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ILENE BARNES
2024
2022
2011
Ce Mardi soir j’étais à L’Européen pour le concert parisien d’Ilene Barnes. Cette chanteuse afro-américaine navigue entre Paris et les Etats-Unis depuis près de 20 ans et je ne l’avais jamais vu sur scène ! Donc séance de rattrapage et je dois avouer que ce fût une très belle surprise. Dès les premières notes de piano de Jean Baptiste Ferré sur « Do You Know What I Mean », Ilene entre en scène micro Scheff à la bouche avec sensualité et une vraie présence, et démarre le show. Le public semble immédiatement conquis. Apparemment, la fan base de l’artiste s’est mobilisée pour l’événement ! Avec le deuxième titre, « Wheels of Fire » sur lequel Ilene s’accompagne à la basse, il est d’ores et déjà clair que l’on a à faire à une grande artiste, à la voix sensuelle, pleine de ressorts et d’énergie et à la présence charismatique. Vient ensuite « Big Yellow Taxi », un titre de Joni Mitchell qu’elle se réapproprie à merveille en guitare acoustique pour enchaîner sur deux autres titres de sa composition, « Hey » et « Lady ». Voilà une artiste complète et multi-instrumentiste qui passe de la basse à la guitare acoustique avec une aisance étonnante. Les morceaux s’enchaînent avec énergie : « Up From The Ground », que le public accompagne – façon indiens d’Amérique – de battements de poing sur le torse, « Lilies Song », « Ode », tous magnifiquement portés par ses deux musiciens – Jean Baptiste Ferré aux claviers et Aymeric Krol aux percussions, qui contribuent puissamment au show. Il faut dire que l’on a visiblement à faire ici à un vrai groupe, avec un son et une cohérence qui fait plaisir à entendre et non, comme trop souvent, à une chanteuse plus ou moins bien accompagnée par deux musiciens de passage. Dont acte. Ilene entame ensuite un titre en français « C’est la vie » qu’elle fait reprendre par le public. Elle repasse à la guitare pour interpréter « Here’s to You » – un de ses titres single, enchaîne sur un très raffiné « Tango » aux très beaux accents argentins, reprend ensuite « Times », autre titre phare de sa carrière, repasse à la basse pour un émouvant « My eyes are Blue » et « Jennifer », et finit en beauté à la guitare avec « Sticks & Stones » et « Deep ». Pour les rappels, elle nous gratifie d’une reprise étonnamment roots et relookée du célèbre titre des Animals « House of the Rising Sun » qui finit de chauffer une salle qui n’en est qu’à sa troisième standing ovation de la soirée! Après la tempête, moments de tendresse et d’accalmie avec une reprise a capella d’une chanson traditionnelle irlandaise dont l’artiste nous confie qu’elle était chantée dans son enfance par sa mère qui vient de la quitter quelques semaines plus tôt. Hommage donc, à la mère. Je perçois les larmes couler des yeux de ma voisine. Quelques secondes de silence s’imposent après la chanson comme pour en prolonger la magie. Un ange passe. Emotion pure. Merci Ilene pour ce beau cadeau. Je garderai par ailleurs en mémoire le solo de percussions d’Aymeric Krol, jeune musicien de 27 ans et petite révélation de la soirée. Merci pour ce concert mes amis (Générosité, Amour, Respect, je crois que ça résume bien ce qu’Ilene Barnes inspire…).
Remerciement spécial à Thierry Lescaut de Seven Productions – le producteur du spectacle, et à Antoine Chouchani, le producteur d’Ilene Barnes.
Ilene Barnes : Photos : J.P.Bellanger |
+33 1 42 52 20 30
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