L’histoire discographique de Octantrion a débuté en 2014 avec l’album éponyme nourri de morceaux écrits avant tout pour la scène. Devant le succès de cet album auto-produit, qui s’est hissé un temps dans le classement des meilleures ventes après, entre autres, le passage du groupe sur France 2 dans La boîte à musique de Jean-François Zygel, une édition remasterisée et augmentée de quatre nouveaux morceaux baptisée 8 est sortie en 2018.
Aujourd’hui Octantrion est de retour avec l’album II qui a été pensé de manière très différente. La thématique du corbeau, comme symbole des cultures païennes vikings, a été choisie et sert de fil rouge à ce disque qui comprend quinze morceaux, dix compositions originales ainsi que cinq traditionnels suédois et islandais réarrangés.
Alors que le premier album d’Octantrion faisait la part belle aux timbres des extraordinaires instruments joués par Eléonore Billy (nyckelharpa suédois, hardingfele norvégien) et Gaëdic Chambrier (cistre basse nordique, mandoloncelle, guitare-harpe), tout juste soutenus par la contrebasse de Jean-Philippe Viret (lauréat d‘une victoire de la musique en 2011 et d’une victoire du Jazz en 2020), le nouvel album II est servi par des orchestrations beaucoup plus denses, l’intervention de six musiciens additionnels ainsi que par l’apparition de la voix et du chant sur quatre morceaux.
Après avoir été adoubés par de grands musiciens scandinaves et être devenus la référence française des musiques d’inspiration nordique, Octantrion revient avec l’album II séduit par l’intensité de ses couleurs musicales. Les mélodies trottent dans la tête, les morceaux se dansent et se fredonnent emmenant l’auditeur en voyage vers un Nord rêvé, terre d’évasion et de légendes.
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