Andy Murray
|
||||||
Carrière professionnelle | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
2005 | ||||||
Pays | Royaume-Uni | |||||
Naissance | 15 mai 1987 (26 ans) Dunblane |
|||||
Surnom(s) | « Angry Murray » (« Murray le colérique »)1 | |||||
Taille / poids | 1,9 m (6′ 3″) / 84 kg (185 lb) | |||||
Prise de raquette | Droitier, revers à deux mains | |||||
Entraîneur(s) | Ivan Lendl | |||||
Gains en tournois | 27 330 188 $ | |||||
Palmarès | ||||||
En simple | ||||||
Titres | 27 | |||||
Finales perdues | 14 | |||||
Meilleur classement | 2e (17/08/2009) | |||||
En double | ||||||
Titres | 2 | |||||
Finales perdues | 1 | |||||
Meilleur classement | 51e (17/10/2011) | |||||
Meilleurs résultats en Grand Chelem | ||||||
Aust. | R-G. | Wim. | US. | |||
Simple | F(3) | 1/2 | V(1) | V(1) | ||
Double | 1/32 | 1/32 | 1/64 | 1/32 | ||
Mixte | 1/64 | 1/64 | ||||
Médailles olympiques | ||||||
Simple | 1 | – | – | |||
Mixte | – | 1 | – | |||
modifierDernière MàJ : 17/06/2013 |
Andrew Murray, dit Andy Murray, OBE, est un joueur professionnel écossais de tennis, né le 15 mai 1987 à Dunblane, en Écosse.
Il a remporté vingt-sept titres ATP, dont l’US Open 2012 et huit Masters 1000, et a été titré en simple messieurs aux Jeux olympiques d’été de 2012. Il a également été finaliste de l’US Open 2008, de l’Open d’Australie 2010, 2011 et 2013, et de Wimbledon 2012. Son meilleur classement à ce jour est une 2e place mondiale, atteinte pour la première fois le 17 août 2009.
Le 10 septembre 2012, il remporte l’US Open en battant Novak Djokovic au terme d’un match de 4 h 54, sur le score de 7-6, 7-5, 2-6, 3-6, 6-2. Il s’agit de son premier titre en Grand Chelem. Le 7 juillet 2013, il remporte Wimbledon en battant Novak Djokovic sur le score de 6-4, 7-5, 6-4, et devient le premier Britannique à gagner ce tournoi depuis Fred Perry en 1936.
Biographie[modifier]
Andy Murray est né de parents écossais, Will et Judy Murray. Il commence le tennis à 5 ans encouragé par sa mère, elle-même entraîneuse de tennis, qui l’accompagne à presque tous ses tournois. Murray a un frère, James, joueur de tennis professionnel, spécialiste du double messieurs et du mixte, avec lequel il s’associera parfois, notamment lors de l’Open de Valence qu’ils remportent en 2010. En 1996, alors âgé de huit ans, il est scolarisé à l’école de Dunblane au moment du massacre qui coûte la vie à seize enfants, âgés de quatre à six ans, ainsi qu’à leur institutrice. Cependant, Murray déclare ne pas s’en souvenir. Depuis 2006, Murray vit avec Kim Sears la fille de Nigel Sears, ancien entraîneur de la joueuse de tennis Daniela Hantuchová.
-
Judy Murray, la mère d’Andy Murray, en 2012 lors des Jeux olympiques de Londres.
-
Jamie Murray, son frère en 2011.
-
Andy et Jamie Murray, lors d’un tournoi en double en 2011.
Murray pratique le football, son grand-père Roy Erskine était un footballeur professionnel, mais à quinze ans il choisit le tennis et part s’installer à Barcelone pour s’entraîner à la Sánchez-Casal Academy à Barcelone, chose qu’il décrira plus tard comme un « grand sacrifice ». Il rencontre durant ce séjour Rafael Nadal.
Plus tard en 2004, il remporte l’US Open junior.
En 2008, Murray publie une autobiographie, Hitting Back2.
En mars 2011 avec d’autres joueurs de tennis connus notamment Rafael Nadal, Novak Djokovic ou encore Viktor Troicki, ils organisent un match de gala dont les fonds sont ensuite collectés et reversés aux victimes des séismes au Japon.
Toujours en mars 2011, Andy Murray participe au Comic Relief, à l’occasion du “Red Nose Day”, un téléthon très important en Grande-Bretagne, par un sketch humoristique.
Murray tourne un clip promotionnel en 2011 pour la page de la marque Head sur facebook censé le rapprocher de ses fans. Son sac lors de l’édition 2011 Wimbledon est orné d’encouragements de fans tirés de sa page sur le réseau social.
Murray tient également à jour un compte twitter où il raconte ses entraînements, des anecdotes et où il poste des photos. En 2011, on apprend que sa mère, Judy Murray a été nommée capitaine de l’Equipe de Fed Cup britannique, classée en 3e division.
Il possède un appartement à Londres et un à Miami.
Parcours[modifier]
Jeunesse[modifier]
Andy Murray remporte le célèbre Orange Bowl en Floride à l’âge de 12 ans. En 2001, il est finaliste du tournoi ‘Les Petits As’ à Tarbes en France (pour les 12 à 14 ans). Novak Djokovic était éliminé aux quarts de finale la même année. En septembre 2004, à l’âge de 17 ans, il remporte le prestigieux US Open chez les juniors. Deux semaines plus tard, il est désigné membre de l’équipe de Coupe Davis contre l’Autriche mais ne joue ni en simple, ni en double. Depuis le 14 novembre 2007, date à laquelle il s’était séparé de son entraîneur, l’Américain Brad Gilbert, Murray s’entraînait seul. Néanmoins, il sera préparé pour la saison sur terre battue par l’ancien joueur de tennis espagnol Àlex Corretja. Pour sa nouvelle saison, il a pris Miles Maclagan ancien joueur britannique, comme entraîneur.
2005 – Les débuts[modifier]
En avril, Murray devient professionnel. Il se voit attribuer une wildcard pour le tournoi de terre battue de Barcelone mais doit s’incliner dès le premier tour face au vieux briscard tchèque Jan Hernych. En mai, il dispute le tournoi challenger allemand de Dresde, où il perd au second tour.
Murray reçoit peu de temps après une seconde wildcard, cette fois pour le prestigieux tournoi londonien du Queen’s Club. Il atteint le troisième tour en battant Santiago Ventura et le puissant américain Taylor Dent, avant de perdre face au Suédois Thomas Johansson en trois manches, après s’être blessé à la cheville, blessure qui le force à déclarer forfait pour le tournoi de Nottingham.
Récompensé de sa bonne performance en junior au tournoi de Roland-Garros, Andrew Murray, classé 374e joueur mondial, reçoit une wildcard pour le tableau final de son premier tournoi du Grand Chelem chez les pros : Wimbledon. Face au joueur suisse George Bastl, pourtant classé 150 places au-dessus de lui, il démontre qu’il ne se laisse pas impressionner par l’évènement et dispose de son adversaire en trois manches. Au second tour, contre toute attente, il élimine Radek Štěpánek, encore une fois en trois manches. Son beau parcours à Wimbledon se termine au troisième tour, où il est battu en cinq manches par David Nalbandian. Après avoir remporté les deux premières manches, le jeune joueur britannique marque le coup physiquement dans les 4e et 5e manches.
Lors de la tournée américaine, Andy Murray reçoit une invitation pour le tournoi sur gazon de Rhode Island, où il s’incline face au Français Antony Dupuis. Il remporte ensuite le tournoi challenger sur dur deAptos, Californie, au cours duquel il ne perd aucune manche et bat Rajeev Ram en finale. Toujours dans les tournois challengers, il atteint les quarts de finale à Granby et Vancouver avant de remporter son second tournoi challenger à Binghamton.
Une nouvelle invitation lui permet d’intégrer le tableau final du tournoi Masters Series de Cincinnati, où il crée l’exploit en battant d’entrée Taylor Dent. Mais le second tour face à Marat Safin, premier match contre un joueur du top 10, lui sera fatal : le Russe bat le Britannique 6-4, 1-6, 6-1. Malgré cette défaite, il gagne assez de points pour figurer à la 122e place du classement ATP. Il se rapproche donc de son but à atteindre, à savoir entrer dans le top 100.
N’ayant pas reçu de wildcard pour le dernier Grand Chelem de l’année, Andrew Murray doit passer par les qualifications pour faire partie du tableau final, ce qu’il réussit. Face à son adversaire du premier tourAndrei Pavel, le match est accroché – Murray remporte la première manche, le Roumain les seconde et troisième manches, Murray la quatrième. Au début du 5e, Murray se plaint de douleur et à la surprise générale vomit sur le court. Un délai de 21 minutes est nécessaire pour que le court soit de nouveau praticable. De retour sur le court, Murray remporte la 5e manche et accède ainsi au 2e tour. Mené deux manches à zéro par Arnaud Clément, Murray se bat et remporte les 3e et 4e manches mais encore une fois, une blessure à la jambe l’empêche de compléter son exploit : il s’incline 6-0 dans la manche décisive.
Le 29 septembre, il atteint sa première finale ATP à Bangkok et entre par la même occasion dans le top 100. Lors de son parcours, il bat notamment Robin Söderling, Robby Ginepri, et le héros localParadorn Srichaphan en demis. En finale, il s’incline face au numéro un mondial Roger Federer. À la fin de sa semaine thaïlandaise, il est 72e.
Après l’Asie, Andy Murray se dirige en Belgique, à Mons pour y disputer la première édition du tournoi challenger de l’Ethias Trophy. Après avoir successivement battu Ivo Heuberger et Grégory Carraz, il affronte le Belge Xavier Malisse au troisième tour. Murray perd la première manche 7-5 avant de se retirer, victime d’une légère blessure.
Peu après, Murray se rend à Bâle, où le tirage au sort veut qu’il affronte son compatriote Tim Henman au premier tour. Murray s’impose après une belle bataille, remportée 6-2, 5-7, 7-64. Au tour suivant, il batTomáš Berdych en 3 manches. Murray s’incline en quarts face au puissant Chilien Fernando González sur le score de 4-6, 6-3, 1-6.
Il termine sa première année en tant que professionnel à une encourageante 65e place.
2006 – Entrée dans le top 20[modifier]
Andy Murray commence la saison à Adélaïde, où il remporte sa première victoire de l’année face au qualifié italien Paolo Lorenzi. Il quitte le tournoi au tour suivant, battu par Tomáš Berdych en trois manches. À Auckland, Murray gagne son premier tour face au Danois Kenneth Carlsen en deux manches avant d’être éliminé par le Croate Mario Ančić au deuxième tour. Puis vient l’Open d’Australie, où Murray chute d’entrée face à l’Argentin Juan Ignacio Chela en trois manches.
À San José, Murray dispose en deux petites manches de l’Américain Mardy Fish au premier tour puis s’impose ensuite face à Yeu-Tzuoo Wang. En quarts de finale, Murray vient à bout du Suédois Robin Söderling en trois manches disputées (4-6, 7-5, 6-4). En demi, il crée l’exploit en battant Andy Roddick en deux manches (7-5, 7-5), avant de s’imposer au terme d’une finale palpitante face à Lleyton Hewitt 2-6, 6-1, 7-6 et ainsi remporter son premier titre ATP.
En avril, Murray met fin à sa collaboration avec son entraîneur Mark Petchey.
Au premier tour de Roland-Garros, diminué physiquement, Murray s’incline en 5 manches face à Gaël Monfils après une lutte de 3 h 45. À Nottingham, Murray atteint les quarts, battant au passage Dmitri Toursounov et Max Mirnyi. Il s’incline cependant au tour suivant face à Andreas Seppi. Murray débute à Wimbledon en battant Nicolás Massú et Julien Benneteau. Il s’offre ensuite le double finaliste de l’épreuve en la personne d’Andy Roddick en 3 manches et atteint ainsi la deuxième semaine du tournoi pour la première fois. Son parcours s’achève au tour suivant par une défaite en 3 manches face au Chypriote Márcos Baghdatís.
Début août, Murray atteint sa deuxième finale ATP de l’année à Washington, où il est battu cette fois-ci par Arnaud Clément. Il obtient alors le meilleur classement de sa carrière (31e). Suite à cela, Murray décide de collaborer avec un nouvel entraîneur : Brad Gilbert. Et les résultats suivent : lors du Masters Series de Toronto, il se hisse jusqu’en demi-finale, battu par Richard Gasquet, et à Cincinnati, il confirme sa bonne forme et crée la surprise en éliminant le numéro un mondial Roger Federer en deux manches (7-5, 6-4), un véritable exploit car Federer restait sur 55 matchs victorieux consécutifs aux États-Unis.
Pour sa deuxième année sur le circuit, Andy termine à la 17e place mondiale.
2007 – Entrée dans le top 10[modifier]
Murray est tête de série no 15 à l’Open d’Australie. Au premier tour, il égale le record de la plus large victoire obtenue dans ce tournoi depuis le début de l’ère Open en battant l’Espagnol Alberto Martín 6-0, 6-0, 6-1 (6-0, 6-0, 5-0, 17 jeux de suite). Le Britannique s’incline ensuite 63-7, 6-4, 4-6, 6-3, 6-1 en huitième de finale face à la tête de série no 2 Rafael Nadal, qu’il rencontrait pour la première fois. Murray déclarera par la suite avoir joué le plus beau match de sa carrière.
Il défend ensuite sa couronne à San José avec succès, en battant le Croate Ivo Karlović 63-7, 6-4, 7-62 en finale. Son frère Jamie remporte le double. Cela fait d’eux les premiers frères à remporter un même tournoi en simple et en double depuis Emilio et Javier Sánchez en 1989.
Au Masters d’Indian Wells, Murray atteint les demi-finales après avoir battu le no 4 mondial Nikolay Davydenko 7-65, 6-4, puis le no 10 Tommy Haas 3-6, 6-3, 7-68, et ce malgré une blessure à la hanche et une autre à la cheville suite à une mauvaise chute. Diminué, il perd alors contre le Serbe Novak Djokovic 6-2, 6-3.
Une semaine plus tard, il est défait une nouvelle fois en demi-finale face à ce même Djokovic 6-1, 6-0 au Masters de Miami. Il souffrait en fait d’une blessure à l’entraînement datant du jour précédent.
Le 16 avril il entre dans le top 10 pour la première fois il a 19 ans 11 mois et 1 jour. Au Masters de Rome il subit sa première défaite avec ce nouveau statut dès le premier tour contre Gilles Simon et àHambourg il doit abandonner dès le premier tour à cause d’une blessure au poignet. Ce mal l’oblige à déclarer forfait pour les Internationaux de France. Peu après, le Britannique annonce qu’il ne pourra pas non plus participer au tournoi de Queen‘s et à Wimbledon.
Murray fait son retour à Montréal, trois mois après avoir disputé son dernier tournoi. Il est alors défait dès le deuxième tour par le no 139 mondial Fabio Fognini 6-2, 6-2. Il est encore battu d’entrée au Masters de Cincinnati la semaine suivante par le Chypriote Márcos Baghdatís 6-1, 6-2. Son parcours durant l’US Open n’est guère plus brillant : il s’incline devant le Coréen Lee Hyung-taik 6-3, 6-2, 2-6, 7-5 dès le troisième tour.
Il dispute peu après la Coupe Davis au sein de l’équipe de Grande-Bretagne et gagne ses deux matchs. Après cette victoire contre la Croatie, la Grande-Bretagne intègre le Groupe mondial.
Murray débute la saison indoor par le tournoi de Metz, où il s’incline en finale face à l’Espagnol Tommy Robredo, après avoir notamment battu durant les tours précédents Jo-Wilfried Tsonga et Guillermo Cañas.
Il est ensuite défait dès le deuxième tour par Janko Tipsarević à Moscou. Au sujet des soupçons concernant Nikolay Davydenko, il déclare devant la presse britannique que « tout le monde est conscient » des problèmes de matchs truqués en tennis.
Murray subit une nouvelle défaite prématurée au Masters de Madrid, éliminé au troisième tour par Nadal 7-65, 6-4. Encore que prématuré est un bien grand mot quand on perd contre Nadal. Mais il se reprend en remportant l’Open de Saint-Pétersbourg ; il élimine successivement Dmitri Toursounov 3-6, 7-62, 6-4, Mikhail Youzhny 6-2, 5-7, 7-61 et bat en finale Fernando Verdasco 6-2, 6-3.
À Paris-Bercy, Murray est dominé en quart de finale par Richard Gasquet, 6-3, 0-6, 6-4. Cette victoire permet au Français de s’assurer une place aux Masters à ses dépens. Le Britannique finit l’année à la onzième place mondiale.
Le 14 novembre, il rompt avec son entraîneur Brad Gilbert.
Il termine l’année aux portes du top 10, à la 11e place.
2008 – première finale en Grand Chelem[modifier]
Il commence bien l’année 2008 puisqu’il gagne la finale du tournoi de Doha contre le Suisse Stanislas Wawrinka, mais est éliminé au premier tour de l’Open d’Australie par Jo-Wilfried Tsonga, futur finaliste de l’épreuve. Le 17 février 2008, il remporte le tournoi de Marseille en deux manches face au Croate Mario Ančić.
À l’Open de Dubaï, Andy Murray crée la sensation en éliminant dès le premier tour le tenant du titre et numéro 1 mondial, Roger Federer, qui aurait été diminué par une mononucléose, en 3 manches : 6-7, 6-3, 6-4. Il essuiera les critiques du Suisse qui digère mal cette défaite3.
En mai, il accède au troisième tour de Roland-Garros après avoir difficilement éliminé le Français Jonathan Eysseric en 5 manches et suite à sa victoire plus aisée contre l’Argentin José Acasuso (6-4, 6-0, 6-4). Cependant, lors du troisième tour, il s’incline 6-3, 6-7, 6-3, 7-5 contre l’Espagnol Nicolás Almagro.
Il enchaîne avec un quart de finale à Wimbledon perdu contre le futur vainqueur Rafael Nadal. Au tour précédent face à Richard Gasquet, il puise dans ses ressources et parvient avec l’aide d’un public entièrement acquis à sa cause à renverser la situation et à l’emporter en 5 manches au crépuscule (5-7, 3-6, 7-6, 6-2, 6-4).
Il poursuit sur sa lancée avec une demi-finale au Masters du Canada, encore perdu face à Nadal (6-7, 3-6) après avoir battu le no 3 Novak Djokovic en quart de finale pour la première fois en 5 confrontations (6-3, 7-6). La semaine suivante, il remporte son premier titre majeur, le Masters de Cincinnati en battant une nouvelle foisNovak Djokovic en finale sur le score de 7-6, 7-6 dans un combat de 2 h 23. Cette victoire lui permet d’accéder à la 6e place mondiale.
En septembre 2008, Murray est crédité d’un très beau parcours à l’US Open. Après quelques tours sans difficultés puis un troisième tour où il a encore dû puiser dans ses réserves contre l’Autrichien Jürgen Melzer pour s’imposer très difficilement 65-7, 4-6, 7-65, 6-1, 6-3, il accède à la demi-finale du tournoi, où il bat Rafael Nadal en 4 manches (6-2, 7-6, 4-6, 6-4) et en deux jours à cause des intempéries. Contraint de jouer trois jours d’affilée à cause de la pluie, il affronte Roger Federeret s’incline logiquement en 3 manches (6-2, 7-5, 6-2).
Andy Murray prend sa revanche au Masters de Madrid en battant pour la 3e fois de sa carrière Roger Federer en 5 confrontations (et la 2e fois en 2008), 3-6, 6-3, 7-5. En finale, il remporte son second Masters series de la saison en battant Gilles Simon 6-4, 7-66. C’est la première fois dans l’histoire des Masters Series qu’un joueur réalise le doublé Masters de Cincinnati – Masters de Madrid la même année4.
Il s’impose la semaine suivante au tournoi de Saint-Pétersbourg en battant Andrey Golubev.
Sa série de 14 victoires consécutives s’arrête lors du Masters de Paris-Bercy, où il s’incline contre David Nalbandian.
Il se qualifie pour la Masters Cup, où le tirage au sort le place dans le groupe rouge avec Roger Federer, Andy Roddick et Gilles Simon. Battant successivementRoddick (6-4, 1-6, 6-1) puis Simon (6-4, 6-2), il se qualifie pour les demi-finales dès son deuxième match de poule. Malgré cette qualification assurée, il fournit néanmoins un tennis de haut niveau pour son 3e match contre Roger Federer, qu’il bat 4-6, 7-6, 7-5 au terme d’un match de plus de 3 heures, provoquant l’élimination du Suisse. En demi-finale, il s’incline contre le Russe Nikolay Davydenko 7-5, 6-2.
Andy Murray clôt la meilleure saison de sa carrière, marquée par 2 titres en Masters Series (doublé historique Cincinnati – Madrid), une finale de Grand Chelem (US Open) et l’accession pour la première fois à la place de no 4 mondial. Durant l’année, il a battu 3 fois le no 2 mondial Roger Federer, 2 fois le no 3 Novak Djokovic et une fois le no 1 Rafael Nadal.
2009 – Numéro 2 mondial[modifier]
Au tournoi d’exhibition d’Abou Dabi, Andy Murray remporte son premier match de l’année face à James Blake (6-2, 6-2) avant de battre Roger Federer en demi-finale (4-6, 6-2, 7-66) et Rafael Nadal en finale (6-4, 5-7, 6-3). Au tournoi de Doha, il conserve son titre en éliminant successivement Albert Montañés, Philipp Petzschner, Serhiy Stakhovsky, Roger Federer (66-7, 6-2, 6-2) et, en finale, Andy Roddick (6-4, 6-2).
Andy Murray participe ensuite à l’Open d’Australie où il est considéré par beaucoup comme le favori du tournoi. Il profite de l’abandon d’Andrei Pavel au premier tour. Andy bat ensuite Marcel Granollers en 3 manches et Jürgen Melzer en 4, avant de s’incliner en 5 manches contre Fernando Verdasco, l’homme en forme du début de saison. En février, il remporte ensuite le tournoi de Rotterdam en battant en finaleRafael Nadal 6-3, 4-6, 6-0. Il participe ensuite au tournoi de Dubai mais il abandonne en quart de finale souffrant d’une infection virale.[réf. nécessaire] Andy Murray se hisse en finale du Masters d’Indian Wellsen battant en demi-finale le no 2 mondial Roger Federer (6-3, 4-6, 6-1), ce qui constitue son 4e succès consécutif face au Suisse. Il s’incline toutefois en finale face à Rafael Nadal (6-1, 6-2). 15 jours plus tard, il remporte le Masters de Miami pour la première fois de sa carrière, face à Novak Djokovic (6-2, 7-5). Il réussit un bon parcours au Masters de Monte-Carlo sur terre battue en atteignant la demi-finale où il perd face au no 1 mondial Rafael Nadal (6-2, 7-64). Au Masters de Rome, il se fait sortir au deuxième tour par l’argentin Juan Mónaco sur le score de 6-1, 3-6, 5-7. Il prendra cependant la place de no 3 mondial à Novak Djokovic grâce à la défaite de celui-ci en finale du tournoi.
Il confirme ses progrès sur terre battue en atteignant pour la première fois les quarts de finale à Roland-Garros, mais se fait sortir par le Chilien Gonzalez.
Dans la foulée de cette bonne forme, il remporte le tournoi sur gazon du Queens en ne perdant pas un set, et devient ainsi le 1er Britannique depuis Bunny Austin en 1938 à remporter ce tournoi.
Au tournoi de Wimbledon, Andy Murray élimine successivement l’Américain Robert Kendrick (7-5, 63-7, 6-3, 6-4), le Letton Ernests Gulbis (6-2, 7-5, 6-3), le Serbe Viktor Troicki (6-2, 6-3, 6-4), puis le SuisseStanislas Wawrinka (2-6, 6-3, 6-3, 5-7, 6-3) en huitième de finale, au terme d’un match de près de quatre heures. Au tour suivant, il s’impose face à l’ancien numéro 1 mondial, l’Espagnol Juan Carlos Ferrero(7-5, 6-3, 6-2), et se qualifie ainsi pour le dernier carré du tournoi londonien pour la première fois de sa carrière. Cependant, en demi-finale, devant le public britannique, il s’incline (6-4, 4-6, 7-67, 7-65) face à l’Américain Andy Roddick, qui, pour sa part, jouera sa troisième finale de Wimbledon face à Roger Federer.
Murray renoue avec la compétition au Masters du Canada. Tête de série no 3, il reçoit un bye au premier tour. Il s’impose au deuxième tour face au Français Jérémy Chardy en deux sets (6-4, 6-2). Il élimine ensuite l’Espagnol Juan Carlos Ferrero (6-1, 6-3). Puis il se qualifie pour les demi-finales en disposant du Russe Nikolay Davydenko (6-2, 6-4). Sa victoire face à Jo-Wilfried Tsonga permet au Britannique de faire coup double : non seulement cette dernière assure sa qualification pour la finale du tournoi canadien, mais elle permet également à Andy Murray de ravir la place de no 2 mondial à Rafael Nadal, lors de la publication du nouveau classement ATP du 17 août 2009. Il bat Juan Martín del Potro en finale (64-7, 7-63, 6-1), et empoche le quatrième Masters 1000 de sa carrière, le deuxième de l’année.
Le nouveau no 2 mondial enchaîne avec le Masters de Cincinnati 2009, en tant que tête de série no 3 (les têtes de série étant fixées à l’avance). Bénéficiant d’un bye au premier tour, il élimine par la suiteNicolás Almagro puis Radek Štěpánek, chaque fois en deux sets. Mené 6-4, 2-0, le joueur britannique parvient en quarts de finale à renverser la situation face au Français Julien Benneteau (4-6, 6-3, 6-1). En demi-finale, pour sa neuvième confrontation face à Roger Federer, Murray s’incline pour la troisième fois de sa carrière face au joueur suisse, sur le score de 6-2, 7-68.
Il participe ensuite à l’US Open. Il élimine successivement Ernests Gulbis (7-5, 6-3, 7-5), Paul Capdeville (6-2, 3-6, 6-0, 6-2) et Taylor Dent (6-3, 6-2, 6-2). En huitièmes de finales, il perd face à Marin Čilić sur le score de 7-5, 6-2, 6-2, ce qui, combiné à la qualification de Rafael Nadal pour les quarts puis les demies, précipitera la perte de sa place de no 2 mondial, quelques semaines seulement après son accession. Un mois plus tard, souffrant d’une blessure récurrente au poignet depuis sa défaite à l’US Open, il déclare forfait pour la tournée asiatique, donc pour les Masters de Shanghai dont il est indirectement tenant du titre (les Masters de Madrid se déroulant sur terre battue en mai, les Masters de Shanghai les ont remplacé dans le calendrier). Il perd sa place de no 3 mondial acquise après lesMasters de Rome au profit du serbe Novak Djokovic début octobre puis, un mois plus tard, remporte l’Open de Valence et devient le joueur à avoir remporté le plus de titres en 2009, avec 6 titres.
Il termine l’année à la 4e place pour la deuxième année consécutive.
2010 – 2e finale en Grand Chelem[modifier]
Andy Murray démarre 2010 en disputant la Hopman Cup aux côtés de Laura Robson. Les deux Britanniques parviennent à se qualifier pour la finale, mais s’inclinent face à la paire espagnole composée deMaría José Martínez Sánchez et de Tommy Robredo.
Tête de série no 5 à l’Open d’Australie, Murray élimine successivement Kevin Anderson, Marc Gicquel et Florent Serra lors des trois premiers tours. En huitièmes de finale, il bat l’Américain John Isner, sauvant au passage une balle de set lors de la première manche, et se qualifie pour les quarts de finale du Grand Chelem australien pour la première fois de sa carrière. Il décroche ensuite sa place dans le dernier carré du tournoi en s’imposant face au tenant du titre, Rafael Nadal, contraint à l’abandon dans le troisième set pour cause de blessure, alors que Murray menait 6-3, 7-62, 3-0. En demi-finale, Murray se défait du Croate Marin Čilić (3-6, 6-4, 6-4, 6-2), et se qualifie ainsi pour la deuxième finale de Grand Chelem de sa carrière. Il devient de ce fait le seul joueur britannique de l’ère Open à avoir disputé plus d’une finale de Grand Chelem5. Il échoue cependant en finale face à Roger Federer au terme d’un match en trois sets conclu sur un tie-break d’une rare intensité (3-6, 4-6, 611-7). À la suite de l’Open d’Australie, Murray devient no 3 mondial, derrière Roger Federer et Novak Djokovic, juste devant Rafael Nadal.
Ne défendant pas son titre à Rotterdam, il retombe à la quatrième place mondiale. À Dubaï, il s’impose face à Igor Kunitsyn (6-2, 6-3), remportant notamment le deuxième jeu du match en 24 minutes et demi, ce qui constitue un record sur le circuit ATP depuis le début de l’ère Open Ce record est battu le mardi 30 octobre 2012, lors du premier tour du Masters 1000 de Paris Bercy, entre Paul-Henry Mathieu et Roberto Bautista-agut, remporté par Roberto Bautista-agut en un peu plus de 27 minutes6. Au deuxième tour, Murray se fait surprendre par le Serbe Janko Tipsarević (7-63, 4-6, 6-4).
Tête de série no 3 en Floride, l’Écossais, tenant du titre, partait favori à Miami, surtout après l’élimination prématurée de Novak Djokovic et la méforme de Rafael Nadal. Pourtant, à la suite d’un match de piètre qualité de sa part, il se fait surprendre dès son entrée en lice au 2e tour par le 101e mondial, l’Américain Mardy Fish en deux sets (6-4, 6-4). Il perdra à la fin du tournoi Floridien sa place de no 3 mondial, « empruntée » à Rafael Nadal après Indian Wells. Le début de la saison sur terre ne sera qu’un enchaînement de déceptions pour l’Écossais. Tête de série no 3 à Monte-Carlo, il se fait surprendre dès son entrée en lice par l’Allemand Philipp Kohlschreiber qui le corrige littéralement (6-2, 6-1). Redescendu à la cinquième place mondiale, il se présente timidement aux Masters de Rome, où il se qualifie assez aisément pour les huitièmes de finale (avec une seule victoire, Murray étant exempt de premier tour). Cependant, il s’incline à nouveau prématurément face au futur finaliste David Ferrer (6-3, 6-4). S’il affirme que son jeu est en place, ses résultats n’en demeurent pas moins inquiétants, Murray n’ayant dépassé que deux fois les huitièmes de finales en 2010, deux fois sur dur (Melbourne, Indian Wells).
Andy Murray à Roland-Garros en 2010
Toujours sans titre au début de la saison estivale, Murray se présente à Roland-Garros en manque de confiance en tant que tête de série no 4, et s’incline en huitièmes de finale Porte d’Auteuil face au Tchèque Tomáš Berdych, futur demi-finaliste de l’épreuve. Conscient de porter les espoirs de tout un peuple, c’est àWimbledon un mois plus tard qu’il cherchera à redorer son blason, et inscrire un premier titre en Grand Chelem au palmarès britannique depuis le début de l’ère Open. Il se qualifie plutôt aisément pour les demi-finales, ne perdant qu’un set en route en quarts face au Français Jo-Wilfried Tsonga, et rencontre le nouveau no 1 mondial, Rafael Nadal. Au terme d’un match pourtant de qualité, il s’incline pour sa deuxième demi-finale consécutive à Londres, et permet à Nadal d’accéder à sa quatrième finale consécutive à Wimbledon, qu’il a d’ailleurs remporté (Finaliste en 2006 et 2007, vainqueur en 2008, forfait en 2009) (6-4, 7-66, 6-4). Lors de la tournée sur dur précédant l’US Open, Andy Murray obtient encore de très bons résultats.A Toronto, Murray bat coup sur coup le numéro 1 mondial Rafael Nadal en demis puis Roger Federer en finale7.Il remporte ainsi son 5e Masters 1000 et met fin à une série de trois défaites de rang contre Federer(Cincinnati et en poule des Masters 2009,finale Open d’Australie 2010).Grâce à sa victoire, Andy Murray devient le 5e joueur à battre Roger Federer et Rafael Nadal dans un même tournoi. Le dernier à avoir accompli cette performance était Nikolay Davydenko, au mois de janvier à Doha, Juan Martin Del Potro, Novak Djokovic et David Nalbandian sont les autres joueurs ayant signé cette performance. Une liste de noms où il ne manquait plus que Murray, présent dans le Top 5 mondial depuis deux ans. Lui l’a réalisé sans perdre le moindre set. Il enchaine ensuite à Cincinnati où il bute toutefois en quarts de finale sur l’américain Mardy Fish, finaliste surprise de ce tournoi cette année C’est donc avec beaucoup d’espoir qu’Andy aborde l’US Open, après sa finale au précédent Grand Chelem et ses statistiques sur dur. L’Écossais se démêle assez rapidement de son premier tour face à son adversaire slovaque Lukáš Lacko en 3 sets (6-3, 6-2, 6-2). Il affronte au second tour le Jamaïcain Dustin Brown, qui tient la cadence lors du premier set, mais cède finalement 7-5, 6-3, 6-0. Au 3etour, le Suisse Stanislas Wawrinka fait cependant chuter Andy en 4 sets : 6-7, 7-6, 6-3, 6-3. Les Suisses sont décidément la bête noire de l’Écossais, qui manque une nouvelle occasion d’accrocher un premier tournoi du Grand Chelem à son palmarès. Il termine une nouvelle fois 4e mondial.
2011 – 3e finale en Grand Chelem[modifier]
À l’Open d’Australie, le Britannique atteint la finale après avoir écarté successivement Karol Beck, Illya Marchenko, puis Guillermo García-López, Jürgen Melzer, Alexandr Dolgopolov et enfin David Ferrer. Cependant, il échoue en trois sets face à Novak Djokovic, au pied d’un premier titre majeur qu’il recherche depuis longtemps. Peu après, il perd au premier tour du tournoi de Rotterdam face à Márcos Baghdatís, souffrant d’une apparente panne de première balle, mais se remet rapidement en selle en double cette fois-ci avec son frère aîné où ils atteignent les demi-finales. Andy déclare ensuite forfait pour l’Open de Dubaï en raison d’une douleur au poignet. Au Masters 1000 d’Indian Wells, il se fait sortir dès son entrée en lice par l’Américain Donald Young, classé 143e à l’ATP. Lors du Masters 1000 de Miami, Andy est à nouveau éliminé lors de son premier match par Alex Bogomolov, joueur issu des qualifications (6-1, 7-5). Il annonce quelques heures après cette défaite la fin de sa collaboration avec Àlex Corretja, son entraîneur et conseiller depuis avril 20088. Aux Masters de Monte-Carlo, il s’incline 4-6, 6-2, 1-6 après trois heures de jeu et une blessure au coude face à Rafael Nadal. Affecté par cette blessure durant les Masters de Madrid, il est éliminé par Thomaz Bellucci9. Il se qualifie ensuite pour les demi-finales du Masters de Rome en battant Florian Mayer 1-6, 6-1, 6-1. Il y affronte Novak Djokovic mais s’incline au terme d’un match exceptionnel où il sert à 5-4 pour le match 1-6, 6-3, 62-7. Ce match sera élu en fin d’année comme le plus beau match en deux sets gagnants du circuit ATP de l’année 201110
À Roland-Garros, Andy Murray, lors de son match du troisième tour face à l’Allemand Michael Berrer, se tord la cheville droite. Malgré cela, il remporte le match en trois sets (6-2, 6-3, 6,2). Ce « petit » incident n’a pas eu d’effet négatif sur son jeu pour son dur match contre Viktor Troicki, remporté en cinq sets (4-6, 4-6, 6-3, 6-2, 7-5) et laissant ainsi Andy Murray se qualifier pour les quarts de finale face à Juan Ignacio Chela. En quarts de finale, l’Écossais remporte son match en trois sets (7-6, 7-5, 6-2) contre l’Argentin, avant de sa faire éliminer par Rafael Nadal en demi-finales (6-4, 7-5, 6-4).
Au Queen’s, il remporte la finale pour la seconde fois après 2009 face à Jo-Wilfried Tsonga en trois sets (3-6, 7-62, 6-4). Durant ce match, il réussit quelques coups impressionnants (notamment deux coups entre les jambes) confirmant son bon état de forme physique et moral et son aisance sur gazon. En demi-finale contre Andy Roddick, pour de nombreux experts sportifs, Andy, sur un nuage, a réalisé une de ses plus belles performances ce qui est de bon augure pour lui et pour un public qui attend que son champion britannique remporte enfin un titre sur ses terres, à Wimbledon. Les experts sportifs saluent d’ailleurs entre autres son changement d’état d’esprit.
Andy débute mal son premier match à Wimbledon laissant à la surprise générale filer le premier set au profit de son solide adversaire Daniel Gimeno-Traver qui joue un tennis de haute voltige lors du premier set, un adversaire qu’il avait pourtant balayé lors de leur dernière rencontre. Mais le Britannique se reprend, et plus que ça même pour dérouler ensuite en gagnant 15 jeux consécutifs et en finissant ce match en 4 sets (4-6, 6-3, 6-0, 6-0) et un peu plus de deux heures sous le toit du Central. Andy qui commence à prendre l’habitude de mal débuter ses matchs rectifie le tir contre son adversaire suivant en balayant un modeste Tobias Kamke (6-3, 6-3, 7-5). Il élimine au tour suivant le Croate Ivan Ljubičić en 4 sets (6-4, 4-6, 6-1, 7-64). Il se retrouve alors en 1/8 de finale contre Richard Gasquet, contre qui il va s’imposer sans grande difficulté (7-63 6-3, 6-2). Il va continuer sa route en battant Feliciano López avec le soutien du Centre Court, 6-3, 6-4, 6-4. En demi-finale, il retrouve Rafael Nadal contre qui il s’incline 5-7, 6-2, 6-2, 6-4. Dans le groupe 2 zone Europe/Afrique de la Coupe Davis (3e division), Andy Murray sous les couleurs du Royaume-Uni s’offre l’opportunité de jouer un match officiel dans son pays en Écosse à Glasgow ; il y rencontre la modeste équipe du Luxembourg emmenée par Gilles Müller et réalise à cette occasion l’un des rares 6-0, 6-0, 6-0 de l’ère Open (1968) contre l’inconnu Laurent Bramhe11.
Andy Murray démarre la tournée nord-américaine au Masters du Canada. Mais il se fait surprendre dès son entrée en lice par le Sud-Africain Kevin Anderson, qui le bat en 2 sets : 6-3, 6-1.
À Cincinnati, Andy gagne son premier Masters 1000 de la saison, en s’imposant en finale face à Novak Djokovic sur abandon alors qu’il menait 6-4, 3-0.
Lors de la tournée asiatique, Andy remporte l’Open de Thaïlande face à l’Américain Donald Young (6-2, 6-0) et signe un nouveau succès à l’Open du Japon contre Rafael Nadal (3-6, 6-2, 6-0). C’est son vingtième titre en simple. En plus de remporter le tournoi en simple, il réalise l’exploit en double avec son frère Jamie en battant František Čermák et Filip Polášek (6-1, 6-4). C’est la première fois de l’année qu’Andy réussit à battre Nadal, après ses revers consécutifs dans les 3 dernières demi-finales de Grand Chelem qu’il a disputé face à l’Espagnol. Il remporte le Masters 1000 de Shanghai pour la deuxième fois consécutive, en battant en finale l’Espagnol David Ferrer (7-5, 6-4). Ces 3 titres glanés lors de la tournée asiatique par Murray lui permettent de se hisser temporairement à la 3e place au détriment de Roger Federer, et devient donc le premier joueur à sortir le Suisse du top 3 depuis 2003. En remportant le titre à Shanghai, le natif de Dunblane s’adjuge son 5e et ultime titre de la saison 2011. Toutefois, du fait de la très bonne fin de saison de Roger Federer (titré à Bâle, Paris et Londres) et d’une tournée indoor médiocre de Murray (forfait à Bâle, défaite en quarts de finale à Paris-Bercy contre Tomáš Berdych puis forfait après le premier match des Masters de Londres perdu contre David Ferrer), l’Écossais est rétrogradé en 4e position à l’issue de la fin de la saison 2011.
2012 – Titre olympique et première victoire en Grand Chelem[modifier]
Andy Murray débute l’année 2012 par l’annonce de sa collaboration avec un nouvel entraîneur, l’ancien no 1 mondial Ivan Lendl12. Le 8 janvier, il remporte son 22e titre en simple à Brisbane.
À l’Open d’Australie, il passe sans encombre les trois premiers tours en éliminant successivement Ryan Harrison (4-6, 6-4, 6-3, 6-2), Édouard Roger-Vasselin (6-1, 6-4, 6-4) puis Michaël Llodra (6-4, 6-2, 6-0) sur un match particulièrement beau et engagé. Il bénéficie de l’abandon du Kazakh Kukushkin (6-1, 6-1, 1-0 ab.) avant de sortir aisément un Kei Nishikori usé par un match en 5 sets contre Jo-Wilfried Tsonga. Il perd en demi-finale face à Novak Djokovic en cinq sets, 6-3, 3-6, 6-7, 6-1, 7-5 malgré un break à 5-4 dans le dernier set, et au terme d’un match particulièrement accroché et long.
Andy Murray à Roland-Garros en 2012.
Il débute sans briller la saison sur terre, diminué par des douleurs récurrentes au dos.
À Roland-Garros, il suscite des polémiques lors des deux premiers tours : il semble souffrir du dos lorsqu’il est en mauvaise posture, mais se sent mieux dès qu’il reprend le dessus. Il est vivement critiqué lors de son deuxième tour contre le Finlandais Jarkko Nieminen, (1-6, 6-4, 6-1, 6-2) au cours duquel il fait appel à un kinésithérapeute avant d’inverser la tendance et de s’imposer. Il passe le troisième tour sans trop de problèmes face au Colombien Giraldo, avant d’avoir quelques difficultés (1-6, 6-4, 6-1, 6-2) face à un Richard Gasquet en grande confiance suite à son éclatante victoire sur Tommy Haas. En quart de finale, il perd un match très accroché face à David Ferrer, 6-4, 6-7, 6-3, 6-2, lui aussi très bon dans le rôle d’outsider. C’est la première fois depuis l’Open d’Australie 2011 qu’il n’atteint pas les demi-finales en Grand Chelem.
Il débute la saison sur gazon au tournoi du Queen’s, où il est tenant du titre. Tête de série no 1, il bénéficie d’un bye au premier tour avant de s’incliner au deuxième tour face à un étonnant Nicolas Mahut, 6-3, 6-7, 7-6, celui-ci étant particulièrement en forme après un Roland-Garros réussi. Il ne participera pas à d’autres tournois avant Wimbledon, où il reste sur une défaite en demi-finale face à Rafael Nadal.
Le tirage au sort de Wimbledon n’est pas très clément avec lui : il affronte au premier tour l’ex-no 5 mondial Nikolay Davydenko, avant de faire face à Ivo Karlović,Márcos Baghdatís, Marin Čilić puis David Ferrer en quart de finale. Il bat ensuite Jo-Wilfried Tsonga en demi-finale. Il perd en finale contre Roger Federer sur le score de 4-6, 7-5, 6-3, 6-4.
Aux jeux Olympiques de Londres, il sort Novak Djokovic en demi-finale (7-5, 7-5), puis prend sa revanche en finale sur Roger Federer en trois sets (6-2, 6-1, 6-4) sur le central de Wimbledon pour devenir champion olympique. Lors de ces mêmes Jeux et le même jour, il remporte, en mixte avec Laura Robson, une médaille d’argent alors qu’il échoue en finale face à la paire biélorusse Victoria Azarenka/Max Mirnyi (2-6, 6-3, 10-8).
Le 10 août, alors qu’il doit jouer les huitièmes de finale face au Canadien Milos Raonic pour le Masters de Toronto, il déclare forfait pour une « douleur au genou gauche » alors qu’il était l’un des favoris du tournoi. Ce tournoi lui aurait permis de rattraper Rafael Nadal au classement ATP.
Le 10 septembre 2012, Andy Murray devient le premier britannique, depuis Fred Perry en 1936, à remporter un tournoi du Grand Chelem en battant Novak Djokovic (7-6, 7-5, 2-6, 3-6, 6-2) en finale de l’US Open. Après un match de 4 h 54 (égalant le record du match le plus long de l’histoire du Grand Chelem américain), Andy Murray met la main sur son premier titre en Grand Chelem en carrière. Tout comme Perry, il aborde le tournoi en tant que tête de série no 3, bat la tête de série no 2 et tenant du titre de ce Grand Chelem en finale et gagne un 10 septembre son premier Grand Chelem. Il réalise une très bonne fin de saison avec notamment une finale au Masters 1000 de Shangaï contre Djokovic et une demi-finale au Masters chez lui à Londres contre Roger Federer.
À l’issue de la saison, la meilleure de sa carrière, il finit l’année à la troisième place mondiale à l’ATP13.
2013 – 3e finale à Melbourne et victoire à Wimbledon[modifier]
Andy Murray débute l’année 2013 par un second titre consécutif à l’Open de Brisbane où il bat John Millman (6-1, 5-7, 6-3), puis Denis Istomin (6-4, 7-63) et enfin Kei Nishikori (6-4, 2-0, abandon) avant de s’imposer en finale contre Grigor Dimitrov (7-60, 6-4).
À l’Open d’Australie, il s’impose contre Robin Haase (6-3, 6-1, 6-3), puis contre João Sousa (6-2, 6-2, 6-4), Ričardas Berankis (6-3, 6-4, 7-5), Gilles Simon (6-3, 6-1, 6-3), Jérémy Chardy (6-4, 6-1, 6-2) et enfinRoger Federer (6-3, 65-7, 6-4, 62-7, 6-2) pour accéder à la finale. Il s’incline contre Novak Djokovic (7-62, 63-7, 3-6, 2-6) en 3 h 39 de jeu. À la suite de cette finale, il possède un ratio de cinq défaites (3 Open d’Australie, 1 Wimbledon, 1 US Open) pour une seule victoire en finale de Grand Chelem. A Indian Wells, il bat Evgueny Donskoy (5/7 6/2 6/2), Yen-Hsun Lu (6/3 6/2), Carlos Berlocq (7/64 6/4) avant d’être battu par Del Potro (7/65 3/6 1/6). A Miami, il bat Bernard Tomic (6/3 6/1), Grigor Dimitrov (7/63 6/3), Andreas Seppi (6/2 6/4), Marin Čilić (6/4 6/3), Richard Gasquet (6/73 6/1 6/2) et en finale David Ferrer (2/6 6/4 7/61) en sauvant une balle de match. À l’issue du match, Murray récupère la 2e place mondiale à Roger Federer.
Il entame ensuite la tournée sur terre battue par le Masters de Monte-Carlo. Après un premier tour à sa portée contre le Français E. Roger-Vasselin où il gagne en deux sets (6-1, 6-4), il perd lourdement face au suisse Stanislas Wawrinka sur le score de 6-1, 6-2 en huitièmes de finale. Diminué par des problèmes physiques, il décide de ne pas participer aux Internationaux de France de tennis afin d’éviter de déclencher une blessure trop sérieuse.
Andy commence comme à son habitude la saison sur gazon par le Tournoi du Queen’s qu’il remporte en battant le croate Marin Čilić en finale (5-7, 7-5, 6-3). Il entame le Tournoi de Wimbledon en portant tous les espoirs britanniques, notamment après avoir gagné en confiance, fort de l’US Open de tennis remporté en 2012, son premier titre du Grand Chelem. Il trace sa route jusqu’aux quarts de finale relativement facilement en battant d’abord Benjamin Becker au premier tour (6-4, 6-3, 6-2), le taïwanais Yen-Hsun Lu (6-3, 6-3, 7-5), l’espagnol Tommy Robredo (6-2, 6-4, 7-5), puis le russe Mikhail Youzhny (6-4, 7-{5}6, 6-1) pendant les 16èmes de finale. Il est opposé à l’espagnol Fernando Verdasco en quart de finale, match qu’il remporte difficilement en cinq sets et en remontant un handicap de deux sets à zéro (4-6, 3-6, 6-1, 6-4, 7-5). Il se qualifie ensuite pour sa deuxième finale consécutive à Wimbledon, en battant le polonais Jerzy Janowicz (62-7, 6-4, 6-4, 6-3). Il remporte ensuite le trophée en battant un Novak Djokovicétrangement passif, sur le score exceptionnel de 6-4, 7-5, 6-4 en à peine plus de trois heures.
Style de jeu et équipement[modifier]
Andy Murray est un joueur particulièrement complet techniquement, maitrisant tous les coups du tennis. De surcroît, sa vision du jeu est également un avantage important. Il est considéré comme l’un des meilleurs tacticiens du circuit actuel, il réussit à surprendre ses adversaires en alternant des coups très différents (contrepieds, variations en slice de revers, amorties masquées…), ce qui rend son jeu très gênant pour ses adversaires.
Le jeu d’Andy Murray est principalement axé sur la défense : il compte avant tout sur la qualité de ses déplacements, ses passing-shots ingénieux et souvent spectaculaires, son habileté à renvoyer les balles adverses, et son sens tactique pour pousser ses adversaires à la faute et éviter d’être pris à contre-pied, sa lecture du jeu étant une de ses armes principales. Sa défense lui vaut d’aller chercher des balles quasi impossibles et de produire des échanges spectaculaires. Ce n’est pas simplement un contreur, il juge parfois qu’il est nécessaire d’être plus agressif et renforce ses frappes de balles pour jouer long de ligne. Enfin, une autre de ses qualités est l’endurance, il est capable de jouer des matchs de plus de trois heures à très haute cadence comme lors de la demi-finale de Masters Cup 2010 contre Rafael Nadal.
Son revers à deux mains est probablement l’un des meilleurs du circuit avec celui de Novak Djokovic, puissant et solide, aussi bien lorsqu’il est croisé que lorsqu’il est décroisé. En revanche, son coup droit est parfois considéré comme son point faible. Certains joueurs comme Rafael Nadal n’hésitent d’ailleurs pas à exploiter ce point faible comme à Wimbledon en 2010, où la majorité des coups de l’Espagnol étaient portés sur le coup droit de Murray afin de provoquer des retours courts et d’éventuelles fautes directes.
Murray a un excellent service et celui-ci fait partie de ses points forts : il est plutôt puissant (souvent chronométré aux alentours de 215 km/h) et régulier (son pourcentage de première balle est souvent excellent). Murray arrive à varier les zones et les effets avec son service, ce qui lui permet de réussir des aces même en seconde balle. Cependant, cette prise de risque le pousse parfois à la double faute sur certains points importants. Son retour de service est aussi d’excellente qualité (il est considéré avec Novak Djokovic et Rafael Nadal comme l’un des meilleurs retourneurs du monde avec par exemple plus de 35 % de points gagnés sur première balle et plus de 56 % sur seconde balle sur l’année 2012)
Sa volée est correcte, basée sur d’excellents réflexes et une grande longueur de bras qui lui permet de s’étirer sur les lobs ou passing-shots adverses. Cependant, Murray ne monte au filet quasiment que pour finir le point, préférant rester dans sa zone de confort : loin derrière sa ligne de fond de court.
Son coup favori est l’amorti, un coup dont il abuse parfois mais qu’il maîtrise parfaitement.
Sa surface favorite est le dur. Il a aussi eu de bons résultats sur herbe, en remportant le tournoi du Queen’s et en atteignant les demi-finales de Wimbledon ainsi que la finale en 2012, perdue contre Roger Federer. Il est moins performant sur terre battue car il ne maîtrise pas la glissade et manque de puissance dans ses frappes. Cependant, il est familier avec la surface : son entraînement à Barcelone se faisait principalement sur terre battue ce qui l’aide à rejoindre les quarts de finale du tournoi de Internationaux de France de tennis en 2009 où il s’incline contre un spécialiste de la surface, Fernando González. Pour améliorer ses performances sur cette surface, il travaille avec Àlex Corretja, finaliste de l’édition 2001 de Internationaux de France de tennis. Malgré la fin de leur association, le Britannique semble avoir retenu la leçon et atteint en 2011 les demi-finales des Internationaux de France de tennis où il s’incline contre le futur vainqueur du tournoi, Rafael Nadal, contre lequel il n’a pas démérité. Globalement, sa saison sur terre battue est d’ailleurs très concluante (2 demi-finales en Masters, une en Grand Chelem).
Murray joue avec la raquette Youtek IG Radical Pro de la marque Head et il est habillé par Adidas depuis 2010 après avoir quitté l’équipementier Fred Perry, du nom du créateur et ancien champion de tennis britannique.
Palmarès[modifier]
Titres en simple (28)[modifier]
Titres en simple (28) |
---|
Grand Chelem (2) |
Jeux olympiques (1) |
ATP Masters 1000 (9) |
ATP 500 (3) |
ATP 250 (13) |
Masters (0) |
No | DateT 1 | Nom et lieu du tournoi | Catégorie | Surface | Finaliste | Score | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 13/02/2006 | SAP Open, San José | Int’ Series | Dur (ext.) | Lleyton Hewitt | 2-6, 6-1, 7-63 | Parcours |
2 | 18/02/2007 | SAP Open, San José | Int’ Series | Dur (ext.) | Ivo Karlović | 63-7, 6-4, 7-62 | Parcours |
3 | 28/10/2007 | St. Petersburg Open, Saint-Pétersbourg | Int’ Series | Moquette (int.) | Fernando Verdasco | 6-2, 6-3 | Parcours |
4 | 01/01/2008 | Qatar ExxonMobil Open, Doha | Int’ Series | Dur (ext.) | Stanislas Wawrinka | 6-4, 4-6, 6-2 | Parcours |
5 | 17/02/2008 | Open 13, Marseille | Int’ Series | Dur (int.) | Mario Ančić | 6-3, 6-4 | Parcours |
6 | 03/08/2008 | Western & Southern Financial Group Masters, Cincinnati | Masters Series | Dur (ext.) | Novak Djokovic | 7-64, 7-65 | Parcours |
7 | 13/10/2008 | Mutua Madrileña Masters Madrid, Madrid | Masters Series | Dur (int.) | Gilles Simon | 6-4, 7-66 | Parcours |
8 | 26/10/2008 | St. Petersburg Open, Saint-Pétersbourg | Int’ Series | Dur (int.) | Andrey Golubev | 6-1, 6-1 | Parcours |
9 | 10/01/2009 | Qatar ExxonMobil Open, Doha | ATP 250 | Dur (ext.) | Andy Roddick | 6-4, 6-2 | Parcours |
10 | 09/02/2009 | ABN AMRO World Tennis Tournament, Rotterdam | ATP 500 | Dur (int.) | Rafael Nadal | 6-3, 4-6, 6-0 | Parcours |
11 | 25/03/2009 | Sony Ericsson Open, Miami | Masters 1000 | Dur (ext.) | Novak Djokovic | 6-2, 7-5 | Parcours |
12 | 08/06/2009 | AEGON Championships, Londres | ATP 250 | Gazon (ext.) | James Blake | 7-5, 6-4 | Parcours |
13 | 10/08/2009 | Coupe Rogers, Montréal | Masters 1000 | Dur (ext.) | Juan Martín del Potro | 64-7, 7-63, 6-1 | Parcours |
14 | 02/11/2009 | Valencia Open 500, Valence | ATP 500 | Dur (int.) | Mikhail Youzhny | 6-3, 6-2 | Parcours |
15 | 09/08/2010 | Rogers Cup, Toronto | Masters 1000 | Dur (ext.) | Roger Federer | 7-5, 7-5 | Parcours |
16 | 10/10/2010 | Shanghai Rolex Masters, Shanghai | Masters 1000 | Dur (ext.) | Roger Federer | 6-3, 6-2 | Parcours |
17 | 13/06/2011 | AEGON Championships, Londres | ATP 250 | Gazon (ext.) | Jo-Wilfried Tsonga | 3-6, 7-62, 6-4 | Parcours |
18 | 15/08/2011 | Western & Southern Open, Cincinnati | Masters 1000 | Dur (ext.) | Novak Djokovic | 6-4, 3-0, ab. | Parcours |
19 | 26/09/2011 | Thaïland Open, Bangkok | ATP 250 | Dur (int.) | Donald Young | 6-2, 6-0 | Parcours |
20 | 02/10/2011 | Rakuten Japan Open Tennis Championships, Tokyo | ATP 500 | Dur (ext.) | Rafael Nadal | 3-6, 6-2, 6-0 | Parcours |
21 | 10/10/2011 | Shanghai Rolex Masters, Shanghai | Masters 1000 | Dur (ext.) | David Ferrer | 7-5, 6-4 | Parcours |
22 | 01/01/2012 | Brisbane International, Brisbane | ATP 250 | Dur (ext.) | Alexandr Dolgopolov | 6-1, 6-3 | Parcours |
23 | 05/08/2012 | Summer Olympic Games, Wimbledon | J. Olympiques | Gazon (ext.) | Roger Federer | 6-2, 6-1, 6-4 | Parcours |
24 | 27/08/2012 | US Open, Flushing Meadows | G. Chelem | Dur (ext.) | Novak Djokovic | 7-610, 7-5, 2-6, 3-6, 6-2 | Parcours |
25 | 06/01/2013 | Brisbane International, Brisbane | ATP 250 | Dur (ext.) | Grigor Dimitrov | 7-60, 6-4 | Parcours |
26 | 31/03/2013 | Sony Open Tennis, Miami | Masters 1000 | Dur (ext.) | David Ferrer | 2-6, 6-4, 7-61 | Parcours |
27 | 10/06/2013 | AEGON Championships, Londres | ATP 250 | Gazon (ext.) | Marin Čilić | 5-7, 7-5, 6-3 | Parcours |
28 | 07/07/2013 | Wimbledon, Londres | G. Chelem | Gazon (ext.) | Novak Djokovic | 6-4, 7-5, 6-4 | Parcours |
Finales en simple (14)[modifier]
No | DateT 1 | Nom et lieu du tournoi | Catégorie | Surface | Vainqueur | Score | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 26/09/2005 | Thailand Open, Bangkok | Int’ Series | Dur (int.) | Roger Federer | 6-3, 7-5 | Parcours |
2 | 06/08/2006 | Legg Mason Tennis Classic, Washington | Int’ Series | Dur (ext.) | Arnaud Clément | 7-63, 6-2 | Parcours |
3 | 07/01/2007 | Qatar ExxonMobil Open, Doha | Int’ Series | Dur (ext.) | Ivan Ljubičić | 6-4, 6-4 | Parcours |
4 | 07/10/2007 | Open de Moselle, Metz | Int’ Series | Dur (int.) | Tommy Robredo | 0-6, 6-2, 6-3 | Parcours |
5 | 09/09/2008 | US Open, Flushing Meadows | G. Chelem | Dur (ext.) | Roger Federer | 6-2, 7-5, 6-2 | Parcours |
6 | 12/03/2009 | BNP Paribas Open, Indian Wells | Masters 1000 | Dur (ext.) | Rafael Nadal | 6-1, 6-2 | Parcours |
7 | 18/01/2010 | Australian Open, Melbourne | G. Chelem | Dur (ext.) | Roger Federer | 6-3, 6-4, 7-611 | Parcours |
8 | 26/07/2010 | Farmers Classic, Los Angeles | ATP 250 | Dur (ext.) | Sam Querrey | 5-7, 7-62, 6-3 | Parcours |
9 | 17/01/2011 | Australian Open, Melbourne | G. Chelem | Dur (ext.) | Novak Djokovic | 6-4, 6-2, 6-3 | Parcours |
10 | 03/03/2012 | Dubai Duty Free Tennis Championships, Dubaï | ATP 500 | Dur (ext.) | Roger Federer | 7-5, 6-4 | Parcours |
11 | 01/04/2012 | Sony Ericsson Open, Miami | Masters 1000 | Dur (ext.) | Novak Djokovic | 6-1, 7-64 | Parcours |
12 | 08/07/2012 | Wimbledon, Londres | G. Chelem | Gazon (ext.) | Roger Federer | 4-6, 7-5, 6-3, 6-4 | Parcours |
13 | 07/10/2012 | Shanghai Rolex Masters, Shanghai | Masters 1000 | Dur (ext.) | Novak Djokovic | 5-7, 7-611, 6-3 | Parcours |
14 | 14/01/2013 | Australian Open, Melbourne | G. Chelem | Dur (ext.) | Novak Djokovic | 62-7, 7-63, 6-3, 6-2 | Parcours |
Titre en double (2)[modifier]
Date | Nom et lieu du tournoi | Catégorie | Surface | Partenaire | Finalistes | Score | Tableau | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 31/10/2010 | Valencia Open 500 Valence |
500 Series | Dur (int.) | James Murray | Mahesh Bhupathi Max Mirnyi |
7-68, 5-7, [10-7] | Tableau |
2 | 09/10/2011 | Rakuten Japan Open Tennis Championships Tokyo (Japon) |
500 Series | Dur (ext.) | James Murray | František Čermák Filip Polášek |
6-1, 6-4 | Tableau |
Finale en double (1)[modifier]
Date | Nom et lieu du tournoi | Catégorie | Surface | Vainqueurs | Partenaire | Score | Tableau | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 01/10/2006 | Thailand Open Bangkok |
Int’ Series | Dur | Jonathan Erlich Andy Ram |
James Murray | 6-2, 2-6, [10-4] | Tableau |
Finale en double mixte (2)[modifier]
Date | Nom et lieu du tournoi | Catégorie | Surface | Vainqueurs | Partenaire | Score | Tableau | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 02/01/2010 | Hyundai Hopman Cup XXII Perth |
Dur | María José Martínez Tommy Robredo |
Laura Robson | 2 matchs à 1 | Tableau | |
2 | 05/08/2012 | Summer Olympic Games Londres |
Jeux olympiques | Gazon | Victoria Azarenka Max Mirnyi |
Laura Robson | 2-6, 6-3, [10-8] | Tableau |
Parcours dans les tournois du Grand Chelem[modifier]
En simple[modifier]
Année | Open d’Australie | Roland-Garros | Wimbledon | US Open |
---|---|---|---|---|
2005 | — | — | 3e tour D. Nalbandian |
2e tour A. Clément |
2006 | 1er tour J.I. Chela |
1er tour G. Monfils |
1/8 de finale M. Baghdatís |
1/8 de finale N. Davydenko |
2007 | 1/8 de finale R. Nadal |
— | — | 3e tour Lee H-t. |
2008 | 1er tour J-W. Tsonga |
3e tour N. Almagro |
1/4 de finale R. Nadal |
Finale R. Federer |
2009 | 1/8 de finale F. Verdasco |
1/4 de finale F. González |
1/2 finale A. Roddick |
1/8 de finale M. Čilić |
2010 | Finale R. Federer |
1/8 de finale T. Berdych |
1/2 finale R. Nadal |
3e tour S. Wawrinka |
2011 | Finale N. Djokovic |
1/2 finale R. Nadal |
1/2 finale R. Nadal |
1/2 finale R. Nadal |
2012 | 1/2 finale N. Djokovic |
1/4 de finale D. Ferrer |
Finale R. Federer |
Victoire N. Djokovic |
2013 | Finale N. Djokovic |
— | Victoire N. Djokovic |
- En dessous du résultat se trouve le nom de l’ultime adversaire.
En double[modifier]
Année | Open d’Australie | Roland-Garros | Wimbledon | US Open | ||||
2005 | – | – | – | – | Premier tour David Sherwood |
Martin Damm Mariano Hood |
– | – |
2006 | Premier tour Novak Djokovic |
Fabrice Santoro Nenad Zimonjić |
Deuxième tour James Auckland |
Bob Bryan Mike Bryan |
– | – | Premier tour James Auckland |
Ashley Fisher Tripp Phillips |
2007 | – | – | – | – | – | – | – | – |
2008 | – | – | – | – | – | – | Premier tour Ross Hutchins |
Daniel Nestor Nenad Zimonjić |
Aux Masters[modifier]
Année | Lieu | Résultat | Tour | Adversaires | Victoire / Défaite | Scores |
---|---|---|---|---|---|---|
2008 | Shanghai | Demi-finale | Demi-finale RR RR RR |
Nikolay Davydenko Andy Roddick Gilles Simon Roger Federer |
Défaite Victoire Victoire Victoire |
5-7, 2-6 6-4, 1-6, 6-1 6-4, 6-2 4-6, 7-63, 7-5 |
2009 | Londres | Round Robin | RR RR RR |
Fernando Verdasco Roger Federer Juan Martín del Potro |
Victoire Défaite Victoire |
6-4, 64-7, 7-63 6-3, 3-6, 1-6 6-3, 3-6, 6-2 |
2010 | Londres | Demi-finale | Demi-finale RR RR RR |
Rafael Nadal David Ferrer Roger Federer Robin Söderling |
Défaite Victoire Défaite Victoire |
65-7, 6-3, 66-7 6-2, 6-2 4-6, 2-6 6-2, 6-4 |
2011 | Londres | Forfait | RR | David Ferrer | Défaite | 4-6, 5-7 |
2012 | Londres | Demi-finale | Demi-finale RR RR RR |
Roger Federer Jo-Wilfried Tsonga Novak Djokovic Tomáš Berdych |
Défaite Victoire Défaite Victoire |
65-7, 2-6 6-2, 7-63 6-4, 3-6, 5-7 3-6, 6-3, 6-4 |
Parcours dans les Masters 1000[modifier]
Année | Indian Wells | Miami | Monte-Carlo | Rome | Hambourg puisMadrid14 | Canada | Cincinnati | Madrid puisShanghai15 | Paris |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2005 | – | – | – | – | – | – | 2e tour M. Safin |
– | – |
2006 | 2e tour N. Davydenko |
1er tour S. Wawrinka |
1er tour J-R. Lisnard |
1er tour F. Volandri |
2e tour J. Blake |
1/2 finale R. Gasquet |
1/4 de finale A. Roddick |
1/8 de finale N. Djokovic |
1/8 de finale D. Hrbatý |
2007 | 1/2 finale N. Djokovic |
1/2 finale N. Djokovic |
– | 1er tour G. Simon |
1er tour F. Volandri |
2e tour F. Fognini |
1er tour M. Baghdatís |
1/8 de finale R. Nadal |
1/4 de finale R. Gasquet |
2008 | 1/8 de finale T. Haas |
2e tour M. Ančić |
1/8 de finale N. Djokovic |
2e tour S. Wawrinka |
1/8 de finale R. Nadal |
1/2 finale R. Nadal |
Victoire N. Djokovic |
Victoire G. Simon |
1/4 de finale D. Nalbandian |
2009 | Finale R. Nadal |
Victoire N. Djokovic |
1/2 finale R. Nadal |
2e tour J. Mónaco |
1/4 de finale J.M. del Potro |
Victoire J.M. del Potro |
1/2 finale R. Federer |
– | 1/8 de finale R. Štěpánek |
2010 | 1/4 de finale R. Söderling |
2e tour M. Fish |
2e tour P. Kohlschreiber |
1/8 de finale D. Ferrer |
1/4 de finale D. Ferrer |
Victoire R. Federer |
1/4 de finale M. Fish |
Victoire R. Federer |
1/4 de finale G. Monfils |
2011 | 2e tour D. Young |
2e tour A. Bogomolov |
1/2 finale R. Nadal |
1/2 finale N. Djokovic |
1/8 de finale T. Bellucci |
2e tour K. Anderson |
Victoire N. Djokovic |
Victoire D. Ferrer |
1/4 de finale T. Berdych |
2012 | 2e tour G. García-López |
Finale N. Djokovic |
1/4 de finale T. Berdych |
1/8 de finale R. Gasquet |
– | 1/8 de finale M. Raonic |
1/8 de finale J. Chardy |
Finale N. Djokovic |
1/8 de finale J. Janowicz |
2013 | 1/4 de finale J.M. del Potro |
Victoire D. Ferrer |
1/8 de finale S. Wawrinka |
2e tour M. Granollers |
1/4 de finale T. Berdych |
- En dessous du résultat se trouve le nom de l’ultime adversaire.
Vainqueur (9)[modifier]
Année | Tournoi | Adversaire en finale | Score |
2008 | Cincinnati | Novak Djokovic Serbie | 7-64, 7-65 |
2008 | Madrid (Indoor) | Gilles Simon France | 6-4, 7-66 |
2009 | Miami | Novak Djokovic Serbie | 6-2, 7-5 |
2009 | Canada (Montréal) | Juan Martín del Potro Argentine | 64-7, 7-63, 6-1 |
2010 | Canada (Toronto) | Roger Federer Suisse | 7-5, 7-5 |
2010 | Shanghai | Roger Federer Suisse | 6-3, 6-2 |
2011 | Cincinnati | Novak Djokovic Serbie | 6-4, 3-0, ab. |
2011 | Shanghai | David Ferrer Espagne | 7-5, 6-4 |
2013 | Miami | David Ferrer Espagne | 2-6, 6-4, 7-6 |
Finaliste (3)[modifier]
Année | Tournoi | Adversaire en finale | Score |
2009 | Indian Wells | Rafael Nadal Espagne | 6-1, 6-2 |
2012 | Miami | Novak Djokovic Serbie | 6-1, 7-65 |
2012 | Shanghai | Novak Djokovic Serbie | 7-5, 611-7, 3-6 |
Classements ATP en fin de saison[modifier]
Classements en simple à l’issue de chaque saison (2005-2012) :
Année | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 |
Rang | 65 | 17 | 11 | 4 | 4 | 4 | 4 | 3 |
Notes et références[modifier]
- ↑ L’Équipe, samedi 31 mai 2008, p16.
- ↑ (en) critique en anglais sur www.independent.co.uk [archive]
- ↑ Eurosport : A quoi joue Federer ? [archive]
- ↑ Wikipedia : Masters Series
- ↑ (en) Murray Becomes First Briton In 33 Years To Reach Final; Beats Cilic In Four Sets [archive], sur atpworldtour.com [archive]. Mis en ligne le 28 janvier 2010
- ↑ Record pour Murray [archive], sur sport24.com [archive]. Mis en ligne le 23 février 2010
- ↑ Murray persiste et signe [archive], sur http://www.eurosport.fr/ [archive]. Mis en ligne le 15/08/2010
- ↑ (fr) Titre inconnu, merci de l’ajouter [archive], sur sport365.fr. Consulté le 10 février 2013
- ↑ (fr) Titre inconnu, merci de l’ajouter [archive], sur lefigaro.fr. Consulté le 10 février 2013
- ↑ (en) Best ATP World Tour Matches Of The Year – Nos. 1-2 [archive] sur atpworldtour.com le 13 décembre 2011.
- ↑ (en) Titre inconnu, merci de l’ajouter [archive], sur voodemar.com. Consulté le 10 février 2013
- ↑ Lendl coach de Murray [archive], sur lequipe.fr, 31 décembre 2011. Consulté le 16 janvier 2012
- ↑ Le Big 4 à gardé la main [archive] dans L’Équipe du 20 novembre 2012.
- ↑ L’ordre chronologique des Masters 1000 de Rome, de Hambourg (jusqu’en 2008) et de Madrid (depuis 2009) a changé au cours des ans.
- ↑ Les Masters 1000 de Madrid (2002-2008) et de Shanghai (depuis 2009) se sont succédé.
Voir aussi[modifier]
Sur les autres projets Wikimedia :
- Andy Murray, sur Wikimedia Commons
- Andy Murray, sur Wikiquote
Articles connexes[modifier]
Liens externes[modifier]
- (en) Site officiel
- (en) Andy Murray sur le site officiel de l’Association of Tennis Professionals
- (en) Andy Murray sur le site officiel de la Fédération internationale de tennis
- (en) Andy Murray sur le site officiel de la Coupe Davis
1 | Novak Djokovic | 11 830 | |
---|---|---|---|
2 | Andy Murray | 8 560 | |
3 | Roger Federer | 7 740 | |
4 | David Ferrer | 7 220 | |
5 | Rafael Nadal | 6 895 | |
6 | Tomáš Berdych | 4 515 | |
7 | Jo-Wilfried Tsonga | 4 155 | |
8 | Juan Martín del Potro | 3 960 | |
9 | Richard Gasquet | 3 135 | |
10 | Stanislas Wawrinka | 2 915 |
1 | Bob Bryan | 13 180 | |
---|---|---|---|
1 | Mike Bryan | 13 180 | |
3 | Marc López | 5 540 | |
4 | Marcel Granollers | 5 540 | |
5 | Robert Lindstedt | 5 190 | |
6 | Bruno Soares | 4 990 | |
7 | Mahesh Bhupathi | 4 955 | |
8 | Alexander Peya | 4 920 | |
9 | Horia Tecău | 4 890 | |
10 | Rohan Bopanna | 4 750 |
[afficher]
Champions de tennis médaillés aux Jeux olympiques (simple messieurs) |
---|
[afficher]
Championnes et champions de tennis médaillés aux Jeux olympiques (double mixte) |
---|
Aidez à améliorer cette page
- Joueur britannique de tennis
- Sportif écossais
- Naissance en 1987
- Naissance en Écosse
- Joueur de tennis titré en Masters Series
- Champion olympique de tennis
- Champion olympique britannique
- Médaillé d’argent olympique britannique
- Champion de tennis titré en Grand Chelem (simple)
- Champion de tennis titré à l’US Open
- Joueur de tennis aux Jeux olympiques d’été de 2008
- Joueur de tennis aux Jeux olympiques d’été de 2012
- Champion de tennis titré à Wimbledon
|