Premier album de Chico César conçu en dehors du Brésil, Vestido de Amor dresse un constat franc et joueur d’un monde métis où danser est toujours possible, surtout quand, au travers de la joie, passent des messages, de paix, de fraternité, mais aussi de lutte, remettant au centre du jeu l’amour et la joie des Nordestins.
Produit par Jean Lamoot (Bashung, Salif Keita, Mano Negra), Vestido de Amor (habillé d’amour) a intégré la kora mandingue de Sekou Kouyaté, ou encore la basse percussive du Camerounais Etienne M’Bappé, et si l’amour est un acte révolutionnaire, la musique en fusion de Chico est un trait de grâce.
Homme du Monde, homme de combats, homme de lettres, tel est Chico César, farfadet au look singulier et à la créativité foisonnante de la musique brésilienne. Au fil des années, l’univers de Chico César, personnalité aussi bouillonnante que zen, s’est imposé à nos oreilles et l’on savoure son style très personnel, sa vaste culture, son regard acéré sur l’humanité.
Applaudi par la critique et adopté par le grand public, il appartient à la cour des grands. S’il faut lui attribuer une filiation, on citera Caetano Veloso. Vestido de Amor, le dixième album studio du brésilien Chico César, creuse le sujet du panafricanisme avec deux invités de marque, Salif Keita et Ray Lema. La sortie de l’album sera suivie d’une tournée européenne lancée par un concert le 14 octobre 2022 au Café de la Danse à Paris.
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