Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, et Bernard Cazeneuve, ministre délégué auprès ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, se félicitent de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne, qui a validé la taxe sur les opérateurs de communication électronique, qu’acquittent les fournisseurs d’accès à Internet et qui vise à financer le service public télévisuel.
Les arguments de la France ont convaincu les juges européens qu’il était possible, sans violer le droit communautaire, de taxer les fournisseurs d’accès.
Le financement du service public de l’audiovisuel est ainsi sécurisé.
Hommage d’Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication à Alain Gibert
L’Arfi, association à la recherche d’un folklore imaginaire, collectif de musiciens lyonnais fondé en 1978, est en deuil. Elle vient de perdre l’un de ses pères fondateurs, le tromboniste et inventeur de sons Alain Gibert.
Autodidacte, Alain Gibert avait découvert la musique à travers sa passion pour le jazz. D’abord guitariste, il avait ensuite choisi de jouer du trombone.
Il incarnait la grande histoire du jazz et de la musique libre racontée au jeune public à travers les nombreux spectacles qu’il lui a consacrés. Les adultes n’étaient pas en reste lorsqu’il collaborait avec des orchestres comme le Marvelous Band, la Marmite Infernale ou le trio Apollo, ou avec André Ricros, le chanteur de la Compagnie de l’Auvergne Imaginée, le clarinettiste Louis Sclavis et le compositeur Steve Waring.
Alain Gibert laissera à tous les amateurs de jazz et de musiques improvisées le souvenir d’un artiste généreux, d’un remarquable pédagogue amoureux de l’Auvergne et de ses musiques traditionnelles et d’un infatigable expérimentateur de sons, de musiques et de chansons.
Proclamation du lauréat du Grand Prix national de l’architecture
Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, proclame Marc Barani, lauréat du Grand Prix national de l’architecture, à l’issue du jury qui s’est tenu le mardi 25 juin 2013.
Le Grand Prix national de l’architecture, plus haute distinction française en la matière, existe depuis 1975 et a succédé au Grand Prix de Rome. Relancé en 2004 par le ministère de la Culture et de la Communication, il récompense un architecte, ou une équipe d’architectes, pour l’ensemble de son œuvre.
Le jury, présidé par Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, a pu apprécier la démarche et l’œuvre de cinq architectes :
Marc Barani
Patrick Bouchain, Construire
Odile Decq
Jean-Marc Ibos & Myrto Vitart
Gilles Perraudin.
Ces cinq architectes ont recueilli le plus grand nombre de suffrages dans le cadre de la consultation organisée auprès de deux mille personnalités qualifiées du monde de l’architecture, parmi lesquelles des architectes, des maîtres d’ouvrage, des représentants de la presse, en France et en Europe.
Aurélie Filippetti a remis à Marc Barani au cours de la cérémonie de proclamation, le diplôme de lauréat, conçu par l’artiste Daniel Buren, ainsi qu’une dotation de 10000 euros.
Cet architecte du sud, de 56 ans, se nourrit d’une formation pluridisciplinaire, de l’anthropologie aux arts plastiques en passant par l’architecture. Elle le conduit à revendiquer une approche transversale de l’architecture, du paysage et de l’urbain. Juste après l’obtention de son diplôme d’architecte, il part au Népal pour l’étude d’un petit village de montagne qui le marquera durablement.
Dans chacun de ses projets, il cherche à trouver la distance juste entre ces champs, accordant une scrupuleuse attention au détail constructif, dont il affirme que c’est lui, qui fait passer le projet de la scénographie à l’architecture. Marc Barani, architecte sans emphase, à la constante poésie, appréhende l’architecture comme « une mise en ordre momentanée des choses ».
On lui doit entre autres l’extension du cimetière de Saint-Pancrace, à Roquebrune-Cap-Martin (1992), la réhabilitation du Centre d’art contemporain de Chelle, avec le designer Martin Szekely (2008), celle du musée Fernand-Léger, à Biot, avec la scénographe Birgitte Fryland (2008), le Pôle multimodal du tramway de l’agglomération niçoise, pour lequel il reçut l’Équerre d’argent en 2008, ainsi que le Pont Eric Tabarly, à Nantes (2011).
Le Grand Prix national de l’architecture vient lui rendre aujourd’hui le plus bel hommage, la reconnaissance d’un parcours exemplaire et riche de perspectives.
Au-delà de la récompense attribuée à une œuvre, ce prix marque le choix d’un nouvel ambassadeur, en France et dans le monde, de l’architecture française caractérisée par la diversité de ses approches et incarnée par des valeurs profondément humanistes.
Avec ce prix, le ministère de la Culture et de la Communication salue toute la profession des architectes et l’architecture.
Nomination de Célie Pauthe à la direction du Centre dramatique national de Besançon
Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication , en accord avec Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon, et Marie-Guite Dufay, présidente du Conseil régional de Franche-Comté, a nommé Célie Pauthe à la direction du Centre dramatique national de Besançon.
Célie Pauthe a travaillé comme assistante auprès de Ludovic Lagarde, de Jacques Nichet et de Stéphane Braunschweig. Formée aux études théâtrales à l’université Paris-III et à la mise en scène à l’unité nomade du Centre national supérieur d’art dramatique (CNSAD), elle est artiste associée au Théâtre de la Colline depuis 2011 et directrice de la compagnie Voyages d’hiver.
Le projet de la metteure en scène est axé sur le théâtre de texte avec la création d’œuvres rares de dramaturges du répertoire et d’auteurs contemporains. Dans un esprit de complémentarité avec son propre travail, il laisse une place importante à l’élaboration de formes nouvelles et atypiques à représenter hors les murs, à des laboratoires de recherche pour des compagnies émergentes ainsi qu’à des partenariats avec les structures locales. En associant au Centre dramatique une jeune metteure en scène et une auteure, et en s’entourant d’un comité artistique constitué de personnalités importantes du monde théâtral, cette artiste a dessiné aux échelles locale et nationale un projet tout à fait ambitieux pour le CDN.
Célie Pauthe, 38 ans, succédera le 1er septembre 2013 à Christophe Maltot qui poursuivra en compagnie son activité artistique.