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Avant d’avoir le virus de la musique, Jain avait la bougeotte. Suivant son père qui voyageait beaucoup dans le cadre de son travail, elle a sillonné le monde dans son enfance. Du sud de la France à Abu Dhabi, en passant par Dubaï et le Congo, avant de revenir en France entreprendre des études d’art, Jain a grandi entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient.
“Les voyages m’ont appris la tolérance. C’est ce que j’essaie de dire dans mes chansons : comprendre l’autre, rester ouvert.”
Ses textes abordent de nombreuses thématiques sociales, mais sans pour autant verser dans la politique. Ses ballades intimistes chuchotent à l’oreille de l’auditeur, dessinant les contours d’un univers Lo-Fi, naviguant entre folk, pop, soul, et reggae.
Des premières compositions aux premières maquettes, la musique de Jain fait la synthèse de ces cultures et influences. Bercée par Otis Redding, Nina Simone, John Lee Hooker, les Beatles, Manu Chao, ou encore Alain Bashung, c’est au Congo que la musique, omniprésente dans les rues, s’invite dans sa vie :
“Pointe noire a été une étape essentielle pour l’écriture de mes chansons, un berceau créatif. C’est avant même de pouvoir faire mes premiers accords, simplement en écoutant et en observant cette ville, qu’un style c’est imposé à moi, cette culture à la fois traditionnelle et novatrice, bercée entre l’espoir et le désespoir… C’est cette dualité que j’essaye de rapporter dans mes chansons.”
Auteur-compositeur-interprète, Jain puise aussi l’inspiration dans son environnement personnel :
“Mes chansons ont toujours un rapport avec ma propre vie, mon quotidien.”
Elles partent toujours d’un sentiment (la solitude, la colère, le déracinement, l’injustice) et sont porteuses d’espoir et d’affirmation. Le déracinement est une opportunité pour Jain. Elle porte un regard tendre et serein sur ses proches et ceux qu’elle croise et elle apprécie chaque instant vécu. Ses textes sont ainsi parfois pragmatiques, souvent ludiques, et toujours très imagés
En dépit de sa jeunesse, il y a quelque chose de très ancien dans sa musique, une vibration venue du blues, de la folk et du reggae, qu’elle allie à des mélodies pop modernes.
A l’aube de sa vie (elle n’a que 20 ans), Jain salue autant Otis Redding, qui mêle les sentiments et l’énergie, que les Anglais de Radiohead qui se sont complètement réinventés. Comme eux, elle espère faire des choses différentes avec le temps. Et continuer à explorer le monde.
Pour plus d’information, contactez: herownbusiness@gmail.com
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Photo: © 2012 Yann Orhan