique mais d’être inspiré par toutes les musiques dans un besoin constant « d’itinérance sonore ». Nomade la musique ne cesse de me faire voyager, sonore elle me raconte des histoires qui chantent et qui dansent. Qu’elles soient savantes, populaires ou traditionnelles, ces musiques nourrissent un nomadisme artistique dont l’écriture et l’improvisation sont le fil rouge de ces conversations.» E. Séva MARIANA RAMOS MARIANA RAMOS présente son 5ème opus « Quinta ». Enregistré en grande partie à Cabo Verde avec les musiciens locaux de son île São Vicente, Mariana puise dans ses racines les sonorités traditionnelles des instruments à cordes, guitares, cavaquinho et percussions. Elle s’entoure de talentueux musiciens : Bau, Toy Vieira, Zé Paris et Totinho ainsi que les auteur-compositeurs renommés, Teofilo Chantre, Jorge Humberto mais aussi de jeunes auteurs prometteurs comme Nitu Lima et Georges Tavares. Les différents rythmes de son archipel sont représentés et elle est plus déterminée que jamais à défendre la morna et coladera qui l’ont bercées dans son enfance. PANAM PANIC Guest : Gaël Faye == Line up == Max Pinto (sax), Julien Alour (tp), Robin Notte (Fender Rhodes), Julien Herné (b), Arnaud Renaville (dms) – Guest(s) : Gael Faye (voc) Du jazz sans frontières ni œillères, pour les oreilles et pour le corps, solidement ancré dans le présent, avec un regard reconnaissant sur le passé, cette époque pas si lointaine où le jazz était une musique de danse qui s’écoutait aussi avec les pieds. Né en 2007 de la rencontre entre Robin Notte et Max Pinto; Panam Panic se veut un groupe de jazz résolument « électrique ». Dans leurs compositions se mêlent grooves puissants et mélodies soignées, harmonies délicates et solos endiablés. Sans complexes, ils mélangent leurs multiples influences pour créer un répertoire tonique, original, moderne, à l’image du jazz d’aujourd’hui. Dans la formule classique du quintet, on y retrouve une solide équipe d’improvisateurs talentueux, débordant d’énergie et d’envie de jouer. EDGAR WINTER BAND Ses performances scéniques sont précieuses, ses concerts restent des moments privilégiés pour tous les amateurs du genre. Edgar Winter, frère cadet du regretté Johnny Winter, partage avec lui l’amour du Blues et du Rock. Ils ont d’ailleurs souvent travaillé ensemble, au sein de différentes formations musicales dès leur plus jeune âge. En 1969, Edgar participe à l’album Second Winter de Johnny, puis sort son premier album solo, Entrance, l’année suivante. Dans cet opus, il prouve son multiple talent, en étant à la fois au saxophone bien sûr, mais également au piano, aux claviers, aux percussions et au chant ! Il y explore de nouveaux sons, et ouvre son Blues-Rock au Jazz. Il monte un premier groupe, l’Edgar’s Winter White Trash, accompagné de 5 musiciens, puis un deuxième : l’Edgar Winter Group, avec trois autres musiciens. C’est avec cette formation qu’il rencontre son plus grand succès. L’album « They Only Come Out At Night » (1972), qui se vend à plus de 2 millions d’exemplaires, contient des pépites telles que « Free Ride » et « Frankenstein ». Il poursuit ensuite sa carrière au sein d’autres formations (The Edgar Winter Group With Rick Derringer par exemple) et reforme un temps l’Edgar’s Winter White Trash, avant de revenir au solo. MARDI 8 DÉCEMBRE : LINX- FRESU – WISSELS / HEARTLAND LINE UP : David Linx – chant Paolo Fresu – trompette Diederick Wissels – piano Christophe Wallemme – contrebasse Helge Andreas Norbakken – batterie Nouvel Album : THE WHISTLEBLOWERS “The Whistleblowers” – les « donneurs d’alerte » – est la suite de “Heartland”, un premier opus enregistré en 2000 par le duo David Linx-Diederik Wissels et Paolo Fresu pour sur label Emarcy chez Universal. Quinze années sont passées comme un souffle depuis ce premier témoignage discographique. “The Whistleblowers” sont ceux qui apportent la nouvelle, témoins d’une actualité mouvementée, tentant de s’en faire l’écho avec fragilité et intensité. Pour des artistes aussi prolixes, se donner le temps d’ouvrir un deuxième chapitre de Heartland est un cadeau inestimable. Inestimable comme l’empreinte de David Linx et Diederik Wissels sur l’univers du jazz vocal et de la composition, tout comme celle de Paolo Fresu. La complicité de ces trois artistes exceptionnels les conduit à partager, mélanger, marier leurs créations, toujours sur le fil de la sensibilité et de l’élégance. “The Whistleblowers” est un disque d’artistes libres et en pleine maturité, galvanisés par l’enjeu du plaisir, l’inventivité à renouveler et se renouveler. Un nouveau répertoire de treize nouvelles compositions enregistrées aux côtés d’autres amis: Christophe Wallemme à la basse, Helge Andreas Norbakken aux percussions et le quartetto Alborada qui intervient sur plusieurs titres sur des arrangements signés Diederik Wissels ou Margaux Vranken pour l’un d’entre eux. DÉCEMBRE 2015 VENDREDI 11 DÉCEMBRE : ROY AYERS LINE UP ROY AYERS (VIBRAPHONE) JOHN PRESSLEY (VOCALS) DONALD NICKS (BASS) JAMAL PEOPLES (KEYS) LARRY PEOPLES (DRUMS) “le maestro, en concert, ne laisse que peu de pistes au néophyte pour sortir des sentiers battus: “Everybody Loves the Sunshine”, “Sweet Tears”, “We Live In Brooklyn”, “Baby”, “Love Will Bring Us Back Together”, “Runnin’ Away”, “Searchin’”, “Don’t Stop The Feeling”… c’est bien le répertoire que les producteurs d’”Acid Jazz” ont fait renaître dans les années 90 qu’il rejoue avec son band, laissant à la jeune garde le loisir de s’emparer du groove pour nous offrir des extended disco versions imparables. On notera l’efficacité et la prodigalité en soli de son pianiste actuel, Jamal Peoples, la présence chaleureuse de son chanteur John Pressley, qui fait rapidement du concert une fête presque improbable dans cette salle feutrée, en plein dimanche après-midi. C’est pas tous les jours qu’une salle assise complète se lève pour danser pendant tout le set, chauffée à bloc par un septuagénaire et son poulain à casquette ! Le combo basse/batterie Donald Nicks / Troy Miller n’est pas non plus étranger à l’ambiance de feu de ce live… mais ce qui fonctionne, c’est surtout qu’on connaît la majorité des pistes de sa setlist. Et pour un concert où on appelle le public à participer, ça aide. L’ayant déjà vu il y a deux ans au New Morning, j’avais remarqué que le répertoire live de Roy Ayers colle justement à ce que notre génération a pu découvrir via A Tribe Called Quest, Mary J Blige ou encore Moodymann: la période Ubiquity, son groupe de New York qui a fait naître les grooves légendaires des titres cités plus haut. Dès 1986, ce sont les thèmes de CE groupe que l’on sample dans tous les sens. Bienveillant à l’égard de cette technique, c’est en tant que compositeur et arrangeur phare du son funk des années 70 que Roy Ayers collabore dans les années 90 avec une nouvelle génération de DJs, de jeunes musiciens et emcees qui entretiennent la mémoire de cette époque faste – en gros à sa période d’enregistrements pour Polydor. Mais qu’en est-il de son passé chez Atlantic, ses albums solo sur United Artists, ses side-projects, comme le RAMP, ou des pistes disco magiques qu’il a écrites pour les chanteuses de son label Uno Melodic Records, dans les années 80 ? Il va sans dire que Roy Ayers, à l’image de son attitude sur scène, où il laisse beaucoup de temps et de liberté à ses musiciens, est un homme généreux. Et, parfois, le succès des thèmes de l’Ubiquity occulte celui d’autres pistes merveilleuses, où souvent Ayers chapote, écrit, sans forcément jouer – tout en arrangeant les morceaux à sa manière si reconnaissable : un son chaud, doux, où l’harmonie et la voix sont centrales. C’est sur ce genre de choses qu’on va s’arrêter aujourd’hui. Sélection choisie de compositions de Roy Ayers à côté desquelles vous auriez pu passer, mais qui n’ont évidemment pas échappé aux sampleurs.”Martin Roquette
SAMEDI 24 OCTOBRE 20H 30
ROY HARGROVE QUINTET
+ 1ere partie
“Le trompettiste Roy Hargrove s’est établi comme l’un des plus importants musiciens de jazz de la « nouvelle génération ». Toujours là où on ne l’attend pas, Roy Hargrove, virtuose et novateur, distille ses manifestes sonores en inventant et réinventant. Quand il retourne à ses premières amours en jazz acoustique à la tête de son flamboyant quintet post bop teinté de groove, le niveau créatif atteint dépasse tout ce que l’on a entendu ces derniers temps grâce au mélange magique « énergie-audace-élégance- talent ».
SEPTEMBRE Mardi 8 septembre : THIRD WORLD & IQULAH Depuis son hit 1865 (96° in the shade) en 1977, Third World a porté au fil des décennies son reggae taillé pour l’international. Emmenée par Stephen “Cat” Coore, la formation a traversé les années 80 et 90 en glanant de multiples nominations aux Grammy Awards, quitte à s’éloigner des standards reggae qui ont animé ses débuts. Très conscient de sa mission d’ambassadeur rasta à l’ONU, Iqulah est également l’auteur de plusieurs albums très roots and culture dont Rasta 4 Ever. Mercredi 9 septembre : REGGIE WASHINGTON Nouvel album : “Rainbow Shadow – Tribute To Jef Lee Johnson” (Jammin’ Colors label) Line-up : Reggie Washington – basse et voix Marvin Sewell – guitare DJ Grazzhoppa – platines Patrick Dorcean – batterie Le bassiste américain Reggie Washington présentera son tout nouvel album “Rainbow Shadow”, un hommage à Jef Lee Johnson disparu en 2013. Reggie Washington a été un acteur clé de la révolution Modern Jazz des années 80 et 90. Il joue du jazz, du funk, du R&B, et du blues avec une énergie toujours naturelle et communicative. Jeudi 10 septembre : THE MOUSE OUTFIT Mad Moizelles et NewSchool s’associent pour vous offrir une rentrée explosive ! The Mouse Outfit est un collectif de 9 artistes de haut vol, réuni autour de la passion du hip hop et de ses trois leaders : Chini, Pitch et Defty. En première partie nous retrouverons les jeunes et talentueux Sax Machine : Encore une soirée à ne pas manquer au New Morning. LES PREMIÈRES DATES DE LA RENTRÉE Toutes les infos, bios, photos, et tarifs des concerts sur www.newmorning.com Vendredi 11 septembre : MICHEL NZAUEN Longue fut l’attente du dernier opus de Michel Nzau, THE MAN (from Paris to Berlin) Le voilà enfin disponible avec près de 20 nouveaux titres inédits et déjà en vidéos. Classé parmi les albums les plus écoutés sur Itunes : Entièrement enregistré dans les studios Davout et masterisé par Bernie Grundman,Brian Gardner et Jean-Loup Morette,Michel Nzau se redessine, en solo et en musique pour proposer une nouvelle phase d’un groove originale aux beats funky où les influences s’entrecroisent sous une plume très consciente. “Si tout homme porte une histoire, celui-ci porte une musique pour des oreilles nouvelles”. Ce mois-ci, on découvre le 8ème single, un opéra afrorock à base de kung fu et funk fou, Implosion: Le monde implose, la révolution sera intérieure et violente dit Michel Nzau comme pour dire « Plus jamais Baltimore ». Samedi 19 septembre : ST LÔ Première Partie : CHARLES X – (JAZZ, RAP / HIP-HOP / SLAM , SOUL) Depuis deux ans, sur les plus belles scènes françaises et internationales, St.Lô s’est révélé comme une expérience musicale rare, intense, gorgée de soul et de fureur. Révélée aux Transmusicales 2012, cette alchimie sombre, fulgurante, entre la voix de Miz Walidah (remarquée en solo aux Transmusicales 94 sous le nom de Shä Key, mais aussi voix du Brooklyn Funk Essentials) et le groove tendu de ses complices bretons, captive toujours un peu plus à chacune de leurs apparitions. Blues-rock futuriste, électro rageuse, hip hop habité, St. Lô redonne ses lettres de noblesse à la fusion des éléments, avec une audace et une élégance certaine. En mars 2014, le groupe a sorti un premier opus autoproduit « ROOM 415 » (produit par Earl Blaize d’Antipop Consortium), notamment grâce à une enthousiaste campagne de crowdfunding sur kisskissbankbank. Le groupe peaufine actuellement son nouvel album prévu début 2016, qui sera précédé d’un EP 4 titres (sortie le 19 octobre). Mardi 22 septembre : SAM’M Nouvel album : OA NA MBA (Quart de Lune / Rue Stendhal) « Le songwritter camerounais, Samuel M’Bappe, alias Sam’M, fête la sortie d’un nouveau disque qui le révèle pleinement. Chanteur délicat, songwriter réfléchi, il a pris son temps pour créer cette fusion de rythmes traditionnels SAWA, de souffles latins, de folk malgache et de blues solaire. A 45 ans l’ami d’Etienne (ce dernier a signé l’arrangement d’un des titres de l’album), pourrait bien se faire un prénom. » Anne Berthod, KALAKUTA magazine Mercredi 23 septembre : RICHARD THOMPSON C’est un des auteurs-compositeurs les plus prolifiques de sa génération, il a été nommé plusieurs fois aux Grammy Awards et le magazine Rolling Stones l’a classé parmi les 20 meilleurs guitaristes de tous les temps : Richard Thompson fait partie des grandes légendes de la musique britannique ! Avec son premier groupe Fairport Convention, il a créé le mouvement British Folk Rock, puis s’est lancé en solo et a collaboré avec de grosses pointures comme Robert Plant, REM ou encore Elvis Costello ! Richard Thompson a sorti plus de 40 albums au cours de sa carrière. Le dernier en date, Still, sera dans les bacs le 23 juin prochain. Retrouvez le fabuleux Richard Thompson et son « Electric Trio » mercredi 23 septembre 2015 au New Morning à Paris ! Mercredi 30 septembre : CARMEN SOUZA Nouvel album : “Epistola” En quelques années, Carmen Souza est devenue une référence de la musique du Cap Vert, et l’une des rares artistes à créer un nouveau corpus de chansons cap verdiennes intemporelles. La chanteuse et Théo Pascal reviennent avec un nouvel album « Epistola » enregistré à Lisbone, Londres et New York avec Theo Pascal (contre basse, basse électrique), Shane Forbes et Zoe pascal (batterie), Matt King (orgue) et Craig Yaremko (saxophones et clarinettes). La sortie est prévue le 22 septembre 2015. Il comprend 8 chansons de Souza et Pascal et 2 reprises : « Moonlight Serenade » (Glenn Miller) et « Horace Silver’s capverdiens Blues ». OCTOBRE Vendredi 2 octobre : MARACA & HIS LATIN JAZZ ALL STARS Line-up : Orlando Maraca Valle – flute, direction Giovanni Hidalgo – congas Horacio El Negro Hernandez – batterie Mario Canonge – piano Jorge Reyes – contrebasse Flûtiste Cubain et compositeur qualifié de “visionnaire” par le Chicago Tribune, considéré comme “l’un des noms les plus recherchés de la musique afro-cubaine” par The Los Angeles Times et comme “le groupe afro-cubain le plus influant de ce début de siècle” (Chicago Tribune), Orlando “MARACA” Valle est apprécié pour la générosité de sa musique et sa capacité à exceller dans tous les styles tant dans la musique afro-cubaine & latine, que dans le Latin jazz ; sa musique est un cocktail d’énergies et de fusions qui mélange les improvisations les plus jazz aux éléments les plus dansants de la musique populaire Cubaine. Mardi 6 octobre : NICOLE WILLIS & THE SOUL INVESTIGATORS Nouvel album : “Happiness In Every Style” (Timmion Records) Une chanteuse black new-yorkaise escortée d’un backing-band de musiciens scandinaves, voilà une association qui intrigue ! Elle coule pourtant de source dès qu’on écoute cette musique soul jouée, chantée et produite à la perfection, ravivant les plus belles heures de la Motown des années 60. Mercredi 7 octobre : BERNARD ALLISON GROUP 1ère partie : GAËLLE BUSWEL Nouvel album : “In The Mix” Depuis bien longtemps Bernard Allison est sorti de l’ombre de son père, la légende du blues Luther Allison. L’homme parle tous les blues, du plus funky au plus low down, du plus teigneux au plus cool, lourdes mesures moites et envolées électriques à déguster brûlantes sur Energized, le bien-nommé. Jeudi 8 octobre : PAT THOMAS & KWASHIBU AREA BAND Ghana – Afrobeat / Highlife – Strut Records/ Comet / Differ-Ant) Nouvel album : “Pat Thomas And Kwashibu Area Band” (Strut Records) Mr Golden Voice Of Africa ! La légende du highlife Pat Thomas revient avec le Kwashibu Area Band Avec sa voix unique et ses chants tirés des dialectes Fanti et Ashanti Twi, Pat Thomas est sans aucun doute l’une des plus grandes voix du Ghana. SELECTION FIP (Juin 2015) “Le chainon manquant entre musiques traditionnelles et pop africaines, relevé à la sauce funk et patiné au son des années 60/70… Bon pour les oreilles et pour les jambes ! Vendredi 9 octobre : LITTLE BOB BLUES BASTARDS Mardi 13 Octobre : SOULJAZZ ORCHESTRA Nouvel album “Résistance” (Strut records) Grâce à des années de tournées incessantes, les prestations scéniques du Souljazz Orchestra sont devenues quasi légendaires : la rythmique monstrueuse et les déchaînements improvisés du groupe causent souvent le délire collectif, où chacun finit bien trempé de sueur, les talons en feu, les oreilles bourdonnantes. Mercredi 14 Octobre : DROOP LION & THE GLADIATORS Formé en 1965 par Albert Griffiths, The Gladiators ont sorti quelques-unes des chansons les plus mythiques du reggae jamaïcain. Leur premier succès est le single Hello Carol sorti en 1968. En 1976, grâce à leur signature chez Virgin, la trilogie Trenchtown Mix Up, Proverbial Reggae et Naturality est distribuée partout dans le monde et certaines chansons de ces albums deviennent des classiques du reggae comme Mix Up et Roots Natty Roots. Vendredi 16 Octobre : ANTHONY STRONG Line-up : Anthony Strong, piano, chant Brandon Allen, saxophone Graeme Flowers, trompette Spencer Brown, contrebasse Dave Ohm, batterie Chanteur, pianiste, compositeur, arrangeur … Anthony Strong s’inscrit dans la lignée de Jamie Cullum ou Harry Connick Jr : mâtinées de swing, de jazz, flirtant élégamment avec la pop, ses chansons sont un concentré d’énergie pure, servies par une superbe voix de crooner. Une technique pianistique hors pair, une voix très sûre, un style bien à lui : Anthony Strong prend la place qui lui revient dans le paysage musical d’aujourd’hui. Lundi 19 octobre : LUCKY PETERSON Nouvel album : “The Son Of A Bluesman” The Son Of A Bluesman » conforte Lucky Peterson en tant que digne héritier d’un blues authentique et roots. Sur des compositions et des reprises pleines de ferveur, de vérité et de groove, Judge Kenneth Peterson déploie sa voix caverneuse et puissante, mâtinant sa palette musicale de boogie-woogie, de gospel, de rock’n’roll et de rhythm’n’blues. Mardi 20 octobre : Double Plateau !! EPHEMERALS & JR THOMAS AND THE VOLCANOS EPHEMERALS : NOUVEL ALBUM:”Chasin Ghosts” Jalapeno Records/La Baleine Le groupe soul funk qui fait sensation à Londres et qui rivalise avec les meilleurs groupes de Brooklyn ! Attendez de vous prendre la claque en live signée Ephemerals. Ce collectif londonien rassemble des musiciens issus de Kalakuta Milionaires, Keke Mokoro ou encore Gene Dudley Group, guidés par la voix de Wolfgang Valbrun.Il ne leur faudra que 4 jours pour concevoir et enregistrer leur premier album.)…se dégage une pure soul chaude et intime. Mais prenez garde, le démon n’est jamais bien loin ! Novaplanet JR THOMAS & THE VOLCANOS : Nouvel album : “Beware” (Truth and Soul) Depuis bien des années la Californie est l’un des bastions les plus talentueux du Reggae traditionnel à l’ancienne “Early Reggae”, du Ska et du Rocksteady. Junior Thomas, auteur, compositeur, interprète et producteur, né à Minneapolis/USA, ne s’y est donc pas trompé lorsqu’il s’est rendu là-bas entamer ce nouveau projet avec un certain Brian Dixon. Ex-membre (fondateur) des Aggrolites. Les deux musiciens sont sur la même longueur d’onde, et ne tardent pas à rassembler autour d’eux un lineup qui fera pâlir n’importe quel amateur de reggae old school… Hepcat, Aggrolites, Debonaires, See Spot, Jimmy Cliff, The Expanders, Boogaloo Assassins, Debonaires, See Spot, etc. Ce gang de killers se baptise les VOLCANOS…. Leur truc : ce que beaucoup considèrent être l’âge d’or de la musique Jamaïcaine : le Rocksteady, et le « early Reggae » qui s’ensuit. Un son chaud, suave, ondulant comme la mer des Caraïbes, la feel good music dans toute sa splendeur ! Mercredi 21 Octobre : CARLA BLEY TRIOS Line-up: Carla Bley, piano Steve Swallow, bass Andy Sheppard, tenor sax, soprano sax De tous les personnages hauts en couleur qui peuplent le roman du jazz ,Carla Bley est l’un des plus délicieusement fantaisistes. Cette beauté suédoise (née en 1938), musicienne accomplie, compositrice, chef d’orchestre, arrangeuse, pianiste, mène depuis les ansnées 1960 une oeuvre singulière, jamais dépourvue d’humour, à l’esthétique qui oscille entre majesté et comédie. Compositrice prolifique, elle est reprise et jouée par les jazzmans du monde entier. En trio, accompagné du bassiste Steve Swallow, du saxophoniste Andy Sheppard, le concert est un grand moment de folle intelligence, d’humour et de beauté. Jeudi 22 octobre : BECCA STEVENS BAND Nouvel album : “Perfect Animals” (Universal) Line-up : Becca Stevens, chant, guitare, ukulélé, charango Liam Robinson, piano/claviers, accordéon, chant Chris Tordini, basse, chant Jordan Perlson, batterie, percussions Becca Stevens, chanteuse-compositeur-guitariste aux multiples facettes a déjà gagné ses lettres de noblesse et s’est construit un public de fans fidèles, à la fois pour ses propres projets et pour son travail en collaboration avec des artistes de divers horizons allant du rock à la pop en passant par le jazz et la musique classique. Son nouvel album « Perfect animals » (printemps 2015) est révélateur de ses influences diverses et s’oriente davantage vers une musique pop/folk riche et nourrie de compositions très personnelles aux arrangements vifs et aventureux Vendredi 23 octobre : BLACKALICIOUS Le flow incroyablement rapide et adroit de Gift of Gab, MC majeur de Blackalicious et des années 2000, est longtemps passé pour un pouvoir magique. Quinze ans après les pierres angulaires que sont les albums Nia et Blazing Arrow, le retour de The Gift of Gab et du beatmaker Chief Xcel, poids lourds d’un rap West Coast progressiste, chaleureux et virtuose, replace la technique et les valeurs au centre d’un jeu trop souvent dominé par l’apparence. Mardi 27 Octobre : JARROD LAWSON & THE GOOD PEOPLE Confirmant l’enthousiasme qu’il suscite sur son passage et fort d’une série de concerts triomphale en Angleterre, en Belgique, aux Pays-bas, en Allemagne et en Italie, Jarrod Lawson cumule les récompenses (Jazz FM award du meilleur artiste Soul de l’année devant D’Angelo et Lalah Hathaway) et les festivals (Love Supreme, North Sea). Cet archétype de l’hyper-artiste 2.0 combinant le meilleur des nouvelles et des anciennes générations continue son ascension et revient à Paris le 27 octobre 2015. D’un premier abord « Blue Eyed Soul » bon sous tous rapports, il allie en fait la sophistication moderne des Jamie’s (Lidell et Cullum), la virtuosité de Chick Corea et l’aisance providentielle de Stevie Wonder. Sortie en 2014, son 1er album est déconcertant de maturité et de fraîcheur à la fois. Jarrod Lawson s’affranchit de tout formatage, swingue entre les styles : soul, jazz, latin, gospel, funk, le tout sous l’égide d’un groove en version originale à toute épreuve. Mercredi 28 Octobre : ARSHID AZARINE TRIO : « 7 DJAN PROJECT » Le jazz en filigrane de mélodies persanes composées par le pianiste Arshid Azarine, se mêle aux chants de pêcheurs et aux rythmes afro-iraniens du sud de l’Iran amenés par le percussioniste et chanteur Habib Meftah Boushehri (Trio Joubran, Titi Robin, Niyaz, ensemble Shambezadeh), le tout soutenu par le groove poétique du bassiste Hervé de Ratuld (Ousmane Touré, Cerrone). De retour au New Morning pour la sortie imminente de leur album “7 Djan”, inspiré du conte initiatique la “Conférence des Oiseaux” (Manteq ul-Teyr), oeuvre du poète mystique persan Farid’ud-Din Attâr, grand poète soufi du XIIe siècle. Invitées exceptionnelles: les chanteuses Ariana Vafadari & Niaz Nawab. Vendredi 30 Octobre : LIZZ WRIGHT Nouvel album : “Freedom & Surrender” (Universal) De son père pasteur et de son éducation religieuse, la chanteuse Lizz Wright a gardé le goût des gospels et la puissance incantatoire de sa voix. Mais son idée du sacré dépasse le cadre strict des chapelles pour embrasser toute la richesse de l’héritage musical de l’histoire afro-américaine. Il y a à la fois de la soul, du jazz et de la folk dans les graves habités de cette native de Géorgie, cousine spirituelle de Billie Holiday et de Tracy Chapman. Dans un style qui mélange soul, jazz et blues Lizz Wright est devenue depuis plusieurs années une artiste incontournable de la scène internationale. Sa voix chaude et son charisme envoûtant ont fait d’elle une artiste unique dont les quatre derniers albums ont été signés chez Verve/Universal. NOVEMBRE Mardi 3 Novembre : CHRISTIAN SCOTT GROUP Trompettiste de jazz américain, Christian Scott, représente la nouvelle génération des souffleurs venus de la Nouvelle-Orléans tout comme Wynton Marsalis ou encore Louis Amstrong et Trombone Shorty.Formé à la célèbre Berklee College of Music de Boston, diplômé en 2004, le neveu du saxophoniste Donald Harrison Jr. fait partie de ces artistes qui ne pratiquent pas la musique, Christian Scott la fabrique. Mercredi 4 Novembre : OMER AVITAL QUINTET Line-up : Omer Avital, contrebasse Yonathan Avishai, piano Greg Tardy, saxophone Joel Frahm, saxophone Daniel Freedman, batterie Omer Avital s’est fait sa réputation de Mingus israélien, par sa capacité à brasser les influences et les couleurs, par la vigueur de sa contrebasse et sa façon d’exhorter les solistes, de la voix comme sur les cordes, à donner le meilleur d’eux-mêmes, par l’inspiration de ses compositions aux formes développées et aux atmosphères évocatrices. Jeudi 5 Novembre : THE JOHN SCOFIELD & JOE LOVANO QUARTET Line-up: John Scofield, guitare Joe Lovano, sax ténor Ben Street, basse Bill Stewart, batterie Un alignement d’étoiles du jazz condensé dans un concert de haut vol. Le grand manitou de la guitare John Scofield et le magistral saxophoniste Joe Lovano, tous deux reconnus parmi les plus illustres pointures en leur instrument respectif, font appel à nul autre que le batteur Bill Stewart et le bassiste Larry Grenadier pour compléter le quartette. Un concert qui s’annonce absolument incontournable. Lundi 9 Novembre : HENRI TEXIER Nouvel album : “Sky Dancers 6” Line-up : Sébastien Texier, sax alto, clarinette, clarinette alto François Corneloup, saxophone baryton Nguyên Lê, guitare Armel Dupas, piano Louis Moutin, batterie « Sky Dancers » est le nom que se donnent entre eux les Amérindiens du Nord-Est du Nord qui grâce à leur absence de vertige construisent les gratte-ciel, en particulier ceux de New-York, « dansant » sur les poutrelles, là-haut dans le ciel. Afin de rendre hommage à la culture amérindienne qui l’a toujours fasciné, Henri Texier a imaginé de nouvelles musiques. Il a souhaité embarquer pour cette nouvelle aventure de fidèles compagnons que sont Sébastien Texier, François Corneloup et Louis Moutin, et d’aller à la rencontre de musiciens avec qui il n’avait encore jamais collaboré : Armel Dupas et Nguyên Lê. Jeudi 18 Novembre : SLY JOHNSON’S RELEASE PARTY DE L’ALBUM THEMICBUDDAH Lundi 16 Novembre : JULIA HOLTER Aux commandes d’un projet qui mêle vidéo, musique, et littérature, férue de philosophie grecque ancienne, ou du cinéma d’Alain Resnais, la Musique de Julia Holter nous plonge dans une atmosphère poétique unique, un voyage des sens qu’elle s’amuse à troubler, brouillant les repères de ses auditeurs. Julia Holter est l’auteur de trois albums fascinants… Pièces musicales à part entière, une pop mutante, sublimée par une voix haut perchée, rappelant la beauté du timbre de Kate bush ou les étrangetés mélodiques de Laurie Anderson. Après avoir étudié à la CalArts aux côtés d’Ariel Pink et Nite Jewel, elle fait ses premières armes musicales autour du field recording et mixtape en tout genre. Elle compose une musique aux reflets DIY dont les mélodies éthérées révèlent néanmoins une éducation classique. Vendredi 20 Novembre : SHEILA JORDAN Line-up : Sheila Jordan, chant Jean-Michel Pilc, piano François Moutin, contrebasse Louis Moutin, batterie « One million dollar ear !» disait d’elle Charlie Parker. Sheila Jordan est une des plus créatives et remarquables chanteuse de jazz. Sa liberté et sa sensibilité nous transportent à travers le temps, depuis ses débuts dans l’âge d’or du Bepop, à aujourd’hui où elle continue de parcourir le monde, laissant chaque fois derrière elle le souvenir troublant de la voix et de la présence inimitables de cette « Jazz child ». La rencontre exceptionnelle avec Louis, Francois Moutin et Jean Michel Pilc, promet un de ses moments si particuliers
Lu 29/06 : ROBBEN FORD BAND Ma 30/06 : GINGER BAKER JAZZ CONFUSION feat. PEE WEE ELLIS Ve 3/07 : MAD IN PARIS Lu 6/07: ED MOTTA + DJ SET Ma 7/07 : FORQ avec LE LEADER DES SNARKY PUPPy Me 8/07 : MIKE STERN & DIDIER LOCKWOOD BAND Je 9/07 : THE HERBALISER 1ère partie : BEEZ Ve 10/07 : AMBROSE AKINMUSIRE QUARTET 1ère partie : GREGORY PRIVAT-SONNY TROUPÉ Lu 13/07 : ROY HARGROVE 5tet + GUEST SLY JOHNSON Ma 14/07 : ROY HARGROVE 5tet + GUEST IBEYI Me 15/07 : ROY HARGROVE 5tet + GUEST CHINA MOSES & Laetitia dana Je 16/07: RUTHIE FOSTER Ve 17/07 : BROOKLYN FUNK ESSENTIALS Sa 18/07: SOUL REBELS BRASS BAND 1ère partie : LES BALAPHONICS Lu 20/07 : ROBERT GLASPER TRIO Ma 21/07 : BRANFORD MARSALIS QUARTET Me 22/07 : DAVE HOLLAND, CHRIS POTTER, LIONEL LOUEKE & ERIC HARLAND Je 23/07 : 2.0 FEATURING OMAR Ve 24/07 : HUGH MASEKELA BAND Sa 25/07 : KYLE EASTWOOD QUINTET 1ère partie : Clotilde – duo avec emmanuel bex (p) Di 26/07 : INTIMATE night with STANLEY CLARKE BAND Lu 27/07 : LEE RITENOUR DAVE GRUSIN BAND Ma 28/07 : HAMILTON DE HOLLANDA & DIOGO NOGUEIRA 1ère partie : (clube dos) democraticos Me 29/07 : Septeto santiaguero Je 30/07 : BILAL 1ère partie : THE AFROROCKERZ Sa 01/08 : YOUNGBLOOD BRASS BAND
Lundi 29 Juin ROBBEN FORD BAND – Nouvel album « Into the sun » – Robben Ford (g, vx), Jonny Henderson (kbd), Wes Little (dms) Un jeu bluesy teinté de jazz, tout en retenu, un son à tomber par terre, des morceaux géniaux où l’improvisation possède une place de choix. Ainsi est Robben Ford : le bon goût et la classe incarnés à la guitare. Chez Robben Ford, rien n’est superflu, chaque note compte et veut dire quelque chose. Ses chorus « respirent » et les silences ont une réelle utilité dans la construction de ses lead. Mardi 30 Juin GINGER BAKER « JAZZ CONFUSION » FEAT. PEE WEE ELLIS – Ginger Baker (dms), Alec Dankworth (b), Abass Dodoo (percus), Pee Wee Ellis (sax) Ginger Baker, un afro-jazz teigneux, vigoureux et sans concessions. Hargneux et rugueux, de l’afrojazz joué par un vétéran du rock. Mercredi 1er Juillet RHIANNON GIDDENS Rendez-vous pour découvrir l’univers personnel de la chanteuse, entre folk, jazz, gospel, blues et country. A travers toute cette maitrise technique vocale, on découvre simplement une merveille perpétuellement soul. Rhiannon Giddens s’impose donc comme une évidence comme la nouvelle pépite de la scène folk américaine avec aisance. Jeudi 2 AJOYO – Sarah Charles (vx), Yacine Boulares (sax, percus), Benjamin Rando (p), Julien Herné (b), Guilhem Flouzat (dms) AJOYO est le projet du multi-instrumentiste Yacine Boularès, un mélange mystique de tradition africaine, de jazz et de soul. Plus que de la musique, c’est une célébration, une expérience complète qui rapproche musiciens et public. AJOYO évoque Fela Kuti, Oum Khalsoum, Charlie Parker ou encore Donnie Hathaway. Lundi 6 ED MOTTA + DJ SET Ecoutez cette voix incroyable, sentez cette énergie folle, appréciez les chansons, admirez la production ! Ed Motta représente évidemment bien plus encore que le musicien nominé aux Grammy Awards, le chanteur, l’auteur, le show man, le connaisseur ; le « Colosse de Rio » est tout ça mais il est aussi une force de la nature. Mardi 7 FORQ avec LE LEADER DE SNARKY PUPPY – Henry Hey (kbd), Michael League (b), Chris Mcqueen (g), Jason “jt” Thomas (dms) Le quartet new yorkais/texan FORQ, dans la foulée de la sortie de leur deuxième album débarque pour leur toute première tournée en Europe Mercredi 8 MIKE STERN & DIDIER LOCKWOOD BAND – Mike Stern (g), Didier Lockwood (vl), Tom Kennedy (b), Steve Smith (dms) Mike Stern est un artiste profondément jazzman qui a grandi avec le blues, le rock et le fun. Mike Stern a acquis ses lettres de noblesse, tant auprès de ses pairs que des critiques. Une valeur sûre du jazz-rock. Toujours entouré de musiciens de haut vol, il accueillera Didier Lockwood en invité pour un grand concert. FESTIVAL ALL STARS TO UTES LE S IN FO S, BIO S, PHO TO S ET TA RIFS DES C O N C ERTS SUR www.newmorning.com Jeudi 9 THE HERBALISER Depuis 1995, le combo londonien The Herbaliser a publié 11 albums sur les labels cultes Ninja Tune et K7 ! Il mixe savamment hip-hop, jazz, soul et ambiances cinématiques. Et en concert en « full band », c’est une déflagration groovy à grand renfort de cuivres qui vous attend ! Vendredi 10 20h00 : GREGORY PRIVAT & SONNY TROUPE – Gregory Privat (p), Sonny Troupé (percus) La relève du jazz caribéen est assurée ! Mélange de gwo-ka (rythmes antillais), de jazz et de mélodies des Caraïbes, la musique de Grégory Privat & de Sonny Troupé donne un nouveau souffle au jazz. 21h00 : AMBROSE AKINMUSIRE QUARTET – Ambrose Akinmusire (tp), Sam Harris (p), Harish Raghavan (cb), Justin Brown (dms) A chaque apparition, Ambrose Akinmusire gravit sans relâche les marches d’une reconnaissance unanime. Technique sans faille. Sonorité limpide. Grand sens de la mélodie. Inventivité impressionnante. Ceux qui ont eu l’occasion de croiser le chemin d’Ambrose Akinmusire ne tarissent pas d’éloges à son sujet. Lundi 13, 14, 15 ROY HARGROVE QUINTET + SPECIAL GUESTS – Roy Hargrove (Bugle, tp), Justin Robinson (fl, sax), Sullivan Fortner (p), Ameen Saleem (b), Quincy Phillips (dms) Quand le trompettiste, Roy Hargrove, retourne à ses premières amours en jazz acoustique à la tête de son flamboyant quintet post bop, teinté de groove, le niveau créatif atteint dépasse tout ce que l’on a entendu ces derniers temps grâce au mélange magique « énergie-audace-élégance-talent » Lu / 13 special guest : SLY JOHNSON Ma / 14 special guest : IBEYI Me / 15 special guest : CHINA MOSES Jeudi 16 RUTHIE FOSTER QUARTET – Ruthie Foster (g, voc) Chanteuse charismatique, drôle et chaleureuse, dotée d’une voix puissante et sensible au timbre magnifique qui la compare aux plus grandes (Mahalia Jackson, Aretha Franklin, etc…). Vendredi 17 BROOKLYN FUNK ESSANTIALS – Anna Brooks (sax, vx), Hux Nettermalm (dms), Lati Kronlund (b), Papa Dee (vx), Iwan Van Hetten (kbd, tp, vx), Desmond Foster (g, vx), Hanifah Walidah (vx) Collectif funk de musiciens et poètes new-yorkais, Brooklyn Funk Essentials jongle avec la même furie entre funk torride, jazz ethnique, hip-hop live, soul crue et escapades world. Un seul totem : le groove. Samedi 18 SOUL REBELS BRASS BAND – Derrick Moss (Grosse Caisse), Lumar Leblanc (Caisse claire), Julian Gosin (tp), Corey Peyton (Trombone), Erion Williams (sax), Paul Robertson (Trombone), Edward Lee Jr (saw), Marcus Hubbard (tp) 1ER partie : LES KRAKENS Tout droit venu de la Nouvelle Orléans, The Soul Rebels manie les cuivres dans un esprit urban funk original et charismatique. Lundi 20 ROBERT GLASPER TRIO – Robert Glasper (p), Vicente Archer (b), Damion Reid (dms) Révélation du piano soul, ce Robert Glasper n’a pas épaulé Mos Def, Erykah Badu, J-Dilla, Meshell, Kanye West, Common ou Q-Tip pour rien. Mardi 21 BRANFORD MARSALIS QUARTET – Branford Marsalis (sax), Joey Calderazzo (p), Eric Revis (b), Justin Faulkner (dms) – 2 concerts : 19H00 et 22H00 Dès son plus jeune âge Branford Marsalis est acclamé en tant que saxophoniste apportant une nouvelle énergie et de nouveaux publics au jazz. Il a affiné et étendu son talent et ses horizons en tant que musicien, compositeur, chef d’orchestre et enseignant. Mercredi 22 DAVE HOLLAND & CHRIS POTTER – Dave Holland (b), Chris Potter (sax), Lionel Louéké (g), Eric Harland (dms) Quand le grand bassiste Dave Holland s’entoure de son complice saxophoniste Chris Potter, du guitariste béninois Lionel Loueke et d’Eric Harland à la batterie, on peut sans conteste parler d’un quartette extraordinaire ! Jeudi 23 2.0 FEATURING OMAR – Tony Match (dms), Xantoné Blacq (vx), Omar (vx) Figure emblématique de la mouvance Soul urbaine britannique, Omar a été repéré et signé en 1990 par Gilles Peterson, DJ incontournable et visionnaire sur son label Talkin, Loud. Depuis, Omar inonde les ondes de son univers hybride composé de soul, de hip hop, de jazz et de sons urbains pluridimensionnels et a confirmé sa place sur la scène soul et acid jazz. Vendredi 24 HUGH MASEKELA BAND – Hugh Masekela (vx), Fana Zulu (b), Francis Manneh Fuster (percus, vx), Cameron Ward (g, vx), Johan Wilem Mthethwa (kbd, vx), Lee-roy Sauls (dms, vx) Véritable icône sud-africaine. Redoutable trompettiste jazz pour qui la musique est indissociable de la lutte…et de la liberté. Samedi 25 KYLE EASTWOOD QUINTET – Kyle Eastwood (b, cb), Ernesto Simpson (dms), Andrew Mccormack (p), Quentin Colins (tp), Brandon Allen (sax) 1ER partie : CLOTILDE & EMMANUEL BEX Kyle Eastwood a déjà enregistré cinq albums. Avec le dernier en date « Timepieces » composé de reprises d’Herbie Hancock ou Horace Silver et de compositions personnelles, Kyle Eastwood -« fils de » [Clint Eastwood pour ceux qui l’ignore encore]- rend hommage aux meilleures pages du jazz. Lundi 27 LEE RITENOUR DAVE GRUSIN BAND – Lee Ritenour (g), Ron Bruner, Jr (dms), Melvin Davis (b), Dave Grusin (kbd, p) Captain Fingers, le bien nommé, a joué avec les plus grands. Il a enregistré plus d’une quarantaine d’albums. Lee Ritenour brille dans son genre musical qui se situe entre le Smooth Jazz et le Rhythm & Blues. A ce jour, quarante albums en son nom. Il a été un des membres fondateurs du groupe « Fourplay ». Mardi 28 HAMILTON DE HOLLANDA & DIOGO NOGUEIRA – Hamilton De Holanda (Bandolim, Mandoline), Diogo Nogueira (vx), André Vasconcellos (cb), Thiago Da Serrinha (percus) 1ère partie : (CLUBE DOS) DEMOCRATICOS Les racines de l’Afro-samba dans la lignée de Vinicius de Moraes et Baden Powell par le virtuose du bandolim, Hamilton de Hollanda et l’excellent chanteur, Diogo Nogueira. Mercredi 29 FISHBONE – Angelo Moore (sax, Theremin, vx), John Norwood Fisher (b,vx), Walter “dirty Walt” Kibby (tp, vx), John “wet Daddy” Steward (dms), Rocky George (g), Jay Armant (Trombone, vx), Paul Hampton (kbd) Considéré depuis plus de dix ans comme l’un des meilleurs groupes de scène au monde, les allumés de Fishbone ont été les pionniers de la fusion entre funk, punk, soul, rock, reggae et métal. Toujours vivaces et inventifs, Angelo et sa bande reviennent mettre la France à sac ! Jeudi 30 BILAL – Bilal (vx), Micah Robinson (vx), Jake Sherman (kbd), Conley Whitfield (b), Adam Jackson (dms), Randall Runyon (g) 1ER partie : THE AFROROCKERZ Originaire de Philadelphie, Bilal est sans conteste l’un des plus doués et fameux représentants de la scène Soul actuelle. Samedi 1er Aout YOUNGBLOOD BRASS BAND Le Youngblood Brass Band mêle un flow hip-hop et une certaine arrogance punk à la folie carnavalesque de La Nouvelle-Orléans… Robben Ford (vx, g), Wes Little (dms), Jonny Henderson (kbd) “..Un jeu bluesy teinté de jazz, tout en retenu, un son à tomber par terre, des morceaux géniaux où l’improvisation possède une place de choix . Ainsi est Robben Ford :le bon goût et la classe incarnés à la guitare Chez Robben Ford, rien n’est superflu, chaque note compte et veut dire quelque chose. Ses chorus « respirent » et les silences ont une réelle utilité dans la construction de ses lead.” NOUVEL ALBUM Into the Sun (31 mars 2015) Le nouvel album de Robben Ford, Into The Sun, met en avant son écriture contemporaine et son talent d’interprète qui ont fait de lui le protégé de Miles Davis, Joni Mitchell, ou encore George Harrison. Cet album représente un nouveau chapitre de son histoire musicale. On y retrouve de nombreux invités tels que Tyler Bryant, Warren Haynes (The Allman Brothers Band, Gov’t Mule), Sonny Landreth, Keb’Mo’ et bien d’autres encore… Bien que les derniers morceaux de Ford évoquent le retour à ses racines musicales, Into the Sun est un départ clair, dans un cadre plus moderne avec des textes poétiques et les performances vocales les plus gracieuses de toute sa carrière ! Nominé cinq fois au Grammy Awards, bercé par The Paul Butterfield Blues Band, Michael Bloomfield et Elvin Bishop, Robben Ford, chanteur et guitariste de talent, est une figure incontournable de l’univers musical actuel. Virtuose de la six cordes, à l’aise autant dans le blues, le jazz que le rock, il a joué avec de grands noms tels Joni Mitchell, Miles Davis, George Harrison, Kenny Garrett ou encore Bob Dylan. Quelques décennies après la formation de son premier groupe The Charles Ford Band dans les années 60 et de nombreux albums, Robben Ford est toujours animé par la même passion. Cheveux longs dans le vent, guitare vissée à l’épaule, l’artiste, reconnu comme l’un des « 100 meilleurs guitariste du XXème siècle » par le magazine américain Musician, vous emmène dans son univers éclectique et envoûtant. Ginger Baker (dms), Alec Dankworth (b), Abass Dodoo (percus), Pee Wee Ellis (sax) Il y a quelques décennies, au sein du trio de blues-rock psychédélique Cream puis du groupe Blind Faith, Ginger Baker était devenu le musicien emblématique des solos de batterie interminables. Mais il y a prescription : toujours batteur et désormais âgé de 74 ans, Ginger Baker joue du jazz. Mais pas du jazz à papa : visez cette gueule, son disque (le premier en seize ans) sonne pareil. Ginger Baker a fréquenté Fela et son batteur Tony Allen. Toute cette histoire s’entend dans son album. En formation réduite (saxophone, basse, percus), sur des thèmes classiques (« Why ? » reprend la mélodie centenaire du gospel « Wade in the Water »), Ginger Baker donne le tempo complexe d’un afro-jazz teigneux, vigoureux et sans concessions. Rien de révolutionnaire dans ce disque de rythmes aux pouvoirs vaudous, mais pas un gramme de graisse, de « bullshit » ni de nostalgie. Ginger Baker, Charlie Watts, Mitch Mitchell, les amateurs de jazz bouclés dans leur culture exclusive peuvent les ROBBEN FORD BAND Lundi 29 Juin 2015 à 21H THE C HURC H GINGER BAKER JAZZ CONFUSION ft PEE WEE ELLIS Mardi 30 Juin 2015 à 21H ignorer. Et pourtant. Ces trois Britanniques sont les batteurs rock des sixties les plus révérant à l’égard du jazz. Chacun a contribué à la puissance de son groupe : Ginger Baker (né en 1939) dans ce power trio forcené que fut Cream ; Charlie Watts (né en 1941) avec les Rolling Stones ; Mitch Mitchell avec The Jimi Hendrix Experience… Le cas Ginger Baker est très différent : avec Cream, aux côtés d’Eric Clapton et de Jack Bruce, il fut un batteur sauvage. Le trio communiait avec l’énergique tuerie free, comme on peut le (re)découvrir, non sans stupeur, dans « Disraeli Gears » (1967). La conversion du batteur fou au world jazz date des années 1970 : il a vécu durant six ans au Nigeria, s’y est initié à fond aux subtilités des rythmes africains. « Why ? » résulte d’une tournée faite en 2013 avec le saxophoniste ténor funk Pee Wee Ellis, ex-membre de l’orchestre de James Brown, le contrebassiste Alec Dank¬worth (héritier d’une noble tradition du jazz anglais) et le percussionniste ghanéen Abass Dodoo. Pour du jazz transi d’une africanité à la fois naïve, sophistiquée et rigoureuse, l’absence d’instrument harmonique s’imposait. En reprenant des standards du jazz moderne comme « St. Thomas », de Sonny Rollins, et « Footprints », de Wayne Shorter, ou des thèmes à lui, Ginger Baker réussit à donner à sa version african-british du jazz une fraicheur revigorante. Dans les années 60, le flamboyant batteur du supergroupe britannique Cream (avec Eric Clapton et Jack Bruce) a littéralement révolutionné la batterie. Inspiré à la fois de son amour pour les rythmes africains et des grands du jazz comme Art Blakey, Max Roach and Elvin Jones, Ginger Baker a posé les bases d’un son entièrement nouveau dans le monde du rock. Dans la foulée du documentaire de 2012 « Beware of Mr.Baker » (Prend garde à Mr. Baker) qui a permis au grand public de redécouvrir cette vie épique, Ginger Baker place au coeur de « Why ? » son style unique fait de ces influence afro-jazz qui l’ont forgé. Un nouvel album musclé réalisé avec son combo, le Jazz Confusion Quartet – Son premier album depuis 16 ans. Why? » réunit autour de Ginger Baker le saxophoniste légendaire Pee Wee Ellis (James Brown, Van Morrison), le bassiste Alec Dankworth et le percussionniste Abass Dodoo, pour produire une fusion parfaite entre le jazz et les rythmes africains. Entre la touche caribéenne du « St. Thomas » de Sonny Rollins, le « Footprints » de Wayne Shorter, et ses compositions originales laissant transparaître l’influence Afrobeat d’un Fela Kuti ou d’un Tony Allen avec qui il a enregistré dans les 70’s, cet album va rassembler une grande diversité de fans : de sa période superstar du rock avec Cream et Blind Faith à ses 100 000 fans sur Facebook, Mr. Baker est adulé en tant que meilleur batteur originaire d’Angleterre Rendez-vous pour découvrir l’univers personnel de la chanteuse, entre folk, jazz, gospel, blues et country. A travers toute cette maitrise technique vocale, on découvre simplement une merveille perpétuellement soul. Rhiannon Giddens s’impose donc comme une évidence comme la nouvelle pépite de la scène folk américaine avec aisance
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Nous avons le grand plaisir de vous annoncer que le New Morning lance sa radio sur le web :
New Morning Radio Libre dès le 1er juin 2015.
Vous pourrez la retrouver sur : www.newmorning.com/radio
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