Ryuichi Sakamoto
Ryūichi Sakamoto (坂本 龍一, Sakamoto Ryūichi ), né le à Tokyo et mort le dans la même ville, est un musicien, compositeur, producteur de musique et acteur japonais.
Connu initialement pour avoir fait partie du groupe d’électro Yellow Magic Orchestra (YMO), il devient célèbre internationalement pour la composition de ses musiques de films, notamment celles de Furyo et du Dernier Empereur, qui lui valent respectivement un BAFTA en 1984 et un Oscar en 1988.
Carrière[modifier | modifier le code]
Enfance et jeunesse[modifier | modifier le code]
Fils d’un célèbre éditeur (Kazuki Sakamoto), Sakamoto a commencé très tôt le piano et la composition. Il est inspiré à la fois par la musique impressionniste, notamment celle de Claude Debussy, et par le pop rock des Beatles et des Rolling Stones en vogue à l’époque. Il suit des cours à l’Université des beaux-arts et de musique de Tokyo où il étudie la composition ainsi que la musique électronique et ethnique. Il se spécialise dans l’ethnomusicologie marquant son intérêt pour les musiques du monde et tout particulièrement la musique d’Okinawa, la musique indienne et africaine.
Il s’intéresse aussi à l’essor de la musique électronique via les synthétiseurs Buchla, Moog, et ARP disponibles à l’université1.
Il publie en 1975 un premier album en collaboration avec le percussionniste Tsuchitori Toshiyuki Disappointment-Hateruma. À la fin des années 1970, il travaille comme claviériste pour plusieurs autres musiciens, s’occupe de l’arrangement des premiers albums de Taeko Ōnuki avant de collaborer avec Haruomi Hosono, proposant des compositions pour les albums Paraiso et Pacific.
Le premier album solo de Sakamoto, co-réalisé avec Hideki Matsutake et Hosono, Thousand Knives est enregistré entre avril et juillet 1978. L’album expérimente plusieurs style de musiques comme la musique électronique sur les morceaux Thousand Knives et The End of Asia où celle-ci est fusionnée avec de la musique japonaise traditionnelle ou la musique minimaliste sur le morceau Grasshoppers. Une nouvelle version de Thousand Knives sortira sur l’album de 1981 de Yellow Magic Orchestra, BGM2.
Yellow Magic Orchestra (YMO)[modifier | modifier le code]
À la même époque, Sakamoto co-fonde le trio japonais Yellow Magic Orchestra (YMO, synth-rock/synth, J-Pop), avec Haruomi Hosono et Yukihiro Takahashi. Leur musique, beaucoup influencée par Kraftwerk, aura un rôle pionnier dans l’essor de l’electropop3,4 de la synthpop, de la musique dite cyberpunk5 de l’ambient house3, de l’electronica4, et influencera d’autres genres comme la musique hip hop4 la techno6 ou l’acid house7. Le groupe connaîtra un immense succès au Japon et fera parler de lui à l’international, notamment pour le single Computer Game/Firecracker qui finira dans le Top 20 britannique au début des années 1980.
Au sein du groupe, Sakamoto compose un certain nombre de hits comme Tong Poo (1978), Technopolis (1979), Nice Age (1980), Ongaku (1983) et You’ve Got to Help Yourself (1983) tout en jouant du clavier sur la plupart des autres morceaux. On peut l’entendre chanter sur certaines chansons comme Kimi ni Mune Kyun. Officiellement mis en pause en 1983, le groupe ressortira un nouvel album dix ans plus tard nommé Technodron.
Carrière solo[modifier | modifier le code]
En 1980, pendant sa carrière au sein de YMO, Sakamoto sort l’album B-2 Unit. L’album, parmi les plus nerveux de la carrière du musicien, contient le morceau Riot in Lagos qui sera une influence significative dans le développement de la musique electro et du hip hop, notamment par Afrika Bambaataa8,9,10. La sortie de ce morceau sera citée en 2011 par le journal The Guardian comme l’un des cinquante événements clés de l’histoire de la dance music11. Pour certaines pistes de l’album, Sakamoto travaille avec le producteur anglais de reggae Dennis Bovell et incorpore des éléments issus de l’afrobeat et du dub12.
La même année, tout en participant à YMO, Sakamoto sort War Head/Lexington Queen, un disque expérimental de synthpop13 et collabore avec Kiyoshiro Imawano sur le titre Ikenai Rouge Magic, qui se placera en numéro un dans le top Oricon des singles14. Il entama aussi une collaboration avec le musicien britannique David Sylvian en co-écrivant et en jouant sur le morceau Taking Islands In Africa de son groupe Japan. L’année suivante, Sakamoto collabore avec les guitaristes Adrian Belew et Robin Scott pour un album nommé Left-Handed Dream. Après la séparation du groupe Japan, Sakamoto continuera à collaborer aux productions de Sylvian, notamment sur le titre Bamboo House en 1982.
Après la mise en pause de Yellow Magic Orchestra, Sakamoto continue de collaborer avec David Sylvian sur plusieurs de ses albums.
En 1983, Sakamoto joue un rôle majeur dans le film Furyo, dont il compose la bande originale. Il demande à Sylvian de chanter dans le thème du film, le morceau Forbidden Colours, qui remportera un grand succès à l’international15. Dans une interview, Sakamoto raconte son expérience de cinéma, expliquant qu’il a passé beaucoup de temps avec David Bowie, alors acteur principal du film, sans jamais avoir osé lui demander de l’aider pour la bande sonore du film, considérant que cela risquerait de déconcentrer Bowie de son jeu d’acteur16.
Durant le reste des années 1980, Sakamoto sort de nombreuses bande originales de films, mais aussi des albums solos. Si ses premiers albums restent dans le style de YMO, avec une utilisation importante de synthétiseurs et de sampleurs (Illustrated musical encyclopedia ou Futurista), sa musique évolue avec un recours de plus en plus fréquent à des instruments acoustiques comme des sons de violons, de Sanshin, de guitare acoustique, de erhu. Celui-ci fait aussi appel à des chanteuses de musique traditionnelle d’Okinawa. Il publie aussi deux albums de musique médiévale avec le groupe Danceries.
En 1988, Sakamoto se lance dans une série de concerts où sont jouées en live les musiques de ses films, notamment Furyo et Le Dernier Empereur. Avec l’album Beauty, de 1989, Sakamoto propose de nombreux morceaux mélangeant la musique traditionnelle japonaise et la pop moderne, avec des collaborations de Jill Jones, Robert Wyatt, Brian Wilson, Youssou N’Dour et Robbie Robertson. Sakamoto alterne entre l’exploration de style musicaux différents et la création d’albums à thèmes.
Durant cette période, Sakamoto travaille également avec David Sylvian, David Byrne, Thomas Dolby, Nam June Paik ou Iggy Pop.
Années 1990[modifier | modifier le code]
Au début des années 1990, Sakamoto se tourne vers de nouveaux genres de musique comme le rap et la house music. Sur les albums Heartbeat (1991) et Sweet Revenge (1994), celui-ci collabore avec des artistes comme Roddy Frame, Dee Dee Brave, Marco Prince, Arto Lindsay, Youssou N’Dour, David Sylvian et Ingrid Chavez.17 Celui-ci continue aussi de composer de la musique classique, notamment pour la bande originale du film Un thé au Sahara.
En 1995, sur l’album Smoochy, celui-ci s’aventure sur le terrain de la bossa nova et des rythmes latins. En 1996, dans l’album 1996, il reprend des morceaux de son répertoire pour ne garder que trois instruments : piano, violon, violoncelle.18 Un travail qu’il prolongera avec l’album BTTB (acronyme de Back to the Basic), où il reprend d’autres morceaux et les arrange pour le piano et la guimbarde. Le single qui en découle, Energy Flow, atteint alors le sommet de classement des singles japonais (Oricon chart) en mai et .
En décembre 1996, Sakamoto compose une pièce orchestrale nommée “Untitled 01” qu’il sort en 1998 sur l’album Discord et qu’il divise en quatre parties : “Grief”, “Anger”, “Prayer” et “Salvation”.18Dans le prolongement de cette sortie, le label Ninja Tune sort l’album Prayer/Salvation Remixes dans laquelle des artistes d’electronica comme Ashley Beedle et Andrea Parker remixent les parties “Prayer” et “Salvation” de l’album Discord.19 L’album Discord sera joué en live lors de neuf performances avec le guitariste David Torn et l’artiste DJ Spooky.
La même année, l’ethnomusicologue italien Massimo Milano publie Ryuichi Sakamoto. Conversazioni, un livre d’entretien avec Sakamoto. L’année suivante, Sakamoto sort son opéra intitulé LIFE en collaboration avec Shiro Takatani (direction visuelle). Pour ce projet ambitieux qui traite de la symbiose, il fait participer plus de 100 artistes dont Pina Bausch, Bernardo Bertolucci, José Carreras, le dalaï-lama et Salman Rushdie.
Années 2000[modifier | modifier le code]
En 2001, il compose un nouveau trio, M²S, avec Jaques Morelenbaum (violoncelle) et sa femme Paula Morelenbaum (chant) pour produire deux albums, Casa et A Day in New York dédiés aux chefs-d’œuvre du compositeur de la bossa nova Antônio Carlos Jobim.
En 2005, il a composé les musiques pour les sonneries du téléphone Nokia 8800.
Il collabore avec Alva Noto avec lequel plusieurs productions voient le jour : Vrioon (2002), Insen (2005), Insen Live (2007) UTP avec le Modern Ensemble (2008) et Revep Ep (2006). Elles sont éditées par Raster-Noton. Elles résultent d’expériences sonores entre le piano et la machine et ont donné lieu à un concert au Sonar 2006 de Barcelone, dont le DVD Insen Live en a été tiré. Leur discographie commune constitue une nouvelle forme d’expérimentation entre le piano et les traitements sonores.
Il a aussi collaboré avec Christian Fennesz sur l’espace de trois albums : Sala Santa Cecilia (2005), Cendre (2007) et Flumina (2012).
En 2007, il a reformé Yellow Magic Orchestra, sortant des singles et donnant des concerts à intervalles irréguliers.
En 2008, une autre collaboration s’est faite avec Christopher Willits sur l’album Ocean Fire en 2008.
Il a également participé à un projet intitulé « Chainmusic ».
En 2023, il sort l’album 12, dans lequel chaque titre correspond au jour lors duquel il a été enregistré. Le magazine The Quietus y voit « un portrait sonore franc et diaristique »20.
Compositeur de musiques de films et acteur[modifier | modifier le code]
Ryūichi Sakamoto est surtout connu en Occident pour ses musiques de films tels Furyo, pour lequel il reçoit le BAFTA de la meilleure musique de film en 1984, et Le Dernier Empereur, pour lequel il obtient l’Oscar de la meilleure musique de film en 1988. Dans Furyo, il tient par ailleurs l’un des rôles principaux, celui d’un capitaine japonais qui, durant la Seconde Guerre mondiale, entretient une relation ambiguë avec l’un de ses prisonniers, un major britannique joué par David Bowie. Il est également acteur dans Le Dernier Empereur, interprétant cette fois un rôle secondaire. Ne se jugeant « pas très bon » comédien, Sakamoto préfère cependant ne pas poursuivre dans cette voie21 et se contente de quelques apparitions occasionnelles, dans le film New Rose Hotel et dans des séries télévisées japonaises.
Furyo lui ayant apporté une notoriété internationale dans les milieux du cinéma, il compose à plusieurs reprises pour des films occidentaux et japonais, dont Un thé au Sahara (The Sheltering Sky) de Bernardo Bertolucci, Talons aiguilles de Pedro Almodóvar, Snake Eyes et Femme Fatale de Brian De Palma, Tabou de Nagisa Oshima et Soie de François Girard. Il reçut la commande de composer et de diriger le thème de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’été de 1992 de Barcelone Mar Mediterraneo.
Positions[modifier | modifier le code]
Sakamoto est aussi connu pour ses positions critiques envers les lois du copyright, qu’il estime désuètes à l’ère de l’information.
Il est un fervent défenseur de l’environnement et l’une des figures de la lutte contre le nucléaire au Japon, après la catastrophe de Fukushima en 2011, organisant notamment un concert géant près de Tokyo en 2012, avec le groupe allemand Kraftwerk, en déclarant « Je veux être un citoyen du monde, cela peut sonner très hippie mais j’aime ça »22.
Vie privée[modifier | modifier le code]
Sakamoto a été marié à Akiko Yano, pianiste et chanteuse japonaise. Il a travaillé sur certains de ses enregistrements et elle participait aux tournées du groupe Yellow Magic Orchestra. Ils ont finalement divorcé en , après 14 ans de vie séparée. Il est père de quatre enfants, dont la chanteuse j-pop Miu Sakamoto.
Mort[modifier | modifier le code]
En 2014, il lui est diagnostiqué un cancer de la gorge qui l’oblige à arrêter temporairement sa carrière musicale. Le cancer soigné, Sakamoto entre en rémission et revient, en 2015, pour signer la musique du film The Revenant du réalisateur Alejandro González Iñárritu, avec Leonardo DiCaprio dans le rôle principal. En , il annonce sur son site Internet être atteint d’un cancer colorectal.
Ryūichi Sakamoto meurt le dans un hôpital de Tokyo. Sa mort n’est annoncée que le 23,24,25.
Discographie[modifier | modifier le code]
Yellow Magic Orchestra[modifier | modifier le code]
Albums studio[modifier | modifier le code]
- 1978 : Yellow Magic Orchestra
- 1979 : Solid State Survivor
- 1980 : X∞ Multiplies
- 1981 : BGM
- 1981 : Technodelic
- 1983 : Naughty Boys
- 1983 : Naughty Boys Instrumental
- 1983 : Service
- 1993 : Technodon
Albums Live[modifier | modifier le code]
- 1979 : Faker Holic YMO World Tour Live
- 1980 : Public Pressure
- 1984 : After Service
- 2001 : One More YMO : The Best of YMO Live
- 2008 : Gijon YMO – Live in Gijon 19.6.08
- 2008 : London YMO – Live in London
Compilations[modifier | modifier le code]
- 2000 : YMO Go Home! : The Best of Yellow Magic Orchestra
- 2003 : UC YMO : Ultimate Collection of Yellow Magic Orchestra
- 2005 : L-R TRAX Live & Rare Tracks
- 2011 : YMO
Albums collectifs[modifier | modifier le code]
Collaborations[modifier | modifier le code]
- 1975 : Disappointment-Hateruma de Toshiyuki Tsuchitori
- 1978 : Paraiso de Haruomi Hosono
- 1979 : Summer Nerves de Kakutougi Session
- 1982 : The End of Asia avec Danceries
- 1982 : The Arrangement de Robin Scott
- 1982 : Miłości Wszystko Wybaczy de Tokiko Kato
- 1983 : Chanconette Tedesche avec Danceries
- 1993 : Asian Games avec Yōsuke Yamashita et Bill Laswell
- 2001 : Casa avec Morelenbaum² en hommage à Antônio Carlos Jobim
- 2002 : Vrioon avec Alva Noto
- 2003 : A Day in New York avec Morelenbaum²
- 2005 : Insen avec Alva Noto
- 2007 : Ocean Fire avec Christopher Willits
- 2007 : Cendre avec Fennesz
- 2008 : utp_ avec Alva Noto et Ensemble Modern
- 2010 : UTAU avec Taeko Onuki
- 2011 : Summvs avec Alva Noto
- 2011 : Flumina avec Fennesz
- 2012 : Ancient Future avec Christopher Willits
- 2013 : Disappearance avec Taylor Deupree
- 2015 : Perpetual avec Taylor Deupree et Illuha
- 2018[Lien à corriger] : Glass avec Alva Noto
Solo[modifier | modifier le code]
Albums studio[modifier | modifier le code]
- 1978 : Thousand Knives
- 1980 : B-2 Unit
- 1981 : Left Handed Dream
- 1983 : Coda
- 1984 : Ongaku Zukan (Album ressorti internationalement en 1986 sous le titre Illustrated musical encyclopedia)
- 1985 : Esperanto
- 1986 : Futurista
- 1987 : Neo geo
- 1989 : Fantasy of Light and Life
- 1989 : Beauty
- 1991 : Heartbeat
- 1994 : Sweet Revenge
- 1995 : Smoochy
- 1996 : 1996
- 1997 : Discord
- 1997 : Music for Yohji Yamamoto: Collection, 1995
- 1999 : BTTB (Back To The Basic)
- 1999 : Cinemage
- 2004 : Chasm
- 2004 : Moto.tronic
- 2004 : /04
- 2005 : /05
- 2006 : Bricolages (Album de remix)
- 2009 : Out of noise
- 2009 : Playing the Piano
- 2013 : Three
- 2017 : Async
- 2018 : Async – Remodels (Album de remix)
- 2022 : To the Moon and Back (Album de remix)
- 2023 : 12
Singles et EP[modifier | modifier le code]
Année | Nom du morceau | Album |
---|---|---|
1980 | “Riot in Lagos” | B-2 Unit |
1980 | “War Head” | – |
1981 | “Computer Obaachan” (avec Syuko Sakai) | – |
1981 | “Front Line” | – |
1982 | “Ike Nai Rouge Magic” (avec Kiyoshiro Imawano) | – |
1982 | “Bamboo Houses” (avec David Sylvian) | – |
1982 | “The Arrangement” (avec Robin Scott) | – |
1983 | “Life in Japan” | – |
1983 | “Forbidden Colours” (avec David Sylvian) | Furyo |
1983 | “Merry Christmas Mr. Lawrence“ | Furyo |
1985 | “Field Work” (avec Thomas Dolby) | – |
1985 | “Steppin’ into Asia” (avec Akiko Yano) | – |
1986 | “G.T.” | Futurista |
1986 | “Neo-Plant” (avec Koharu Kisaragi) | – |
1987 | “Risky” (avec Iggy Pop) | Neo Geo |
1987 | “The Dernier Empereur” (avec David Byrne) | Le Dernier Empereur |
1987 | “Behind the Mask“ | – |
1989 | “Undo #1” | – |
1990 | “We Love You” | Beauty |
1990 | “You Do Me” (avec Jill Jones) | Beauty ( version internationale) |
1992 | “Heartbeat (Tainai Kaiki II)” (avec David Sylvian) | Heartbeat |
1994 | “Moving On” | Sweet Revenge |
1994 | “Love & Hate” (avec Holly Johnson) | Sweet Revenge |
1997 | “The Other Side of Love” (featuring Sister M) | – |
1998 | “Prayer / Salvation” | remix |
1998 | “Anger / Grief” | remix |
1999 | “– ウラBTTB” | BTTB |
2000 | “Lost Child” | – |
2003 | “World Citizen” (avec David Sylvian) | Chasm |
2004 | “Undercooled” | Chasm |
2005 | “Sala Santa Cecilia” (avec Fennesz) | – |
2006 | “Revep” (avec Alva Noto) | – |
2008 | “Koko” | UTAI |
2018 | “Ff2” | – |
2019 | “エナジー風呂 / Energy Flow” (avec U-zhann) | – |
2021 | “Tong Poo for JUNYA WATANABE” | – |
2022 | “Ieta” | – |
2022 | “After Yang” | – |
2022 | “Thousand Knives Thundercat Remodel)” | To the Moon and Back |
Albums Live[modifier | modifier le code]
Année | Album |
---|---|
1986 | Media Bahn Live
|
1988 | Playing the Orchestra
|
1997 | Discord
|
1999 | Cinemage
|
2000 | Audio Life
|
2001 | In The Lobby: At G.E.H. in London
|
2009 | Playing the Piano
|
2011 | playing the piano usa 2010 / Korea 2011 – ustream viewers selection
|
2013 | Playing the Orchestra 2013
|
2020 | Playing the Piano 12122020
|
2021 | Garden Of Shadows And Light (with David Toop)
|
Bandes Originales[modifier | modifier le code]
Année | Titre | Type | Notes |
---|---|---|---|
1983 | Daijōbu, My Friend | Film de Ryū Murakami | |
1983 | Furyo | Film de Nagisa Ōshima | |
1984 | Propaganda: A Y.M.O. Film | Film de Makoto Satō | Participation |
1986 | Les Aventures de Chatran (Koneko monogatari) | Film de Masanori Hata | |
1987 | Les Ailes d’Honnéamise | Film de Hiroyuki Yamaga | |
1987 | Le Dernier Empereur | Film de Bernardo Bertolucci | |
1989 | Tengai Makyou: Ziria | Jeu vidéo PC-Engine26 | |
1989 | Black Rain | Film de Ridley Scott | Morceau Laser Man |
1989 | New 23 | Télévision | |
1990 | Un thé au Sahara | Film de Bernardo Bertolucci | |
1990 | La Servante écarlate | Film de Volker Schlöndorff | |
1992 | Talons aiguilles (Tacones lejanos) | Film de Pedro Almodóvar | |
1992 | Les Hauts de Hurlevent | Film de Peter Kosminsky | |
1992 | Tokyo Decadence (Topâzu) | Film de Ryū Murakami | |
1992 | El Mar Mediterrani | Composition pour la cérémonie des jeux olympiques d’été de 1992 | |
1993 | Peachboy | Téléfilm | |
1993 | Wild Palms | Série télé d’Oliver Stone et Bruce Wagner | |
1994 | Little Buddha | Film de Bernardo Bertolucci | |
1995 | Wild Side | Film de Donald Cammell | |
1997 | The Other Side Of Love | Épisode de Stalker: Nigekirenu Ai | |
1998 | Dreamcast | Musique de démarrage de la console | |
1998 | Snake Eyes | Film de Brian De Palma | |
1998 | Love Is the Devil | Film de John Maybury | |
1999 | Tabou (Gohatto) | Film de Nagisa Ōshima | |
1999 | Poppoya | Film de Yasuo Furuhata | Thème principal uniquement |
1999 | LIFE | Opera de Ryuichi sakamoto lui-même | Disponible en DVD uniquement |
2000 | L.O.L.: Lack of Love | Jeu vidéo Dreamcast | Compositeur et scénariste |
2000 | Eien no ko | Télévision | |
2002 | Femme fatale | Film de Brian De Palma | |
2002 | Century of Reform | ||
2002 | Derrida | Film documentaire de Kirby Dick et Amy Ziering Kofman | Certains morceaux sont sortis sur la compilation Minha Vida Como Un Filme (2002) |
2002 | Alexei and the Spring | Certains morceaux sont sortis sur la compilation Minha Vida Como Un Filme (2002) | |
2004 | Seven Samurai 20XX | Jeu vidéo PlayStation 2 | |
2004 | Appleseed | Film de Shinji Aramaki | Co-composé avec Paul Oakenfold et T.Raumschmiere |
2004 | Tony Takitani | Film de Jun Ichikawa | Co-composé avec Paul Oakenfold et T.Raumschmiere |
2005 | Shining Boy & Little Randy | Film de Shunsaku Kawake | |
2006 | Dawn of Mana | Jeu vidéo PlayStation 2 | |
2007 | Soie (Silk) | Film de François Girard | |
2008 | Indigo | Cours-métrage | |
2009 | Women without men (Zanan-e bedun-e mardan) | Film de Shirin Neshat et Shoja Azari | |
2011 | Dhobi Ghat | Film de Kiran Rao | |
2011 | Hara-Kiri : Mort d’un samouraï | Film de Takashi Miike | |
2011 | Uchû News | Télévision | |
2012 | Atarashii kutsu wo kawanakucha I Have to Buy New Shoes | Film de Erika Kitagawa | Avec Kotringo27 |
2015 | Haha to kuraseba | Film de Yōji Yamada | Album sorti en 2016 sous le titre alternatif Nagasaki: Mémoires de mon fils28. |
2015 | The Revenant | Film de Alejandro González Iñárritu | With Alva Noto and additional music by Bryce Dessner29 |
2016 | Any Other Normal | Film de Brock Labrenz | |
2016 | Rage (怒り, Ikari ) | Film de Lee Sang-il | |
2017 | Star Sand | Film de Roger Pulvers | |
2017 | The Fortress | Film de Hwang Dong-hyeok | |
2018 | Your Face | Documentaire tawaïnais30 | |
2018 | My Tyrano: Together, Forever | Film de Kōbun Shizuno | |
2019 | Smithereens | Épisode de la série Black Mirror | |
2019 | Paradise Next | Film de Yoshihiro Hanno | |
2019 | Proxima | Film d’Alice Winocour | |
2020 | The Staggering Girl | Cours métrage de Luca Guadagnino31 | |
2020 | Minamata | Film d’Andrew Levitas32 | |
2020 | Love After Love | Film de Ann Hui | |
2021 | Beckett | Film de Ferdinando Cito Filomarino | |
2022 | Exception (Netflix Anime Series) | Série télé | |
2022 | After Yang | Film de Kogonada | Thème principal uniquement |
Vidéos[modifier | modifier le code]
Albums Vidéos[modifier | modifier le code]
- 1985 : TV War
- 1986 : Adelic Penguins
- 2004 : Ryuichi Sakamoto Visual Works in the Mid-Late 80’s
- 2008 : LIFE-fluide.invisible.inaudible avec Shiro Takatani
- 2015 : Playing the Orchestra 2014
Concert filmés[modifier | modifier le code]
- 1994 : Sweet Revenge Tour
- 1995 : D&L Live at Budokan
- 1996 : Trio World Tour
- 1997 : Playing the Orchestra Live
- 2001 : Morelenbaum²/Sakamoto : Live in Tokyo 2001
- 2004 : Morelenbaum²/Sakamoto : Three Years
- 2006 : Insen Live (avec Alva Noto)
- 2008 : Playing the Piano /05
- 2015 : Trio Tour 2012 Japan
Filmographie[modifier | modifier le code]
Comme compositeur[modifier | modifier le code]
Voir à bandes originales
Comme acteur[modifier | modifier le code]
- 1983 : Furyo, de Nagisa Ōshima : le capitaine Yonoi
- 1984 : Propaganda: A Y.M.O. Film de Makoto Satô : lui-même
- 1987 : Le Dernier Empereur, de Bernardo Bertolucci : Masahiko Amakasu
- 1998 : New Rose Hotel, de Abel Ferrara : un homme d’affaires japonais
Distinctions[modifier | modifier le code]
Récompenses[modifier | modifier le code]
- 1984 : meilleure musique de film pour Furyo à la British Academy of Film and Television Arts33
- 1984 : prix Mainichi de la meilleure musique de film pour Furyo34
Sélections[modifier | modifier le code]
- 1984 : prix de la meilleure musique de film pour Furyo aux Japan Academy Prize35
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ryūichi Sakamoto » (voir la liste des auteurs).
- Gheeta Dayal, « Yellow Magic Orchestra » [archive du ], sur Groove, The Original Soundtrack, (consulté le ).
- « Yellow Magic Orchestra – BGM » [archive], sur Yellow Magic Orchestra on Discogs, Discogs, (consulté le ).
- « Yellow Magic Orchestra profile » [archive], sur Allmusic (consulté le ).
- John Lewis, « Back to the future: Yellow Magic Orchestra helped usher in electronica – and they may just have invented hip-hop, too » [archive], sur The Guardian, UK, (consulté le ).
- Paul Lester, « Yellow Magic Orchestra » [archive], sur The Guardian, UK, (consulté le ).
- Vladimir Bogdanov, All music guide to electronica: the definitive guide to electronic music, Backbeat Books, , 4th éd. (ISBN 0-87930-628-9, lire en ligne [archive]), p. 582.
- « Famous Japanese & Foreigners In Japan: Ryuichi Sakamoto » [archive du ], sur JapanVisitor, GoodsFromJapan KK (consulté le ).
- Frank Broughton, La historia del DJ / The DJ’s Story, Volume 2, Ediciones Robinbook, (ISBN 978-84-96222-79-3, lire en ligne [archive]), p. 121.
- Kurtis Mantronik Interview, (lire en ligne [archive du ]).
- David Toop, A-Z Of Electro, (lire en ligne [archive]), chap. 145.
- Richard Vine, « Ryuichi Sakamoto records Riot In Lagos » [archive], sur The Guardian, UK, (consulté le ).
- The Essential… Yellow Magic Orchestra [archive], Fact
- (en) Riuichi Sakamoto – Warhead / Lexington Queen [archive] sur Discogs (liste des versions d’une même œuvre).
- (ja) « Biography » [archive], Kiyoshiro Imawano official site (consulté le ).
- « DAVID SYLVIAN AND RIUICHI SAKAMOTO | full Official Chart History | Official Charts Company » [archive], sur www.officialcharts.com (consulté le ).
- Miles Bowe, « Ryuichi Sakamoto reflects on his unique time with David Bowie » [archive], sur Fact, The Vinyl Factory, (consulté le ).
- « Ryuichi Sakamoto – Sweet Revenge » [archive], sur Ryuchi Sakamoto on Discogs, Discogs, (consulté le )
- « RYUICHI SAKAMOTO: Classical & Pop Fusion » [archive], sur Sound On Sound, SOS Publications Group, (consulté le )
- « PRAYER / SALVATION REMIXES » [archive], sur Ninja Tune, Ninja Tune, (consulté le )
- (en-US) Jeremy Allen, « Ryuichi Sakamoto 12 » [archive] , sur The Quietus, (consulté le ).
- Knowing when to keep quiet: Ryuichi Sakamoto, writer, pop star, ‘not very good’ actor and composer of film scores – including the Oscar-winning The Last Emperor – talks to Sheila Johnston about music and the movies [archive], The Independent, 9 octobre 1992
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (it) Massimo Milano, Ryuichi Sakamoto : Conversazioni, Arcana, , 144 p. (ISBN 978-88-7966-137-9)
Liens externes[modifier | modifier le code]
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