A l’origine de ce nouveau disque Le Rayon Vert, prévu pour le 22/01/2021 chez ZRP, il y a l’ancrage de Lewis Evans dans une nouvelle vie à Granville (la Monaco du Nord), une vie dans une maison à rénover et l’attente, puis l’accueil d’une deuxième petite fille : un nouveau chapitre qui s’ouvre.
L’ouverture et la générosité de Lewis Evans qui l’avaient amené à travailler dans le passé avec Keren Ann, Gaëtan Roussel ou Juliette Armanet l’a conduit cette fois-ci à collaborer avec David Ivar Herman Dune via Whatsapp pendant cette éprouvante période de confinement. Aller-retours virtuels entre deux west coasts, entre Granville et Santa Cruz pour deux musiciens imprégnés du folk de Leonard Cohen, Jim Croce ou encore Gordon Lightfoot, deux musiciens si loin mais si proches. C’est aussi l’alliance de l’iode normande et du piment californien qui donne tout sa saveur à cette collaboration.
Lewis Evans a composé et écrit chaque titre à la manière d’un artisan et Herman Dune s’est chargé de les arranger avec une infinie délicatesse, il en a aussi joué toutes les parties instrumentales. Le nom de cet E.P, Le Rayon Vert, ne fait pas référence au film de Rohmer, mais à un petit troquet de Saint-Pair-sur-mer, et à l’atmosphère qui y règne en fin d’été : sentiments mêlés, entre mélancolie et douceur de vivre.
Voici donc 4 titres à haute teneur autobiographique et émotionnelle : Rock in the sea qui évoque la passion amoureuse et la difficulté d’entretenir cette passion. Hold on et Cocaine s’attachent au thème de l’addiction, quand elle risque de faire voler en éclat la cellule familiale et détruit l’amour entre ses membres. Enfin King of the Jingle revient avec ironie et humour sur les difficultés d’un musicien qui peine à rencontrer le succès.
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