Palme d’or
Palme d’or – Anora de Sean Baker
- Grand prix – All we imagine as light de Payal Kapadia
- Prix du jury – Emilia Perez de Jacques Audiard
- Prix du jury – Emilia Perez de Jacques Audiard
- Prix d’interprétation masculine – Jesse Plemons
- Prix de la mise en scène – Miguel Gomes pour Grand tour
- Prix d’interprétation féminine – Les actrices d’Emilia Perez
- Prix du scénario – The Substance
- Caméra d’or – Armand
- Court métrage – The Man Who Could Not Remain Silent
- Un certain regard – Black Dog
-
- Semaine de la critique – Simón de la Montaña de Federico Luis
- Queer Palm – Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde
- Palm Dog – Kodi dans Le procès du chien
PRIX DE LA MEILLEURE CRÉATION SONORE 2024
« Un Certain Regard »
Sous le parrainage officiel de la Ville de Cannes
« ARMAND » de HALFDAN ULLMANN TØNDEL.
Sous l’égide de son président, le trompettiste et compositeur Ibrahim MAALOUF, et de sa co-
présidente, l’actrice Elsa ZYLBERSTEIN, le jury de la 6ème édition du Prix de la Meilleure CréationSonore, composé de l’actrice Cyrielle CLAIR, du réalisateur et co-fondateur d’Adastra Films David
GUIRAUD, de Janine LANGLOIS-GLANDIER et Christian HUGONNET, fondateurs du prix, a choisi de
récompenser à l’unanimité le réalisateur norvégien Halfdan ULLMANN TØNDEL pour son film
« Armand ».
« La création sonore du film non seulement accompagne et soutient l’image mais réussit à l’élargir, la
magnifier et aussi à la précéder. Totalement en harmonie avec le sujet du film, musiques et
compositions sonores font le pont entre l’intériorité corporelle et spirituelle des personnages et les
impératifs d’un monde extérieur contraignant. »
Le jury a également décidé de décerner une mention spéciale au réalisateur lettonGints ZILBALODIS pour son film « Flow ».
« Pour la beauté, la musique originale ainsi que l’extrême justesse de l’atmosphère sonore qui
caractérise son film « Flow ». Cette combinaison habilement menée participe à la crédibilité de
l’univers proposé et réussit à nous embarquer, dans cette aventure trépidante, pleine de sensibilité et
ouverte sur l’avenir. »
Organisé dans le cadre de la prestigieuse sélection « Un Certain Regard », le Prix de la Meilleure
Création Sonore récompense, depuis 2017, un réalisateur pour l’excellence sonore de son film,
parce qu’elle sublime la perception artistique, sémantique et narrative du spectateur.Palme d’or – Anora de Sean Baker
Lauréat de la récompense la plus prestigieuse du Festival de Cannes – et remise par le non moins prestigieux George Lucas -, Anora de l’Américain Sean Baker relate la liaison tumultueuse d’une escort girl et d’un fils d’oligarque russe. Puis leur mariage, brisé par la violence de la famille de l’époux. Le cinéaste de 53 ans a profité de son temps de parole pour rendre hommage à «toutes les travailleuses du sexe.» Il a également plaidé pour la survie des salles de cinéma : «Nous devons faire des films pour qu’ils sortent en salles.»
C’est la première palme d’or américaine depuis Tree of Life de Terrence Malik en 2011. Sean Baker a remercié ses deux modèles cinématographiques : Francis Ford Coppola (présent sur scène) et David Cronenberg.
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Grand prix – All we imagine as light de Payal Kapadia
Médaille d’argent pour All We Imagine as Light , le premier film indien présenté depuis 30 ans en compétition. Le film de l’Indienne Payal Kapadia met en scène les pérégrinations d’un trio de femmes – en sari sur l’estrade du Palais – à Mumbay (Bombay). Prahba, Anu et Parvaty cherchent à échapper au carcan de la société indienne influencée par le dirigeant du pays, Narendra Modi. All We Imagine as Light a traversé les frontières : son succès s’est répercuté jusqu’en Europe.
Prix du jury – Emilia Perez de Jacques Audiard
«Je pense que tout le monde sait dans cette salle ce que ça coûte de faire des films», a déclaré Xavier Dolan avant la remise du Prix du jury. Une deuxième victoire pour cette comédie musicale signée Jacques Audiard, déjà distingué par le prix d’interprétation féminine. Le réalisateur avait déjà remporté le Grand prix du Jury en 2009 pour Un prophète.
Prix d’interprétation masculine – Jesse Plemons
Omar Sy a remis le prix d’interprétation masculine à Jesse Plemons pour son rôle dans Kinds of Kindness du réalisateur Yórgos Lánthimos (The Lobster). L’acteur n’était pas présent pour recevoir sa distinction : Matthieu Rey, son attaché de presse, a lu message. Dans le premier triptyque du film, il figure Robert, un homme soumis à Raymond (Willem Dafoe), esthète sophistiqué qui surjoue la gentillesse et l’utilise à son gré.
Un prix spécial a ensuite été donné au cinéaste iranien Mohammad Rasoulof, qui a dû s’exiler clandestinement à cause de son dernier film, La Graine de la figue sacrée.
Prix de la mise en scène – Miguel Gomes pour Grand tour
Le réalisateur portugais Miguel Gomes a gagné le prix de la mise en scène pour Grand tour. Le tour, c’est ce voyage d’un fonctionnaire britannique dans l’Asie du Sud-Est, en 1917. Des scènes en noir et blanc, représentant les années 1910, se juxtaposent avec des scènes tournées en couleur, qui se déroulent en 2020.
Prix d’interprétation féminine – Les actrices d’Emilia Perez
L’artiste transgenre Karla Sofía Gascón, submergée par l’émotion, a été couronnée du prix d’interprétation féminine. Elle n’est pas la seule, puisque «l’ensemble des actrices d’Emilia Perez», le dernier film de Jacques Audiard, ont également été récompensées : Selena Gomez, Karla Sofia Gascon, Zoe Saldaña et Adriana Paz. Emilia Perez narre le parcours d’un truand mexicain qui change de sexe, puis abandonne ses pratiques criminelles pour fuir le pays et retrouver sa famille.
Prix du scénario – The Substance
Le prix du scénario a été attribué à The Substance , de Coralie Fargeat. Ce film, qui apparaît comme une critique du showbiz, met en scène Demi Moore dans le rôle d’Elizabeth Sparkle. Celle-ci, menacée de perdre son poste de présentatrice pour une émission de fitness, s’injecte une «substance» afin de créer une version plus jeune d’elle-même.
Caméra d’or – Armand
Le prix qui distingue les premiers films de jeunes réalisateurs, annoncé par Emmanuelle Béart, a récompensé Armand du Norvégien Halfdan Ullmann Tondel. Dans cette œuvre, un incident qui se produit à l’école oppose les récits de deux enfants, Armand et Jon. Les familles en seront bouleversées.
Court métrage – The Man Who Could Not Remain Silent
Présenté par Lubna Azabal, le lauréat est The Man Who Could Not Remain Silent («L’Homme qui ne se taisait pas»). Le court métrage du Croate Nebojša Slijpeceviec conte l’histoire d’un train de passagers arrêté par des forces paramilitaires. Alors que les civils se font arrêter, un seul homme se lève pour s’opposer à cette injustice.
Un certain regard – Black Dog
Cette histoire d’amitié entre un chien errant et un agent chargé de les éliminer en Chine, a reçu vendredi le prix Un certain regard. Son réalisateur, Guan Hu, a voulu «filmer le quotidien des laissés-pour-compte du développement industriel qui propulse l’économie du pays», selon le festival. Le jury, présidé par le Québécois Xavier Dolan, a également récompensé L’histoire de Souleymane de Boris Lojkine.
Semaine de la critique – Simón de la Montaña de Federico Luis
Mercredi, le réalisateur argentin Federico Luis a reçu le Grand prix de la Semaine de la critique, section parallèle du festival, pour son premier film Simón de la Montaña. Tout comme Un p’tit truc en plus d’Artus, le long métrage met en scène des acteurs eux-mêmes porteurs de handicap mental, comme Lorenzo « Toto » Ferro, qui incarne Simón.
Queer Palm – Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde
Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde a reçu vendredi soir la Queer palm, prix alternatif récompensant chaque année à Cannes un long-métrage abordant les questions LGBT. Dans ce film, le Roumain Emanuel Parvu a cherché à montrer les ravages de l’homophobie dans son pays d’origine avec Adi, 17 ans, agressé un soir dans la rue. Son monde, le lendemain, est entièrement bouleversé. Le jury était présidé par le cinéaste belge Lukas Dhont (Close, Girl).
Palm Dog – Kodi dans Le procès du chien
Après le succès international de Messi, Snoop d’Anatomie d’une chute, la Palm Dog cannoise de cette année a trouvé sa nouvelle star canine : Kodi, Griffon croisé qui joue dans Le procès du chien de la franco-suisse Laetitia Dosch. Le prix a été décerné vendredi. D’après la coach de vie Juliette Roux-Merveille, Kodi «ne savait pas hurler». Pour le faire aboyer, l’équipe avait dû imiter «un miaulement de chaton affamé.»
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Philippe17000
le
Moi, j’irai voir le western de. KÉVIN KOSTNER.
DidierLAGARDE
le
La meilleure nouvelle venue de Cannes aujourd’hui est la fin de ce festival.
Marre de tous ces donneurs de leçons
Lemon
le
Et bien… Cela ne donne pas très envie tout cela. Et la programmation des cinémas non plus : plus d’effets sociaux que de scénarios, des personnages plats.