La première fois qu’AUD REY est apparue dans le paysage musicale francophone, c’était en 2018 avec un single aux sonorités eighties, Tu ne m’auras pas. L’occasion de découvrir une artiste au fameux « supplément d’âme » cher à Michel Berger. C’est rare.
AUD REY a connu plusieurs vies mais le besoin reconnecter avec l’artiste qu’elle a toujours été a pris le dessus cette année-là. Elle qui écrit depuis l’âge de 12 ans décide de s’adonner à sa passion absolue : la musique.
Comparaison n’est pas raison, mais il y a du Zazie et du Clara Luciani chez AUD REY. La première pour son charisme, ses textes profonds, la seconde pour sa modernité, sa joie de vivre et ses punchlines d’une redoutable efficacité. Il y a aussi dans son panthéon musical des artistes tels que Jean-Jacques Goldman et Stromae. Elle reprend d’ailleurs dans ce premier EP Tous les mêmes, validé par le maestro lui-même.
AUD REY est une artiste complète. Elle écrit tous ses textes, co-compose ses chansons et réalise ses clips. Parmi les collaborations artistiques de ce disque, on retrouve Paul Ecole (parolier de Christophe Maé et Calogero, entre autres), Luuk Cox (Stromae, Loïc Nottet, Alice on the Roof…), Jim Bauer et Valentin & Clément Aubert (Christophe Maé, Sophie and the Giants…).
AUD REY, c’est un timbre de voix fragile et touchant qui interprète des chansons aux thèmes sombres sur une pop joyeuse et souvent dansante.
AUD REY ne laisse rien au hasard. Même les titres sont placés logiquement puisqu’il y a un fil conducteur :
« Combien de temps » raconte le fait d’être enfermée pendant longtemps dans une situation dans laquelle on ne parvient pas à sortir.
« Le temps qui passe » parle de lui-même, les rêves passent en même temps que le temps, alors il faut faire ce que l’on aime avant qu’il ne soit trop tard.
« Mon destin » ou comment reprendre sa vie en main pour devenir enfin heureux.
En guise de conclusion : « Le bonheur ». Accédons désormais au bonheur, sans peur et sans regret, tout en ne se souciant plus du passé ni du futur.