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Pierre Laporte Communication

Dans(e) la lumière
La nouvelle saison culturelle de la Fondation groupe EDF qui fait dialoguer danse et lumière

PREMIÈRE ÉDITION

18 octobre 2024 – 31 janvier 2025

Reconnue pour ses expositions d’art contemporain sur des sujets de société, la Fondation a souhaité, dans le cadre de son nouveau mandat, enrichir son offre culturelle avec le lancement d’une nouvelle programmation autour de la lumière et ses déclinaisons dans les domaines de l’art plastique et de la danse. Ouverte à tous, elle aura à cœur d’inviter tous les publics à découvrir le pouvoir émancipateur de la danse, sublimée par des artistes inspirés par la lumière.

La Fondation invitera le public à découvrir, tous les ans, le temps d’une saison, cette programmation en alternance avec les expositions thématiques sur de grands sujets de société.

Un accrochage inédit d’œuvres de la collection de la Fondation

Pour la première fois, la Fondation présente une sélection d’œuvres Lumières issues de sa collection. Témoignage d’un engagement pour faire reconnaitre la lumière comme matériau de création, elle a constitué au fil des ans une collection inédite. Pour cette première édition, des œuvres peu ou jamais exposées de Raoul Dufy, Man Ray, Julio Le Parc ou encore François Morellet seront présentées.
Une activation par la danse 
Créations, improvisations, extraits de spectacles… seuls ou en groupes, une sélection de chorégraphes et de danseurs inspirés par la lumière et issus d’esthétiques variées, entrent en dialogue avec les œuvres : Angelin Prejlocaj (Ballet Junior), Leila Ka, Carolyn Carlson, Mazelfreten, Jann Gallois ou encore Mourad Merzouki
Conçue par Agnès Chemama, précédemment directrice du développement et des publics au théâtre national de Chaillot et conseillère à la programmation, en particulier pour le jeune public, la programmation de danse se veut adaptée et accessible à tous, à l’image de la vocation sociale portée par la Fondation.
Une médiation spécifique a été élaborée avec le Centre de Développement Chorégraphique National de Toulouse pour offrir des visites guidées attractives et pédagogiques notamment aux scolaires et au grand public.

Placer l’humain au cœur de son action, prendre en compte tous les publics, et surtout ceux qui sont éloignés de la culture, pour allumer une étincelle, donner ou redonner confiance… cette nouvelle programmation annuelle illustre l’ambition de la Fondation qui souhaite contribuer à l’émancipation de chacun, cette fois par le corps et le mouvement.

Les associations soutenues par la Fondation et leurs bénéficiaires seront ainsi invités à participer aux différents événements. Parce que la danse est aussi l’occasion de vibrer ensemble, la Fondation accueillera des ateliers de pratique, des bals en famille, des battles, des soirées engagées…

Les artistes de la collection
– Bernard Caillaud,
– Costis,
– Raoul Dufy,
– Gun Gordillo,
– Julio Le Parc,
– Man Ray,
– Adalberto Mecarelli,
– Francois Morellet
Les artistes de la programmation
– Josette Baïz,
– Grenade,
– Carolyn Carlson avec Pierre Le Bourgeois (violoncelliste) & Thomas Lebrun,
– CNSMDP – Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris,
– Alexandre Fandard,
– Raphaëlle Delaunay,
–  Jann Gallois,
– Leila Ka,
– Maud Le Plade,
– Mazelfreten (Laura Defrétin et Brandon Masele),
– Mourad Merzouki,
– Marion Motin,
– Angelin Preljocaj,
– Ballet Junior,
– Alban Richard
Paris 1793-1794
Une année révolutionnaire
16 octobre 2024 – 16 février 2025

Pour la première fois, le musée Carnavalet – Histoire de Paris, de référence mondiale pour ses collections de la Révolution française, prend le parti de singulariser une seule année révolutionnaire, sans doute la plus complexe. L’exposition Paris 1793-1794. Une année révolutionnaire marque l’importance du rôle révolutionnaire de Paris.

L’ « An II » du calendrier républicain, correspondant à la période allant du 22 septembre 1793 au 21 septembre 1794, est une année décisive de la Révolution française.

1789, année de la Prise de la Bastille et de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, serait la glorieuse année de la Révolution, et même de la Révolution française tout entière. L’année pendant laquelle Paris se serait définitivement imposée comme la capitale des Lumières et des Révolutions.
Mais face à la clarté de « 89 », « 93 » apparaît bien plus ténébreuse et embarrassante. À peine achevée, la longue année politique qui s’écoule du printemps 1793 jusqu’à l’été 1794 a en effet trouvé un nom : la « Terreur ». Fabriqué pour des raisons politiques, le mot évoque la transition autoritaire du nouveau régime républicain. Pourtant, les années 1793 et 1794 sont aussi ce que d’autres, confiants dans leur capacité à réinventer l’histoire, ont appelé l’ « An II » : une année de rupture avec le passé et de relance des utopies révolutionnaires.

C’est cet héritage contrasté que l’exposition propose de découvrir, dans le foisonnement artistique, sensible et intellectuel de ce temps de crise.
« Révolutionnaire », l’année 1793-1794 l’est à double titre : une partie des 700 000 Parisiennes et des Parisiens la vivent comme un temps d’utopies et d’expériences politiques qui font brèche à la désespérance, mais elle l’est aussi car les mesures provisoires d’exception pèsent lourdement sur la population.

L’exposition réunit plus de 250 œuvres de toute nature : peintures, sculptures, objets d’art décoratif, objets d’histoire et de mémoire, papiers peints, affiches, pièces de mobilier… toutes interprètent des histoires collectives et des trajectoires individuelles inouïes.
Ces œuvres les plus diverses dévoilent un contexte traversé d’autant de peurs collectives et de violences d’État que d’activités quotidiennes, de fêtes et célébrations hors du commun. Les œuvres les plus connues sont redécouvertes grâce à des investigations scientifiques menées en laboratoire.

INFORMATIONS PRATIQUES
MUSÉE CARNAVALET – HISTOIRE DE PARIS
23 rue de Sévigné – 75003 Paris
T +33(0)1 44 59 58 58
www.carnavalet.paris.fr
Ouverture du mardi au dimanche de 10h à 18h
Fermeture des caisses à 17h30
Fermeture le lundi et certains jours fériés

TARIFS
Tarif plein : 13 €
Tarif réduit : 11 €

Rodin / Bourdelle
Corps à corps

musée Bourdelle

DU 2 OCTOBRE 2024 AU 2 FÉVRIER 2025

Auguste Rodin, Ève au rocher © Copenhague, NY Carlsberg Glyptotek

Antoine Bourdelle (1861-1929) admira Auguste Rodin (1840-1917), de vingt ans son aîné. Il travailla pendant quinze années comme praticien, chargé de tailler des marbres pour Rodin. Le maître perçut en cet héritier, volontiers indocile, un « éclaireur de l’avenir ».
Parallèles, souvent superposées, leurs trajectoires méritent d’y consacrer une grande exposition. À travers plus de 160 œuvres, dont 96 sculptures, 38 dessins, 3 peintures et 26 photographies, le dialogue donne à voir, avec une ambition et une ampleur inédites, les fraternités et réciprocités comme les divergences et antagonismes de deux créateurs, de deux univers plastiques, porteurs des enjeux majeurs de la modernité.

EXPOSITION

JANINE NIÉPCE

REGARD SUR LES FEMMES ET LE TRAVAIL

CITÉCO – LA CITÉ DE L’ÉCONOMIE

Du 3 octobre 2024 au 5 janvier 2025

 

Dans le cadre de sa saison 2024-2025 consacrée au travail, la Cité de l’Économie explore les rapports qu’entretiennent les femmes avec le monde du travail à travers le regard de la photographe Janine Niépce. La seconde moitié du 20e siècle a été capitale pour l’intégration des femmes dans la vie active. Cette évolution a eu des répercussions aussi bien dans la sphère publique que dans les foyers. Avec Janine Niépce, regard sur les femmes et le travail, Citéco met en lumière l’oeuvre de cette grande photographe qui a su documenter avec une rare authenticité les grandes manifestations ainsi que les scènes du quotidien qui ont marqué les transformations de cette époque.

 

L’exposition met à l’honneur les photographies de l’artiste, témoin des évolutions de la place des femmes pendant la seconde partie du 20e siècle. Organisée en trois parties, elle offre une plongée dans le quotidien des femmes des années 50 à 90, mettant en lumière leur contribution essentielle à la société, leurs luttes pour leur affranchissement vis-à-vis de la maternité et pour l’égalité et enfin leur évolution au sein du monde du travail.

 

« Pour la première fois, on ne voyait plus seulement des figures de rêve sur papier glacé, mais des femmes, les cheveux en bataille, surprises dans leur cuisine, un enfant dans les bras. (…) 

Les hommes avaient l’habitude de photographier de belles femmes, posant pour des modèles de haute couture, mais rarement en train de faire la lessive ! »

Janine Niépce, Les Années Femme, Editions de la Martinière, 1993

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