Bill Deraime
Nouvel album Après Demain
Sortie le 26 mars chez Dixiefrog / Harmonia Mundi
Concert à l’Alhambra le 12 juin 2013
Plus de trente ans après son premier disque, Bill Deraime, véritable légende du blues, revient le 26 mars avec son nouvel album Après Demain. Bill Deraime interprète des protest songs et des chansons intimes, des cris de citoyen et des prières d’enfant perdu, sur un nouvel album engagé, fort, et férocement vivant comme le prouve le premier extrait Esclave ou Exclu que l’on découvre en clip. Chacun peut entendre et partager ses espoirs et ses rages, et tout ce dont il rêve pour notre humanité. Et, comme Bill Deraime le chante lui-même, « Je rêve les yeux ouverts ».
Pour regarder et diffuser le clip d’Esclave ou Exclu
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=7mvyehqMfUI
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« La foi, l’espérance, protester contre l’injustice : c’est l’essentiel de ma vie. » Bill Deraime ne se cache pas. Pourquoi le ferait-il, d’ailleurs ? Il rappelle un vieil adage : « La foi qui ne s’exprime pas pourrit. »
Son nouvel album est engagé, fort, férocement vivant. Il y parle du système qui broie les hommes, de la pauvreté, de la douleur de vivre, de la chaleur de la fraternité, de la vieillesse, de l’exclusion, de la liberté que l’on n’ose pas toujours prendre. Et il reprend ce qui est sans doute la chanson la plus féroce de l’âge yé-yé, Les Cactus de Jacques Dutronc. Oui, Bill Deraime interprète des protest songs et des chansons intimes, des cris de citoyen et des prières d’enfant perdu… « Dans la pensée, dans le feeling, dans l’expression, ce sont des sentiments profondément actuels. Les chansons viennent de ma spiritualité, mais aussi de ma rencontre avec Ray Charles ou Bob Marley, qui ont guidé ma vie. »
Plus de trente ans après son premier disque, il dit enfin : « Les années de formation sont terminées. Il m’a été donné de trouver la forme vocale et instrumentale, et l’écriture pour aller vers un public qui, comme moi, est en recherche. » Cette découverte a été un chemin dans la musique et dans l’Esprit tout à la fois. Un chemin de vie, aussi. Un chemin qui commence dans une cour sinistre à Senlis juste après la guerre, où le regard de l’enfant se heurte à un immense mur gris. Enfance rude, avec une mère que la médecine de l’époque ne sait soigner qu’en l’arrachant à sa famille pendant de longs mois. Scolarité poussive, jusqu’à ce qu’un professeur d’anglais, dans un collège mariste, fasse écouter du gospel à la classe.